Paul E. Ohl

Un essai sur la force humaine au cours des âges. On commence avec les héros Gilgamesh, Hercules et Samson et leurs exploits incroyables. Puis on passe par un athlète de la Grèce ancienne, Milon de Crotone et ses exploits auréolés de légende. On arrive ensuite aux hommes forts du début du siècle dernier pour parvenir aux mastodontes actuels des concours de force et des concours de culturisme. Tout cela en passant par les leveurs de pierre des Pays basques, de la Polynésie et autres pays.



L'essai est très bien documenté et on voit que le sujet passionne l'auteur qui est lui-même amateur d'haltérophilie et participe à l'organisation de concours de force.



La force humaine m'a toujours passionné, car j'ai été élevé sur une ferme où les bras étaient mis à contribution, et mon père se plaisait à me parler des hommes forts de la région qui se distinguait parmi une flopée d'homme vigoureux. Parmi les plus forts, il y avait le frère de mon grand père, un colosse qui transportait sans problème 2 sacs de presque 100 kg chacun sur une grande distance, ou le forgeron de la paroisse voisine qui faisait le tour de sa forge avec un homme de plus de 100 kg assis sur son enclume.



J'ai donc bien apprécié la lecture de ce livre très détaillé avec plusieurs photos. Mais j'ai un faible pour les hommes forts de la première moitié du siècle dernier, dont Louis Cyr, un québécois, dont la force naturelle n'était pas accrue par des drogues de tout type comme aujourd'hui avec les anabolisants et les stéroïdes.



En conclusion, j'ai bien aimé.

Une semaine de vacances à Cuba a suffit pour me donner le goût d'en savoir davantage sur l'histoire de cette île paradisiaque et de son peuple, ainsi que sur leur système économique et politique si différent de celui du Canada. C'est donc avec enthousiasme que j'anticipais la lecture du livre de Paul Ohl.



Roman historique de 752 pages,"Les fantômes de la Sierra Maestra" est une œuvre magistrale, que les lecteurs les mieux informés dévoreront probablement en quelques jours. Pour ma part, je l'ai savourée, à raison d'un chapitre par jour. Et au fil des pages, un constat de plus en plus clair s'imposait : je connaissais bien peu de choses sur Cuba... et ce que ce que je croyais savoir était faux. C'est la beauté de sa plume qui a permis à Paul Ohl de faire de ce livre une œuvre aussi touchante que divertissante, mais ce sont ses nombreuses années de recherche qui l'ont rendue aussi édifiante qu'instructive.

Pour tous ceux qui veulent s'aventurer dans les mésaventure du peuple noire pour leur avant leur indépendance. Ce bouquin raconte un histoire précis mais soutenus par des périodes des dates qui sont toute a fait cohérent et véridique. je me suis délecter de cette par de savoir que m'offrait ce livre. je pense que vous en trouverez aussi si vous intéresser à l'histoire et la vérité;

Suite aux récentes manifestations historiques des Cubains contre les autorités à La Havane, je me suis rappelé le roman « Les Fantômes de la Sierra Maestra » de Paul Ohl.

L'auteur, à partir d'événements historiques raconte la révolution cubaine menée par Fidel Castro et Che Guevara des années 1949-59.

La lecture de ce roman, en plus d'être une réel plaisir, nous apporte une vison toute autre que celles des plages et des tout-inclus.

Il est fascinant de découvrir la lutte sanglante des Cubains pour l'indépendance et de découvrir également les chefs héroïques qui ont risqué leur vie.

Il est fascinant de découvrir le courage, la détermination et l'ardeur du peuple Cubain pris en otage par une puissance militaire soutenue par les Américains qui l'a maintenu affamé et ignorant pendant des années.

Et aujourd'hui rien n'a changé … ou presque.

Cuba est pris en étau entre le blocus économique américain (qui dure depuis 1962) et le contrôle de Moscou ou/et Pékin.

Je visite Cuba depuis plus de vingt ans et je peux vous affirmer que les Cubains sont un peuple résilient, débrouillard et créatif. Mais pour combien de temps encore?

Misère et pandémie est un cocktail explosif!



À lire pour en comprendre un peu plus.



Photos d'époque et des vidéos de Paul Ohl. Certains endroits où des événements majeurs se sont produits. http://www.editions-libreexpression.com/fantomes/index.html

D'un roman, j'aime qu'il me fasse voyager, dans l'espace et dans le temps. Pour ça, il faut un certain réalisme, des descriptions imbriquées dans l'action-même. Paul Ohl réussit tout ça très bien. J'aime aussi apprendre, surtout lorsqu'il s'agit d'un roman historique. On apprends clairement, et de façon sensible, humaine, vibrante.



Une très bonne lecture donc, que je recommande.

Surtout, on apprend. Beaucoup. Sur la conquête immonde de l'Amérique latine par les espagnols.



Une faiblesse? Rien de grave. le fil conducteur de toute l'histoire, ne m'a pas paru clair. À moins que quelques détails m'aient échappés, la finale vient comme sortie de nulle part. Peu avait été semé au long du roman, pour qu'elle fasse du sens. Ça m'a paru un peu forcé et un brin artificiel.



Peu importe: pour vivre un vrai voyage sans payer de billet d'avion, vous aurez en main le bon roman.

Une biographie historique qui démontre, prouve, preuve à l'appui que Louis Cyr était l'homme le plus fort de tous les temps. Mais ce qu'il faut retenir à mon avis

c'est qu'il a été le meilleur du monde à une époque où les Québécois n’étaient pas grand-chose. Il a prouvé le contraire et donner une première fierté au Québec.

Un régal ! Très belle histoire !

J'ai des sentiments mitigés en refermant ce roman, d'un côté je lui trouve des défauts et de l'autre je lui reconnais une qualité. Les défauts l'emportant sur les qualités je lui accorde une note sous la moyenne.



Parmi les éléments qui m'ont déplu il y a l'importance accordée à la Grande Guerre, le peu d'explications des raisons de l'éloignement sentimental entre le Dr. Scorta et Marguerite, le fait que le même docteur Scott adopte si facilement l'enthousiasme de Viateur Martin pour la recherche des origines de l'homme, le manque de développement de l'intrigue amoureuse entre Marguerite et le docteur Yang Shao.



La vraie histoire de ce roman ne commence qu'après un tiers du livre et C'est la raison qui fait que je trouve que trop de place à été accordée à la 1ere Guerre mondiale qui n'apporte au roman que l'explication des circonstances de la rencontre entre le docteur Scott et Viateur Martin alors que la rencontre entre Marguerite et Yang Shao à l'époque de la fin des guerres de l'opium en Chine avait un potentiel romanesque beaucoup plus fort.



La principale qualité de ce roman est d'avoir éveillé en moi la curiosité pour l'histoire des guerres d'opium en Chine au tournant du XXe siècle et aussi de la guerre des Boxers. Ma curiosité à aussi été éveillé pour la paléontologie bien que ce sujet puisse paraître aride.



Finalement ce roman m'a un peu déçu mais je tiens compte du fait qu'il a été écrit il y a 35 ans et que depuis l'auteur a sûrement affiné son écriture. Alors avant de le critiquer davantage je vais lire ce qu'il a écrit plus récemment.

Quatre ans de recherche et d'écriture. Pour célébrer ses 40 ans de vie littéraire et son 15e ouvrage, Paul Ohl vient de publier Les fantômes de la Sierra Maestra, un roman de plus de 700 pages qui relate les péripéties de la révolution cubaine.
Lien : http://rss.lapresse.ca/c/336..

C'est par le hasard le plus pur que je suis tombée sur ce roman dans les étagères d'une librairie de livres usagés à Lévis, quelques jours à peine avant mon départ vers l'Islande et la Norvège. Quand j'ai lu sur la quatrième de couverture que l'auteur était retourné aux sources du monde scandinave médiéval dans des pays tels que la Norvège, l'Islande (où je m'en allais) ou encore l'Écosse (l'un de mes pays chéris), j'ai sauté sur l'occasion et je l'ai acheté pour la modique somme de 2$.

De plus, physiquement parlant, le livre était juste parfait : léger et petit mais assez long à lire pour me tenir 1 mois (en voyage, je lis beaucoup moins car je tombe de fatigue au bout de quelques pages à tous les soirs).

Je me suis donc lancée à la découverte du monde viking en même temps que je visitais les deux principaux pays dont il est question, l'Islande et la Norvège. C'était complètement débile de tomber sur des noms.

Paul Ohl intègre aussi dans son roman plusieurs personnages ayant réellement existés tels que Eirik le Rouge (qui a découvert le Groenland), Leif le Chanceux (son fils, également explorateur), le roi Olaf de Norvège ou encore Geoffroy de Prié, un moine ayant juré le silence éternel après avoir commis le péché de la chair avec un jeune homme du nom de Cédric. On peut aisément sentir que l'auteur a fait de véritables recherches pour la rédaction de ce roman, recherches qui ont probablement duré plusieurs années (particulièrement s'il a voyagé pour aller aux sources).

Le roman est riche et les péripéties n'attendent pas l'autre. L'auteur nous amène dans les croyances païennes des vikings, les sacrifices, et la violence dont ils faisaient usage en même temps qu'il nous parle du roi Olaf qui imposa la religion catholique a tout son royaume, tentant sans grand succès de faire de même avec l'Islande et le Groenland.

Il nous raconte également l'histoire de ces deux jumeaux séparés à la naissance et qui deviendront des ennemis jurés. L'histoire se centre surtout sur Bjorn, le jumeau favorisé ainsi que sur son destin: accompagner Leif le Chanceux dans sa découverte du Nouveau Monde, retourner habiter l'Islande après avoir habité le Groenland, et tuer son ennemi juré, Ulf, aussi son frère jumeau. Quant à Ulf, il est élevé par une magicienne cruelle qui lui apprend à se transformer en loup et à terroriser les gens autour de lui. Cette partie du récit apporte tout juste ce qu'il fallait de magie pour bonifier le roman. Car parler des vikings sans parler de leurs croyances, c'est amputer l'histoire de ce qu'était véritablement un viking.

Comme vous pouvez le voir, je sors enthousiaste de ma lecture, même si elle est dense et parfois ardue. Maintenant, j'ai très hâte de découvrir Michener et Clavell, qu'on compare partout à Paul Ohl. Bientôt, j'espère.
Lien : http://lecturesdisabelle.blo..