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Citations de Orson Welles (30)


Orson Welles
Seuls l’amour et l’amitié comblent la solitude de nos jours. Le bonheur n’est pas le droit de chacun, c’est un combat de tous les jours. Je crois qu’il faut savoir le vivre lorsqu’il se présente à nous.

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Orson Welles
Faire de films, c’est comme jouer avec le plus grand train électrique qu’un enfant ait jamais eu.
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Orson Welles est une manière de géant, au regard enfantin, un arbre bourré d'oiseaux et d'ombre, un chien qui a cassé sa chaine et se couche dans les plates-bandes, un paresseux actif, un fou sage, une solitude entourée de monde, un étudiant qui dort en classe, un stratège qui fait semblant d'être ivre quand il veut qu'on lui foute la paix.

Jean Cocteau
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Orson Welles
Un bon film c’est celui qui vaut le prix du ticket, du restaurant et de la baby-sitter.
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Orson Welles : La couleur, c'est la grande amie du cameraman, mais c'est l'ennemie des acteurs. Je crois que les plus grandes performances d'acteur au cinéma, jusqu'à présent, sont toutes en noir et blanc.

Peter Bogdanovich : Je te le concède mais les grandes prestations sont peut-être toutes en noir et blanc parce que les grands acteurs datent de cette période...
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P.B. : Est-il vrai que, lorsqu'on a annoncé l'attaque de Pearl Harbor, personne n'y a cru ?

O.W. : Tout à fait. D'autant plus qu'à l'époque, j'avais une émission patriotique qui a été interrompue en plein milieu. Je lisais un texte de Walt Whitman vantant les beautés de l'Amérique quand on a annoncé que Pearl Harbor avait été attaqué. Tout le monde s'est demandé si ce n'était pas encore un truc inventé par moi.
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Jacques Tati, par exemple, me rend un peu nerveux. Je crois qu'il a une sorte de génie, une véritable grandeur mais, d'une minute à l'autre, on ne sait pas ce que va devenir l'action.
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Orson Welles
Il y a trois choses dans la vie insupportables : le café brûlant, le champagne tiède et les femmes froides.
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J'ai toujours pensé que le travail du réalisateur est survalorisé, et qu'il doit se considérer comme le serviteur des acteurs et du récit, même si c'est lui qui en est l'auteur.
Je pense que ce sont les acteurs qui imposent la méthode de travail, par leur personnalité, leur tempérament et je crois qu'il faut persuader les acteurs qu'ils sont meilleurs qu'en réalité. C'est ça le gros du travail.

Orson Welles
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Je suis sans cesse rongé par le doute. J'ai peur que le ton général ne soit pas le bon, que le niveau ne soit pas le bon, j'ai des doutes sur les prestations d'acteur, les miennes, le scénario... Je suis tout le temps en train de me torturer mais il y a une chose dont je suis toujours sûr, c'est la place de la caméra, c'est instinctif.
Si cela ne vient pas tout de suite, c'est que je n'ai pas encore assez bien conçue la scène.
Orson Welles
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Orson Welles
Seuls l'amour et l'amitié comblent la solitude de nos jours.
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Orson Welles
Le bonheur n'est pas le droit de chacun, c'est un combat de tous les jours.
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Un film est un reflet de la culture de celui qui l'a fait, de son éducation, de sa connaissance humaine, de l'étendue de sa compréhension...
C'est tout cela qui éclaire un film.
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Orson Welles
La vieillesse. C’est la seule maladie dont on ne peut espérer guérir.
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Cabotiner, c'est jouer faux. C'est ouvrir un sac à malices au lieu de faire monter la sauce. Le bon acteur, le véritable acteur de cinéma, ne peut jamais être trop fort. Ce qu'il ne doit pas faire, c'est s'étaler.
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Orson Welles
Les cinéastes les plus importants ?
Les vieux maîtres, c'est-à-dire John Ford, John Ford et John Ford.
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L'Italie, pendant les trente années de règne des Borgia, connut la guerre, la terreur, les meurtres et des flots de sang. Mais elle produisit Michel-Ange, Léonard de Vinci et la Renaissance. La Suisse connut pendant cinq siècles la démocratie, la fraternité et la paix, et elle a produit le coucou.
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Orson Welles
Je hais la télévision. Je la hais autant que les cacahuètes. Mais je ne peux m’arrêter de manger des cacahuètes.
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- Peter Bogdanovich : Tu as dit un jour que Kane aurait aimé voir un film sur lui, mais pas Hearst.
- Orson Welles : C'est ce que j'ai dit à Hearst.
- PB : Quand ?
- OW : Je me suis retrouvé seul avec lui dans un ascenseur à l’hôtel Fairmont, le soir de la première de [Citizen] Kane à San Franscisco. Il avait été ami avec mon père, alors je me suis présenté à lui et je lui ai demandé s'il voulait venir à la projection. Il n'a pas répondu. Et comme il descendait, je lui ai dit : «Charles Foster Kane aurait accepté, lui.» Pas de réponse. Kane aurait accepté, c'est vrai. C'était son style. Tout comme il a terminé l'article infamant de Jed Leland sur les talents de chanteuse d'opéra de Susan.
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Quelques années avant mon arrivée à Hollywood, la Metro Goldwyn Meyer avait «emprunté» Hedy Lamarr, actrice alors inconnue, à Walter Wanger, qui avait produit Cabash, avec Hedy Lamarr et Charles Boyer, fidèle remake de Pépé le Moko. L'actrice et le film remportèrent un grand succès et, soudain, la Metro se rendit compte qu'elle avait une nouvelle star sur les bras et qu'elle ne savait qu'en faire. Elle convoqua une énorme réunion, avec producteurs, assistants-producteurs, responsables du casting, parents et amis, et même quelques écrivains, une imposante assemblée sous la présidence de Louis B. Meyer. (Je tiens cette histoire de Ben Hecht qui était présent.) «Il faut que nous lui trouvions un autre film étranger», dit quelqu'un. «Elle a quelque chose d'exotique, ajouta un autre. On n'a qu'à la mettre en Chine ou quelque part comme ça.» Et Louis B. a répondu : «Il lui faut un partenaire. On a bien Robert Young, il fait un peu chinois, mais ce n'est pas quelqu'un que je qualifierai d'exotique. On n'a personne en fait.» (Effectivement, ils n'avaient personne, Rod La Rocque était fini depuis longtemps.) Alors qui ? Hecht avança une proposition : «Il y a bien ce jeune type de New York, Orson Welles. Il a l'air plutôt bizarre...
- Welles ! C'est celui qu'il nous faut. Allez me le chercher. Qui est son agent ?
- Il n'en a pas.
- Quoi ?
- Non, il travaille à la radio, il dirige un théâtre à New York, le Mercury.
- Allez me le chercher !
Avec le décalage horaire, il était deux heures du matin sur la côte Est. On a mis une dizaine de secrétaire sur l'affaire. «Sortez-le moi du lit, criait Mayer. Où qu'il soit. Trouvez-moi ce Welles ! » Les secrétaires se mettent à composer frénétiquement des numéros. «Il paraît qu'il est au Stork Club. - Non, au El Morocco.» De Harlem jusqu'à Chinatown, les téléphones sonnent dans tout Manhattan, et, pendant ce temps-là, quatre ou cinq heures environ, la réunion se poursuit...
Finalement, triomphante, une secrétaire ouvre la porte. «Je l'ai trouvé ! J'ai trouvé Orson Welles !
- Qu'est-ce qu'il veut ?» demanda quelqu'un.
Cet instant marque momentanément la fin de ma carrière cinématographique.
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