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Critiques de Paul Ariès (32)
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Satanisme et vampirisme : Le livre noir

Le livre noir du satanisme et du vampirisme est une enquête de 12 ans écrit par Paul Ariès. Mon avis sur ce livre est très mitigé d'un côté, l'auteur nous explique tout ce qui concerne le satanisme à travers le monde aujourd'hui. J'ai appris vraiment beaucoup de choses intéressantes. On y découvre la renaissance moderne du satanisme, ses aspects sectaires et élitistes ainsi que ses connexions qui dérangent avec notre modèle de monde moderne. ( Marilyn Monroe aurait eu une aventure avec le créateur de la "Church Of Satan". Quelle surprise!). D'un autre côté, ce livre m'a énormément déçu car l'auteur ressort tous les clichés possibles et inimaginables en ce qui concerne le mouvement gothique et le Metal et des connaissances aléatoires sur le sujet. Il y aussi un nombre incalculable de fautes d'orthographes (Au moins savoir écrire le nom des groupes cités, ça serait bien ... ).

Bref, un livre intéressant mais sans plus.

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Démarque-toi ! Petit manuel anti-pub

Le pavé 'No Logo' de l'altermondialiste Naomi Klein dort dans ma PAL depuis quelques années, je me rachète une conscience en lisant d'autres ouvrages sur le même thème qui ont le mérite d'être plus courts - et plus accessibles ? J'assouvis ma curiosité, aussi, car je suis prête à consommer moins, mieux (tant que ça n'empiète pas excessivement sur mon confort : vivre en autarcie en pleine campagne, c'est pas pour moi) donc les bons conseils, je prends.



Comme le titre l'indique, Paul Ariès invite à se "démarquer", à s'affranchir de la pub qui façonne nos manières de penser et nos comportements. Il dresse un portrait sévère de la publicité, vecteur du capitalisme, de la surconsommation, de "l'immondialisation" (sic). Sous couvert d'information et souvent avec humour, la pub nous convainc que l'habit fait le moine et que le bonheur est dans le caddie plein, dans le neuf, dans le meilleur, le "plus tout" (beau, croustillant, onctueux, allégé, rapide, puissant, miniaturisé, géant...). Et tant pis si on épuise la planète, si 20% de la population consomme 80% de ses ressources.



La pub s'attaque insidieusement aux enfants : un jeune français subit 20 000 spots par an en moyenne, or "les enfants de 7 à 12 ans conditionnent 43% des achats familiaux, ce qui représente mille milliards d'euros". D'ailleurs la pub à l'école est interdite en France (elle arrive à s'immiscer par quelques moyens détournés), mais les exemples des écoles américaines sont effrayants. En voici un parmi d'autres :

" Il existe une profusion de mallettes pédagogiques. Exemple d'un exercice tiré d'un ouvrage de mathématiques utilisé dans de nombreux états américains pour les élèves de CE2 : Will fait des économies pour s'acheter une paire de Nike à 68.25 dollars. Si Will gagne 3.25 dollars par semaine, pendant combien de semaines devra-t-il économiser ?"

Coca, Kellogs, Campbell, McDo, Pizza Hut ne sont pas en reste. Ça fait peur...



Mais revenons à l'ouvrage. Il ne m'a pas appris grand chose, et j'en retiendrai surtout ces exemples d'invasion de la pub dans les écoles.

Le petit essai "Bon pour la casse, Essai sur l'obsolescence programmée" (Serge Latouche) m'a semblé plus complet, mieux articulé, et on a un bon aperçu de la problématique "capitalisme-surconsommation-pub-gaspillage" si on lit en complément "Je consomme donc je suis ?" (Benoît Heilbrunn, album jeunesse).

Je reprocherai à Paul Ariès d'asséner des constats sans argumenter suffisamment, on y perd en compréhension, et l'auteur peut paraître excessif, réac et donc peu crédible si on ne partage pas d'emblée son point de vue. Ce manuel est un condensé de "Putain de ta marque", du même auteur, ceci explique peut-être cela.
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Ralentir la ville... pour une ville solidaire

Dans le titre, les deux vont bien ensemble !

Dans ce recueil plusieurs femmes et hommes politiques qui font la promotion de leurs actions) et/ou direct.rice.eurs d'associations écologiques et/ou sociales prônent la décroissance et la lenteur.

Ce livre, daté de 2010, dénonçait le tout écran, le télétravail, l'individualisme forcené, la solitude des automobilistes à la place du mélange des populations dans les transports en commun, les applis et j'en passe... Hélas, tout est bien pire aujourd'hui, vu la manière de traiter la pandémie.

Quelques solutions nous sont proposées, à l'exemple des slow cities et des villes en transition, alors à leur début.

Ce livre conviendra à celles et ceux intéressé.e.s par la question.
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Ecologie et cultures populaires : Les modes..

Dans son dernier ouvrage intitulé «Ecologie et cultures populaires», le politologue Paul Ariès fait état de la situation environnementale actuelle. Selon l’auteur français, les milieux populaires seraient les premiers acteurs à venir au secours de la planète. «Les gens du commun sont, par leurs modes de vie et leurs visions du monde, une chance exceptionnelle pour réussir la transition écologique et sociale», affirme l’auteur connu pour ses essais sur la décroissance et l’écologie politique. Tel est le constat principal de l’ouvrage allant à l’encontre des visions dominantes. Les potentialités écologiques des milieux populaires ne sont pas d’abord dues à leur impossibilité de consommer autant qu’ils le souhaiteraient faute de ressources financières suffisantes, mais grâce à leurs styles et choix de vie, selon Paul Aries. Son livre s’inscrit dans une logique d’ouverture faisant naître «quelques pistes pour nourrir la transition vers une société de justice sociale et écologique», écrit-il. Paul Ariès relativise la situation en affirmant que les efforts des milieux populaires restent toutefois insuffisants au regard des enjeux écologiques planétaires.



http://www.alterechos.be
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Lettre ouverte aux mangeurs de viande qui s..

Je précise tout de suite que je suis mangeur de viande et le resterai, sans état d'âme. Et je n'ai pas besoin d'être conforté dans cette position.

Mais je trouve le livre de Monsieur Ariès (qui n'est pas le premier que je lis à ce sujet) très intéressant, clair et documenté.

Je comprends qu'il ne plaise pas à ceux dont il attaque les positions. Après tout, Piketty et Michea ne sont pas très populaires dans les milieux patronaux.

Que dit Ariès ? .

Le veganisme n'est pas un régime naturel pour l'homme et est mauvais pour sa santé.

Les protéines animales sont irremplaçables, au moins sous forme d'oeufs et de laitages.

Le veganisme ne se confond pas avec l'antispecisme,même s'il lui sert souvent de cheval de Troie.

L'antispecisme se propose de subvertir l'ordre naturel et les équilibres du vivant. Il est donc antinomique de l'écologie qui se soucie en premier de la conservation des milieux et des équilibres naturels.

Dans sa recherche de nouvelles définitions de l'humain, de l'animal, du vivant, des frontières entre eux, l'antispecisme se heurte à des apories incontournables qui conduisent à une véritable culture de déshumanisation et de mort et sont la négation de tout humanisme.

Je suis prêt à lire tout ouvrage se proposant de réfuter les thèses d'Aries. Pour mes faibles lumières, elles semblent convaincantes ( j'ai dit des l'abord d'où je parlais).

Et, en tout état de cause, les diplômes et la carrière universitaire de l'auteur ne permettent pas d'écarter d'un revers de main ses analyses sur la philosophie de l'antispecisme, ses présupposés et ses conséquences ; il est permis de penser qu'il est au moins capable de comprendre les écrits qu'il analyse et attaque

Bien sûr, je n'espere convaincre personne par ma faible analyse d'un ouvrage qui vaut beaucoup mieux.

Je m'attendais à des attaques. Je n'ai pas été déçu, j'en ai eue, de la part d'un individu avec lequel j'ai eu le tort d'essayer d'argumenter. Si je ne l'avais pas bloqué, la discussion n'etait pas prête de finir.
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Ecologie et cultures populaires : Les modes..

Soyez pauvres, c'est écolo ! Selon Paul Ariès, les milieux populaires ont un meilleur bilan écologique que les riches. C’est avec la culture populaire, souvent marginalisée ou confondue avec la culture de masse, avec sa façon de vivre et de penser, que la transition écologique se fera.

[...]

Voilà une prise de position étonnante, et pourtant réaliste. Il s’appuie sur des études et des statistiques pour montrer que les milieux populaires ont un meilleur bilan écologique que les riches et que les personnes se prétendant écolos elles-mêmes. Pourquoi ? parce que leur façon de penser, leur histoire, leurs modes de vie (l’alimentation, les transports, le logement, les loisirs), les amènent à consommer autrement. Ce n’est pas qu’ils consomment moins, ils consomment différemment grâce à leurs prédispositions culturelles, leur culture du peu.

Paul Ariès ne dit pas que leur mode de vie est exemplaire, mais qu’il offre une bonne base pour une attitude écologique. Nous ne devons pas attendre le changement d'en haut, mais de la base.

[...]

Paul Ariès, auteur prolixe et militant actif, fascine par l’étendue, la complémentarité et le sérieux de ses sujets d’analyse remarquablement documentés et appuyés d’une grosse bibliographie. En homme entier, pas frileux, sûr de ses convictions, il écrit là un essai très pertinent mais délicat. En effet, le mot « populaire » s’emploie difficilement, tant il recouvre des conceptions différentes et des préjugés dérangeants. Qu’à cela ne tienne, ceux qui le taxeront de populiste auront mal lu ses propos.

[...]

Pour en finir avec la société du « toujours plus », Paul Ariès ne défend pas la décroissance austéritaire, ni la « croissance propre » ou la « croissance verte » comme on peut l’entendre à l’occasion. Il défend de nouveaux rapports à la consommation, au travail, à la jouissance, aux loisirs, à la nature, au temps (formidable analyse du temps !), lesquels passent par un renforcement des services publics (qui influent sur le taux d’émission de CO²) et l’instauration d’une démocratie locale où chacun a voix au chapitre.

L'article entier sur Bibliolingus :

http://www.bibliolingus.fr/ecologie-et-cultures-populaires-paul-aries-a118761632
Lien : http://www.bibliolingus.fr/e..
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Démarque-toi ! Petit manuel anti-pub

Une charge contre la publicité qui devient envahissante, détruit la planète et altère la santé physique et mentale.

Elle est au service de la société de consommation, du capitalisme. Elle fait croire à une croissance illimitée dans un monde fini, réduit l'homme à sa seule valeur marchande, à son état de consommateur, s'oppose à toutes les cultures, valeurs traditionnelles ou collectives (famille, Etats, syndicats, école, culture commune) qu'elle a intérêt à ridiculiser. Elle casse les valeurs qui humanisent.

Difficile d'éduquer à la publicité car elle est irrationnelle, elle conditionne les foules pour que leurs modes de vie corresponde aux besoins du capitalisme. Elle exploite même nos névroses car "un individu bien dans sa peau est un mauvais consommateur qui n'a pas besoin de substituts illusoires de bonheur et de vie" Les marques deviennent des marqueurs identitaires chez les jeunes.Elle a tout intérêt à créer des individus réduits à leur dimension économique, peu cultivés ou réfléchis et non insérés dans des structures collectives.

Elle a gagné tous les domaines y compris la politique et l'école.

Très intéressant et très accessible.
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Lettre ouverte aux mangeurs de viande qui s..

Autant certains écrits de Paul Aries méritent qu'on y passe du temps, autant là, on plonge dans un vide abysmal. C'est malheureux de devoir le préciser avant de poursuivre, mais je ne suis pas végan. Alors c'est avec une curiosité amusée que je me suis tourné vers ce pamphlet, pensant y apprendre des choses intéressantes, déconstruire des préconceptions, des biais..



Quelle perte de temps..ce livre est un patchwork sans structure, sautant d'une idée à l'autre, employant des raccourcis et des généralisations qui feraient honte au plus populiste de nos hommes politiques.. Je ne sais pas ce que ce monsieur a personnellement contre le véganisme, mais on sent que quelque chose le touche, pour qu'il ait pondu un truc aussi brouillon.



Ce livre ne s'adresse pas aux gens curieux. Il s'adresse à ceux qui ne vivent que de débats entre trolls de forums, pour confirmer ce qu'ils croient déjà savoir.

à éviter.
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Lettre ouverte aux mangeurs de viande qui s..

https://www.youtube.com/watch?time_continue=149&v=CBDbgf_dVFo



Quand on voit/entend la quantité de conneries (de très hautes qualités) que Paul ARIES sort dans l'interview en lien ci-dessus (et ci-dessous) ça fait clairement très peur sur la qualité argumentaire de son essai.

Paul ARIES démontre en moins de 5min d'interview qu'il n'a absolument rien compris au véganisme, ni aux "véganes" (et non "végans" tel qu'il le prononce) et qu'il n'a visiblement aucune notion des faits et chiffres qui légitiment cette philosophie de vie.

Ecrire un livre sur le sujet me parrait du coup bien présomptueux...



Dire que les Véganes sont les suppôts involontaires des producteurs d'engrais chimiques; et qu'ils voudraient voir tous les prédateurs génétiquement modifiés pour altérer leur predation... est d'une bouffonerie sans nom !



Réveille-toi, Paul.



Si j'ai le temps, et que je trouve l'ouvrage à 2€ chez un bouquiniste, alors peut-être je ferai l'effort de démonter point par point ce qui s'annonce être un essai particulièrement fallacieux. Sinon tan pis.

L'intervention promotionelle de Paul ARIES suffit à elle seule à discréditer le livre.



Lisez plutôt le livre de Martin GIBERT, pro-véanisme certes, mais bien plus sérieux dans l'argumentation et les sources.
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La simplicité volontaire contre le mythe de l..

Paul Ariès est un militant écologiste, objecteur de croissance (en référence aux objecteurs de conscience).



Rédacteur en chef du journal "La Décroissance", organisateur de Contre-Grenelle de l'Environnement, il prône la décroissance et l'antiproductivisme.

Le titre de son dernier livre est clair et net : pour une "simplicité volontaire et contre le mythe de l'abondance".

Pour un monde plus équitable (comme le commerce...équitable !), plus "partageux".

Pourfendeur des nouveaux apôtres verts Cohn-Bendit, Nicolas Hulot et "l'hélicologiste" Yann Arthus-Bertrand qu'il juge encore trop productivistes, Paul Ariès interpelle le lecteur sur un "vivre beaucoup mieux avec beaucoup moins" sans imposer une mauvaise conscience.



Après une analyse complète et sans ménagement des courants de gauche (des libertaires aux marxistes en passant par les socialistes) qui se fourvoieraient dans le "toujours plus de progrès", après la peinture sans fioriture des mouvements de gauche antiproductivistes qui se noieraient dans le pessimisme, Paul Ariès nous propose un "antiproductivisme optimiste" en empruntant les chemins difficiles de la simplicité.

Alors tout passe à l'exigente moulinette de la vigilance militante de Paul Ariès : le management brutal (voire mortel !) du salarié, l'agression publicitaire, le "travailler plus pour gagner plus" (et donc pour dépenser plus !), le culte du 4X4 et de la vitesse (voir le livre "Trop vite !" déjà commenté), la course aux marques, les motos vertes, le portable, l'informatique, etc.



Quelques phrase-choc à méditer.

"L'écart de santé et d'espérance de vie fait que nous avons deux humanités qui cohabitent et non pas une seule."

"Le pouvoir d'achat ne nous empêche pas seulement de penser : il pense à notre place."

"Nous devons plus que jamais revenir aux fondamentaux : l'alimentation, la santé, l'éducation."

Certaines propositions de l'auteur sont discutables : la remise en cause de la grève générale, la préférence pour les communautés, une école destructrice des cultures populaires...

Le combat doit être individuel, collectif et politique.

Les chemins indiqués par l'auteur sont :

- l'authenticité contre l'artificialité

- redécouvrir son corps

- se refuser comme producteur

- se refuser comme consommateur

- se refuser comme spectateur

- changer son rapport au temps

- changer son rapport à l'espace

- changer son rapport à la nature



Chaque chemin est accompagné d'exemples concrets qui peuvent "simplifier" la vie.

Comme les AMAP ou les SEL par exemple. Ou bien la journée sans achats et la grève générale de la consommation. Les casseurs de pub.



Même si elle semble utopiste ou drastique, la réflexion alternative de Paul Ariès empêche de penser en rond...Et par les temps qui courent en rond dans le bocal de la télévision, c'est déjà beaucoup !
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Lettre ouverte aux mangeurs de viande qui s..

Zéro pointé.



Ce triste polygraphe écrit sur tellement de sujets qu'il n'en connait visiblement aucun.



Le seul intérêt de ce livre, redite d'un livre paru chez Golias, c'est de ne plus afficher une homophobie carabinée. Nouvel éditeur, nouvelles moeurs ?



Sinon, c'est toujours aussi obscurantiste (mieux vaut tuer des animaux que de passer à la viande cellulaire), infondé (aucune étude scientifique n'est citée pour appuyer les propos de l'auteur, qui prétend néanmoins s'appuyer sur sa connaissance du sujet).

Bref les biais de confirmation sont assénés à grands coups d'arguments d'autorités (je connais mon sujet parce que j'ai écrit un libelle dessus !).



Et fustiger le capitalisme quand on publie chez le seul éditeur qui figure au CAC 40 : rideau !
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Lettre ouverte aux mangeurs de viande qui s..

"Longtemps, j'ai refusé de vous parler de ce livre. Je ne voulais pas l'honorer vu les termes employés à travers les lignes de ce bouquin. Aujourd'hui, je dis haut et fort ce que j'en pense ! CE LIVRE EST LE PIRE DE TOUS ! J'ai rarement lu un livre aussi haineux, méprisant et fallacieux. D'après l'auteur, le vegan est sectaire, nazi, zoophile, raciste, carencé, malade (physiquement et mentalement)... On paye pour se faire insulter ! Il est clair que Paul Ariès est dérangé. Comment est-ce possible décrire un "livre" avec autant de haine ? Je vous le demande. Chaque ligne donne l'impression d'être haïs, détestés (ce n'est pas qu'une impression d'ailleurs). Certes la cause animale ne plaît pas à tous car malheureusement et heureusement il faut de tout pour faire un monde. J'ai acheté ce livre pour trouver des arguments tangibles sur la consommation de viande, je n'y ai trouvé que de la mauvaise foi. Inutile de lire ce livre, la première phrase suffit : "un nouveau spectre hante le monde : le spectre du veganisme". Si vous cherchez à vous conforter dans l'idée que manger de la viande est une excellente chose : ce livre est fait pour vous. Si vous cherchez à vous renseigner objectivement sur le veganisme, passez votre chemin. Notre ami le p'tit Paul n'a décidément aucun talent de persuasion. Aucun argument valable n'est présent dans l'ouvrage. Alors, je dis à Paul Ariès, il faut arrêter d'agresser les gens, de les faire culpabiliser pour se sentir mieux !"
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Lettre ouverte aux mangeurs de viande qui s..

Une analyse assez brutale de la réalité du mouvement végan, et qui démonte ses arguments avec froideur. A lire.
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Scientologie une secte contre république

Un petit livre qui date, mais ça ne peut pas faire de mal de lire quelques taquets envers la Scientologie.



Paul Ariès se charge de démontrer en quoi celle-ci est contraire aux trois principes de la devise française. Elle apparait ainsi liberticide, anti-égalitaire et méprisante envers les plus faibles.

Les exemples sont nombreux, et en creux, c'est toute l'organisation que l'auteur décrit, des pratiques aux sanctions, des croyances au recrutement.



Si la sphère d'influence de la Scientologie reste principalement nord-américaine, garder une vigilance constante est une démarche des plus saines !
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Une histoire politique de l'alimentation : ..

Délicieux ! je me suis régalé à parcours ces siècles d’aventure culinaire, où les explications sur les mets à travers les âges relatent aussi ce que manger veut dire, comme ce rite humain a trouvé sa place dans les périodes et sociétés depuis la préhistoire. Un livre référence, documenté et très agréable à lire.
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Une histoire politique de l'alimentation : ..

Excellent livre, qui éclaire en détail mais sans lasser son lecteur comment les rites de la table ont pris place dans l’histoire de l’humanité, et comment ils ont accompagné la création des classes sociales, des dominants et dominés… Une lecture pleine de surprises et d’anecdotes, qui se termine par une sorte de manifeste écologique pour recréer la table de demain, à la fois éco-responsable et avec gourmandise ! Lecture à conseiller vivement pour les papilles ;)
Lien : https://www.facebook.com/his..
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La simplicité volontaire contre le mythe de l..

Pour sortir du cul-de-sac dans lequel l'incompatibilité entre croissance économique et développement durable semble avoir mené les sociétés occidentales, Paul Ariès propose d'adopter la "décroissance" : consommer moins, et apprendre à évaluer la réussite avec des critères non-économiques. Concrètement, il propose de se déplacer moins, acheter moins, recycler, acheter des objets d'occasion, adopter une journée "sans achat" par mois... L'idée est louable, mais comme on le voit plusieurs années après la publication du livre sa portée est plus que limitée. Les citoyens ne semblent pas pressés de renoncer à la consommation, ni même à la ralentir...
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Apprendre à faire le vide : Pour en finir ave..

Voici (encore) une plaquette sur la décroissance, qui aborde le sujet dans une énorme étendue sémantique. Cette étendue, au détriment de toute démonstration et particulièrement des arguments économiques "durs", semble regrouper tous les griefs de bon sens que l'on peut avoir contre la société du paraître et la possession matérielle, mais aussi contre la conception post-moderne du temps, de la vitesse, de l'efficacité, de la sexualité, de l'insécurité, et bien d'autres...

Parfois (au moins) un peu de profondeur - démonstrative, je le répète - serait la bienvenue, de même qu'une plus grande part "propositive" (conformément au titre), alors que celle-ci se limite aux deux derniers chapitres (8-9), soit à moins de 30 pages.

Le principal mérite que je trouve à ce petit texte de vulgarisation poussée, c'est qu'on pourrait lui apposer, comme à certains jouets, la phrase : "convient dès 7 ans" ; et cela compte tenu aussi de sa typographie aérée, de ses sous-titres abondants et "percutants", de la présence de plusieurs encadrés. Cependant, et fatalement, ceux qui se prévalent d'un minimum de connaissances sur le sujet resteront sur leur faim...
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Satanisme et vampirisme : Le livre noir

Ce livre est très intéressant sur des faits de société mondiaux. Il s'agit plus d'un document, d'une enquête très bien menée qui nous emmène dans les bas fonds du satanisme, pire du vampirisme avec leurs pratiques morbides. Nous faisons connaissance avec les principaux fondateurs du mouvement : Anton La Vey, celui qui a ré-écrit la Bible satanique et Aleister Cowley, principal gourou de la grande secte satanique où, il faut le savoir est fréquentée par des grands noms du showbiz, politique, membres de confédérations. Le livre présente en détail le mouvement, les mouvements parrallèles, des témoignages et des faits divers assimilés au vampirisme. Chose surprenante les adeptes sont des gens à fort pouvoirs d'achat et grands décideurs dans le monde ... Fascinant !
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Nos rêves ne tiennent pas dans les urnes : El..

« Le capitalisme repose sur l’abstention du peuple et son inculture politique »

Professionnalisation et corruption de la politique, allongement de la durée et du nombre de mandats, course à la réélection, partis de gauche désunis, éloignement de l’élu et des électeurs, abstention élevée, droite et « gauche » interchangeables, recul de la syndicalisation, monde associatif en berne… La démocratie représentative, bourgeoise, sclérosée et illusoire, rend le peuple invisible et inaudible. Les élus, parfois désignés par moins de 20 % des citoyens, sur-représentent les classes supérieures de la société, excluant les voix populaires.

Où est la légitimité démocratique ?

Non, la politique ne consiste pas à glisser un bulletin une fois tous les cinq ans. La politique nous appartient, elle n’est pas réservée aux experts. Paul Ariès défend la démocratie participative, celle qui reconnaît l’égalité de n’importe qui avec n’importe qui, et qui fait de nos différences une source de débats et de consensus. Sans vouloir supprimer la démocratie représentative, la démocratie participative replace la politique à l’échelle locale, et recrée le dialogue entre les élus et les citoyens et entre les citoyens eux-mêmes.

[...]

En tant que citoyen, notre seul rôle se résumerait à déposer un bulletin dans les urnes tous les cinq ans. Quelle vision avons-nous du « peuple » ? Celle qu’on veut bien nous faire croire : un peuple manipulé, désintéressé de la politique, victime consentante de la domination. Ne réduisons jamais les dominés à ce que les dominants voudraient qu’ils soient. Car l’abstention ne résulte pas que du désintérêt, c’est aussi une façon de dire qu’on ne veut pas de cette politique. Les citoyens, premiers habitants et experts de la ville, sont capables de débattre ensemble des affaires communes.



L'article entier sur Bibliolingus :

http://www.bibliolingus.fr/nos-reves-ne-tiennent-pas-dans-les-urnes-paul-aries-a114483374


Lien : http://www.bibliolingus.fr/n..
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