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Critiques de Padraig Kenny (133)
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Les monstres de Rookhaven, tome 1

Les monstres aussi peuvent avoir besoin de se cacher. La famille de Mirabelle a passé un pacte avec le village de Rookhaven pour leur survie. Mais les monstres peuvent eux aussi avoir peur… et à raison.



L’histoire : Mirabelle vit avec sa famille dans un manoir caché dans une forêt. Protégés par une barrière magique et des plantes carnivores ils ne craignent plus les hommes et ne les mangent plus. Au lieu de cela, un Pacte avec les villageois de Rookhaven leur assure des livraisons régulières de viande fraîche. Car la famille de Mirabelle vient de l’Ether et tous ont des capacités : se transformer en ours, traverser les murs, se téléporter… Tous ont toujours faim de chair fraîche – à l’exception de Mirabelle – car tous sont des monstres.

Mais un jour, deux orphelins humains qui ne viennent pas du village de Rookhaven traversent la barrière. Celle-ci est compromise et cela aura de funestes conséquences car au cœur du manoir se trouve un monstre enfermé dont les monstres eux-mêmes ont peur.



Retour de lecture : L’auteur prend vraiment le temps de placer son histoire. Pendant environ la moitié du roman nous découvrons la famille et leur monde. Mirabelle prend soin de Jem, l’orpheline qui a traversé avec son frère Tom. Elle lui fait découvrir les lieux et lui raconte leur histoire. Il faut donc attendre un peu pour que l’élément qui déclenche la suite survienne. Mais votre patience sera récompensée. A ce moment, l’histoire devient haletante. J’ai dévoré la second moitié. Et comme il a pris le temps de développer la première partie qui présente le manoir et ses habitants, la seconde moitié en devient plus forte encore.



La différence et la tolérance : Ce sont des notions développées dans cette fameuse première partie du roman (même si elles demeurent tout du long.) La famille de Mirabelle voit sa vie, son confort et ses habitudes chamboulés par l’arrivée de Jem et Tom. Ils sont tous différents mais vont prendre le temps de se découvrir.



Un univers gothique : Le manoir, le côté sombre de cette histoire etc. donnent une ambiance gothique à l’ensemble du roman.

C’est une ambiance que j’aime beaucoup dans les romans comme un mélange entre fantasy et horreur. Le tout mélangé à de chouettes personnages et une intrigue haletante.
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Les monstres de Rookhaven, tome 1

Imaginez un manoir au milieu d'une forêt. Dans ce manoir, vivent les membres d'une famille un peu spéciale. Chacun possède son propre pouvoir. En échange de nourriture, ces monstres sont laissés tranquilles par le village le plus proche. Tout dérape le jour où deux jeunes humains traversent une brèche dans la barrière magique qui isole le manoir du pays. Mais si deux enfants ont pu passer, bien pire est à venir...



J'avais lu le précédent livre de l'auteur paru en français (toujours chez Lumen) que j'avais plutôt bien aimé. C'est donc naturellement que j'ai voulu lire celui-ci.

J'ai aimé suivre cette famille où chacun a sa propre personnalité et son propre pouvoir; malgré la présence de portraits avant le texte, il faut s'accrocher pour comprendre qui est qui mais on s'y habitue au fil des pages. J'ai eu une large préférence pour le personnage de Mirabelle qui est la plus "humaine" des monstres, celle qui va créer une amitié avec les deux humains. J'aurais aimé avoir un peu plus d'informations sur Goret qui est un personnage très intrigant.

L'intrigue est plutôt bien ficelée même si j'ai trouvé qu'elle prenait du temps à s'installer. Heureusement, tout accélère passé un certain point et l'action ne s'arrête plus. J'aime toujours les histoires où ceux qui sont vus comme méchants se retrouvent être les bonnes personnes de l'histoire.



Pour conclure, Lumen nous traduit encore une fois un bon roman de Padraig Kenny. L'ambiance horreur saura donner des frissons aux plus jeunes et le côté gothique séduira les plus âgés. C'est donc naturellement que je recommande ce livre à tout le monde.
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Les Orphelins de métal

Ce roman m'a laissée perplexe. Je l'ai lu d'une traite, signe que j'ai été captivée, mais je suis curieuse de savoir ce qui lui vaut d'être catégorisé "Roman jeunesse" et pas "Roman ado/jeune adulte".

J'ai trouvé le voyage de Jack et ses amis pour retrouver Christopher très émouvant et le personnage de Rob était parfait pour faire redescendre la pression. (Lapoigne et lui sont mes personnages préférés)

Pourtant, à partir du chapitre 27, je l'ai trouvé teinté d'une violence surprenante pour un roman que certains sites marchands recommandent à des enfants dès 9 ans. Violence des descriptions ou des émotions, il me semble qu'il faut une certaine maturité pour aborder la fin de ce roman sans en être chamboulé. La mise à mort de Lapoigne qui dure trois pages, le désespoir des prisonniers dans leur cellule ou encore le choix final d'Estelle sont accessibles aux adultes, pas à un enfant de 9 ans seul face aux mots.

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Les Orphelins de métal

J'ai été agréablement surprise par ce roman, qui m'a paru moins jeunesse que prévu !

Dès les premières pages, on est embarqué dans l'univers du roman. Je n'ai pas du tout lu le résumé de ce livre avant de le lire, parce que les résumés de lumen sont beaucoup trop longs et dévoilent beaucoup trop de choses. J'en suis très contente, car je ne savais pas du tout à quoi m'attendre (à part à une histoire de robot, bien sûr). Dès le début, on arrive a cerner les personnages : L'inventeur, Absalom, avide et sans scrupules que l'on déteste presque tout de suite, Christopher, le petit garçon qui lui doit tout, mais qui se méfie quand même, Estelle l'humaine râleuse et la petite bande de robots aux caractères bien différenciables qui les accompagne.

Je pensais que l'intrigue allait se cantonner à ces personnages et aux bêtises de l'inventeur, mais pas du tout ! Très vite, l'histoire prend un autre tournant, plus sérieux et plus profond, et quand la conclusion arrive, on se rend compte qu'on a lu un roman qui parlait de sujet bien plus dur et triste que prévu.

Les personnages ont beau être pour la plupart des enfants, ils ne sont pas trop naïfs. Les adultes quant à eux, sont loin d'être manichéens, et même Absalom qui à tout pour être un crétin finis par nous faire de la peine. Cornier et Black sont tous deux des adultes très bien construits et aux multiples facettes. Estelle (coup de coeur sur elle) et Christopher sont tous les deux très touchants, et même si dans mon esprit les enfants robots ressemblaient à des minis R2D2, je me suis pas mal prise d'affection pour eux.

L'univers futuriste dans laquelle évolue l'intrigue est assez bien construit, surtout par rapport à la construction de robot et son histoire. Rien n'est laissé au hasard, et des règles strictes sont instaurées. On en découvre toujours un peu plus sur les robots, jusqu'à la révélation finale et le climax, qui conclue à merveille l'intrigue.

La fin est très touchante et j'ai été ravie de découvrir la relation entre Cornier et Christophers, beaucoup trop touchante.

En tout cas, je vous recommande ce roman, qui je crois est un one shot !
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Les Orphelins de métal

Les orphelins de métal est un très joli roman, un one-shot, plein d'amour et d'humour. Un récit surprenant et captivant avec des héros de métal on ne peut plus sympathiques et des humains qui peuvent parfois se montrer sans coeur. Un livre à conseiller aux jeunes lecteurs, mais aussi aux moins jeunes. Une jolie découverte en tout cas.



Lire la chronique sur le blog:
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Les Orphelins de métal

C'est une ode à l'amitié et à l'humanité, à travers un récit initiatique émouvant, au rythme énergique. À lire.
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Les Orphelins de métal

Ce mois-ci, j'ai eu la chance de recevoir Les Orphelins de Métal de Padraig Kenny, publié par les éditions Lumen en France. J'ai passé un très très très bon moment et je dois avouer que j'ai même été surprise par la profondeur de son message.



Si l'intrigue est intéressante, les rebondissements efficaces et la plume sans accro, ce sont les héros qui portent réellement cette histoire et en font un véritable roman-doudou. Ces petits êtres attachants et pleins de bonté sont absolument géniaux. Drôles et touchants, ils donnent aux lecteurs une jolie leçon d'humanité. Avec des mots clés tels que l'espoir, le partage, l'amour et l'acceptation, l'auteur a ici créé des petits êtres de métal que l'on ne veut surtout pas quitter. L'inspiration du Magicien d'Oz se ressent sans trop en faire, régalant les fans de l’œuvre de Lyman Frank Baum mais ne laissant pas les autres sur le côté.



Christopher est un Authentique ; un véritable petit garçon, envié par ses amis robots pour son humanité, son âme et, surtout, les souvenirs qu'il a de ses parents. Il travaille pour Absalom, un inventeur pas ni très en règles, ni très agréable... Tout l'univers du jeune homme basculera du jour au lendemain et commencera alors pour lui, une véritable quête d'identité. Toujours prêts à l'aider, Jack, Rob (mon chouchou) et les autres robots se lanceront également dans un voyage qui leur apprendra beaucoup sur eux-mêmes. Ils seront accompagnés d'une autre authentique, Estelle, qui est un personnage plus complexe que l'on ne pourrait s'y attendre. Grâce à elle, l'auteur passe également un message important sur l'égalité des sexes et ça, on aime.



Concernant l'intrigue, les enfants comme les adultes ont de quoi se régaler. En effet, l'univers ici est bien amené sans pour autant perdre ses lecteurs dans un dédale de descriptions superflues.

Ajoutez à cela un rythme fluide, des intrigues et rebondissements bien exécutés et un livre objet à tomber et vous obtenez une lecture à mettre entre toutes les mains.



Un petit bémol néanmoins : les règles qui régissent la mécanique et la création des robots, bien que centrales dans l'histoire, auraient mérité davantage d'explications.



En bref, malgré ses héros robotisés, c'est un message plein d'humanité que nous offre Les Orphelins de Métal. Ce roman jeunesse tout doux est aussi une très belle ôde à l'amitié. Je vous invite vraiment à plonger tête la première dans cette aventure originale, touchante et terriblement addictive.
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Les Orphelins de métal

Coucou les amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'une des toutes nouvelles parutions de chez Lumen, Les Orphelins de métal. Ce roman me tentait énormément de par sa magnifique couverture qui rappelle clairement l'univers du Magicien d'Oz, un monde fantastique auquel je suis profondément attachée. Le titre anglophone, Tin, faisant sans aucun doute référence à l'homme en fer blanc, un personnage que j'affectionne beaucoup, et la citation en bas de cet article également - elle figurait originellement en tête du résumé -, il n'en fallait pas plus pour m'emballer.



In fine, mon excitation est un peu retombée comme un soufflé. Non pas que ce livre soit mauvais, loin de là : une fois embarqué dans cette folle aventure, difficile d'en décrocher. La plume est tout ce qu'il y a de plus agréable à lire et j'ai ainsi fini cette ouvrage en moins de temps qu'il n'en faut à Dorothy pour dire « Kansas ». Je trouve juste que l'énorme potentiel des Orphelins de métal a été cruellement sous-exploité.



Pour commencer, on pourrait résumer l'intrigue en un mouchoir de poche : Christopher se fait kidnapper et ses amis vont le récupérer. Fin de l'histoire. Je le reconnais, j'exagère un tantinet. Mais honnêtement, avec un livre qui fait presque 350 pages, je m'attendais à beaucoup plus de rebondissements et surtout de révélations. Pourtant, je n'ai pas la sensation d'avoir fait l'expérience de passages à vide avec ce récit. J'ai plutôt eu l'impression que l'auteur avait su habilement me berner en réussissant à me faire passer outre les éventuelles longueurs de son matériau. In fine, je me sens dupée car j'en attendais beaucoup plus ; il y avait effectivement matière à faire.



Par exemple, j'aurais aimé avoir beaucoup plus d'explications concernant les automates, qui sont tout de même au cœur de l'intrigue. Pourquoi interdit-on la fabrication de robots authentiques, c'est-à-dire capables de sentiments humains ? Pourquoi cette Angleterre différente de celle que nous connaissons est-elle régentée ainsi ? L'auteur nous apporte effectivement des informations mais je les ai trouvées très mal agencées et distillées. Lorsque l'on tourne la dernière page, on se retrouve in fine avec beaucoup plus de questions qu'au départ. Je suis ressortie de ce livre extrêmement frustrée car son univers très steampunk m'avait séduite et fortement intéressée mais en matière de contenu et de développement, je suis résolument restée sur ma faim.



Je dirais que le point fort de ce roman haut en couleurs reste indubitablement ses protagonistes. J'ai tout simplement adoré Christopher, ce jeune garçon admirable qui va découvrir beaucoup de choses sur lui-même au fil du récit et qui va tout encaisser avec beaucoup d'humilité et de courage. Je me suis également profondément attachée à la joyeuse bande qui va tout faire pour le ramener à la maison : que ce soit Lapoigne, le gigantesque robot muet à la force de titan et au cœur d'or ; Manda, l'adorable petite fille qui pense toujours au bien être de ses amis avant le sien et qui est extrêmement sensible ; Jack, le vaillant robot protecteur et qui n'hésite pas à toujours se dépasser pour aider ceux qu'il aime ; Eliza, la mécanicienne intrépide et au fort tempérament et Rob, mon petit chouchou qui n'est qu'une boule d'amour qui mérite tout ce qu'il désire du plus profond de son immense cœur d'acier, ils ont tous su me faire fondre. Cependant, j'aurais voulu que l'ensemble des personnages soit mieux exploité, que ces derniers soient plus étoffés, et en apprendre plus sur l'histoire de chacun. Je pense notamment à l'étrange figure paternelle qu'est Absalom, l'inventeur peu scrupuleux qui survient au début du récit pour mieux en disparaître, ce que j'ai trouvé extrêmement dommage. Cormier aussi méritait d'être plus mis en avant. Il a une place essentielle dans l'histoire et pourtant, je l'ai trouvé très distant, détaché. Je ne saurais décrire mon ressenti : j'ai éprouvé de l'empathie pour ce personnage d'inventeur prodigieux mais j'ai trouvé qu'il lui manquait une certaine humanité, comme si son créateur, Padraig Kenny, ne lui avait pas accordé toute l'attention qu'il mérite. Même à ce niveau-là, je ne suis pas convaincue, alors que les personnages sont ce qu'il y a de plus abouti dans cette intrigue à mon sens.



Il m'a définitivement manqué un petit quelque chose de façon générale. Je terminerai sur ce dernier point : je ne comprends pas l'utilisation en en-tête de la superbe citation de l'homme en fer blanc sur la quatrième de couverture. Ni le rattachement fait au Magicien d'Oz par le biais du titre V.O. et de la présentation du livre par les maisons d'édition. Oui, l'ouvrage possède une splendide couverture vert émeraude qui en ferait pâlir d'envie la Méchante sorcière de l'Ouest - la jalousie, elle en connaît un rayon. Oui, la plupart des personnages sont des robots, des créatures fabriquées sous l'effet d'un coup de génie qui désirent acquérir des caractéristiques propres aux humains : la capacité d'aimer, de penser par soi-même, etc. Divers éléments sont là pour nous rappeler le monde de la route aux briques jaunes mais j'ai trouvé cela tout de même trop léger. Je ne dirais pas que le rapprochement avec le chef d'oeuvre d'L. Frank Baum a été fait par pur souci de marketing, ce serait là faire preuve d'une sacrée mauvaise foi. Néanmoins, je pense que cette réécriture aurait pu être beaucoup mieux réussie. Après tout, ce ne sont pas les éléments qui manquent dans l'oeuvre originelle pour s'en inspirer, les exploiter convenablement et creuser plus avant la merveilleuse histoire d'Oz.



Vous l'aurez compris, je reste résolument sur un sentiment d'inachevé avec Les Orphelins de métal. Je pardonnerais cette très désagréable sensation s'il s'agissait d'un tome un mais la fin nous fait comprendre de façon assez claire qu'il n'y aura pas de suite et c'est profondément dommage. Tout était réuni pour produire au Magicien d'Oz un très digne successeur mais je n'en vois ici que l'ombre. Je reconnais que les mots que j'emploie sont très durs car in fine, j'ai passé un très agréable moment en compagnie de ce livre et de ses fabuleux personnages, qui méritaient mieux cependant. J'attendais quelque chose de fantastiquement épique et je ressors de ce roman le cœur pétri de chaleureuse douceur. C'est déjà pas mal, non-?
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Les Orphelins de métal

Bienvenue dans une Angleterre uchronique où, après la Grande Guerre, les robots sont aussi naturels dans notre paysage que les grille-pains. Un univers régi par les lois de la mécanique qui interdisent aux inventeurs de donner vie à des robots de taille adulte ou de leur insuffler une âme. Si tout cela vous fait penser aussi bien à Pinocchio que Le Magicien d’Oz ou encore aux lois de la robotique d’Asimov, c’est normal ! Avec de telles inspirations, Padraig Kenny nous offre un conte absolument fascinant et passionnant qui pose la question de ce qu’est l’humanité. Autant vous l’annoncer tout de suite : vous allez être complètement tourneboulés par ces petits robots d’une redoutable candeur et d’une profonde sensibilité malgré leur absence d’âme et leurs cœurs faits de rouages et de métal.



Un roman d’aventures mené tambour battant, qui nous emmène à la découverte de cet univers où s’affrontent inventeurs de légende, terribles secrets et risques inconsidérés, et où l’amitié reste la plus grande valeur pour tous ces petits robots. Des personnages touchants, drôles et loyaux, qui nous font reconsidérer les notions de bien et de mal. De nombreux passages, comme la tentative de M. Absalom de vendre Jack à un couple qui vient de perdre son enfant ; l’arrivée à Havrefer, cette cité où se rassemblent tous les robots qui attendent d’être réparés par Cormier, le plus grand inventeur de tous les temps désormais reclus par le chagrin ; ou encore la découverte de Christopher de sa véritable nature, sont tout simplement émouvants et nous interrogent sur tout ce que peut impliquer une invention aussi extraordinaire que ces robots dotés d’intelligence. Deuil, espoir ou encore mémoire sont alors des concepts susceptibles de trouver une toute nouvelle vie dans cet univers…



Un roman riche et captivant sur la nature humaine, une galerie de personnages bouleversants et une magnifique histoire d’amitié, de loyauté et d’acceptation de l’autre. C’est vraiment très très beau !
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Les Orphelins de métal

Christopher est un orphelin d’une dizaine d’année. Un enfant recueilli par Absalom, un inventeur malhonnête, alors même qu’il ne garde de sa vie d’avant que de très vagues souvenirs : la feu, sa mère, ses cheveux au soleil… Pourtant le jeune garçon n’est pas seul, se rapprochant des robots de l’atelier dont il se fait des amis : Lapoigne, un géant muet, Manda, une petite fille avec une jambe plus courte que l’autre, Rob et sa tête amovible ou encore Jack et sa tignasse rousse. Alors, lorsque le jeune garçon disparaît, récupéré par l’Agence, la société gérant les robots, toute la bande se met en route. Pas question de l’abandonner. Et pour ça ils pourront compter sur l’aide d’Estelle, une jeune adolescente de 13 ans, Cormier, un des premiers inventeurs à avoir utilisé la propulsion raffinée ou encore Georges, sorte d’araignée à six pattes. Une aventure qui s’annonce chargée d’embûches, de révélations, de secrets et d’humanité.



Mon avis

Le roman s’ouvre sur 4 règles qui ressemblent d’une certaine façon à celles édifiées par Isaac Asimov : interdiction de créer des robots de la taille d’un homme adulte, interdiction de leur attribuer une âme, interdiction de créer sans licence, obligation de créer dans le respect des principes de la propulsion basique. Sans le savoir c’est sur ces quatre règles que toute l’intrigue va se construire et c’est pourquoi le seul bémol est qu’on nous ne les explique pas beaucoup plus tôt. On en apprendra ainsi tout le long du roman sans jamais réellement réussir à comprendre comment la robotique de cet univers fonctionne. D’un certain côté je ne pense pas que c’était les points sur lesquels l’auteur voulait s’attarder, de l’autre j’aime tellement comprendre les univers créés par les auteurs et les clés qui les gardent, que j’aurais d’autant plus apprécié qu’on me laisse quelques indices. Toutefois, on oublie assez vite ce point pour se concentrer sur l’essentiel : Christopher et ses amis.



Sans le savoir vraiment, Christopher fait l’objet autant d’admiration que de jalousie de la part de ses compagnons de métal, tous absolument persuadés de son authenticité. Avoir une âme est pour eux quelque chose d’exceptionnel et pourtant c’est aussi l’âme qui fait souffrir ou pousse à vouloir du mal aux autres. Cette ambivalence entre le bien et le mal, sans pousser au manichéisme est assez bien maîtrisée par l’auteur et j’ai beaucoup aimé que cela figure dans un roman jeunesse. On comprend assez vite que les orphelins de métal ne sont pas non plus des robots comme on a l’habitude de voir, exempt d’une certaine humanité : ils s’inquiètent, se protègent, se mettent en colère, bien qu’ils soient incapables de blesser ou tuer. Manda pleure a de multiples reprises, Lapoigne se réjouit que Jack ne soit pas vendu, Rob touche par son sourire candide et son éternel bonne humeur. On comprend que ce sont sans doute des glyphes ou des « patchs » qui leur permettent de ressentir ces émotions là, mais en même temps, rien ne nous permet de dire qu’elles sont factices, au contraire ! Cela les rend attachants et bien plus humains que les inventeurs que nous croiseront sur notre route.



Padraig Kenny n’invente pas grand chose de nouveau et pourtant je n’ai pas pu m’empêcher de trouver ce roman extrêmement original dans son univers et dans son approche. Bien qu’il soit écrit pour la jeunesse, l’auteur ne se contente pas d’écrire une belle histoire, on y parle également d’égalité des sexes à travers le personnage d’Estelle qui ne peut exercer ce qu’elle aime faire, le métier d’inventeur étant réservé aux hommes sans aucune raison, de la perte et du deuil à travers celui de Cormier n’ayant jamais réussi à se remettre de la mort de son fils et de son petit-fils, ou encore de la transmission à travers celui de Blake, complètement détruit par les appétits démesurés de son père… D’autres y passent bien sûr comme la vengeance et le mensonge, mais aussi l’amour et la mémoire. L’univers est parfois sombre avec Havrefer, où tous les robots se rassemblent pour se faire réparer, espoir anéanti par le repli sur soi de Cormier depuis la disparition de son petit-fils.



Mais il est aussi lumineux avec le formidable pouvoir de l’amitié qui lie Christopher et sa bande. C’est elle qui les propulse, qui leur donne le pouvoir de résister, de se battre, de sourire mais aussi de convaincre et de pousser à les suivre. Cette amitié les rend attachants et courageux, et on en peut s’empêcher d’éprouver de la tendresse pour eux, comme maintenus sur un radeau, voguant sur un monde brutal et sans pitié pour les robots : entre vente, abandon et refonte. Une interrogation aussi sur la nature humaine et ce qui la différencie du reste des créatures que nous inventons aujourd’hui dans notre XXIe siècle bien réel.



En résumé



Les Orphelins de métal est un one shot tendre et touchant qui s’attache des personnages hauts en couleur. Dans un univers entre Magicien d’Oz et Nausicaa, l’auteur nous invite à nous interroger sur ce qui fonde l’humanité, mais aussi la mémoire. Comment différencier les vrais souvenirs de ceux que l’on se fabrique ? Une formidable ode à l’amitié qui prend des allures d’odyssée familiale. Une excellente lecture ❤
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Les Orphelins de métal

J'attendais ce livre avec impatience et même si j'ai passé un agréable moment ça n'a pas été le coup de cœur que j'espérais.



Christopher est un orphelin qui vit avec Absalom, un inventeur à la moralité douteuse. Dans cette famille étrange il y a aussi Jack, Rob, Lapoigne, Manda, des robots plus ou moins bien créés par Absalom, ainsi qu'Estelle, une "authentique" qui fabrique de la peau.

Christopher fait l'admiration de ses amis robots car, en tant qu'authentique, il peut ressentir des émotions, il a une âme et surtout une famille - même s'il l'a perdue.



Mais un jour Christopher est enlevé par des inconnus à cause d'un lourd secret qu'Absalom a gardé durant des années.

Les amis robots vont donc partir dans une grande aventure pour sauver Christopher.



La couverture est absolument magnifique et c'est clairement celle-ci qui m'a donné envie de découvrir le livre.

Je m'étais imaginé une aventure à mi-chemin entre le Magicien d'Oz et un Ghibli. Ce n'est pas tout à fait le cas.



J'ai trouvé l'histoire sympathique mais peut-être un peu légère, manquant un peu d'originalité.

Les questions que l'on se pose sur les robots et leur conception sont expédiées par des termes pseudo-scientifiques censées expliquer le tout. On nous parle d'une guerre qui aurait eu lieu mais ce n'est qu'une allusion et nous restons sur nos interrogations.



Je m'attendais à un livre ado mais c'est finalement un titre qui s'adresse à de jeunes lecteurs.

Et effectivement c'est un bon roman pour les 10-12 ans mais au-delà de cet âge ça manque d'un petit truc en plus que je ne saurai définir.



Ceci dit l'écriture est fluide, agréable. On avance facilement dans l'histoire.

Les personnages sont attachants, en particulier Rob qui a ma préférence.



Les valeurs véhiculées sont tout de même assez ambigües. L'Homme n'est pas dépeint sous son meilleur jour et quand Estelle aurait pu relever le niveau à la fin, elle a finalement une attitude cruelle. Je trouve cela un peu dommage sur un titre jeunesse.

C'est tout de même une belle ode à l'amitié.



Je ressors finalement mitigée de cette lecture que j'attendais pourtant impatiemment.
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Les Orphelins de métal

Je tiens tout d’abord à remercier Lumen pour l’envoi de ce roman avec en plus un magnifique marque page et un pantin à monter (j’adore toujours autant leur service presse !). J’étais très curieuse de découvrir ce roman, vous avez vu cette couverture somptueuse ? Rien que cette dernière donne clairement envie de le découvrir ! En plus, le quatrième de couverture nous donne clairement envie ! Bref, impossible de ne pas se lancer très vite dans sa lecture ! J’ai beaucoup aimé l’histoire de ce monde crée par Padraig Kenny ! Dans ce monde, créer un robot adulte est formellement interdit, il faut que celui-ci soit d’une taille petite ou grande. Les personnages sont très attachants, ces robots font plus humains que ceux qui les entourent ! Tout le mystère est surtout centré sur Christopher. Il ne se souvient pas de son passé et tout ce qu’il croyait s’écroule au fur et à mesure. Il y a dans le roman une double lecture : La petite bande de robots cherchant à retrouver Christopher et le sauver et Christopher de son côté à qui on fait des expériences pour voir quels souvenirs sont vrais ou faux. J’ai trouvé le rythme du roman très bon, on ne s’ennuie pas une seule seconde et la lecture est aussi passionnante que facile. Il faut dire que le monde crée est riche et les personnages aussi attachants les uns que les autres à tel point que certaines scènes nous brisent le cœur ! C’est une univers fantastique alliant la mécanique à des pouvoirs pouvant donner une âme aux robots. C’est univers est composé de grands inventeurs aux idées assez folles mais pas toujours positives ! Franchement, ce roman est passionnant et conviendra à tous !



En résumé, Les Orphelins de Metal est un excellent roman jeunesse. J’ai beaucoup aimé cette petite bande de robots qui font tout pour retrouver leur ami, jusqu’à même se sacrifier ! Une belle histoire d’amitié, des retrouvailles et d’entraides pour réussir à contrer le méchant de l’histoire ! A découvrir pour les jeunes comme les plus grands !
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Les Orphelins de métal

Christopher est l’assistant d’Absalom, un créateur de robots en tous genres et escroc, qui plus est. Jeune orphelin, le garçon a grandi à l’atelier et est entouré d’amis peu ordinaires puisque ce sont tous des robots, qui l’admirent et qui rêvent tous de lui ressembler. Le jour où Christopher est enlevé, ces drôles de compagnons n’hésitent pas une seconde. Ils sont déterminés à retrouver la trace du garçon ...





Pádraig Kenny nous plonge dans un univers qui allie la mécanique à la magie des glyphes, et on prend plaisir à découvrir toutes ses subtilités. La création et l’usage de robots semblent y être réglementés et on se laisse guider par nos rencontres avec des robots extraordinaires et de grands inventeurs, pour mieux s’approprier ce monde.





Nous suivons en quelque sorte deux aventures tout au long de la lecture. Il y a celle de Christopher, qui a été enlevé et qui se retrouve loin de l’atelier, loin de chez lui. Le garçon semble un peu perdu et ne comprend pas ce qu’on attend de lui. Contraint de faire face à son passé et à ses souvenirs, il entame une véritable quête d’identité et on avance pas à pas, le temps de démêler les mensonges de la vérité. C’est une quête qui n’est pas facile et je l’ai trouvé extrêmement courageux.





En parallèle, on suit l’aventure de ses amis, partis à sa recherche et j’ai franchement adoré découvrir cette bande de robots, profondément gentils. Lapoigne, Manda, Jack et Rob ont des caractéristiques et des personnalités qui nous touchent en plein cœur. Si ces robots rêvent tous d’être humains, authentiques, normaux, bien souvent, ils nous surprennent et se révèlent être bien plus humains que les humains. On les laisse volontiers rythmer notre aventure jusqu’à un final aussi explosif qu’émouvant.





Verdict : Quelle belle aventure ! L’auteur nous offre un récit aussi mignon que passionnant. Comment ne pas s’attacher à cette bande de robots? Ils sont si adorables! Mais surtout, ces personnages véhiculent de belles valeurs, comme la bonté, la loyauté, la persévérance... et qu’ils soient fait de métal n’y change rien. Je ne peux que vous conseiller ce roman jeunesse.
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