Elle ne sait pas méditer, n'aime pas méditer ; elle taxe les gens adeptes de cette pratique de se masturber les neurones, à défaut d'autre chose, rajoute-t-elle en général de son air fripouille.
Je m'habituerai à jouer la tendresse et la tristesse dans la même mélodie. A compter de ce jour, je danserai ma mélodie du souvenir, à la place des larmes.
Les blessures du cœur, c'est comme les blessures de peau, il faut les laisser respirer à l'air libre, pour les cicatriser plus rapidement et durablement.
Retrouve-t-on un jour le bonheur ? Je ne crois pas. Tout au mieux, s’en construit-on un ajustement. Un bien-être léger, vaporeux, moins figé.
- Arrête de cultiver le souvenir de Zoé dans ta colère et ta douleur. Cultive son souvenir dans la joie des bons moments passés. Félix, je peux t'aider. Mais tu dois être volontaire, sinon ça ne marchera pas.
- Mouais ...
- Tu refuses, mais tu serais plus heureux, ou moins malheureux, si tu nourrissais un peu moins ta souffrance.
En voiture, on subit la route.
A moto, on vit la route : on ressent ses imperfections, on épouse ses courbes, on glisse en harmonie avec elle. Félix pourrait parler des heures de sa passion. Goûter la chaleur, le froid, le vent, les odeurs, les bruits ; enfin, si on ouvre son casque et qu'on roule assez doucement...
Papa, je sais ce que tu penses, que souffrir, c'est être vivant. Mais tu sais, vivre plein de chagrin, c'est mourir à petit feu ...
Médite ce mot : Bonheur. Surtout, rappelle-toi qu’il n’est jamais corrélé à beauté ou richesse.
— Mon cœur s’était desséché, tu l’as réhydraté de ta tendresse. Je te promets de te rendre heureuse, à la hauteur du bonheur que tu me donnes. Je te promets de tellement surbooker ton agenda (...)
Mettre des couleurs dans ta vie, pour effacer la tristesse de tes yeux.