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EAN : 9782371021693
344 pages
Lumen (04/04/2019)
3.79/5   63 notes
Résumé :
"Je sais à présent que j'ai un cœur, parce qu'il est brisé..."

Christopher a beau être orphelin, il fait l'envie de tous ses amis... des amis bien particuliers, puisque ce sont des robots ! C'est que, contrairement à eux, il est ce qu'on appelle un Authentique : un être humain doté d'une âme, une vraie. Apprenti auprès d'un inventeur malhonnête, Absalom, le garçon observe avec consternation les manigances de son mentor, et passe ses soirées à enchante... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
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« Il est interdit de donner vie et d'attribuer une conscience à une machine possédant la taille standard d'un adulte ou d'un être humain authentique. »

Imaginez qu'il devienne possible d'insuffler la vie, voire même une conscience aux machines qui pourraient alors fournir une main d'oeuvre utile, voire même tenir compagnie à des humains esseulés… mais aussi être instrumentalisées à des fins plus sombres.

Dans l'atelier de l'inventeur Absalom, Christopher tient à ses amis de métal comme à la prunelle de ses yeux. Et c'est réciproque. L'immense Lapoigne, la fragile Manda, le souriant Jack, et puis Rob, à qui il manque encore l'un ou l'autre boulon, adorent Christopher qui partage avec eux les rares souvenirs qui lui restent de l'époque où il avait une famille. Mais un jour, les mensonges d'Absalom volent en éclats, Christopher est enlevé et doit se mettre en quête de son histoire. Privée de leur ami, voilà que ses camarades mécaniques se lancent à sa recherche, aidés par une jeune fille pleine de courage…

La couverture annonce la couleur, avec son univers steampunk et sa chouette galerie de personnages humains et mécaniques. Elle a donné envie à mes enfants de découvrir ce récit qui débute de façon très plaisante, portée par une jolie plume. Très vite, on brûle d'élucider les origines de Christopher, de connaître les motivations de ses ravisseurs et, surtout, on rêverait d'avoir des camarades robots aussi attachants.

Nous avons pourtant déchanté ensuite face à une intrigue à la fois prévisible et brouillonne. On ne comprend pas bien les motivations de certains personnages, notamment les « méchants » dont même le projet nous a laissés perplexes (s'il s'agit de créer de redoutables machines de guerre, pourquoi avoir besoin de la technologie permettant de leur donner une âme alors que cela génère précisément des scrupules qui les empêche de faire le mal ?). Certaines questions restent floues (la nature du Divinateur), voire ne sont jamais résolues (par exemple le comportement incompréhensible de Cormier dans l'Agence).

Dommage, ces incohérences nous ont empêché de savourer ce qui aurait pu être une belle fable sur la nature humaine, la frontière homme-machine et les dérives de la science. Il nous reste tout de même la rencontre avec cette bande de camarades mécaniques qui a enchanté toute la famille.
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Les professionnels de la chaîne du livre s'interrogent souvent sur les raisons qui peuvent bien pousser un lecteur à acheter tel ouvrage plutôt que tel autre, et se demandent si la couverture a une quelconque influence sur ce choix. En ce qui me concerne, elle est un élément essentiel, surtout pour un auteur qui m'est inconnu. C'est la première chose qui m'attire et si elle n'est pas à mon goût, je passe directement mon chemin. Autant dire que je me suis intéressée aux Orphelins de métal, de Padraig Kenny, grâce à la splendide couverture des éditions Lumen. A peine a-t-elle commencé à fuiter sur le net que j'ai eu envie de ce livre, c'est bien simple.

C'est la raison pour laquelle je me suis précipitée dessus quand je l'ai aperçu au sein des ouvrages de la Masse Critique Babelio du mois de mai. Je savais qu'il s'agissait de littérature jeunesse mais il m'arrive d'en lire et l'univers de Padraig Kenny titillait mon imagination. Ce n'était pas mon seul choix, pourtant quand j'ai découvert l'avoir obtenu, j'étais ravie. J'ai bien vite déchanté et ça n'a rien à voir avec le roman lui-même : j'ai reçu des épreuves non corrigées, alors qu'il était sorti en librairie depuis un mois et demi ! Difficile de ne pas avoir l'impression d'être prise pour une truffe, pour parler poliment !

Il leur restait sans doute des exemplaires à écouler, ils n'ont pas hésité. Ils ne l'avaient pourtant signalé nulle part, je suis allée vérifier sur le site de Babelio. Adieu la magnifique couverture qui me faisait tant envie et bonjour les fautes d'orthographe, les mots manquants et… pompon sur la pomponnette, les pages manquantes. Oui, vous lisez bien, les pages manquantes ! Il fallait le faire, quand même. de quoi vous gâcher la lecture d'un roman que vous attaquiez pourtant avec tant d'enthousiasme. Bref, revenons plutôt à Padraig Kenny et ses orphelins qui ne sont en rien responsables, malgré tout.

C'est un roman jeunesse, très jeunesse, mais que n'importe quel jeune lecteur va adorer, pour peu qu'il ait entre les mains un exemplaire comportant toutes les pages. Désolée, c'était plus fort que moi ! En tant qu'adulte, j'ai un tout petit peu moins adhéré. L'univers est pourtant extraordinaire. C'est un monde où les inventeurs créent des robots à taille d'enfants -la taille adulte est formellement interdite, pour ne pas risquer de confusion. Dans le passé, certains ont même réussi à leur insuffler une âme par magie, à tel point qu'ils ne savent pas eux-mêmes qu'ils sont des robots. C'est interdit à présent, à cause d'un grave accident, mais vous vous doutez bien que c'est à l'un de ceux-là que nous allons avoir à faire.

Les personnages sont très réussis, bien qu'un peu trop humains pour des robots, à mon sens, mais ce petit groupe d'enfants est terriblement attachant. D'une honnêteté scrupuleuse, ils croient à l'amitié et sont prêts à tout pour sauver leur ami. le bémol, c'est l'intrigue ou peut-être la manière trop simpliste dont elle est menée. On sent venir les choses à des kilomètres et l'auteur reste trop souvent à la surface. Si cela conviendra à de jeunes lecteurs, leurs parents se sentiront sans doute un peu frustrés. Quant à moi, j'attendais davantage d'explications concernant les automates, l'insufflation d'âme, le contexte de cette Angleterre si différente de celle que nous connaissons.

Au final, c'est une lecture très tendre que nous propose Padraig Kenny. Un univers fascinant mais un petit peu sous-exploité, des personnages très attachants -encore que le héros soit très vite éclipsé par ses copains, si vous voulez mon avis- et une intrigue aventureuse mais un poil attendue. Je reste un peu sur ma faim, mais je suis persuadée que ce ne sera pas le cas de vos chères têtes blondes !
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
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Christopher, orphelin, vit auprès d'Absalom, un inventeur douteux et malhonnête, avec toute sa bande de copains bien particuliers : ce sont tous des robots. Un jour, il se rend compte qu'il n'est pas bien différent d'eux, à la seule exception qu'il est ce qu'on appelle un "authentique", c'est-à-dire doté d'une âme. A partir de ce moment, son destin s'en trouve chamboulé. Un accident survient. Absalom est arrêté par des agents chargés de veiller au respect de la réglementation relative à la création de robots. Christopher est emmené pour être interrogé.

Envahis par des bribes de souvenirs, Christopher compte bien découvrir qui il est vraiment et d'où il vient. C'est sans compter l'aide de Jack, Rob, Manda, Estelle et Lapoigne, ses fidèles amis, qui vont l'aider et tenter de le libérer.

Je remercie Babelio et les éditions Lumen pour cette découverte.

Avec la lecture de ce roman, nous nous embarquons pour une grande aventure pleine d'action, entre un groupe d'amis pas comme les autres. Même s'ils sont conçus à partir de métal, dépourvu (normalement) d'âme et de conscience, cela ne les empêche pas de construire une belle amitié "humaine".

On y trouve des personnages attachants et loyaux entre Lapoigne, le géant, muet et plein de force ; Manda, petite fille en métal, fidèle et pleine d'idées ; Rob, un petit garçon très curieux, mal terminé par Absalom ; Jack, compagnon de route prêt à tout pour libérer son ami et Estelle, une fillette en métal pleine de ressources.
Puis Christopher, qui a toujours pensé être un humain. Physiquement, il est parfait. Il a une conscience, des idées, du tempérament, de la répartie, et des souvenirs éparses. Il songe beaucoup à sa mère, à son ancienne maison, à des moments privilégiés auprès des siens, puis à l'incendie qui a détruit sa famille. Il apprend, bien malgré lui, qu'il est également fabriqué à partir de métal.

L'auteur nous emmène alors sur le terrain de la création des robots, principalement d'enfants dont les plus grands inventeurs ont le génie et la capacité de leur insuffler une vie consciente dans le but de procurer aux familles des domestiques, de la main-d'oeuvre ou de combler un vide suite à la perte d'un enfant.

"Les orphelins de métal" est une roman jeunesse intelligemment pensé et bien construit que j'ai pris plaisir à lire. Il y a de l'action, des rebondissements et de l'intrigue. On aborde la question de l'amitié et du dévouement au gré d'une belle aventure qui rappelle en de nombreux aspects celle de Dorothée dans le "Magicien d'oz", à la seule différence qu'il n'est, ici, pas question de magie ou de sorcellerie mais de robotique.
Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Quelle belle aventure littéraire et humaine que cette lecture ! (Et quel travail éditorial remarquable !)

Lapoigne, Rob, Jack, Manda, Estelle et Christopher : des personnages aussi drôles que touchants qui, tout au long du roman, donnent une véritable leçon d'humanité.

Étrange de parler d'humanité quand ceux qui en font preuve sont des robots créés de toutes pièces… Alors qu'ils sont supposés être incapables d'éprouver des émotions et des sentiments car ils ne sont pas des « authentiques », ce sont eux qui savent faire preuve d'amour, de compassion et d'amitié et qui mettent tout en oeuvre, au péril de leurs vies, afin de sauver leur meilleur ami qui a été enlevé par deux hommes mystérieux : Christopher.

S'ils sont orphelins c'est parce qu'un robot n'a pas de parents mais au fil du texte, on se rend compte que, d'une manière ou d'une autre, chaque personnage du roman : robot ou humain, est orphelin.
Christopher est le jeune apprenti d'un inventeur. Alors qu'il pense être un véritable petit garçon, un « authentique », on découvre (en même temps que lui) dès les premiers chapitres qu'il est en réalité un robot lui aussi. Il se met sur les traces de son passé et ne comprend pas pourquoi il se souvient de certaines choses et notamment de sa mère. Il remet tout en question et ne parvient plus à démêler le vrai du faux car des « patchs » lui ont été appliqués afin de lui créer des souvenirs. Serait-il un robot auquel on a insufflé une âme ?

Trois figures d'inventeurs sont représentées :
Absalom : l'inventeur peu compétent qui assemble des pièces maladroitement afin de créer des robots dans le seul but de gagner de l'argent.
Blake : l'inventeur qui créé des robots-machines de guerre et qui cherche à rendre fier son père décédé et l'égaler dans son talent.
Cormier : l'inventeur désabusé qui créait des robots et les réparait avec passion mais qui, après avoir vécu la perte de son fils, sa belle-fille et son petit-fils, n'a plus goût à rien et se cloître dans une ville de robots au sein de laquelle aucun « authentique » ne peut pénétrer.
Ce qui est stupéfiant, c'est la capacité de l'auteur à nous présenter des personnages ni totalement bons, ni totalement mauvais. En effet, j'ai éprouvé à la fois de la compassion et de l'aversion envers un personnage au cours d'une même scène.
Alors, oui, il s'agit bien d'un roman jeunesse mais pas seulement ! C'est une ode à la différence et à l'acceptation de l'autre dans sa différence. Je trouve donc ce roman tout à fait d'actualité.

Cette petite bande d'amis hétéroclite m'a tellement touchée que j'ai peiné à les quitter en tournant les dernières pages, espérant un ultime rebondissement qui me laisserait croire à un tome suivant. Il est des personnages qu'on est heureux de rencontrer et tristes de quitter : comme des amis.
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Coucou les amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'une des toutes nouvelles parutions de chez Lumen, Les Orphelins de métal. Ce roman me tentait énormément de par sa magnifique couverture qui rappelle clairement l'univers du Magicien d'Oz, un monde fantastique auquel je suis profondément attachée. le titre anglophone, Tin, faisant sans aucun doute référence à l'homme en fer blanc, un personnage que j'affectionne beaucoup, et la citation en bas de cet article également - elle figurait originellement en tête du résumé -, il n'en fallait pas plus pour m'emballer.

In fine, mon excitation est un peu retombée comme un soufflé. Non pas que ce livre soit mauvais, loin de là : une fois embarqué dans cette folle aventure, difficile d'en décrocher. La plume est tout ce qu'il y a de plus agréable à lire et j'ai ainsi fini cette ouvrage en moins de temps qu'il n'en faut à Dorothy pour dire « Kansas ». Je trouve juste que l'énorme potentiel des Orphelins de métal a été cruellement sous-exploité.

Pour commencer, on pourrait résumer l'intrigue en un mouchoir de poche : Christopher se fait kidnapper et ses amis vont le récupérer. Fin de l'histoire. Je le reconnais, j'exagère un tantinet. Mais honnêtement, avec un livre qui fait presque 350 pages, je m'attendais à beaucoup plus de rebondissements et surtout de révélations. Pourtant, je n'ai pas la sensation d'avoir fait l'expérience de passages à vide avec ce récit. J'ai plutôt eu l'impression que l'auteur avait su habilement me berner en réussissant à me faire passer outre les éventuelles longueurs de son matériau. In fine, je me sens dupée car j'en attendais beaucoup plus ; il y avait effectivement matière à faire.

Par exemple, j'aurais aimé avoir beaucoup plus d'explications concernant les automates, qui sont tout de même au coeur de l'intrigue. Pourquoi interdit-on la fabrication de robots authentiques, c'est-à-dire capables de sentiments humains ? Pourquoi cette Angleterre différente de celle que nous connaissons est-elle régentée ainsi ? L'auteur nous apporte effectivement des informations mais je les ai trouvées très mal agencées et distillées. Lorsque l'on tourne la dernière page, on se retrouve in fine avec beaucoup plus de questions qu'au départ. Je suis ressortie de ce livre extrêmement frustrée car son univers très steampunk m'avait séduite et fortement intéressée mais en matière de contenu et de développement, je suis résolument restée sur ma faim.

Je dirais que le point fort de ce roman haut en couleurs reste indubitablement ses protagonistes. J'ai tout simplement adoré Christopher, ce jeune garçon admirable qui va découvrir beaucoup de choses sur lui-même au fil du récit et qui va tout encaisser avec beaucoup d'humilité et de courage. Je me suis également profondément attachée à la joyeuse bande qui va tout faire pour le ramener à la maison : que ce soit Lapoigne, le gigantesque robot muet à la force de titan et au coeur d'or ; Manda, l'adorable petite fille qui pense toujours au bien être de ses amis avant le sien et qui est extrêmement sensible ; Jack, le vaillant robot protecteur et qui n'hésite pas à toujours se dépasser pour aider ceux qu'il aime ; Eliza, la mécanicienne intrépide et au fort tempérament et Rob, mon petit chouchou qui n'est qu'une boule d'amour qui mérite tout ce qu'il désire du plus profond de son immense coeur d'acier, ils ont tous su me faire fondre. Cependant, j'aurais voulu que l'ensemble des personnages soit mieux exploité, que ces derniers soient plus étoffés, et en apprendre plus sur l'histoire de chacun. Je pense notamment à l'étrange figure paternelle qu'est Absalom, l'inventeur peu scrupuleux qui survient au début du récit pour mieux en disparaître, ce que j'ai trouvé extrêmement dommage. Cormier aussi méritait d'être plus mis en avant. Il a une place essentielle dans l'histoire et pourtant, je l'ai trouvé très distant, détaché. Je ne saurais décrire mon ressenti : j'ai éprouvé de l'empathie pour ce personnage d'inventeur prodigieux mais j'ai trouvé qu'il lui manquait une certaine humanité, comme si son créateur, Padraig Kenny, ne lui avait pas accordé toute l'attention qu'il mérite. Même à ce niveau-là, je ne suis pas convaincue, alors que les personnages sont ce qu'il y a de plus abouti dans cette intrigue à mon sens.

Il m'a définitivement manqué un petit quelque chose de façon générale. Je terminerai sur ce dernier point : je ne comprends pas l'utilisation en en-tête de la superbe citation de l'homme en fer blanc sur la quatrième de couverture. Ni le rattachement fait au Magicien d'Oz par le biais du titre V.O. et de la présentation du livre par les maisons d'édition. Oui, l'ouvrage possède une splendide couverture vert émeraude qui en ferait pâlir d'envie la Méchante sorcière de l'Ouest - la jalousie, elle en connaît un rayon. Oui, la plupart des personnages sont des robots, des créatures fabriquées sous l'effet d'un coup de génie qui désirent acquérir des caractéristiques propres aux humains : la capacité d'aimer, de penser par soi-même, etc. Divers éléments sont là pour nous rappeler le monde de la route aux briques jaunes mais j'ai trouvé cela tout de même trop léger. Je ne dirais pas que le rapprochement avec le chef d'oeuvre d'L. Frank Baum a été fait par pur souci de marketing, ce serait là faire preuve d'une sacrée mauvaise foi. Néanmoins, je pense que cette réécriture aurait pu être beaucoup mieux réussie. Après tout, ce ne sont pas les éléments qui manquent dans l'oeuvre originelle pour s'en inspirer, les exploiter convenablement et creuser plus avant la merveilleuse histoire d'Oz.

Vous l'aurez compris, je reste résolument sur un sentiment d'inachevé avec Les Orphelins de métal. Je pardonnerais cette très désagréable sensation s'il s'agissait d'un tome un mais la fin nous fait comprendre de façon assez claire qu'il n'y aura pas de suite et c'est profondément dommage. Tout était réuni pour produire au Magicien d'Oz un très digne successeur mais je n'en vois ici que l'ombre. Je reconnais que les mots que j'emploie sont très durs car in fine, j'ai passé un très agréable moment en compagnie de ce livre et de ses fabuleux personnages, qui méritaient mieux cependant. J'attendais quelque chose de fantastiquement épique et je ressors de ce roman le coeur pétri de chaleureuse douceur. C'est déjà pas mal, non-?
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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critiques presse (1)
LaPresse
18 juillet 2019
C'est une ode à l'amitié et à l'humanité, à travers un récit initiatique émouvant, au rythme énergique. À lire.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Deux sons assourdissants lui parvinrent simultanément: un terrible coup de poing assené par le second Guerrier sur le tête de Lapoigne et le hurlement de Christopher à ce spectacle. Lapoigne tituba en arrière, agita vainement les bras pour rétablir son équilibre et tomba sur le dos. (..)
L'un des Guerriers lui saisit la tête de sa main griffue pour le forcer à ce relever. Puis l'autre prit son élan et le frappa de toutes ses forces. Son poing traversa la poitrine de Lapoigne dans un grincement de métal froissé qui résonna dans toute la cour. (...)
Lapoigne essaya de ramper à bonne distance de ses bourreaux, mais son bras restant ne lui était plus d'aucune aide et ses jambes ne le poussaient plus. On aurait dit un poisson luttant pour survivre sur la terre ferme. (...)
Le premier des deux Guerriers ramassa une pique en fer parmi les déchets. Le colosse s'avança lentement vers Lapoigne et se dressa au-dessus de lui. Puis, tenant la pique à deux mains, il le frappa de toutes ses forces. (..)
Jack vit le Guerrier tourner la pique dans un sens, puis dans l'autre, avant de l'extraire de ce qui restait de la tête du pauvre Lapoigne.
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Il est interdit de donner vie et d’attribuer une conscience à une machine possédant la taille standard d’un adulte ou d’un être humain authentique.
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Plus ils progressaient, plus Jack s’émerveillait de ce qu’il voyait. Dans cette ville, même les arbres étaient en métal. Ils avaient des troncs de fer recouverts d’une écorce d’acier et arboraient des feuilles en cuivre. Les maisons, toutes en pointes et en angles, s’empilaient presque les unes sur les autres et pourtant elles formaient un ensemble harmonieux par leur emplacement et leur conception. C’était comme si la ville, malgré sa nature artificielle, avait poussé hors de terre.
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Les sourcils froncés, Jack le regarda s'éloigner.
- C'est un modèle adulte, fit-il observer.
- Evidemment, marmonna Cormier.
- Mais c'est...
' Illégal ? Bah, je suis Philip Cormier. Légal ou pas, je fais ce qui me chante.
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- Moi, j’espère qu’aucun de vous ne sera vendu parce que plus tard, je vais devenir inventeur et gagner assez d’argent pour tous vous racheter. Comme ça, on restera ensemble.
- Pour toujours? fit une voix non loin de lui.
Christopher se retourna et aperçut le gros Rob qui l‘observait, les yeux brillants d’espoir. Il avait de la neige jusqu’aux genoux.
- Pour toujours, répéta le garçon en souriant.
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Vidéo de Padraig Kenny
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