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Critiques de Paola Calvetti (92)
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L'amour est à la lettre A

Quinquagénaire épanouie, Emma a quitté son ancienne vie pour ouvrir la librairie Rêves&Sortilèges dans un quartier tranquille de Milan. Son petit commerce a ceci de particulier qu’on y trouve que des romans d’amour. Pourtant, depuis son divorce, Emma ne cherche pas l’amour, se satisfait de sa solitude et trouve son bonheur dans la création de vitrines thématiques et l’agencement de sa librairie. Mais la découverte d’un mot laissé par Federico dans un livre va changer sa vie. Revenu d’un lointain passé, son amour de jeunesse se rappelle à elle et bien qu’il soit marié et vive et travaille à New York, entre eux les sentiments renaissent. La libraire et l’architecte entament une correspondance par boîtes postales interposées et ne se rencontrent qu’une fois l’an pour quelques jours de bonheur à Belle-Île.



Un roman qui met à l’honneur l’amour romantique. Mais heureusement, ce n’est pas tout. C’est aussi une ode aux livres et à la littérature. Que ce soit Federico qui construit une bibliothèque à New York avec Renzo Piano ou Emma qui fait de sa librairie un cocon, les livres sont au cœur de l’histoire. Et si Federico est parfois barbant quand il parle d’architecture, Rêves&Sortilèges rattrape l’ennui en beauté. C’est un lieu de vie où l’on passe en coup de vent pour acheter un livre, ou alors on s’y installe pour prendre un café en parlant amour et littérature. On peut aussi s’attarder entre les rayonnages, admirer les vitrines ou encore y déclamer de la poésie entre voisins et amis. Une librairie accueillante que l’on rêve d’avoir près de chez soi.

L’amour est à la lettre A est un roman élégant et cosy que l’on prend plaisir à lire. On s’immisce dans une histoire d’amour au long cours, on s’installe dans la douceur de vivre à la milanaise et on adore se retrouver au milieu des livres, des habitués et du personnel de Rêves&Sortilèges. Une parenthèse enchantée et enchanteresse loin du stress, de la violence du monde et des nouvelles technologies qu’Emma abhorre. A lire pour l’amour dans tous ses états.

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L'amour est à la lettre A

Un vrai beau roman d'amour.

J'ai adoré la construction du roman, fait de lettres et de narration. Les lettres de Federico sont parfois un peu ennuyeuse, surtout quand il s'attardent sur l'architecture mais ça n’empêche que j'ai trouvé nos deux héros très attachants, ainsi que tous les personnages qui les entoure.

La librairie d'Emma est chaleureuse et l'on s'y sent bien, et j'ai été très étonné par la quantité de référence littéraire et idées lecture proposés a travers les pages du romans.

Et puis que dire de l'Italie, dépeint par petites touches mais juste assez pour nous faire rêver.....

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L'amour secret

Un amour adultère... des lettres... Je m'attendais à un récit passionné, à une superbe histoire. Je reste sur ma faim. Je trouve le texte très plat, sans saveur et ne ressens pas l'élan de deux amants, ni leur désir. Un livre dont j'ai compté les pages qui me rapprochaient du point final. Lecture sans passion aussi... Un roman parmi d'autres sans plus! Un livre que je vais très vite oublier. Un coup pour rien, une erreur d'aiguillage que cette lecture et ma découverte de Paola Calvetti.
Lien : http://araucaria.20six.fr
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La ronde des désirs impossibles

J'avais adoré "L'amour est à la lettre A", mais "La ronde des désirs impossibles" m'a un peu déçue. J'ai eu l'impression d'être passée à côté de quelque chose, et peut-être même à côté de l'essentiel puisque je n'ai pas réussi à me sentir vraiment concernée par ce qui arrive à Olivia.



Le roman est bien écrit, l'idée de départ est intéressante, l'atmosphère mélancolique particulièrement bien restituée et j'ai bien aimé la façon dont l'histoire de Diego fait écho à celle d'Olivia, mais tous ces points positifs n'ont pas suffi à me séduire et à m'entraîner dans le sillage des personnages. Je ne saurais pas dire exactement ce qui ne m'a pas plu (en dehors de la scène finale exagérément romantique), mais je n'ai pas "accroché"...



Malgré un style très différent, "La ronde des désirs impossibles" m'a un peu rappelé "Les heures souterraines" de Delphine de Vigan, avec les deux personnages, un homme et une femme, qui ne se connaissent pas et que l'on suit pendant une journée qui marque un tournant dans leur existence, sauf qu'ici la rencontre qui semble évidente finit effectivement par avoir lieu...
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L'amour est à la lettre A

Un livre sympathique. Il casse pas trois pattes à un canard, comme dirait ma mère, mais il se lit bien !



En réalité, j’ai adoré toute la partie de la vie de la librairie : Emma monte mon magasin de rêve ! D’abord seulement librairie, puis librairie et café, puis hôtel pour les écrivains de passage. Des lectures, des pièces de théâtre avec les “clients”; des vitrines thématiques toutes les semaines; un vrai lien avec ses clients. Elle crée un véritable climat local. En réalité, elle gère son commerce comme une bibliothèque ! C’est sûrement pour ça qu’il m’a plu …



Peut-être aussi pour les excursions à Belle-Ile, endroit privilégié de l’amour des deux protagonistes, à l’abri du reste du monde dans ce magnifique coin de Bretagne, où j’ai aussi vécu des moments merveilleux.



Enfin également pour tout le travail de Federico, l’amoureux, autour de la Morgan Library dont il est supposé être l’assistant architecte et dont il écrit tout le détail du chantier à Emma.



Petit aperçu de la bibliothèque, située à Manhattan, et qui conserve un des plus importants fonds artistique, littéraire et musical du Moyen-Age à aujourd’hui (issue de la collection de J.Pierpont Morgan, un des financiers les plus importants du pays; collection dont son fils a fait don en 1924 à la ville). En réalité c’est un véritable patchwork : à partir de la bibliothèque privée de Morgan construite en 1902, on y a rajouté des annexes au fur et à mesure de la croissance des collections. La plus grosse restauration qui ait été faite est celle évoquée par le livre de Paola Calvetti.



Finalement si cette banale histoire d’amour ne m’avait pas énervée, c’était un bon livre pour moi, érudit, tendre et intéressant sur l’amour de la lecture.



Je vous le conseille pour vous détendre après un livre dur ou sinistre … ça fait toujours du bien ! ^^
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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L'amour est à la lettre A

Une romance épistolaire où se mêlent des intermèdes de roman:

Emma est une femme de 50 ans qui devient libraire et qui recroise un amour de jeunesse perdu de vue pendant 30 ans. S'ensuit une correspondance.



Ce roman se lit vite malgré quelques longueurs. J'ai bien aimé le personnage principal, et ai été passionnée par sa librairie et ce qu'elle en fait. On voit se dérouler sous nos yeux l'histoire d'un lieu tel qu'on aimerait le voir pour de vrai, et c'est magique!



L'histoire d'amour quant à elle m'a laissée un peu plus indifférente.



J'ai passé un bon moment, un peu mélancolique mais qui raconte le temps qui passe et les belles personnes que nous croisons et décroisons.
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La ronde des désirs impossibles

Douze heures de la vie d'une femme, mais même pas la moitié du talent de Stefan Zweig, loin de là.

Elle a beau avoir perdu son boulot d'attachée de presse, cette Olivia, elle n'attire pas la sympathie, ni même la compassion. Très haute opinion d'elle-même ou amertume, elle estime que sa hiérarchie n'a pas su reconnaître son génie. Forcément, ils sont nuls. Tant pis pour eux. Et pour elle, surtout, qui va passer la journée à se morfondre devant des tasses de chocolat chaud dans un bar-tabac.



Encore un livre girly de trentenaire en crise, avec tous les ingrédients : une célibataire malgré elle qui fait des listes, prend de bonnes résolutions (plus de sport, moins de dépenses de fringues), se complaît dans une nostalgie larmoyante sur feue sa mémé qui la comprenait elle, au moins. Et comme Bridget, quand elle déprime, elle enfile un pyjama en pilou et de grosses chaussettes en boulottant du chocolat devant la TV.

Pour enrober ces futilités, donner un semblant de profondeur au récit, l'auteur présente en parallèle un jeune avocat marqué par une enfance endeuillée. Ces passages sont plus intéressants mais là non plus, on n'échappe pas aux poncifs (sur le suicide adolescent et le deuil maternel, notamment).



Quant au dernier chapitre, ouh là... Attention, je spoile, mais finalement pas plus que la quatrième de couv' :



L'intrigue rappelle celle des 'Heures souterraines' de Delphine de Vigan, mais la comparaison me semble insultante pour DdV.



Je m'étais laissée tenter par une jolie couverture, qui s'avère sans rapport avec le propos de l'ouvrage. La présentation de la version originale est plus appropriée : des coeurs qui tombent d'un parapluie, cela annonce clairement... - re-spoil -
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L'amour secret

J’avais beaucoup aimé L’amour est à la lettre A de Paola Calvetti. Surtout pour la librairie que l’auteure avait créée et qu’on voudrait trouver dans chaque ville.



Je n’ai pas été la seule dans cette situation. Toutes celles à qui j’ai fait lire le livre ont apprécié leur lecture et il s’est vendu des milliers d’exemplaires de ce titre dans plusieurs langues. Flairant la bonne affaire, c’est-à-dire des ventes massives occasionnées par des achats impulsifs, l’éditeur français de Paola Calvetti s’est empressé d’acquérir les droits de son précédent (et premier) roman, L’amour secret, et de de le mettre sur le marché.



Or, ce premier roman ne méritait ni une traduction vers le français ni la mise en marché auquel il a eu droit. En effet, L’amour secret, qui a pour point de départ des lettres d’amour envoyées à son amant, un célèbre violoncelliste, par celle qui a été son amante pendant des années, lesquelles ont été trouvées par une de ses filles, a peu d’intérêt et n’a rien à envier à certains romans à l’eau de rose.



C’est donc par une lettre de Costanza que s’ouvre le roman, celle-ci destinée à sa meilleure amie, afin de lui raconter la visite de la fille de l’homme qu’elle a tant aimé, venue lui remettre les lettres dont elle copiera de longs bouts. Une rencontre qui se passe magnifiquement bien (comme dans les livres, me dit une petite voix pas loin) et qui permettra à Costanza de mettre un point final à cette histoire d’amour puisque celle-ci n’a fait que disparaître sans jamais rompre, il y a de cela près de quarante ans.



Les bons sentiments n’ont pas souvent été à même de faire de la bonne littérature. Nous en avons à nouveau la preuve. L’amour secret aurait mieux fait de rester secret.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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L'amour est à la lettre A

Tous les ingrédients sont là pour que l'histoire fonctionne : le plaisir de lire, l'amour, une librairie-refuge qui propose tout ce dont on peut rêver, des personnages attachants

Emma, une italienne de cinquante ans ( une femme adorable et réfractaire aux nouvelles technologies ), décide d'ouvrir une librairie consacrée aux livres d'amour.

Un jour, dans les pages d'un livre, elle découvre un post-it avec un prénom et un numéro de téléphone.

C'est celui de Federico, son amour de jeunesse, qu'elle n'a pas revu depuis plus de trente ans.
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L'amour est à la lettre A

Emma, "naïve,imprudente et obstinée" aux dires de certains est une charmante quinqua divorcée,une battante et une créative qui sait mener sa barque et tenir bon le cap.Sa barque, ou plutôt sa libraire milanaise Rêves et Sortilèges "spécialisée dans les amours" navigue entre les Anna, Rebecca et Olga...les héroïnes de ses multiples lectures romantiques à souhait et connait un succès grandissant.

Son cap sera celui de Belle île en mer où chaque 10 avril (date fétiche),elle rejoindra Frederico, un ancien amour de lycée revu entre les rayonnages glamour.

Le seul hic de cette belle idylle est qu'il est architecte à New-York, est marié, est un et n'est pas un salaud (traduction:il est incapable de quitter sa femme bien qu'il la trompe en pointillés mais est-ce bien tromper si cette épouse irréprochable ne le sait pas).

Une longue correspondance (de 2001 à 2006) s'en suit de boite postale italienne en boite postale américaine, entrecoupée par les réflexions (style journal) d'Emma.

Souvenirs communs,projets,quotidien,échange de citations littéraires..épistolaires....vacances bretonnes en chair et en os mais plus chair qu'os bien-sûr...la relation paradoxale se tisse indestructible et fragile à la fois.

C'est frais et tendre car L'amour est à la lettre A est un Amour avec un grand A.

Le style d'écriture, le côté authentique et les émotions à foison m'ont évoqué les romans de Jeanine Boissard en particulier Moi, Pauline de la série L'esprit de famille car Pauline l'amoureuse lit pour "se sauver" et écrit pour s'épancher deux choses chères à Emma, une Emma bien vivante contrairement à l'héroïne de Flaubert.

Cinq ans c'est long et le lecteur voit défiler de loin en loin le 11 septembre fatidique ou la guerre en Irak.Mais point de violence ici car l'Amour balaie tout sur son passage et provoque le destin. Après, est-ce bien crédible? Je connais peu de femmes incapables de lancer au bout d'une année un ultimatum du genre c'est elle ou moi, tu choisis! Emma est ici d'une patience angélique, contrairement au caractère impétueux italien et lui semble mou de chez mou alors qu'il est italien d'origine aussi.

Paola Calvetti, journaliste,scénariste et romancière italienne a écrit dans le même genre L'Amour secret.
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L'amour est à la lettre A

J' ai eu beaucoup de mal à finir ce livre, dont le genre épistolaire domine l' oeuvre. Je me suis beaucoup ennuyée en le lisant, je trouve qu' il ne se passe rien de passionant, Emma la protagoniste est tout de même attachante. C' est une douce rêveuse, une femme particulière assez fragile émotionnellement, simple, qui ne se conforme pas à la modernité, aux ordinateurs, à internet, au téléphone portable... A toutes ces choses qui deviennent aujourd' hui primordiales dans notre société mais contre lesquelles elle refuse de rendre ses armes. Et pour cette raison j' ai apprécié sa façon de se débattre dans un monde hostile pour créer son nid douillet qu' est la librairie de livres romantiques. Contre tout et contre tous son "entreprise" réussira à prospérer dans un cadre familial et amical.







Sa relation avec Federico en revanche, qu' est-ce que c' était barbant! Elle vit à Milan, lui à New York et ils ne se voient qu' une fois par an en Bretagne. Le reste de l' année ils s' échangent des lettres pas très enflammées à mon humble avis. Elle lui raconte l' évolution de sa librairie, l' aggrandissement du commerce ; lui, lui narre l' évolution d' un projet sur lequel il se consacre et fait de d' inutiles digressions sur l' historique du lieu, sur l' évolution du chantier, sur le maître des lieux, ... enfin les architectes et biographes apprécieront peut- être, moi ça m' a totalement rebutée. Je n' ai pas compris l' intérêt. Il est clair que l' auteur démontre que ses recherches ont été très approfondies sur la Morgan etc... mais je ne vois pas quel intérêt d' en abuser tellement au milieu d' une histoire d' amour qui se veut romantique et libérale à la fois.



Un point positif tout de même c' est que ce livre recelle de citations d' oeuvres littéraires, de titres de livres dont je n' ai jamais entendu le nom, et celà donne envie de les découvrir car l' engouement d' Emma pour les livres est contagieux.



Pas de surprise avec la fin, tout est bien qui finit bien... Un livre dont je ne garderai pas un grand souvenir, je ne pense pas...



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L'amour est à la lettre A

Une histoire d'amour épistolaire... peu profonde, mais bien écrite.

Puis, une histoire de vie... une libraire, son rapport aux livres, à la parentalité, à l'amitié. Des émotions de papiers... fragiles mais durables. Une discrète critique d'une société plus technologique que vraie.

Bref, une lecture qui ne transcende rien mais qui fut suffisamment agréable pour que je termine ce livre avec le sourire. Les bons moments sont parfois juste simples et légers.
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L'amour secret

« Aimer un homme marié, c’est apprendre à composer. On cultive l’art de retenir, résumer, enfermer dans des limites spatiales et temporelles. »



Un livre toux doux, qui se lit d’une traite ou presque, et surtout le plus clandestinement possible pour ne pas déranger nos deux personnages réunies dans un huis clos pour se parler. Clandestinement, car j’ai souvent eu l’impression d’être de trop, d’écouter à la porte, de connaître une histoire qui ne me concerne pas tant cela touche au plus profond de l’intime : les sentiments.



Et pourtant cette histoire, celle d’un amour caché, est belle, tout simplement ; sans mièvrerie. Deux être qui se sont aimés, il y a longtemps, qui ont eu la musique en partage.



A la fois épistolaire, et narratif, la construction est originale. Dans ce qu’on suppose une lettre à une dénommée Gabriella, Costanza fait le récit de la rencontre avec Lucretia, tout en y incorporant des lettres dont on devine très tôt la provenance.



Ce qui frappe c’est la dignité de Costanza. Elle ne demande rien, cueille ce qui lui et donné quand cela lui est donné. Elle aime, passionnément, accepte, ne juge rien ni personne.



L’impression de percer l’intimité de ces deux femmes est intensifiée par ces lettres touchantes d’une femme condamnée à la clandestinité. C’est avec la même discrétion que nous quittons cette lecture, en prenant bien soin de refermer la boite dans lesquelles ces lettres étaient rangées.



L’écriture est toute en musique. L’ouvrage est composé comme une partition : 4 mouvements séparés d’entractes, encadrés d’un prélude et d’un finale . Nombreuses sont les références d’œuvres musicales, pour mon plus grand plaisir.


Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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L'amour est à la lettre A

J'ai beaucoup aimé ce roman écrit en deux temps: la narration, et la correspondance entretenue entre Emma et Federico, son amour de jeunesse retrouvé. Je suis entrée avec délices dans cette librairie extraordinaire qui s'enrichit au fur et à mesure de l'histoire de titres, de délices à savourer, et même d'un endroit pour dormir!!!! Mais au fil des pages j'ai commencé à m'ennuyer, et j'ai finalement trouvé l'histoire un peu mièvre...Dommage, c'était bien, au début!!!!
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L'amour est à la lettre A

Voilà un roman fort sympathique et agréable à lire.

A Milan, Emma, 50 ans, ouvre « Rêves &Sortilèges », une librairie de livres dédiés à l’amour

Parallèlement, elle vit une histoire d’amour avec Federico, un amour de lycée, retrouvé par hasard dans sa boutique. Architecte, il vit à NewYork et ils ont décidé de correspondre uniquement par boîte postale

L’essentiel du roman tient dans cet échange épistolaire avec, en parallèle, la vie de la librairie.

Elle est vraiment super cette librairie. C’est un peu comme un babelio où l’on se retrouverait en vrai. Elle s’améliore sans cesse. Les vitrines thématiques sont bien imaginées. Confort et bien-être règnent à l’intérieur. C’est un lieu d’échanges, de partages.

Ce livre est un véritable hommage aux livres, aux écrivains, à la lecture.

On y trouve des tas d’auteurs, d’œuvres, de citations.

L’auteur ne peut qu’être amoureuse des livres pour en avoir si bien parlé.

Seul petit bémol : le style n’est pas vraiment de la grande littérature, et les trois dernières phrases, bien « mélo » sont maladroites et superflues.

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L'amour est à la lettre A

J'ai ouvert ce livre attirée et inquiète. Je craignais la niaiserie... Mais c'est un vrai beau roman d'amour. J'ai suivi avec plaisir ces deux quinquagénaires s'échangeant des mots d'amour à travers leurs passions personnelles : elle s'occupe d'une librairie particulière à Milan (cela donne des mots magnifiques autour des livres, de la lecture), l'autre est architecte et restaure un bâtiment incroyable à New-York (sous la direction de Renzo Piano). Ici, c'est l'échange en amis qui construit l'amour ; c'est la tendresse, le partage, plus que l'histoire enflammée, et c'est pourtant éminemment romanesque.

En fait, comme tout roman d'amour, je crois qu'il faut que cela fasse écho d'une manière ou d'une autre dans la vie du lecteur (de la lectrice !) pour se laisser emporter. Pour moi, cela a fonctionné.
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L'amour est à la lettre A

Titre italien : "Noi due come un romanzo" paru en 2009



Emma a presque cinquante ans, une carrière brillante, un fils merveilleux, un ex mari gentil, des amis,une sérénité finalement conquise....

Et voici qu'elle n'hésite pas à accepter le défi offert par le destin. Elle reprend la "carterie" qu'une tante lui laisse en héritage. Elle veut créer une extravagante librairie qui vendra exclusivement des romans d'amour.



C'est un roman séduisant. La narration est tranquille et plaisante.

Le style est fluide, avec un style agréable et presque musical, un bon niveau de langage.

Les personnages évoluent devant nous : Emma et Alice, son aide, son bras droit et sa jeunesse tournée vers la technologie moderne que refuse sa patronne.

Toutes deux ont la passion des livres, le respect des lecteurs et favorisent les échanges, les relations humaines.



C'est un roman plein de livres, bien sûr, une sorte de parcours à travers la littérature de tous les temps.

et c'est aussi un roman d'amour !, bien conduit, rempli de douceur et de sérénité que j'ai eu plaisir à lire.
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L'amour est à la lettre A

A trop encenser, on risque de nuire. C’est un peu mon histoire avec ce livre dont j’ai entendu beaucoup de louanges.

Inutile de maintenir le suspense. C’est une déception ! Je n’ai pas été enthousiasmée comme je m’y attendais en lisant le résumé et en connaissant surtout la passion dévorante de l’héroïne pour les livres. Elle leur consacre sa vie en ouvrant une librairie idéale comme il serait si bon d’en voir fleurir partout : un petit monde convivial, tranquille et chaleureux où on prend son temps pour choisir et parler du contenu des livres exposés amoureusement. Quand en plus elle l’entoure d’un hôtel et d’un petit coin café en adéquation avec les livres en promotion, ce n’est plus une librairie mais un petit coin de Paradis!





Seulement voilà, je n’ai pas aimé les personnages, je ne les ai pas sentis réels, je n’ai pas cru à leur histoire d’amour un peu trop à l’eau de rose.
Lien : http://liratouva2.blogspot.c..
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L'amour est à la lettre A

J'ai pioché ce roman dans une boîte à livres. Le titre ne m'accrochait pas: trop "fleur bleue" L'amour est à la lettre A... Je me suis décidée en lisant le quatrième de couverture qui annonce l'histoire d'une libraire. Et je ne regrette pas mon choix.

Emma, 50 ans, a ouvert une librairie spécialisée dans les romans d'amour.

Elle y retrouve son flirt de jeunesse, Federico, devenu architecte et qui vit à New-York.

Toujours amoureux l'un de l'autre, ils entament une correspondance secrète ponctuée, chaque année à la même date, par une semaine de retrouvailles et de passion à Belle-Île en mer.

Mais Federico est marié...



Ce que j'ai aimé:

Les nombreuses références à la littérature qui permettent de découvrir des oeuvres méconnues. Des grands classiques aux romans à l'eau de rose.

L'écriture, fluide et fine, très descriptive, qui permet à cette histoire romantique de figurer parmi les romans de qualité.

Les lettres de l'un et l'autre qui ne sont pas trop nombreuses et donc, ne lassent pas. On aurait pu croire que Federico s'attarderait inutilement sur ses travaux d'architecture, mais il n'en n'est rien. A part les deux, trois premières lettres où il explique en long et en large les travaux entamés à la Morgan Library de NY, les autres lettres se soucient essentiellement de répondre aux attentes d'Emma.

Je conseille d'ailleurs aux lecteurs de rechercher cette bibliothèque sur internet et d'y faire une petite visite virtuelle. Cela déclenche inévitablement l'envie d'en savoir plus et de s'intéresser aux commentaires de l'architecte.



Ce que j'ai moins aimé:

Quelques longueurs tout de même, surtout vers la fin du livre. Notamment lors des séjours à Belle-Île.

Je trouve aussi un peu dommage qu'Emma ne se soit pas contentée de sa petite librairie-café et ait vu grand au point d'ouvrir un hôtel. Bravo pour l'ambition mais elle tue un peu le côté typique du commerce.



Un joli roman italien.

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L'amour est à la lettre A

A presque 50 ans, Emma démissionne de son emploi de traductrice pour vivre son rêve : elle ouvre à Milan la librairie "Rêves & sortilèges", entièrement dédiée à la littérature amoureuse. Elle est divorcée, son fils est grand, et elle entend bien vivre tranquillement entourée de ses livres adorés. C'est sans compter l'irruption dans sa vie de Frederico, son premier amour. Ce brillant architecte qui vit à New-York avec sa femme et sa fille lui laisse un mot dans un livre et après s'être brièvement revus, ils décident de s'écrire, d'entamer une correspondance à l'ancienne pour réapprendre à se connaître.



Mais bien sûr, au détour des mots, l'amour pointe son nez à nouveau, et Emma et Frédérico redeviennent amants. Amants par intermittence, puisqu'ils ne se voient qu'une fois par an, pour un séjour d'une semaine à Belle Ile en Mer.



Au fur et à mesure que la librairie se développe, attire de plus en plus de passionnés et de fidèles, devient même salon de thé et salon littéraire, l'amour qui la lie à Frédérico pèse sur le coeur d'Emma. Comment envisager l'avenir ? Y a-t-il d'ailleurs un avenir dans une relation uniquement épistolaire, avec juste une semaine d'évasion annuelle ?



Ce roman a provoqué en moi deux sentiments contradictoires : j'ai trouvé cette histoire d'amour totalement impossible, improbable et les lettres échangées au début pas vraiment intéressantes. Emma s'en rend bientôt compte, l'éloignement aura raison de cet amour, et c'est là que cela devient plus vrai, parce qu'elle souffre en même temps qu'elle aime, parce qu'elle se pose des questions sur son avenir, sur sa vie toute entière.



J'ai beaucoup aimé les passages sur Belle-Ile, ayant moi aussi vécu des moments très heureux dans cette île magnifique, mais une fois de plus, j'ai trouvé que tout ce qui avait trait à leur relation amoureuse était un peu plat, trop convenu, sans surprise...



J'ai adoré par contre tout ce qui a trait à la librairie. Que n'ai-je une telle librairie dans ma région ! On a envie de s'y glisser, de s'y faire tout petit et de s'installer dans la fameux fauteuil du premier étage. On a envie de grignoter un gâteau, entouré de livres et d'amis de la littérature... J'ai imaginé chaque devanture, chaque thème dont Emma décore sa vitrine... et je me suis retenue de ne pas ajouter à ma LAL chaque roman cité par Emma et son assistante...



Au final, une lecture agréable, mais plus grâce à Rêves & Sortilèges que grâce à l'histoire d'amour d'Emma...






Lien : http://liliba.canalblog.com/..
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