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Critiques de Oscar Martin (147)
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Solo : Lyra

Solo est l'une de ses rares séries où j'achète encore tous les tomes qui sortent même si c'est une série dérivée tant je suis époustouflé par sa qualité d'écriture et de dessin.



En fait, je ne m'attendais pas à la sortie de ce one-shot qui se situe dans l'univers imaginé par l'auteur Oscar Martin sur ce monde désolant et apocalyptique où des personnages anthropomorphique tentent désespérément de survivre ne serait-ce que pour s'alimenter.



En parlant de l'auteur, celui-ci réalise une magnifique préface en l'honneur de son dessinateur, un nouveau venu dans cet univers. Il fait l'éloge de l'élève qui a dépassé le maître en matière de dessin. J'avais hâte de voir cela. Je confirme qu'il est le digne successeur car son graphisme s'intègre à merveille avec cette saga. On retrouve par exemple le dynamisme des scènes d'action.



Pour le reste, on va suivre Lyra. Je ne m'en rappelais plus mais il s'agit en fait de la compagne de Solo qu'on voit notamment dans le tout premier tome. Son récit avec un jeune frère un peu déficient mentalement est vraiment très touchante. Je ne dévoilerais pas l'intrigue mais elle est bouleversante. De toute façon, un résumé au dos de l'album se terminait par cette phrase lourde de sens : « en sortir victorieux sera presque impossible ».



A noter que cette album est réellement un préquel qui fait admirablement le lien avec le tout premier tome de la série mère. C'est incroyablement bien pensé au niveau des différents liens. Cela s'insère par exemple très bien dans la chronologie des faits. Il y a des références avec l'intrigue de chemins tracés dans la diffusion du savoir qui permettrait de survivre plus facilement.



Pour moi, c'est l'un des meilleurs albums de cette saga qui m'a incroyablement marqué. Les fans vont être ravis. Les autres ont toujours la possibilité de découvrir...
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Solo, tome 6 : La fin d'un cercle infini

Le précédent tome avait marqué un véritable renouvellement de la série mais avec toujours l'ombre de Solo qui plane. Nous avions en effet l'introduction d'un nouveau groupe aux origines bien mystérieuses ce qui agrandit singulièrement cet univers.



Le message principal reste toujours dans l'actualité des thèmes écologistes avec ce que pourrait devenir notre monde si on n'y prend pas garde. Il sera surtout question de grandes batailles pour préserver la survie des espèces menacés de disparition par des humains prêt à toutes les alliances morbides.



Il y a en effet une phrase qui résonne encore en moi au vu de l'actualité mondiale du moment : « quel accord peux-tu conclure avec quelqu'un qui veut te tuer ? ». On peut alors comprendre que le combat demeure nécessaire pour les anéantir une fois pour toute. Pour autant, notre héros Légatus voulait trouver un moyen plus pacifique de résoudre le conflit sans bain de sang.



Le dessin reste toujours aussi efficace dans un décor à la Mad Max entre dévastation post-apocalyptique et désert à perte de vue. J'adore véritablement les personnages anthropomorphiques qui sont saisissants de réalisme. La précision du trait complète la magnificience de ce tableau presque parfait graphiquement.



Et puis, il faut dire que la colorisation dans des tons ocres parvient à nous mettre parfaitement dans l'ambiance de cet univers post-apocalyptique où chaque espèce tentent de survivre tant bien que mal.



Plus on avance dans le récit, plus on découvre que cet univers n'est pas seulement que désertique mais qu'il y a des poches de civilisation florissante. La fin est assez remarquable et fait directement le lien avec la série parallèle « Chemins tracés » où nous suivons les aventures d'un félin nommé Fortuna. Ainsi, les pièces du puzzle de cet univers se mettent progressivement en place.



Bref, un cycle s'achève. J'ai passé un excellent moment de lecture pour une des meilleures séries de ces dernières années dont les thèmes demeurent d'actualité malheureusement.
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Solo, tome 1 : Les survivants du chaos

Les temps sont durs, la neige a recouvert les plaines et le gibier se fait rare. Solo et son père ont beau passer leurs journées à chasser, la nourriture devient insuffisante. Afin que ses frères et soeurs puissent manger à leur faim, Solo, un jeune rat, décide de quitter sa famille, le cœur en peine. Son père est certain qu'il s'en sortira, lui qui est si habile dans le maniement des armes et si fort. Mais l'hiver s'avère rude et l'organisme de Solo s'épuise. Heureusement, le printemps arrive et le jeune rat décide de rejoindre une casse tenue par des ferrailleurs, c'est à dire un lieu d'échange où il espère pouvoir troquer un peu de viande contre une arme. Là-bas, il en repère une mais un chat réclame la même. Un combat sanglant s'engage alors entre les deux animaux, le rat en sortira glorieux. Le ferrailleur voit en Solo une véritable machine à tuer et n'hésite pas à le capturer...



Dans un monde cruel et violent, post-apocalyptique, où hommes et bêtes cohabitent, Solo, ce jeune rat, devra s'armer de courage pour survivre. Dans ce premier tome d'une série anthropomorphique qui devrait en compter trois, l'on fait connaissance avec Solo mais surtout avec les règles impitoyables de survie. Tuer si l'on ne veut pas se faire tuer. Le jeune rat n'aura d'autre choix que de se plier à cette règle. On le suit au cours de ce difficile parcours, l'auteur usant de la narration à la première personne et rendant ce personnage attachant. Les scènes de combat se suivent sans pour autant négliger une ambiance post-apocalyptique oppressante. Un scénario intrigant, parfois déroutant mais rondement mené. Le dessin est soigné : un trait élégant et maîtrisé, une mise en page dynamique et des couleurs qui collent parfaitement à cette ambiance.
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Solo - Chemins tracés, tome 2 : Siro

Pour rappel, nous savons que l'auteur Oscar Martin, qui se concentre sur son excellente série principale Solo, a laissé tomber le crayon pour le transmettre à l'espagnol Alvaro Iglésias dont c'est la première série. Précisons également à toutes fins utiles qu'il ne s'agit pas d'un membre de la famille du célèbre chanteur. Par ailleurs, il arrive à reproduire plus ou moins le même univers graphique.



La deuxième caractéristique de cette série dérivée est que l'on recommence en prenant un chat à la place d'un rat ou d'un chien. On suivra donc les aventures de cette féline prénommée Fortuna, guerrière solitaire, dans ce monde cannibale et qui est en quête de survie. Il faut dire que ces animaux ressemblent énormément aux humains dans leurs attitudes et postures.



Alors que le premier tome a tenu toutes ses promesses malgré ces divers changements, le second parvient à tenir la route malgré des révélations un peu trop étonnantes via l'introduction du personnage de Siro qui a veillé sur Fortuna durant toutes ces années. C'est un univers apocalyptique toujours aussi noir mais qui laisse parfois percer un peu d'espoir.



Fortuna a également une enfant ce qui suppose que de nombreuses années ont passé depuis la fin du premier tome. On en sait pas vraiment comment elle s'est retrouvée dans cette situation et ce n'est visiblement pas important.



A noter que ce titre devait apparaître il y a déjà plusieurs mois et qu'il a été sans cesse reporté. Du coup, sa récente parution est passée totalement inaperçue. Comme je suis acheteur, j'ai littéralement loupé sa sortie.



Au final, ce titre est bien différent du premier par une approche un peu différente censée redynamiser le scénario. Je suis plutôt preneur. A voir ce que cela va donner par la suite. C'est comme un carnet de voyage qui n'est pas terminé car cela s'ouvre vers de nouvelles perspectives.

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Solo : Alphas

J'ai beaucoup aimé la préface d'Oscar Martin qui fait un hommage appuyé à son dessinateur Juan Alvarez. L'auteur avait lancé un concours de la meilleure histoire qui serait publié dans le monde de Solo mais Juan Alvarez avait terminé deuxième après un voter du public (qui n'est pas forcément un bon juge sur la qualité en témoigne les nombreuses émissions où le vote du public est déterminant). Oscar Martin l'a alors contacté pour avoir l'autorisation de le publier car son travail était remarquable.



Il a visiblement bien fait car le style de dessin est beau, propre et dynamique. Cela convient parfaitement à une série d'action comme l'univers de Solo avec ses différentes races d'animaux. Par ailleurs, le graphisme arrive à faire passer des émotions notamment dans les traits des différents personnages tant c'est expressif. On retrouve d'ailleurs les détails anthropologiques en fin d’album.



Le principe reste le même à savoir de survivre dans monde apocalyptique rempli de prédateurs en version animalière mais également avec des enjeux liés à la domination. On terminera par un lien direct avec la série mère à savoir la découverte du berceau du petit chiot par le rat Solo.



J'ai juste un seul regret à savoir le format d'édition qui est différent des deux autres séries du même univers. Il est beaucoup plus grand ce qui fait un peu déparaillé. Or, j'aime bien la symétrie...



C'est un univers qui reste fascinant malgré la multiplication de série dérivé et désormais de ce one-shot qui fait office de spin-off. Je recommande cette lecture car la saga possède de nombreuses qualités indéniables. On passe un très agréable moment de lecture car l'intrigue ne manque pas de consistance.

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Solo, tome 5 : Marcher sans soulever de pou..

J'avoue que j'avais beaucoup accroché avec le premier cycle où le lecteur découvrait le destin de Solo, le rat et qu'il ne m'étais pas gênant de lire les trois tomes avec, entre temps, eh bien , le temps qu'ils soient publiés et que la médiathèque dans laquelle je m'approvisionne pour ce genre de lecture les achète mais ici, j'ai un peu plus de mal. Déjà, j'aurais bien aimé relire le premier tome de ce second cycle avant de commencer la lecture de celui-ci mais cela n'est que détail car le lecteur reprend très vite le fil !



Je trouve le personnage de Legatus, le chien que tout le monde acclame et qui devient un véritable modèle pour rallier entre elles les différentes espèces, moins attachant que Solo et cela est bien dommage mais cela ne concerne que ma propre opinion !



J'y vois ici un message très écologiste (un peu trop marqué et prononcé à mon goût) avec ces fameuses terres "vert" que certains cherchent à atteindre et le conflit qui oppose les carnivore (races définies comme cruelles) et les herbivores (races dites réellement civilisées puisqu'elles n'ont pas besoin de tuer ni de faire du mal à tout autre être pensant pour se nourrir).



Le lecteur découvre ici de nouveaux personnages qui, se rendant compte que le même idéal les réuni, vont décider de s'allier contre les personnes au pouvoir et qui veulent les bercer dans l'ignorance, espérant leur faire croire qu'elles ont besoin d'elles pour survivre ! Cela ne vous rappelle-t-il rien ? C'est un peu un état autoritaire où le peuple est contraint à rester dans l'ignorance afin qu'il ne pense par lui-même, ce qui serait extrêmement fâcheux pour les personnes au pouvoir (ici encore une fois représentés par des humains et cela est tellement vrai !).



Une lecture que je vous recommande car le graphisme est superbe, l'intrigue extrêmement bien pensée même si, comme je le disais, le premier cycle m'a beaucoup plus marqué !
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Solo, tome 1 : Les survivants du chaos

Encore une fois, c'est mon mari qui m'a fait découvrir cette bande-dessinée -oui, je sais, je raconte ma vie mais je tenais à lui dire merci. Sans lui, je crois que je serais passée à côté de quelque chose qui vaut vraiment la peine d'être découvert, d'où le but de ma critique : vous inciter à le découvrir aussi.



Nous plongeons dans un univers étranges où hommes et bêtes se mélangent, seulement ici, bien que ce soit les hommes qui soient au pouvoir, cela ne veut pas forcément dire que ce sont eux les plus intelligents ni même ceux qui réfléchissent le plus ou se posent des questions existentielles. C'est le cas de Solo, notre héros, un rat aux proportions démesurées et qui se tient et marchent sur ses deux pattes-jambes (comme tous les autres animaux ici). Enfant, il été aimé et choyé de ses parents mais en tant qu'aîné d'une longue fratrie et à une époque où la nourriture vient à manquer, il est obligé de quitter son foyer. C'est alors que commence pour lui la vraie vie faite de menaces incessantes, de doutes et d'angoisses. Enfermé dans une arène, il doit, pour survivre, tuer sans cesse pour le plaisir de ceux qui l'exploitent. Le public ne voit en lui qu'une incroyable bête à tuer et c'est probablement ce qu'il serait devenu à jamais si, une fois sorti de cet enfer (je vous laisse découvrir comment en vous plongeant dans cette lecture), il recommence à espérer et même à aimer !



Un ouvrage parfois caricatural mais néanmoins très bien travaillé sur le plan graphique et un scénario riche et surtout, une fin qui aurait très bien pu se conslure ainsi mais...non ! En fin d'ouvrage, se trouve également des annexes répertoriant toutes les créatures (hommes compris) auxquelles le lecteur est confronté, avec ses caractéristiques et j'avoue que certaines sont assez originales ! A découvrir !
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Solo - Chemins tracés, tome 1 : Fortuna

C'est mon mari ( eh oui, encore lui) qui a emprunté cet ouvrage à la médiathèque dans laquelle il travaille et comme d'habitude, étant curieuse de tout (ou presque), c'est moi qui suis venue fouiner dans ses affaires et je ne le regrette pas !



Ici, le lecteur fait la connaissance de Fortuna, qui devenue une chatte adulte, courageuse et solitaire, décide de tenir une promesse qu'elle avait faite à son père: celle de retrouver son grand-père (le père de ce dernier). Pour y parvenir, elle possède un allié précieux : le livre dans lequel son père consignait tout : le chemin qu'ils empruntait chaque jour, les rencontres qu'ils faisaient et tout autre élément qui pourra, je jour venu, être utile à Fortuna. Enfant, elle ne comprenait pas ces gestes répétés chaque jour, même si elle questionnait régulièrement son père à ce sujet mais aujourd'hui, l'heure est venue pour Fortuna d'utiliser ce fameux livre et de partir à la recherche de son aïeul. Arrivera-t-elle à percer le secret de ce précieux héritage ?



Un premier tome très prometteur pour la suite (qui ne tardera pas trop j'espère) avec un graphisme extrêmement bien travaillé et où le pouvoir des livres est finement exploré (et cela, j'adore). Un duo Oscar Martin et Alvaro Iglesias qui cartonne et je ne peux que vous en recommander la lecture (même si elle n'est pas des plus joyeuses !).
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Solo, tome 2 : Le coeur et le sang

Après ma lecture du premier tome et partagé mes impressions avec mon mari en lui disant "C'est triste", il m'avait répondu "Et encore, ce n'est rien, tu vas voir en avec la suite". Aussi, m'étais-je préparé au pire et à raison d'ailleurs même si cet ouvrage est néanmoins rempli de petites scénettes qui ne peuvent porter qu'à sourire. Cela est, je pense, en partie du à certains personnages (les méchants) qui relèvent le plus souvent de la caricature.



Ici, dans ce second tome, Solo, notre super rat et protagoniste avait enfin trouvé la stabilité et, plus que tout, l'amour avec Lyra. Habitant dorénavant avec une petite communauté. Tout se déroule tranquillement jusqu'à l'arrivée d'un nouveau rat au village : il s'agit de Grand, l'ami d'enfance de Lyra. Alors que cette dernière ne voit en lui qu'un ami très cher, Solo, lui, y voit autre chose et découvre un sentiment nouveau : la jalousie? Rongé par ce sentiment, il décide de s'exiler à nouveau, chose qu'il ne cessera d'ailleurs de regretter par la suite. Cependant, cette période de troubles lui fera de nouveau se confronter avec des êtres chers qu'il ne penser ne plus jamais revoir (je ne vous dirai pas de qui il s'agit afin de laisser planer un peu le suspense) et qui l'amèneront à comprendre que quels que soient les obstacles que l'on rencontre dans la vie, si l'on veut vraiment quelque chose, il ne faut jamais laisser tomber et se battre jusqu'au bout !



Un ouvrage, qui malgré les apparences et les personnages-animaux dont certains sont des parfaits crétins (d'où leurs noms) est rempli de philosophie. Il y en a en effet, comme dans la race humaine d'ailleurs qui sont remplis de sagesse et sur lesquels nous devrions parfois prendre exemple. Tiens, tiens, cela me rappelle étrangement un certain Jean de la Fontaine qui, afin de se moquer de la société, utilisait des animaux pour montrer aux hommes leurs couardise, malhonnêteté, méchanceté et tous les autres vices que l'on peut leur attribuer mais aussi, à l'extrême, leur sens de la raison et leur bonté. Bref, et si il fallait lire cette série autrement, en voyant en elle bien plus qu'une simple bande-dessinée et en essayant de lire entre les lignes ? A découvrir et à faire découvrir !
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Solo, tome 3 : Le monde cannibale

Solo, notre rat super guerrier avait enfin trouvé un équilibre stable en fondant une famille auprès de Lyra et de leurs trois enfants. Du guerrier, il était passé à simple chasseur, n'usant de la force que pour se défendre, lui et les siens et pour manger bien évidemment. Cependant, le jour où il découvre son repaire dévasté et les siens envolés, il sent petit à petit un trou immense se former en lui : celle de l'injustice. Il va alors entamer une longue quête pour tenter de retrouver ceux qui constituent désormais sa seule raison de vivre. Lancé sur la piste des singes, il découvre en réalité que ceux-ci ne sont que des sous-fifres à la solde des humains. Le plan que ces derniers ont mis en place est cruel et diabolique - un peu dans le genre de centres de concentrations nazis - pour vous donner un aperçu mais Solo, puisant dans ses derniers espoirs et dans toute la rage qu'il contient en lui, va tout mettre en oeuvre afin de libérer les siens (si ils sont encore en vie) ou du moins ceux de son espèce de l'emprise des hommes. Cependant, alors que l'on ne croit plus en rien et que l'on a abandonné toute raison de croire en la vie, il arrive parfois que certains obstacles soient placés sur notre chemin afin de nous redonner la force de nous battre !



Je m'arrête là de peur de trop en dire mais je dois bien avouer qu'Oscar Martin m'a une nouvelle fois surprise, et fait versé quelques larmes aussi, je dois l'admettre. Un graphisme extrêmement bien travaillé et si cet ouvrage est très sanglant, il recèle néanmoins des trésors cachés avec des passages très émouvante et une morale on ne peut plus approprié et qui nous donne une sacrée claque lorsque l'on prend le temps et la peine de bien réfléchir au message caché de cette trilogie ! A découvrir !
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Solo : Lyra

Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée Solo Lyra - Quand je ne savais pas que tu existais.

La jeune Lyra est poussée par les circonstances à voyager avec son frère aîné, sans but précis, simplement pour s'éloigner de l'endroit impitoyable où leur vie a sombré.

En chemin, ils rencontrent un être exceptionnel qui consacre sa vie à trouver des solutions aux grands problèmes.

Pour l'aider, ils se lancent dans une aventure dangereuse et suicidaire dans un lieu sordide et despotique dont ils ignorent tout..

Solo Lyra - Quand je ne savais pas que tu existais est une bande dessinée mettant en scène Lyra et son frère. Ce ne sont pas des humains mais des rats, qui s'habillent, marchent et agissent comme nous humains.

L'univers crée ici m'a tout de suite intéressé. C'est un monde violent où tous les coups sont permis. Chacun pour soit, ou presque.

Normalement, le grand frère de Lyra ne devrait pas être en vie. En effet il est différent, plus lent que les autres et ses parents auraient du l'abandonner à la naissance comme cela se fait dans leur communauté. Mais ce couple aimait leur bébé et Lyra a donc un grand frère différent. Ce n'est pas toujours évident pour elle, toutefois elle décide de partir avec lui suite à un évènement difficile. Ensemble, ils vont parcourir le monde et se retrouver à aider un être extraordinaire.

J'ai aimé comment Lyra est forte, déterminée. Son frère est très chouette malgré sa différence et il s'en sort très bien. Leur duo fonctionne parfaitement et parfois les faiblesses peuvent devenir des forces :)

J'ai adoré les illustrations. Quand à la colorisation, elle est parfaitement bien dosée.

La fin laisse présager une suite, ce qui me conviendrait parfaitement :)

Solo Lyra - Quand je ne savais pas que tu existais est une très bonne surprise que je vous recommande avec plaisir et note cinq étoiles :)
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Solo, tome 1 : Les survivants du chaos

C’est un univers de personnages animaliers plein d’imagination : suite à un dérèglement de la nature après une catastrophe dont on ne saura pas grand chose, les espèces ont muté, se sont rendues plus anthropomorphiques, rats, mustélidés, chats, chiens, cochons, singes sont bardés d’armes en tous genres et luttent pour leur survie, manger ou être mangé… C’est du post apocalyptique mais qui va chercher du côté de Conan le Barbare, Mad Max, Gladiator et aussi les jeux vidéos, donc dynamique, violent, bourré d’action, de combats, avec un héros solitaire, un rat nommé Solo, taciturne, peu bavard, se renfermant pour se protéger, et se questionnant perpétuellement sur sa raison d’être et de tuer dans un monde où c’est malheureusement la seule façon d’agir. Il va se faire capturer et se faire enrôler de force dans des combats de gladiateurs.

Le graphisme est dynamique, détaillé, un soin particulier est apporté aux armes, aux équipements, aux monstres divers, les décors sont assez neutres, moins approfondis. Le scénario est assez basique, mais la réussite de cette bande dessinée tient beaucoup de son rythme, de l’action sans répits, et de l’ambiance qui en découle, qui, comme je l’ai cité plus haut, sait tirer parti de son rapport à l’univers des jeux vidéos et du cinéma.
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Solo : Alphas

Cet épisode de la série Solo se déroule avant le premier tome de la série. On retrouve cette ambiance de violence post-apocalyptique avec ses personnages anthropomorphes, joyeusement baroque et esthétisante, avec des scènes de bagarres toujours aussi foisonnantes, une exagération dans l’armement, la poussière, le sang. L’animalité des personnages renforce encore dans l’agressivité, la cruauté...

L’histoire revient sur les évènements avant la naissance du héros de la série. Je trouvais que la série mettait du temps à se dégager de cet univers d’ambiance avant de nous proposer une véritable quête, ici on revient dans le thème de la survie, avec en plus une histoire de pouvoir entre les clans canidés, une histoire pas particulièrement originale, qui à mon sens n’apporte rien à la série, et même, elle détruit un peu la magie des personnages en dévoilant ce qui aurait pu rester un mystère.

Cette série doit ravir les amateurs de jeux vidéos, de pulp, dans son esthétique. J’avoue avoir passé un bon moment de lecture, pour cet aspect baroque de la violence, mais c’est un préquel pas nécessaire qui n'apporte pas grand chose à l’ensemble de la série.
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Solo, tome 1 : Les survivants du chaos

Vous connaissez le comble pour une bibliothécaire ? Venir travailler à la médiathèque tous les jours et avoir du retard dans ses emprunts… C’est pourtant ce qui est arrivé avec les deux premiers tomes de cette saga ! Suite à des conseils d’un lecteur, j’ai emprunté cette BD… pour finalement la laisser sur mon étagère pendant un mois et demi ! Je le regrette : j’ai finalement pris mon courage à deux mains et me suis lancée dans l’aventure ! Ce fut une belle découverte. Certes, l’univers est sombre, violent, dur, sanglant et adulte, mais il plaira à tous les adeptes d’univers post-apocalyptiques. Ici, on se retrouve sur ce qui s’apparente à la Terre, sauf que les êtres y habitant ont bien changé ! Bien que les humains soient toujours majoritaires, de nombreux hybrides ou monstres y vivent également. Ces animaux humanoïdes ressemblent un peu aux personnages de la série « Black Sad », sauf qu’il y a une dizaine de races cohabitant sur la planète : des rats, des mustélidés, des singes, des porcs, des chats noirs, etc. Chacun a ses spécificités ainsi que son mode de vie. Étant donné que l’univers est hyper riche, l’auteur a proposé des fiches techniques en fin d’album. C’est d’ailleurs une très très bonne idée, car cela permet d’aller plus loin dans sa lecture, d’approfondir cet univers futuriste et de mieux comprendre certaines choses. Il n’y a pas à dire : c’est vraiment un monde riche et complet !



On va suivre l’histoire de Solo, un rat hybride qui a quitté sa famille très jeune, une fois qu’il a appris tous les rudiments pour se battre. Sa détermination et la dureté de la vie ont fait de lui un très bon survivant capable de se battre à merveille. Oscar Martin a d’ailleurs retranscrit à merveille l’ambiance chaotique de ce monde : le froid mordant, les chaleurs atroces, les insectes cannibales, les clans qui ne cessent de se battre, la famine, … La mort rôde à chaque tournant… Bien sûr, certains rescapés savent profiter du système et abuser de la pauvreté des autres ! C’est notamment le cas d’un riche humain qui gagne sa vie en faisant combattre des esclaves. Après avoir repéré la fine lame de Solo, le maître d’esclaves le capture, puis le jette dans son Colisée. On va donc suivre le quotidien de ce pauvre gladiateur que la vie a malmené et qui ne semble plus avoir aucun espoir. L’ambiance est lourde, pesante et ponctuée de duels à mort. On se demande quelles péripéties attendent le combattant et s’il parviendra à s’en sortir. Même si je ne me suis pas attachée à Solo, je reconnais qu’il est vraiment courageux, vif, intelligent, rusé et puissant. La vie ne l’a pas épargné. En revanche, les autres personnages sont finalement très secondaires… Le récit ne laisse pas le temps au lecteur de s’attacher à quiconque. Il se concentre sur Solo, ce qu’il vit et ce qu’il ressent.



Le coup de crayon est vraiment précis, travaillé et expressif. L’illustrateur n’est pas avare en détails, ce qui nous permet d’en prendre plein les mirettes ! Les teintes sont judicieusement choisies : elles sont sombres pour la plupart, ce qui renforce la dureté de ce que traverse le héros malgré lui. Cela colle à l’ambiance ! Reste à voir si la suite est aussi bonne que ce premier tome et si l’espoir attend Solo au bout du tunnel…
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Solo : Lyra

J'ai adoré cette bande dessinée hispano-argentine ! Je ne connaissais pas vraiment la série, j'avais feuilleté en librairie et j'avais apprécié les dessins mais le choix étant pléthorique son souvenir est passé aux oubliettes !



C'est un monde postapocalyptique, cruel et à l'environnement glacial. Des personnages anthropomorphes sont soit les chasseurs, soit les chassés ! La jeune Lyra quitte son “village” avec son frère ainé, un peu simplet, après la mort de leur mère pour tenter de survivre un peu mieux, plus loin, ailleurs, voyageant au milieu de tous les dangers ! On rencontre pas mal de personnages et les événements tournent bien souvent à la violence, inhérente à ce monde.



Je me suis tout de suite attachée à Lyra et à son frère qui a une forme de sagesse et de savoir qui, parfois, est bienvenue. le monde enneigé est hostile à toute vie et la loi du plus fort est très bien dessinée ! Les auteurs arrivent même à exprimer du danger dans des replis de la neige !



Les personnages sont très expressifs et leurs traits finement tracés. Les antipathiques, franchement très antipathiques ; même les paysages sont expressifs et j'ai fini par avoir froid et trembler pour la fratrie ! Les nuances de violine sont excellentes pour exprimer l'environnement inhospitalière et les dangers omniprésents !



Ce volume est présenté comme le Préquel de la série et je vais me faire un plaisir de m'y plonger !



#SoloLyra #NetGalleyFrance



Challenge Gourmand 2023/2024

Challenge 50 Objets 2023/2024

hallenge 50 Objets 2024/2025 : Dessin
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Solo, tome 4 : Legatus

Je trouvais, avec le tome 3, que cette série tournait un peu en rond dans le genre survival, axé sur la violence, l'âpreté de son univers, la dureté des relations, un peu trop complaisant avec l’univers du jeu vidéo où il faut juste s’en sortir pour aller le plus loin possible. Le graphisme est efficace, très “Mad Max” avec des personnages anthropomorphes. Dans ce quatrième opus, Oscar Martin sort de cette ambiance pour nous proposer un récit de reconstruction. On est sur un schéma assez classique, avec une forme de religion qui apparaît, un processus de l’espoir, une balance entre mystiques religieuse et révolutionnaire, même si c’est assez convenu, c’est efficace et prenant. J’ai aimé ce tournant, le récit prend enfin forme et on voit enfin un sens à cette saga. Je suis beaucoup plus enthousiaste qu’après la lecture du tome 3, ce quatrième tome me donne vraiment envie d’aller plus loin.
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Solo - Chemins tracés, tome 1 : Fortuna

Fortuna, petit chaton aux grands yeux, voyage avec ses parents. Tous les jours elle voit son père graver des symboles dans la pierre et écrire dans son livre de voyage. Quand elle se retrouve seul, son seul but et de refaire le chemin à l'envers pour retrouver son grand-père.



Nous sommes dans le monde post apocalyptique de Solo. Un monde dur et cruel où chaque jour est un combat.

Nous avons donc un récit de survie mais avant tout un voyage initiatique. Fortuna suit les traces laissées par son père pour retrouver son chemin. Elle va devoir se débrouiller seule, se trouver à manger, s'abriter, se défendre.

Si j'ai bien aimé le côté initiation et voir grandir ce petit chaton curieux en chatte guerrière j'ai quand même trouvé que le récit manquait de piment. Il y a un côté un peu linéaire et le tout manque d'enjeu.



Le dessin est très beau, les contours sont doux et les couleurs réussies. Les flash backs façon gravure sont sympas aussi et donnent un côté sombre et triste au récit.
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Solo, tome 1 : Les survivants du chaos

La planète s'est faite ravagée par les armes nucléaires, les temps sont devenus très durs et ont fait place à une évolution des carnivores. Certains animaux se sont développés, comme Solo descendant des rats. Alors qu'ils se lancent sur les routes pour faire une bouche à nourrir en moins à sa famille, il se fait remarquer pour son adresse au combat.



Le récit se fait à la première personne, dans un ton intimiste. On s'attache facilement à Solo dont la vie n'est pas facile. On suit son parcours, ses combats dans l'arène, sa liberté nouvelle, ses moments de paix.

Les conditions de vie difficile dans ce monde post apocalyptique sont bien mise en avant ainsi que cette lutte pour la survie qui est le fil rouge de cette histoire. Tous les survivants à la grande catastrophe sont des carnivores et tous ne cherchent qu'à une chose : manger pour ne pas être manger.



Le trait simple, net et précis fait sont office. Il est expressifs et le découpage est dynamique.
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Solo, tome 3 : Le monde cannibale

C’est non sans une certaine impatience que j’ai attendu de découvrir ce troisième et dernier opus avec l’un de mes collègues… Les deux précédents tomes avaient su nous convaincre tous les deux et nous emporter dans un univers aussi riche que difficile. Le second volume avait eu l’effet d’une coupure avec un récit concentré sur la romance, ce qui avait pu déplaire à certains lecteurs (mais ce n’était pas mon cas !)… On dirait que ces remarques ont été entendues, puisque cette BD fait un énorme retour aux sources avec une ambiance violente, sanglante, chaotique et sans espoir ! L’idée de survie dans un monde post-apocalyptique est de nouveau au cœur de l’épopée de Solo… Hélas, on a poussé la violence à l’extrême : toutes les deux pages, il y a du sang, des membres découpés, des morts et des injustices… Pour ma part, cela ne m’a pas convaincue. J’appréciais l’histoire d’amour entre Solo et sa compagne. J’espérais voir comment leur romance allait évoluer et si leur progéniture allait jouer un rôle dans le scénario. Hélas, l’auteur a préféré proposer un récit qui prend aux tripes et qui se veut difficile.



Un héros à bout, c’est ce qu’est devenu Solo dont les actes ne sont dirigés que par la haine, la colère, le désespoir et la vengeance. Pendant la moitié de la bande dessinée, on va le suivre dans sa fuite, ses combats, puis ses recherches pour retrouver sa famille. L’autre moitié va mettre en avant un chien qui m’a fortement rappelé Rouky du dessin animé Disney « Rox et Rouky ». Son design est pratiquement le même ! L’arrivée de ce nouveau personnage m’a plu cependant, je n’ai pas réussi à m’attacher à lui. Non seulement on ne le voit pas assez, mais j’ai également redouté le fait d’apprécier ce nouveau venu pour le voir ensuite mourir quelques pages plus loin. J’avais bien compris que l’auteur voulait nous faire sortir les mouchoirs en proposant une histoire fataliste… D’ailleurs, je n’ai pas été séduite par la conclusion de cette trilogie. Comme je me doutais, les choses ont pris une tournure sombre et douloureuse… Trop à mon goût ! Ajoutons à cela que les Femmes hybrides étaient toujours nues, ce qui a eu tendance à m’agacer. Que l’on voit un sein de temps en temps ne me dérange pas, mais je n’ai pas vu une seule demoiselle vêtue correctement (alors que ces messieurs ont toujours un short). De la nudité et de la barbaque à outrance, des choix scénaristiques qui m’ont déplu, une ambiance trop sombre, … Je n’ai pas adhéré à cette fin. C’est finalement le coup de crayon et les messages transmis par Oscar Martin qui m’ont seulement plu. Reste à voir si mon collègue est du même avis que moi ou non. Je suis curieuse d’échanger avec lui (et avec vous, si vous avez lu cette saga dans son intégralité).
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Solo, tome 2 : Le coeur et le sang

Solo s'est sédentarisé. Il vit désormais dans une petite communauté de rats au côté de sa chère et tendre Alba. Cette harmonie est rompue par l'arrivée du plus vieil ami d'Alba, un rat viril et aventureux. Solo ne peut supporter cette rivalité dans son propre foyer. Le temps est venu de redonner sens à son nom.



L'univers post-apocalyptique d'Oscar Martin nous revient pour un deuxième volume toujours aussi saturé de testostérone. Les pérégrinations solitaires sur fond d'introspection, rythmées par de sanglants combats sont le quotidien du Héros. L'auteur montre une nouvelle fois sa maîtrise de l'anthropomorphisme et son bestiaire, tout de poils, de muscles et de crocs est simplement jouissif. L'ensemble soutenu par une palette, limitée mais judicieuse, d'ocres, de bruns et de gris nous laisse l'impression d'un désert de violence où les oasis de civilisation sont l'exception ; une ambiance en parfaite adéquation au thème donc. le graphisme, on ne peut plus dynamique doit sans doute beaucoup à l'expérience qu'a accumulée Oscar Martin dans l'animation. On retrouve avec plaisir l'école espagnole de la bande dessinée, déjà brillamment représentée par Guarnido et Munuera.



Seul regret le scénario du présent album pourra au mieux être qualifié d'introduction. Ce dernier est cependant complété par quelques pages de background, façon jeu de rôle et de deux histoires courtes, qui sont autant de preuves supplémentaires du soin apporté à la création de cet univers violent.



En conclusion : un vrai régal !

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