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Citations de Pamela Aidan (39)


Il l'aimait. C'était aussi simple et complexe que cela.
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Oui, il n’y a que vous, mon ami, poursuivit-il, qui oserait demander sa main à une jeune fille en lui susurrant que, dans l’ensemble, elle n’est pas digne de votre rang.
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" Darcy fut submergé par un sentiment de grande misère. Quelle paire pitoyable ils formaient tous deux !
Désormais liés au-delà de l'amitié, ils avaient chacun trouvé l'âme soeur chez les demoiselles Bennet ; et en raison de l'intervention de Darcy, ils partageaient la douloureuse certitude de finir leur vie avec un coeur qui ne battait plus qu'à moitié"
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"Pour elle, il était 'le dernier' (qu'elle épouserait); pour lui, elle semblait être la seule. Le sort aurait-il pu décider de plus cruelle ironie, de lui infliger plus cuisante humiliation?"
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"Etre en disgrâce vis-a-vis d'une personne qui comptait, et qui plus est, de celle avec qui l'on envisageait de passer sa vie; qu'elle soit ou non justifiée, une telle infortune s’avérait dévastatrice."
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Un propriétaire terrien. Un sourire à peine perceptible s’esquissa sur les lèvres de Darcy en entendant la voix de son père résonner dans sa mémoire. Darcy avait appris la signification de ces paroles sous sa tutelle attentive, dès son plus jeune âge. Il affirmait toujours que, dans son plus ancien souvenir, il se revoyait enfant, à califourchon devant lui, en sécurité entre ses bras et les doigts entortillés dans la crinière de son cheval, tandis que Mr Darcy père inspectait les métairies et les terres de Pemberley au printemps. Il ne devait pas avoir plus de trois ans et tenait encore faiblement sur ses jambes, pourtant l’image était si précise dans sa mémoire que même ses parents étaient convaincus qu’il s’agissait d’un authentique souvenir. Le but de ces promenades avait été de lui faire mieux comprendre la nature de sa position sociale et des responsabilités qui s’y rattachaient. Aujourd’hui, il les assumait seul, avec un juste contentement qu’il attribuait sans la moindre hésitation à l’excellent enseignement de son père. Il avait bien souvent eu l’occasion de remercier le ciel pour les leçons quotidiennes dispensées par celui-ci en matière de devoir et pour l’expérience pratique acquise sous sa férule. C’était grâce à cela que Pemberley était devenu un tel joyau, et Darcy escomptait bien que son exemple profiterait à son ami Bingley.
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Darcy revint enchanté de sa chevauchée matinale, le cœur plein d’admiration pour la belle campagne de Netherfield. Les récoltes venaient de se terminer, et les fermes semblaient prospères et bien tenues. Les champs bordés de murs, de clôtures ou de bois dessinaient un paysage propre à flatter l’œil et le goût des plus fervents chasseurs ou cavaliers. Les terres de Netherfield avaient visiblement besoin d’entretien, mais Darcy ne leur avait trouvé aucun défaut qui ne puisse être corrigé moyennant un peu de temps, une gestion mûrement réfléchie et un financement approprié. L’un dans l’autre, un joli petit domaine, dont l’administration présentait très peu de difficultés, mais qui permettrait à Bingley d’apprendre ce que c’était que d’être propriétaire. Il mit pied à terre, flatta affectueusement l’encolure de son cheval et lui caressa le chanfrein, puis plaça un morceau de sucre au creux de sa main, qu’il pressa contre le museau velouté de l’animal. Nelson l’attrapa habilement du bout des lèvres et hennit doucement afin de lui exprimer son attachement. Dans un éclat de rire, Darcy le confia au palefrenier qui sortait de l’écurie.
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"Je suis votre obligé, murmura son cœur, essayez-moi!"
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"Il s'exprima d'une voix enrouée, chargée des diverses émotions qui s'emparaient de lui, mais elle l'entendit malgré tout. Elle lui répondit par un sourire empli d'une douceur qui enveloppait encore Darcy après le départ de la voiture qui l'emportait loin de lui."
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- Je vous suis à jamais reconnaissant, mon ami, avoua Darcy dans un large sourire, d'être si lamentablement incapable de vous décider.
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- [...] Mais votre famille ne me doit rien. En dépit de tout le respect que j'ai pour elle, je crois n'avoir pensé qu'à vous.
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Une sorte d'espoir perça la couche de glace qui recouvrait le cœur de Darcy. Elle avait refusé de promettre ! Elle avait subi une véritable inquisition, et la plus choquante des intrusions dans son intimité, mais malgré cela, elle refusait de promettre !
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- [...] Je crois que le temps est parfaitement flexible si nous avons la malice et l'audace de le façonner selon nos exigences.
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Pour elle, il était "le dernier"; pour lui, elle semblait être la seule.
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- Tu l'aimes, se murmura-t-il afin d'entendre ces mots sortir de sa propre bouche.

Tu l'aimes, se répéta-t-il intérieurement.

C'était fait. Son existence ne serait plus jamais la même.
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- J'ai eu quelques occasions de visiter Londres, monsieur, mais pas durant la Saison mondaine, si c'est ce à quoi vous faites allusions.

Il y avait une certaine malice dans son intonation qui lui fit froncer légèrement les sourcils. Il se tourna presque involontairement pour la regarder bien en face. Elle avait l'air parfaitement innocent, mais quelque chose lui dit qu'il ne s'agissait que d'une apparence. Peut-être était-ce l'imperceptible frémissement de l'un de ces sourcils arqués ou cette fossette qui semblait vouloir se creuser dans sa joue. Quoi qu'il en soit, il sentait bien qu'il était l'objet de son amusement et ne s'en réjouissait guère.

- Je ne considère pas le temps consacré à visiter des boutiques de couturières comme une véritable découverte de Londres, rétorqua-t-il froidement.

- Mr Darcy, vous être trop bon !

Elle en rajoutait tellement qu'il comprit aussitôt que la jeune impudente n'en pensait pas un mot et que sa tentative pour la remettre à sa place avait totalement échoué. Il la foudroya du regard. Et pourquoi, au nom du ciel, se croyait-elle obligée de le remercier ? Il n'avait aucune intention de la flatter ! Ses soupçons ne tardèrent pas à se confirmer.

- Qu'un gentilhomme aussi raffiné que vous puisse considérer ma robe comme une création londonienne ! Je crains de devoir vous détromper. Ce n'est qu'une confection locale, mais soyez sûr que je ne manquerai pas de rapporter votre charmant compliment à ma couturière.
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Là ! Ah, je ne m'étais pas trompé ! La petite impudente !
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Le matou !
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Il se dirigeait à longues enjambées vers l'écurie quand l'image d'une jeune femme bien différente, absorbée par la contemplation du ciel nocturne, s'imposa dans son esprit, l'arrêtant dans son élan. Secouant la tête, il se remit en chemin.

A cheval, monsieur ! Ce sont les champs et les clôtures que vous êtes venu découvrir, pas les débutantes locales !
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Il leva les yeux devant l'air renfrogné de Darcy, puis haussa un sourcil.
- Cela ne fonctionnera pas, vous savez. Vous ne m'intimiderez pas avec votre regard noir. Oh, vous y mettez toute la cruauté qu'il faut, je vous le promets ; mais vous oubliez que vous avez affaire à Sa Majesté l'Immaculée Déception du compte de Matlock. Vous ne jouez pas dans la même cour que Père, Fitz, déclara-t-il en allant se rasseoir dans le fauteuil près de l'âtre. Alors, gardez cet air pour les domestiques, et confessez-vous, mon fils. Que se passe-t-il, cousin ?
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