AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Patrick Kurtkowiak (23)


En Douce France, cela ne va guère mieux. La Présidentielle prend des allures inédites, du jamais vu disent les commentateurs. Vise le jeu de quilles, sur la droite, où F. Cul Béni, se trouve piégé, tel un débutant. Aurait-il croqué la pomme, copiant des concurrents dont il fustigeait la morale, il y a peu encore ? Et qui lui en veut pour balancer, ainsi, ses méfaits aux médias ?

Monsieur « Lave Plus Blanc » fait grise mine, il n’a pas le slip très propre ; plombé, touché dans sa superbe, il prend des airs outrés, son avenir parait bien incertain : il y a tromperie sur la marchandise, l’ami ! Quant à Cheftaine Blonde, ses magouilles font tâche mais le peuple s’en moque, elle ne gruge que l’Europe ; des broutilles aux yeux de ses partisans : sucer n’est pas tromper ! Chambardement, dites - vous ? Faites vos jeux, rien ne va plus.

Au cœur de la Pingouin Society, c’est une autre histoire où l’idéologie triomphe. On ne se refait pas et pourquoi changer une équipe qui perd ? Gauche des valeurs ou du réel, blablabla, chacun cherche sa posture ou comment ne pas insulter l’avenir pour les plus engagés. Rhétorique, choc des « idées », olé bonnes gens, que vive le Verbe Roi ! L’heure de vérité approche cependant, lesquels seront les cocus de l’Histoire ?
Commenter  J’apprécie          200
Patrick Kurtkowiak
Dans sa nouvelle « Le Psychopathe », à découvrir sur son blog, Patrick Kurtkowiak aborde le sujet traumatisant de ce qui se déroule en Ukraine. Une vision crue, réaliste, qui met en scène différents individus : trois recrues russes, un français épris d’une Ukrainienne, la dite Ukrainienne, trois femmes livrées au sadisme de soudards sous l’égide malveillante du despote psychopathe qui, désincarné, inhumain poursuit sa partie de cartes en solitaire, uniquement préoccupé par les arcanes de son jeu. En filigrane, l’Amérique, qui compte les points, l’Occident, désorienté, frappé de stupeur, et les médias, parfois fantasques ou lénifiants. Pas facile de parler d’une telle tragédie avec dignité, de rester humain dans l’inhumanité, mais cette lecture m’a évoqué la célèbre citation « Je suis homme et rien de ce qui est humain ne m’est étranger ».
Commenter  J’apprécie          130
L’héritage du shérif
Chaque ethnie dictait ses lois et des frontières invisibles séparaient les citoyens mais c'était ainsi à Abidjan City où rien ne changeait jamais. Et comment penser aux pluies torrentielles de juillet donnant sa couleur rouille aux tôles ondulées couvrant les toits des quartiers pauvres ; à
l'enfer de janvier où on ne pouvait dormir sans climatiseur tant les moustiques et la chaleur empêchaient le repos. Et que les nantis, seuls, pouvaient s'offrir.
Commenter  J’apprécie          130
- Peut-on aimer une prostituée ?
- Vas savoir, mauvais garçon, Dieu reconnaîtra les siens.
Commenter  J’apprécie          130
Et qu'on me vire ces cancers, ces médecins en blouse blanche, les ennuis de santé...
Que l'on ferme les bars pour solitaires, tristes à pleurer...
Je me tais soudain, j'ai craché mon venin, il gît à mes pieds et je n'ajoute plus rien.
Commenter  J’apprécie          120
Mon romantisme exacerbé lui donne pourtant le tournis, il ne m'attendait pas dans ce virage. N'en suis-je pas, moi même surpris ? Car je sais que je retournerai boire l'eau d'une source si fraîche, j'y plongerai, m'y baignerai, quitte à me noyer. J'ai trop côtoyé l'ennui pour ne pas le quitter, définitivement.
Commenter  J’apprécie          110
Elles n’ont pas une position facile, Myriam me conte l’enfermement de son île où les commémorations de l’esclavage ne sont que prétextes à refuser le présent. Et que dire de Nadja, cheveux au vent, libre, affrontant la haine des bigots de son quartier. Mes moqueries sur la Gauche les font tiquer, la violence de l’extrême droite les touche davantage, alors que mon statut de médecin m’en protège. Bienvenu, par ailleurs, ce statut, les filles l’apprécient sans se montrer viles : j’ai de l’argent, offre les bistrots chics mais notre relation reste saine. Deux bonnes copines jusqu’au soir où nous sautons le pas …
Commenter  J’apprécie          110
Notre approche est simple : à lui la Compassion et je me réserve, moi, l’Exotisme. Du travail bien fait, réglé comme du papier musique où chacun joue de la flûte dont il est héritier. A notre décharge, nous n’avons rien choisi, pas plus sa cécité que mon teint citron, la vie nous les a imposés, nous nous en servons. Et ça marche. Que dis - je, ça court, ça galope ! Ainsi va la drague où le handicap, supposé ou réel, devient atout. Chaud devant, les filles, l’Aveugle et le Bridé sont en ville ! Roulez des fesses, catins, que nos pognes avides y traînent . . .
Commenter  J’apprécie          110
Patrick Kurtkowiak
Judith au pays de l’ours, Patrick Kurtkowiak
Si tu es tenté, Lecteur, par le récit d’une croisière fluviale au cœur de la Sainte Russie, de Saint Pétersbourg à Moscou, embarque à bord de cette nouvelle dans laquelle tu découvriras, outre des lieux pittoresques, les états d’âme de Judith, venue faire le point de sa vie sentimentale au fil de l’eau, entre voda et vodka et des aléas touristiques. Entre voda et vodka, avant que ne tombe le double couperet covido-poutinien. A découvrir librement sur le blog de l’auteur : https://www.patrickkurtkowiak.com
Commenter  J’apprécie          102
Patrick Kurtkowiak
Clap de fin, nouvelle de Patrick Kurtkowiak
A son habitude, dans cet écrit, l’auteur ne peint pas la girafe et fait émerger des questions qu’on se pose tous. Comment trouver sa place dans un couple, susciter une synergie qui résiste au train-train ? Quelle place pour l’enfant, celui qu’on pourrait faire, celui qu’on est encore ? Notre mode de vie élargit-il notre esprit, nous conforte-t-il dans l’idée de rester dans un système, un réseau ? Doit-on se conformer et à quel prix à ce que les autres attendent de nous ? Plutôt bien installé dans son existence, Fred n’est pas serein, les préoccupations du monde extérieur traversent sa bulle, à l’opposé de son épouse. Joséphine dort sur ses deux oreilles, et concernant ses vacances comme ses repas désire avant tout « déjeuner en paix ». Certes, Aznavour nous apprend qu’« il faut savoir quitter la table quand le dîner est desservi » mais changer de régime demande du temps surtout si après le chapon on doit envisager la tarte aux endives. Changer la carte chamboule sérieusement les habitudes, même sans difficultés allergiques. Le clap de fin est-il évitable ? Peut-être !
Les lecteurs alléchés par cette mise en bouche sont gracieusement conviés à découvrir librement cette nouvelle sur le site de l’auteur. https://www.patrickkurtkowiak.com
Commenter  J’apprécie          100
Patrick Kurtkowiak
Par chance, Stéphane ne possédait plus aucun bien en France. Il avait laissé
son appartement à son épouse lors du divorce, ses économies à Pénélope,
n'emportant sur la Grande Île que sa bite, son couteau et une retraite lui servant d'argent de poche à Tamatave ; un brave garçon, au final, avec un certain sens de l'honneur et de la morale, ce que le photographe fit comprendre à la mégère qui s'agitait au bout du fil : Stéphane était mort et la pompe à fric désamorcée. Tarie, la divine source, mémère ! Vexée, celle-ci raccrocha mais Yann ne doutait pas qu'elle revint à la charge. Il le subodorait et son instinct le trompait rarement.

Commenter  J’apprécie          100
Josette, un moment…Mais non, il lui aurait fallu renoncer au camping-car pour une maison avec piscine dans laquelle il ferait des longueurs, la femme le voulait. Il sentait d’ici l’odeur du chlore dans ses narines, percevait le brouhaha des invités, le week-end…Une maison avec piscine plutôt qu’un camping-car et son vélo, non, mais ! Et puis Josette avait un frère qui tapait vite l’incruste, on l’invitait prendre un verre et il amenait sa brosse à dents…
Commenter  J’apprécie          100
Il mordait à l’hameçon, le garçon, et Rachel se sentit rassurée. Ils formeraient désormais un vrai couple, professionnels du « métier » autant que dans l’intimité et c’est ensemble qu’ils chevaucheraient Dame Notoriété. Elle se persuada que Carl était le gonze qu’il lui fallait, peut-être pas l’homme de sa vie, cela n’existait pas, mais celui qui l’accompagnerait dans son ascension vers les sommets.
Commenter  J’apprécie          100
Je veux bien t’épouser, mais ce sera pour la vie, menaçait-elle dès le début de leur liaison. Madame ne se privait pourtant pas de conter fleurette aux messieurs bien mis, sans toutefois passer à l’acte : flirter n’est pas tromper, prétendait-elle. Il n’en savait rien au final mais lui-même avait mis le doigt dans le pot de miel, se prenant la bite dans le tapis avant qu’elle n’apprenne ses liaisons hors union.
Commenter  J’apprécie          100
Patrick Kurtkowiak
Le Psychopathe aurait aimé faire passer ce viol pour une mise en scène, criant au scandale et à la fake new, mais l'inscription «Vive la Sainte Russie» rendait sa version d'autant plus improbable que des bouteilles de vodka et des cigarettes de marque russe traînaient aussi dans la pièce. Une enquête internationale fut ouverte mais de là à retrouver les trois Oursons et qu'ils soient jugés, il y avait un pas qui ne serait peut-être jamais franchi.
Blog : http://www.patrickkurtkowiak.com
Commenter  J’apprécie          80
Nora s'assit à l'une des terrasses pour siroter un café au goût incertain, profitant du calme relatif qu'offrait l'instant présent. Elle remarqua bien
que la station n'était peuplée que de visages pâles, contrairement à un Paris
mélangé, mais n'en fit pas une histoire : c'est la « quinzaine du blanc », se
contenta-t-elle d'ironiser intérieurement.
Commenter  J’apprécie          70
Des yeux fatigués, sans éclat, portant les stigmates de ce qui tombait sur la gueule de pauvres hères désarçonnés par la pandémie. C'est sur les réseaux sociaux et dans certains discours que perçait le malaise, sans parler des sondages ou des urnes, même si ces dernières semblaient désertées par un peuple abruti de restrictions et ne songeant qu'à retrouver ses loisirs. À force de ne vivre que pour eux, s'effrayait Gus que l'évolution du monde troublait. Car rien n'était acquis, la démocratie traditionnelle pourrait passer aux oubliettes mais qui s'en souciait vraiment ? Certainement pas les consommateurs du bistrot de la Place des Abbesses buvant des bières devant le grand écran où l'équipe de France de foot captait regards et désirs : chaud devant, Mbappé !
Commenter  J’apprécie          70
Patrick Kurtkowiak
L’Herbe poussait plus verte
Il avait en effet mieux à défendre question valeurs, l'extrême-droite perçait en France, favorisée par un Président « de gauche » jouant un drôle de jeu. Et Yann n'aimait pas les propos racistes y fleurissant comme champignons après la pluie. Non pas qu'il fût dupe des dangers d'une immigration incontrôlée mais il acceptait mal le fascisme larvé pointant le bout de son nez.
Commenter  J’apprécie          60
Il était professeur de philosophie et cela l'aidait à envisager l'existence sous l'angle de la sagesse ; un peu comme un guru d'Asie du haut de sa montagne, à contempler le monde. Il se rendait d'ailleurs souvent aux Indes, avant la pandémie, attiré par une culture aux antipodes de l'Occidentale qui transpirait la peur panique de la vieillesse et de la mort. « Ils mangent la part du bon dieu », disaient également les Africains en désignant leurs anciens et Gus admirait ces visions saines de l'existence.
Commenter  J’apprécie          50
Parcours chaotiques, gugusses déboussolés, catins délurées.
Commenter  J’apprécie          50



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Patrick Kurtkowiak (10)Voir plus

Quiz Voir plus

Mémoire et souvenirs dans les titres

Complétez le titre du roman d'Edmonde Charles-Roux qui a obtenu le Prix Goncourt en 1966 : Oublier ...

Florence
Palerme
Venise
Naples

10 questions
178 lecteurs ont répondu
Thèmes : mémoire , souvenirs , oubliCréer un quiz sur cet auteur

{* *}