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Critiques de Patrick McSpare (561)
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Les Haut-Conteurs, Tome 1 : La Voix des Rois

Je le dis tout de suite j’ai trouvé ça génial…



Mais commençons par le début ! Tout d’abord le livre est vraiment magnifique extérieurement, la couverture et la 4e de couverture sont très belles, ça donne déjà envie. Il y a aussi de superbes illustrations en 2e et 3e de couverture, ce qui est assez original, et renforce encore le côté livre-objet.... [...]
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Darryl Ouvremonde

J’étais de suite tombée amoureuse de la couverture lors de sa sortie en 2017. Mais n’avais pas franchi le cap de l’achat, c’est chose faite maintenant et je ne regrette pas de mettre enfin lancé dans cette aventure.

Premièrement, les illustrations disséminées tout au long du livre sont magnifiques et ajoutent un effet supplémentaire à l’histoire. On se croirait vraiment dans l’Ouvremonde avec Darryl. La galerie de personnages qui gravitent autour de notre petit journaliste est attachante, sympathique et amusant, en particulier un certain poulpiquet : Languetordue. Avec lui, rires garantis. Un de mes personnages préférés. Je n’oublie pas Dean et Julianne le duo qui fait écho pendant une bonne partie de l’histoire à Darryl et Tortup.

Concernant l’intrigue, j’ai été happé par celle-ci dès les premières pages, ce monde est vraiment original, bourré de détails et d’informations sur la politique en place, l’architecture et la vie dans ce pays parallèle au nôtre. Un vrai dépaysement. Juste un tout petit pincement au cœur pour certains personnages à la fin du récit mais cela ne gâche en rien la lecture. C’est juste que j’aime bien quand tout le monde est heureux.

Pour conclure, ce livre est magnifique aussi bien pour le scénario que pour les illustrations et le travail éditorial fait dessus. Un véritable livre objet que je suis heureuse d’enfin posséder.
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Harley King : Détective de l'invisible

Nous sommes ici dans l’Urban Fantasy à tendance humoristique. Au programme: des créatures surnaturelles, des morts imputées au Diable, une plongée dans un Berlin sordide, de l’action, de l’humour, etc, etc.



Ce qui m’a attirée vers ce livre au départ, c’est le contexte de Berlin. Je me suis dit que ça changerait un peu de Londres ou des USA. Malheureusement, on ne voit pas grand chose de la ville, sinon ses bas-fonds, et qu’on soit à Berlin ou ailleurs ne change pas grand chose (si ce n’est que la prostitution y est légale).



L’originalité vient plutôt du style de l’auteur et des auto-références parodiques dont il parsème son récit, au point qu’il y a même des photos à la fin du livre. Dans l’ensemble, la plume est simple, mais efficace et légère. C’est facile à lire et les situations s’enchaînent sans temps morts.



Du point de vue de l’intrigue, ça ressemble un peu à des séries télé comme Grimm, Lucifer ou Supernatural: c’est sympa, fun et distrayant, mais ça ne casse pas non plus trois pattes à un canard. En ce qui me concerne, même si j’ai passé un bon moment, la sauce n’a jamais réellement complètement pris. J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de facilités et que ça manquait d’approfondissement. Le fait qu’on soit constamment sur le ton de la comédie policière paranormale a beaucoup joué. Je crois que je serais plus facilement entrée dedans si ç’avait été un peu flippant.



Le background des personnages est rapidement présenté. Les héros sont plutôt sympas, mais je n’ai pas eu la sensation de les connaître très bien, ce qui fait que je ne me suis pas tellement attachée à eux. Parmi les autres protagonistes, certains n’ont même pas de nom (comme « la veuve de Bidule »), d’autres pourraient être interchangeables tellement ils sont peu caractérisés (les frères Toffer).



Le livre étant très court, l’auteur s’est concentré sur l’action et l’enquête, même si là aussi ça va assez vite. Avec une centaine de pages de plus, ç’aurait pu être plus prenant. Tel quel, Là où pleurent les Âmes est une lecture sympathique et distrayante, mais pas inoubliable.
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Les Haut-Conteurs, Tome 1 : La Voix des Rois

Qui sont ces Haut-Conteurs ? Des hommes et femmes qui sillonnent le monde pour raconter des histoires. Reconnaissables à leur cape pourpre, les Conteurs sont des genres de ménestrels slash bardes slash aèdes slash troubadours, les grelots aux pompes et la balisette en moins. Vecteurs de la tradition orale, ils transmettent des récits édifiants via la “Voix des rois”, technique mystique qui fait autant appel aux exercices de diction qu’à la magie du verbe.

Au XIIe siècle, l’itinérance est synonyme d’aventures, le monde de l’époque n’étant pas de tout repos. Les Haut-Parleurs se sont lancés dans la quête non pas du mégaphone mais du Livre des peurs. Le titre annonce la couleur (pourpre) : point de quêtouse pépère, il faudra affronter du danger, des ennemis et même des monstres, la saga relèvant de la fantasy historique.





Dans ce premier tome, on découvre les fameux conteurs. Ceux qui auront commencé comme moi par la préquelle retrouveront Mathilde la Patiente ainsi que Corwyn qui, pour le coup, tient plus du Fumé que du Flamboyant.

Ici, le récit s’articule autour d’un jeune homonyme du loser de Roncevaux : Roland. Un fils d’aubergiste, destiné à reprendre le business famial et pas enchanté par cette perspective, vu qu’il préfèrerait partir à la découverte du monde. You can’t always get what you want, comme l’a chanté un célèbre baron de la drogue britannique. Dans la vraie vie, Roland aurait pris la succession de son paternel et vu son commerce péricliter avant de se pendre à une poutre de la grande salle désertée par les clients. Sauf que la série des Haut-Conteurs appartient à la fiction. Roland aura donc droit à l’aventure (sur laquelle je ne m’étendrai pas, elle est racontée dans le bouquin).





Récit initiatique avec de la quête, des péripéties et du frisson dedans, La Voix des Rois assure le taf et atteint l’objectif annoncé : raconter une histoire sombre et flamboyante (comme Corwyn, c’est raccord).

Le contexte historique et civilisationnel tient la route. Peru prend quelques libertés avec l’Histoire, licence poétique oblige, mais ne la viole pas par tous les orifices (amis de la poésie…). Ambiance médiévale bien rendue – je pense surtout à la société et aux superstitions – sans en faire des caisses. Par exemple, les personnages ne se croient pas obligés de caser des termes d’ancien français à tire-larigot dans leurs répliques juste pour que ça sonne vieillot.

Bon point enfin pour un roman jeunesse, le lecteur n’est pas pris pour un débile. Le texte est écrit en français normal, pas en style CE2. Roland n’a rien d’un benêt immature (à 13 ans, au Moyen Âge, on est majeur et responsable). L’univers ne dégouline pas de bisounourserie et de guimauve infantilisante.

L’ensemble donne un très bon volume d’ouverture, bien fichu en soi et riche de promesses pour la suite.
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Les Haut Conteurs Origines

Je viens de finir Les Haut-Conteurs Origines.

Un vrai plaisir de replonger dans cet univers et de revoir des personnages que j'affectionnais fort, comme Mathilde la Patiente et Lothar Mots-Dorés.

L'aventure était remplie de rebondissements réussis. J'aime aussi les scènes de combats dynamiques et bien écrites.

J'ai l'espoir que ce livre ne soit pas le dernier. Pourquoi mettre un sous-titre au titre, mis à part nous annoncer une suite prochaine ;)
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Les Haut Conteurs Origines

Un excellent moment de lecture, une impression chaleureuse de retrouver de vieux amis. Un immense plaisir à suivre à nouveau ces héros de l'ordre pourpre. rencontrer Mathilde et Corwyn tous jeunes est une belle découverte. Un vrai élixir de jouvence que ce roman. On se sent bien en le lisant, mais ce qui est le plus important sans doute c'est que pour ceux qui n'auraient pas encore eu la chance de découvrir les Haut Conteurs, rien n'empêche de commencer par celui-ci. Ce sera une porte d'entrée différente dans cet univers et je suis persuadée que ce sera tout aussi passionnant, c'est même à dessein que je n'en ai pas trop révélé sur la série originale. Bref, que vous soyez fans de la série ou que vous ayiez envie de la découvrir, Origines est fait pour vous.





lire la chronique sur le blog:


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Oracle, tome 9 : La Louve

Ce tome 9 me permet de renouer avec la série que je considère très inégale d'un tome à l'autre. premier argument, il met en scène une femme et ce n'est pas rien dans ce monde hyper macho qu'est l'antiquité grecque. Ce n'est que la troisième fois que la série propose de suivre la vengeance orchestrée par une femme, après les tomes 1 et 5, la Pythie ( excellent) et la Veuve ( que j'ai beaucoup moins apprécié), et celui ci nous emmène sur les traces d'une Amazone ( au passage l'auteur en propose une éthymologie différente de celle communément connue et admise) qui crie vengeance contre Arès ( rien de moins que ça) responsable du massacre des siens. Rien de bien transcendant en soi pour un point de départ, mais derrière cette banalité presque affligeante se cache un chouette scénario qui offre un portrait assez complet de la femme. Thalystri incarne à elle seule tous les aspects de la femme, tantôt petite fille, puis adolescente et jeune femme vierge et guerrière farouche, ainsi que mère ( ici de substitution). Ainsi Patrick mc Spare donne une dimension logique et intéressante à son héroïne, ne se contentant pas de la réduire à sa vengeance. Elle est certes menée par la haine et la colère, mais elle rste avant tout réfléchie, méticuleuse et prévoyante. Il en a fait une guerrière redoutable, qui n'hésite pas à mutiler un homme s'il s'approche un peu trop près, mais également capable de prévenance à leur égard et même de respect. C'est particulièrement étonnant et agréablement surprenant de constater qu'un auteur masculin puisse dresser un portrait aussi fin, avec une touche de féminisme bien dosée, sans tomber dans un sexisme déplacé et honteux dans lequel il aurait été aisé de tomber. Mc Spare évite l'écueil avec brio, selon moi, et fait honneur à toute la gente féminine par le biais de son héroïne dont le surnom, la Louve,, contient à lui seul les aspects les plus emblématiques: l'aspect sauvage et violent du loup, et l'aspect maternelle et nouricier de la mère ( rapport à la Louve romaine).

L'auteur aurait eu tout bon s'il ne s'était pas permis de saper litteralement l'histoire annexe concernant Homère et Cydippe, complètement hors propos et qui vient gâcher tout ce qui avait été fait dans les tomes précédents. Mais que lui est il passer par la tête?

Les graphismes de Roberto Viacava sont tout à fait corrects. Les traits des personnages sont parfois un peu trop naïfs à mon goût. Mais il nous gratifie de quelques belles planches ( pages 44 et 45 par exemple) illustrant bien le côté épique de la bd.
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Mérovingiens

Une récit historique tout simplement coup de cœur ! Ce roman se propose de révéler les coulisses de la naissance du royaume de France, rien de moins… Bluffant et réaliste ! L’auteur prend le parti de l’aventure et nous suivons donc Wyso, contraint de devenir espion du roi Clovis, dans ses périlleuses missions.



Dans la mesure où le règne de Clovis n’est connu qu’à travers le récit hagiographique L’Histoire des Francs de Grégoire de Tours, de nombreuses zones d’ombres demeurent : Clovis fit assassiner beaucoup de gêneurs, mais comment ? Patrick Mc Spare se livre ici à un exercice de haut vol : en respectant les faits tenus pour certains, imaginer tout le détail des missions des espions. C’est jouissif, et l’on n’a de cesse de vouloir vérifier les éléments historiques. On est dans une histoire plus réelle et palpable que la version officielle.

L’époque choisie est en soi passionnante : le début du Haut Moyen-âge ! C’est un bouillon d’où va émerger notre civilisation actuelle : fin de l’empire romain, dont seul l’empire d’Orient et quelques places fortes comme Soisson demeuraient, Royaumes de « barbares » Wisigoth ou Ostrogoth bien plus structurés que l’on a tendance à le penser, manigances des « évèques » pour imposer le pouvoir temporel de l’Eglise. C’est une période plus fascinante que ne le conçoit habituellement l’imaginaire collectif qui a tendance à rabaisser indument l’ère médiévale.



Ensuite la narration étalée dans le temps, le temps long de la politique, nous fait apprécier autrement la valeur du contexte historique. Et permet de déployer l’évolution psychologique des personnages ! Parlons tout d’abord de Wyso, un héros qui se pense guerrier avant tout mais se trouve à l’aise dans la peau d’un manipulateur, d’un maître espion, en raison d’un chantage. Il passe par tous les stades : colère, déni, résignation, mort intérieur, rage de nouveau. Sans réellement s’attacher à lui on éprouve une grande compassion pour sa personne. Par contre j’admire Valesta, froide meurtrière et personnage secondaire au début du roman qui prend de l’ampleur tout au fil du récit. Quant à Gunthar, il reste le plus mystérieux de la bande d’espions, et ne semble animé que par la vengeance. Théodoric le Grand, roi ostrogoth qui se sent devenir fou ou encore Alboflède, bouillante sœur de Clovis m’ont particulièrement plu. Si vous avez aimé la galerie de personnages de Game of thrones, vous serez conquis par ces personnalités ambigües et complexes que l’on aime détester.



En plus de toutes les missions d’assassinat et de manipulation des trois agents, le fil conducteur du récit est l’énigme que doit résoudre Wyso : qui a enlevé Guénolé ? Où est détenue leur fille ? Pourquoi le tordu Daga Wulf prétend-il ne pas être le responsable de leur disparition, mais entretient-il le chantage pour faire manœuvrer Wyso à son gré ? Est-il sorcier, démon ou simple mortel ? La conclusion du roman devrait vous surprendre. Pour ma part je n’ai rien vu venir… Entre indications données au compte-goutte et fausses pistes, qui est le plus manipulateur ? L’auteur sans doute.

La belle langue va de pair avec le récit historique. Le style est tout en plein et délié, on aimerait lire ce texte sur un parchemin, gratté à la plume.

De l’action et des trahisons à la louche, une dose d’érotisme, une pincée de fantastique et même un zeste de romance, il y a tout pour plaire au lecteur dans ce récit. Plus que de l’Histoire, une belle histoire…
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Légendes Abyssales

Voici ma chronique sur l’anthologie « Légendes abyssales » publiée aux éditions Mythologica. Il s’agit d’un recueil de 14 textes nouvelles dont le thème, vous l’aurait deviné est les abysses .

Description de l’éditeur :

Les légendes abyssales ont de tout temps intrigué et inquiété les Hommes. Qu’il s’agisse des abysses marines, spatiales, mentales, retrouvez à travers ces treize récits, chacune de ces abysses littéraires, tantôt étonnantes, tantôt inquiétantes.



Mon avis/mes coups de cœur :

Je ne vais parler que des nouvelles qui ont retenu mon attention. J’ai eu la chance de lire ce magnifique recueil en avant-première. Toutefois, je n’avais aucune idée de qui avait écrit quoi.

Je me suis donc laissé porter au gré du vent et j’ai découvert de magnifiques textes comme « Selanka » de Patrick Mc Spare, « Les naufragés de Calypso » de Barbara Cordier ou encore « Une robe couleur d'océan d’Estelle Faye.

Oh, toutes les nouvelles ont bien leur place dans ce recueil, mais j’avoue que ces trois plumes plus particulièrement ont été pour ma part celles qui ont été les plus à même de me toucher.



Je vous invite donc à découvrir cette belle anthologie et remercie Mythologica ainsi que le Salon Fantastique de m’avoir permis de découvrir les titres de chaque auteur.

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Les Haut-Conteurs, Tome 1 : La Voix des Rois

Ce roman raconte l'initiation d'un jeune adolescent de treize ans, fils d'aubergiste, à la célèbre caste des Hauts-Conteurs, sorte de ménestrels prestigieux. Au cours de ses aventures, il aura affaire à des créatures démoniaques telles que des goules, loups et autres vampires.



Je suis un peu partagée à la lecture de ce livre car je ne sais quelle conclusion en tirer. En effet, le livre est bien écrit et l'univers uchronique bien posé. Je pense que ce roman en plusieurs tomes ravira les plus jeunes. Pour ma part, j'ai trouvé la première partie très longue mais un peu plus rythmée dans la seconde. Quant à l'intrigue, je n'ai pas réussi à me détacher du souvenir de l'Epouvanteur de Joseph DELANEY auquel ce roman m'a beaucoup fait penser.



En conclusion, je ne dirais pas que ce livre était inintéressant mais il n'a pas non plus suscité l'envie d'en savoir plus en poursuivant les autres tomes.
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Les Héritiers de l'Aube, tome 2 : Des profond..

L'action se situe dans la directe lignée du tome 1, et on rentre directement dans le vif du sujet sans autre fioriture. Nous retrouvons nos trois héritiers que nous avions abandonnés en plein milieu de la bataille d'Azincourt. Propulsés par la pierre, ils se retrouvent dans une autre époque. Cette fois-ci, c'est San Francisco qui les attend. Le San Francisco de 1906....



(Lire la chronique complète sur le blog)
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Les Haut-Conteurs, Tome 1 : La Voix des Rois

Une mise en bouche agréable des aventures d'un jeune apprenti maître pourpre.

Dans ce premier tome, nous suivons donc les premiers pas de Roland dans sa nouvelle vie de haut-conteur, voué à conter des histoires fascinantes aux villageois à travers l'Europe et à démêler les mystères qui règnent dans les comtés.

L'histoire est intéressante, j'ai beaucoup aimé l'ambiance moyenâgeuse et les aventures de nos héros, dommage qu'elles n'aient eu lieu qu'à Tewkesbury, j'aurai aimé suivre nos amis vers de lointaines destinations et rencontrer plus de créatures surnaturelles. Un peu plus de "fantasy" n'aurait pas été de trop.

Le style des auteurs est clair et fluide, digne d'une voix de roi.

Un bon petit livre dans le même genre que l'apprenti épouvanteur.







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Les Haut-Conteurs, Tome 5 : La mort noire

Cinquième et dernier tome de la série des Haut-Conteurs, La mort noire est le volume le plus sombre. Roland et les membres de sa confrérie doivent lutter contre la peste noire dont l’apparition paraît étrange. Le peuple désigne vite les coupables : les Haut-Conteurs. On assiste alors à la fin de l’ordre suite à une chasse sans merci qui rappelle celle vécue par les templiers (ou dans l’univers cinématographique, celle des Jedi et le fameux ordre 66).



L’atmosphère pesante, l’accumulation des morts, les rebondissements permettent une lecture agréable mais aussi angoissante car personne est à l’abri de se faire tuer… Enfin, tous les mystères (le Livre des peurs…) qui jalonnaient les tomes précédents sont révélés et tout se met bien en place pour aller jusqu’à un final assez original car il laisse au lecteur un goût d’amertume tant la fin est noire, triste…







En résumé, La mort noire clôt habilement la saga des haut-Conteurs qui s’est améliorée de tome en tome en allant vers toujours plus de noirceur.
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Les Haut-Conteurs, Tome 3 : Coeur de Lune

Ce tome ce lit tout comme les précédents : facilement. J'ai bien aimé l'enquête et le nouveau personnage Bouche-Goulue.

Bref une bonne lecture et j'ai hâte de lire le prochain tome.
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Les Haut-Conteurs, Tome 1 : La Voix des Rois

Un grand merci à Babelio-Masse Critique et aux édititons Pocket pour ce sympathique partenariat.



Tout le monde a entendu parler de la série des Haut Conteurs... Cependant, je n'avais toujours pas lu un seul tome de la série. C'est maintenant choses faite.



J'ai beaucoup aimé ce livre qui nous emmène dans un monde moyen-âgeux peuplé de goules et de upyr (autre nom pour un vampire), des demi-sangs.



Dans ce roman, il y a beaucoup de rythme, beaucoup de suspense, beaucoup de rebondissements. Je ne me suis pas ennuyée un seul instant. J'aime vraiment beaucoup cet univers de conteurs qui ne sont pas que de simples baladins, mais qui participent activement à la vie guerrière. L'ordre des haut conteurs est un ordre de voyageurs, de combattants qui recherchent, au péril de leur vie, les pages d'un mystérieux livre : le livre des peurs... renfermant d'innombrables et exceptionnels secrets. Nous en avons d'ailleurs un exemple très important à la toute fin de ce tome.



Les personnages sont attachants, notamment Roland (13 ans) qui fait tout pour sortir de sa condition de fils d'aubergiste. Il va jusqu'à mentir et risquer sa vie... pour changer de vie, pour devenir un haut conteur et vivre de grandes aventures. J'aime beaucoup l'humour de Mathilde, haut conteuse qui va devenir le mentor du jeune Roland. L'ensemble des personnages du roman sont haut en couleur avec des caractères bien forgés.



En conclusion : un univers médiéval peuplé de créatures de la nuit dans lequel la lumière vient d'un ordre de soldat conteurs... Super.
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Les Haut-Conteurs, Tome 4 : Treize damnés

Dans Treize damnés, on retrouve Roland deux ans après la fin de l’aventure Coeur de lune (tome 3). Il a certes bien grandi mais a été retenu prisonnier pendant tout ce temps par des sorcières. Il en est de même pour Mathilde et son ennemi Mots-Dorés. Roland se trouve donc dans une situation très délicate où l’enfermement et l’amnésie sont son lot quotidien. Malgré de nombreuses tentatives d’évasion, les trois captifs se font toujours reprendre. Que leurs réservent les sorcières ? Mort ? Sacrifice ? Prisonnier à vie ? Une alliance peux-t’elle les sortir de leurs geôles ?

Ce tome est le plus intéressant de ceux que j’ai lus. Dès le départ, le lecteur est plongé dans l’enfer de Roland. Il n’y a aucun temps morts et explications à outrance à l’inverse des deux premiers volumes, par exemple. Les sorcières sont machiavéliques à souhait en donnant l’impression à leurs prisonniers qu’ils peuvent s’échapper. Et, enfin, on en apprend un peu plus sur le Livre des Peurs et ses énigmes. On y découvre sa génèse. Roland est très proche de découvrir la vérité même si les forces du mal ne vont pas lui faciliter la tâche…Va-t’il y parvenir ?

Treize damnés a été une lecture très plaisante grâce à de l’action, un rythme assez soutenu et des découvertes qui ponctuent ce roman.


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Les Héritiers de l'Aube, tome 1 : Le Septième S..

Naviguant à leur guise de siècles en siècles, deux étranges prêtres mort-vivants sont au service de Merlin. Ils doivent soustraire de leurs époques trois jeunes, Alex, Laure puis Tom ( cf le résumé au-dessus !). Ces tristes sires arrivent à chaque fois à point nommé alors que nos jeunes sont dans une situation désespérée...le marché est vite conclu. Nos trois héros malgré eux vont se retrouver propulsés en pleine campagne française, pas trop loin de Paris cependant. Les Bourguignons et les Armagnacs se livrent bataille, ce qui permet à Alex féru d'Histoire, de réaliser qu'ils sont en pleine guerre de cent ans ! La date de 1411 lui sera confirmée un peu plus tard par le seul allié qu'ils auront sur place, maître Flamel lui-même.



Leur mission va être de retrouver la fameuse Pierre d'Émeraude qui se terre dans les parages à cette période. Une pierre pleine de pouvoirs, créée par Merlin. Et bien sûr, tout cela serait trop fastoche s'il n'y avait pas un méchant dans l'affaire ! Car la fameuse pierre est convoitée également par un Fomoré ; traduisez, un démon qui répond au doux nom de Hermès Trismégiste. Ce dernier investi le corps et l'âme de qui bon lui semble pour se déplacer et poursuivre son dessein. Soldat ou général d'armée, valetaille ou comte, voire duc, peu lui chaut. Mille visages...



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Bathory, la comtesse de sang

La plume et les connaissances historiques de l'auteur sont mises au service de ce roman vraiment atypique et prenant. On découvre avec plaisir un Patrick McSpare qui montre par ce roman qu'il est tout aussi capable d'enchanter ses lecteurs adultes que les plus jeunes. Une petite mise en garde à propos des plus jeunes justement: si les précédents romans de l'auteurs leur étaient destinés, il est clair que ce n'est pas le cas de cette comtesse Bathory qui est à mettre dans des mains averties, sexe et sang y étant largement présent. Et petite précision ultime, ce roman est un "one-shot", ce qui lui rajoute encore un charme supplémentaire.



Bref, transformation réussie pour Patrick McSpare qui, grâce à sa passion pour l'histoire et à son talent de (haut) conteur, nous fait passer là un très agréable moment de lecture en compagnie de cette comtesse Bathory. Indéniablement un coup de cœur pour ce mois de novembre. Il sort aujourd'hui, vous savez ce qu'il vous reste à faire ...
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Les Haut-Conteurs, Tome 1 : La Voix des Rois

A Tewkesbury, comté de Gloucestershire, c'est l'effervescence. Un Haut Conteur s'est arrêté à l'auberge du village et tout le monde veut entendre une de ses histoires. Roland, le fils de l'aubergiste, est fasciné par cet homme. Lorsque ce dernier disparaît en forêt, Roland se demande si les histoires n'ont pas finit par dévorer celui qui les racontaient. En quête de la vérité, Roland va découvrir un monde qu'il ne soupçonnait pas.

Emprunté un peu au hasard à la bibliothèque, je ne m'attendais pas à être happée par ce livre jeunesse. On suit les péripéties de Roland, 13 ans, qui rêve d'être un Haut Conteurs et qui, par un concours de circonstance va se retrouver drapé de la cape pourpre de l'Ordre. Je pensais lire un livre assez jeunesse, orienté vers les garçons avec de la bagarre et du sang sans grande réflexion. Je me suis fait complètement avoir. L'histoire est à la fois pleine d'aventure, de secrets mais aussi de réflexion, de psychologie sur le monde qui entoure Roland, sur sa véritable nature. J'ai adoré suivre pas à pas, aux côtés de Roland et de Mathilde, les découvertes, la récolte des informations sur le sort du Haut Conteur disparu. J'ai frissonné de peur lorsqu'ils se promenait de nuit dans la forêt de Dean, j'ai couru avec eux dans les dédales de souterrains où se cachait le monstre, je ne pouvais pas lâcher mon livre, j'étais comme hypnotisée. Je voulais savoir la suite, la vérité et je voulais la savoir tout de suite. J'ai traqué avec eux ce monstre qui se cachait dans la nuit, ce monstre sortit des cauchemars des enfants et qui avait décidé d'en découdre.

Là encore, je m'attendais à partir à la découverte du monde avec les Haut Conteurs mais pas encore. On reste centré sur le village de Tewkesbury et la forêt de Dean et pourtant, le livre ne souffre d'aucun temps mort. Dès qu'on ralentit un peu, une nouvelle péripétie apparaît, pour le plus grand bonheur du lecteur. On ne s'ennuient pas une seconde durant les 300 pages de ce roman, on en veut toujours plus. Olivier Peru & Patrick Mc Spare mettent au grand jour les plus sombres facettes de l'être humain : la duplicité, le mensonge, la peur, l'orgueil aussi. Sans en faire un sombre portrait, les auteurs montre que n'importe qui – même le plus jovial des hommes – peut cacher de sombres secrets. J'ai aimé cette exploration de l'âme humaine, qu'on ne trouve pas toujours dans les livres annotés « jeunesse ». Comme si les jeunes étaient trop bêtes pour comprendre certaines choses. C'est une vraie leçon de vie que nous donne les auteurs.

Leur style y est sûrement pour quelque chose. Assez incisif, sans grandes fioritures, ils vont à l'essentiel et c'est ce qui est bon. De plus, c'est beau être un livre à quatre mains, je n'ai pas ressenti de différences entres les chapitres et/ou les paragraphes. Les auteurs ont réussi à faire en sorte de rester toujours sur le même ton narratif, sans qu'on ne sente la touche de l'un ou de l'autre dans certaines idées. Tout est clair et bien lié entre eux et donne envie d'en savoir plus. On peut aussi ajouter que certains mots utilisés permet d'entrer dans l'histoire plus facilement. Ne se contentant pas de la facilité, les auteurs ont ponctués leur livre de mot et expression datant elle-même du Moyen-Âge, ancrant leur histoire dans l'époque. Concernant l'objet-livre en lui-même, j'ai été charmé par la couverture qui attire l'œil ainsi que par les dessins et reproductions de pages du Livre des Peurs à l'intérieur. On peut donc « voir » ce que les personnages décrivent sans avoir à sortir un stylo pour en faire un dessin approximatif. En plus, la fin du livre contient un glossaire des termes du monde des Haut Conteurs et des monstres dont on parle. Pour moi, il ne m'a pas été d'une grande utilité mais pour les plus jeunes, je trouve que c'est un bon outil.

Les derniers chapitres sont explosifs. Les auteurs ne perdent pas une seconde et font valdinguer leurs héros de péripéties en péripéties sans leur laisser le temps de se reposer. Je n'arrêtais pas de me dire « Encore un chapitre et c'est bon » mais c'était impossible. Chaque fin de chapitre comprend un rebondissement qui entraîne le lecteur au chapitre suivant, sans qu'il s'en rende vraiment compte. De plus, j'ai beaucoup aimé la fin, le retournement de situation est terriblement bien géré par les auteurs et il donne qu'une envie : lire la suite. Si les prochains tomes sont aussi bien, je sens que je vais me régaler.



Pour conclure, je dirais que j'ai passé un agréable moment avec les Haut Conteurs malgré que ça soit un livre écrit pour la jeunesse, je pense qu'il plaira au plus âgés aussi. Je n'ai qu'un mot à la bouche maintenant : le tome 2 !
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Les Haut-Conteurs, tome 2 : Roi Vampire

Génial ! Une enquête passionnante et pleine de rebondissement. Même si au court de la lecture on commence à connaître l'identité du traître, mais il y a vraiment beaucoup de suspense. J'ai hâte de lire le troisième tome !
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