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Critiques de Paula Hawkins (2272)
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La Fille du train

Ce livre est une obsession, dans tous les sens du terme, je préfère vous prévenir par avance...Je ne lui donnerai d'ailleurs aucune note (sur le blog dont l'article est issu à l'origine), car la meilleure chose que je puisse vous dire pour commencer c'est de le lire, car ce sera la seule façon de comprendre à quel point ce roman est jubilatoire.



Il est construit comme un assemblage de différents journaux intimes, l'histoire nous est donc racontée par plusieurs personnes comme un puzzle dans le but d'un tableau final.



Il relate tout d'abord l'histoire de gens simples, comme vous et moi avec une vie ordianaire, des bonheurs et des malheurs ordinaires.



Mais pour Rachel, la fille du train, tout est bon pour agrémenter une vie triste et terne et c'est ainsi que débute son obsession.



Mais CHUT! je ne vais pas vous en dire plus, je ne peux pas tout vous raconter, même si ce n'est pas l'envie qui me manque. car ce roman est un multitude d'événements qui eux-mêmes m'ont fait ressentir une multitude de sentiments.



Sachez juste que dans La fille du train, il n'y a pas de héros, non! Aucun personnage quasi parfait, ici, tous ont des secrets plus ou moins glauques.



Impossible d'imaginer la fin, j'ai constamment été dans l'incertitude face aux événements qui se déroulent dans cette petite banlieue de Londres.



Paula Hawkins parvient à donner une réalité à ses personnages grâce à leurs défauts, leurs manies, leurs passés houleux ou heureux.



La vie n'est pas un long fleuve tranquille, loin de là.



Un excellent Thriller, tout en psychologie, dans lequel Steven Spielberg a su reconnaître le talent de l'auteur, puisqu'il en a acheté les droits cinématographique.
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La Fille du train

Rachel connait la période la plus faste de sa prometteuse existence.

Larguée par son mec, alcoolique, elle tente de surnager en squattant lamentablement chez une copine.

De ses trajets journaliers en train, elle n'attend plus qu'une seule chose, apercevoir un tout jeune couple qu'elle a idéalisé au point de s'imaginer frayer avec lui car Jess et Jason sont désormais ses nouveaux potes fictifs à l'insu de leur plein gré.

Stupeur et tremblement le jour où notre chimérique héroïne soupçonne Jess de se complaire dans une vile relation adultérine.

Une Jess infidèle que l'on ne tardera pas à signaler disparue, tragédie alimentant un peu plus la parano galopante de sa meilleure amie imaginaire.

Rachel avait une vie merdique mais ça, c'était avant.

En plus de ses quelques déconvenues personnelles, il convient désormais d'ajouter un nouveau contexte enclin à la conduire aux confins d'une aliénation sans retour.



Chapeau Paula, pour un premier roman, c'est presque un coup de maître(sse).

Je dis presque car si le propos est original et mérite cent fois que l'on s'y attarde, il n'est pas sans éclipser les moult redites qui parsèment ce récit. Notamment cette fille toujours accro à son mec qui l'a quittée pour une autre et qui s'accroche comme une triste moule énamourée à son rocher.

Passé ce très léger désagrément, le constat est là, implacable, cette Fille du Train est d'une construction diabolique, originale, à la limite de l'obsessionnel.



Peu de personnages à se mettre sous la dent mais une interaction relationnelle tellement labyrinthique qu'Icare lui-même s'y serait perdu.



Quelques longueurs, certes, mais une tension habilement maîtrisée et une parano savamment dosée font de cette Fille Du Train un compagnon de voyage très agréable.



J'aurais adoré me prendre un TGV lancé pleine bourre, je me contenterai d'un confortable Corail et c'est déjà pas si mal !



3.5/5



Merci à Cécile pour la balade...

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La Fille du train

Dans le train de 8h04, qui va de Ashbury à la gare d'Euston, certains tapotent sur leur ordinateur ou leur portable, d'autres dorment, d'autres encore regardent par la fenêtre et s'amusent à imaginer la vie de ces gens qu'ils aperçoivent à travers les vitres. C'est le cas de Rachel qui emprunte ce train tous les jours, matin et soir, depuis maintenant 2 ans. Depuis qu'elle a emménagé chez une amie, Cathy, après sa séparation d'avec Tom. C'est ainsi qu'elle s'est imaginé une vie pour ce couple, devenu Jess et Jason pour elle. Un couple très beau et très uni qui semble amoureux. Etonnamment, il lui manque dès qu'elle ne l'aperçoit pas. Surtout depuis qu'elle est seule et tout juste licenciée, cela lui occupe l'esprit, pourtant parfois confus et brumeux à cause de tout l'alcool qu'elle ingurgite. Mais depuis qu'elle a vu Jess dans les bras d'un autre homme, elle est perturbée. Elle le sera d'autant plus lorsqu'elle apprendra que cette fameuse Jess est portée disparue...



Installez-vous confortablement à bord de ce train, côté vitre de préférence si vous voulez être aux premières loges...

Rachel, témoin plus ou moins fiable étant donné la quantité d'alcool qu'elle ingurgite à longueur de temps, son état dépressif et son obsession amoureuse, devra faire face, d'une part à ses nombreux démons qui lui procurent d'affreux trous de mémoire et d'autre part, à son envie irrésistible de mettre la lumière sur cette étrange disparition, quitte à se mettre à dos le si peu de relations qu'elle a encore. Le mystère s'épaissit au fil des jours, d'autant que la jeune femme disparue, Megan, reste introuvable. Ce thriller porté par trois femmes, Rachel, Megan et Anne, nous fait douter au fil des pages de l'intégrité et de la bonne foi de chacune. Les hommes ne sont, évidemment, pas en reste! Salué par les critiques et de nombreux auteurs, ce polar, dont les droits d'adaptation ont été achetés par Spielberg, entraîne le lecteur sur ses rails, à toute vitesse.



Montez à bord en compagnie de La fille du train...



Merci Cécile !
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La Fille du train

Excellent. Succès de l'été, mérité.

Paula Hawkins développe cette situation que bien des voyageurs ferroviaires ont vécu, imaginer la vie entrevue de façon fugace par le double filtre des fenêtres du train et de celles des maisons en bord de ligne. Rachel fait partie de ces commuters, qui font matin et soir le trajet entre domicile et travail. Un arrêt régulier sur la ligne : elle crée un scénario en apercevant quelques minutes le couple qui occupe le n°23 . Et ce numéro, si elle le connaît c'est qu'elle même habitait au 15 de cette rue. Avant. Quand elle buvait moins. Quand elle était en couple.

La monotonie des jours qui passent cesse brutalement lorsque la jeune femme du 23 fait la une des journaux : elle a disparu.

S'en suit une enquête bancale, au gré des réminiscences plus ou moins alcoolisées qui brouillent les cartes. A la fois témoin, peu fiable et investigatrice impliquée, Rachel occupe une position ambiguë dans l'affaire.



La parole est donnée alternativement à Rachel mais aussi à deux autres femmes dont la disparue, en chapitres qui convergent vers la résolution de l'intrigue, ce qui donne un rythme intéressant.



Rachel a un rôle prépondérant dans l'histoire mais aussi pour l'intérêt du lecteur : rien ne va dans sa vie : amour, travail et surtout addiction à l'alcool, qui la détruit à plus d'un titre. le doute persiste jusqu'à la fin : un vrai thriller psychologique.



Essai réussi pour ce premier roman, dont les droits ont été achetés par Steven Spielberg avant même sa parution.


Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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La Fille du train

Rachel n'est pas amnésique, mais ça revient au même. Ce qu'elle fait quand elle est ivre s'efface de sa mémoire, elle n'en garde que de vagues impressions et la honte de s'être laissée aller, une fois de plus, et d'avoir perdu sa dignité et toute maîtrise de ses actes. Or Rachel boit de plus en plus. Voilà deux ans qu'on lui a volé sa vie, elle était mariée, heureuse, mais une autre femme a pris sa place dans le coeur de Tom et dans leur maison, et l'équilibre précaire de Rachel s'est écroulé. Il lui est d'autant plus difficile de tirer un trait sur Tom qu'elle passe devant chez lui chaque jour, en train. Elle passe également devant chez "Jason et Jess", un petit couple tout mignon dont le bonheur apparent la fait rêver, jusqu'à ce que...



Ce thriller psychologique à trois voix est d'autant plus stressant qu'il met en scène des gens ordinaires, des femmes auxquelles on peut aisément s'identifier. On s'y attache, en tout cas, notamment à Rachel. Une rupture amoureuse lui a fait perdre les pédales, et le chagrin, la solitude et la jalousie lui font faire n'importe quoi. L'atmosphère du roman m'a rappelé celle de 'Avant d'aller dormir' (SJ Watson) : Rachel est souvent à la recherche de repères, de souvenirs, elle redégringole à chaque fois qu'elle se remet à boire et doit presque repartir de zéro (et le lecteur recule de quelques pas, lui aussi). L'auteur montre bien la façon dont sont considérés les alcooliques/dépressifs par ceux qui sont "du bon côté" de la santé mentale et de l'autorité (les policiers, en particulier) - ils font pitié, sont infantilisés, pas pris au sérieux, méprisés et vite priés d'aller faire leur cinéma ailleurs. Ils sont aussi une proie idéale...



Un très bon roman noir étourdissant et riche en suspense, où les rebondissements sont savamment dosés et restent crédibles.



• Merci à Babelio et aux éditions Sonatine pour cette découverte.
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La Fille du train

Autant le dire tout de suite, j'ai adoré ce livre !

Ce qui m'a plu par dessus tout c'est l'ambiance très réaliste qui pourrait décrire la vie de n'importe qui d'entre nous.

J'ai aimé les personnages et notamment Rachel que l'on sent en pleine détresse, puisqu'elle tente de se reconstruire après une dure séparation.

"Rachel l'ivrogne ne mesure aucune conséquence, elle est soit trop expansive et optimiste, soit pleine de haine."

Ce livre est très centré sur l'aspect psychologique des personnages, avec tous les sentiments qui peuvent remplir un quotidien.

On lit leurs confidences d'un chapitre à l'autre jusqu'à découvrir le dénouement final (que je n'avais pas imaginé). On tente de reconstituer l'histoire en imaginant mille scénarios possibles.

Entre amours, trahisons, soupçons, mensonges...ce roman est un bon cocktail à rendre paranoïaque.



En terminant ce livre j'ai ressenti une certaine nostalgie d'avoir quitté cette histoire dans laquelle j'aimais tant me réfugier.

Cette lecture était un pure bonheur. J'ai hâte de voir son adaptation en film.

Un de mes coups de coeur de l'année 2015.
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La Fille du train

Si je n'avais pas une odieuse tendance à identifier le coupable avant la moitié du livre, et si la narratrice principale - il y en a trois au total - n'avait pas une odieuse propension à s'excuser toutes les trois lignes, je pense que j'aurais été davantage convaincue par ce thriller ferroviaire.



Au départ, ce n'était pas parti pour que j'adhère car, chose étrange, pendant les cinquante premières pages, je me suis dit sans arrêt : "Tiens, c'est mal écrit mais ça fonctionne" ; bref, j'étais partagée dès le début mais, au fil des pages, soit je me suis habituée à un style assez proche du roman de gare (en même temps, avec un tel titre, j'y aurais trouvé une logique), soit le style s'est affirmé, mystère.



Au final, un bon moment de détente bien que la trame ait pour but de nous hérisser les nerfs, et c'est sans doute aussi ça qui a freiné mon enthousiasme : j'attendais sans doute plus de frissons et moins de détente.



La structure du roman me semble assez classique, trop classique pour expliquer l'engouement phénoménal du public mais ça fait partie des mystères de l'édition. A noter toutefois le thème de l'alcoolisme au féminin que je n'avais encore jamais vu développé dans un polar.



Non, je ne raconterai pas l'histoire. Déjà, raconter un roman policier, c'est risqué pour les autres lecteurs, ensuite il y a déjà un nombre d'avis publiés appréciable pour ce roman et enfin, l'adaptation cinématographique sort dans un mois.



NB : Petit coup de gueule concernant la traduction... Est-ce sous prétexte qu'il s'agisse d'un polar (et donc d'un livre grand public), qu'on nous inflige des facilités de traduction du genre :

" - Vous êtes sûr que c'est une bonne idée ? je demande."

" - Quel genre de choses elle disait ?"

" - S'il te plaît, Scott ! je crie."

Ou suis-je la seule que ça horripile ? Parce que, moi, à l'école, on m'a appris la forme interrogative des verbes. Mais sans doute ai-je encore un ou deux wagons de réformes de retard ?





Challenge ABC 2016 - 2017

Challenge Petit Bac 2016 - 2017

Challenge ATOUT PRIX 2016 - 2017
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Celle qui brûle

Il y a Celle qui brûle et celle qui s'est couchée très, très , très tard pour finir "Celle qui brûle" et savoir si les brûlures étaient graves ou pas !

Addictif...

Une petite allumette, ♫ il suffira d'une étincelle♫, et puis : pof ! Tout s'embrase. Dans ce roman , il y a beaucoup de petites allumettes, de foyers pas éteints, de petites injustices, de véritables drames, de la malchance, pas beaucoup d'amour, et puis beaucoup d'amour d'un côté.



Myriam qui vit sur une péniche, à Londres, a par hasard, découvert le corps assassiné de son voisin.

Carla est la tante du jeune homme décédé. Ce malheur vient en rajouter une couche sur tous les malheurs qui l'ont frappée. Sa soeur, est décédée, quelques temps avant. Coïncidence ?

Et Laura, Laura, c'est la jeune fille avec qui ce jeune homme a passé une nuit.

Laura , non plus n'a pas eu de chance, renversée par une voiture lorsqu'elle était enfant, elle en subit encore les séquelles physiques et psychologiques. Je ne vous en dit pas plus...

Trois femmes.

Trois femmes malheureuses qui se consument de l'intérieur.

Trois femmes et un cadavre ...

Mais il reste une quatrième femme, Irene, Quatre-vingts printemps, amatrice de romans policiers, voisine d'Angela ( la mère du jeune homme) , et reliée également à Laura qui l'aide à faire ses courses.

Iréne est mon personnage préféré.

Avec Laura . Si particulière , Laura. Sur le fil du rasoir en permanence , Laura. Pas fiable, Laura... Mais attachante, cette fille .

Alors, laquelle des trois a eu le moins de chance ? Laquelle des trois est la plus malheureuse ? La plus rancunière ? La plus dérangée ?

Laquelle, est " Celle qui brûle" ?

♫ Plouf, plouf ♫ ..



Addictif, impeccable, bien construit, efficace , avec une pointe d'humour et de second degré en ce qui concerne le boulot d'écrivain de romans policiers. Miss Hawkins, signe ici, un roman aussi original que" La fille du train".

Un roman qui vous fera veiller et aller jusqu'au bout de la nuit. Ça tombe bien, à partir de demain, les boîtes de nuit sont fermées !

A défaut de danser, mes amis, lisons des romans brûlants ...

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La Fille du train

Prendre le même train. Tous les jours, à la même heure. Aujourd’hui, il pleut. Les gouttes ruissellent le long des vitres. Demain, le soleil traversera ces mêmes vitres sales pour y distiller quelques rayons de chaleur. Je passe devant des maisons, des rues, des chemins de traverse. Toujours le même décor, à la même vitesse. Un casque sur les oreilles. Rock N Roll. Toujours le même train, chaque matin. La musique pour ne pas entendre le flot des portables déversant leurs crachotements et chuchotements intimes dont je me fous totalement. Toujours les mêmes têtes, dans le train. Mais pas la même musique. Je ferme les yeux, respire le parfum de la femme d’en face, celle qui se met toujours à la même place, et qui sent le matin la vinasse. Toujours les mêmes maisons embrumées le matin. De quoi même s’inventer des histoires. De toute façon, les histoires des autres…



Le train ralentit, le feu passe au rouge, il stoppe sa démarche. J’aimais dans le temps le bruit que pouvait faire la locomotive en déversant sa fumée, mon côté vieux westerns. Un son que je ne retrouve plus maintenant, pendant que je regarde à travers la vitre. Un couple, dans le jardin. Un couple qui s’aime, un couple qui se déchaine. Et dans celle d’à côté, un autre couple. Des couples avec enfants. D’habitude, je ne regarde pas à travers la vitre, je garde mes yeux sur mon bouquin ou sur la fille d’en face qui discrètement sort une petite bouteille de vin. Commencer à boire dans le train du matin et me dire qu’elle se sent aussi mal dans sa vie que dans la mienne. Boire pour échapper aux regards des autres. Devenir transparent dans cette société-là, c’est à ça que sert le gin tonic le matin.



Pendant la pause déjeuner, je me suis assis sur un banc, quelques feuilles mortes à mes pieds, tapis oranger qui vole dès qu’une bourrasque enflamme cet amoncellement de la nature. Toujours un livre avec moi, une bouteille enveloppée dans un sac Kraft dans ma besace. Les pages tournent et se retournent, une femme a disparu. Pas de quoi en faire la une des journaux. Les voix s’écrivent et s’épanchent. Le cadavre d’une femme morte aussi. Peut-être que le petit torchon du coin, épris par les scandales abreuvant la vie des ménagères, la mettra à l’honneur. Histoire de sang ou d’infidélité, les gens veulent savoir, pour avoir un truc à dire au pub ce soir autour d’une pinte, de deux, de trois…



Il est temps de reprendre le train. L’odeur est plus suffocante, le parfum printanier a été remplacé par la sueur d’automne. Le train roule avec son train-train habituel, coutumier, routinier. Sans surprise, toujours les mêmes maisons ensoleillées le soir. Je m’assois toujours à la même place. A la prochaine gare, la fille du train se mettra en face de moi, l’odeur plus marquée de vin sur son visage. Elle est perturbée. Par sa vie, et par cette disparition. Moi, je n’ai rien vu, j’avais mon nez dans un bouquin, ou sur ses jambes, mais elle… Un bouquin - pas si mal que ça dans son genre thriller prévisible - sur l'histoire d'une fille qui boit du gin dans le train. Et une nana qui boit plus que moi est émouvante...
Lien : http://memoiresdebison.blogs..
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La Fille du train

Rachel ne sait pas quand la dégringolade a commencé, ce qu'elle sait c'est qu'elle voulait un enfant et que Tom en a eu assez de ses états d'âme. Après c'est le flou total, elle s'est mise à boire, de plus en plus souvent, elle a perdu son boulot et il est parti avec une autre.



Maintenant, elle squatte chez une amie et s'accroche à la vie d'inconnus, ceux de l'autre côté de la vitre. Elle les observe et imagine leur vie depuis un train de banlieue de Londres. C'est distrayant mais devient dangereux le jour où elle franchit la frontière qui sépare la fiction de la réalité. De l'autre côté du grillage, elle est rattrapée par son passé et ce n'est pas aisé d'éviter les pièges ; d'obsessions envahissantes en comas éthyliques, il lui faut retrouver la mémoire pour rassembler le passé et le présent pour sauver sa peau.



Mensonges, trahisons, déchéance sociale et violence conjugale sont parfaitement décrits pour nous émouvoir et nous faire trembler dans cet excellent roman policier, un peu long, mais complètement addictif.

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Au fond de l'eau

Après un premier roman au succès retentissant ( 20 millions de lecteurs et un film ...) , qu'en est-il du deuxième ?

Il est complétement différent et plein de charme ... car "au milieu coule une rivière "...

L'eau est présente partout , elle traverse la petite ville de Beckford , des adolescents s'y retrouvent l'été sur les berges pour y faire les fous et s'y baigner , une femme jadis, y a été noyée pour sorcellerie et depuis , les femmes y "disparaissent "...

Aussi , quand Julia est appelée pour le suicide de sa soeur Nel, elle ne se pose pas de question : suicide . De toute façon, que peut-elle dire ? Elles ne se parlaient plus depuis des années . Mais il va lui falloir s'occuper de sa nièce de quinze ans , une adolescente doublement endeuillée par la mort de sa mère et le suicide de sa meilleure amie quelques mois plus tôt .

Oui, les femmes et filles meurent un peu trop dans le bassin aux noyées ...

Et si la rivière se fait entendre de mille et unes façons dans cette petite commune, elle raisonne aussi dans la maison de Nel qui n'est autre qu'un moulin , ainsi que la maison d'enfance des deux soeurs .

Et du passé , il va en être question .

Roman choral où tour à tour Julia, sa nièce Lena, Sean le flic , sa femme, son père , la mère de la jeune fille décédée et d'autres , prennent la parole et nous racontent LEUR version de l'histoire .

Et cette histoire , elle est multiple, elle prend racine dans le passé et tels des petits ruisseaux , ils alimentent , à la fin, la rivière de Beckford . Plein de petits ricochets dans l'eau : un tout petit bruit , puis des ronds qui à la fin se rejoignent ou pas ...

Ce n'est pas un roman policier avec un suspens de dingue , mais plutôt celui d'un malaise diffus, de secrets et de beaucoup de non-dits et d'incompréhensions qui forment un beau gâchis .

C'est aussi un roman plein de charme avec un peu de sorcellerie et beaucoup d'eau et de poésie . Je ne sais pas d'où est venue l'inspiration à Paula Hawkins mais je sais que page 253 , elle cite les paroles de la chanson de la divine et talentueuse , musicienne PJ Harvey :

" Little bigh fish, swimming in the water,

Come back here man, gimme my daughter."

[ "Petits et gros poissons qui nagent dans la rivière/ Ma fille est parmi eux, rends-la moi."]

J'aime l'idée que la création fasse des ricochets dans le jardin d'autres créatifs ...



Regardez le clip "Dawn by the water"

www.youtube.com/watch?v=lbq4G1TjKYg

et la pochette de l'album " To bring my love", vous verrez ... les ricochets !

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La Fille du train

C'est l'histoire d'une fille qui prend le train: ça devrait être donc une histoire qui bouge , une histoire en mouvement mais non, cette histoire est géographiquement statique: son domicile où elle vit en coloc, Londres où elle bosse puis vagabonde, et comme paysage entêtant, son ancienne maison et, à proximité une autre baraque où ont l'air de vivre heureux un homme et une femme.



C'est l'histoire d'une fille qui prend le train tous les jours même quand elle perd son boulot et qu'elle n'a donc plus aucun besoin de se déplacer. le staccato du train est un bémol apaisant sur le requiem de sa stérilité, la marche funèbre de son divorce , son ex home sweet home, son ex homme, sa nouvelle femme, leur nouveau né.



C'est l'histoire d'une femme qui prend le train toujours aux mêmes horaires, toujours à la même place mais qui ne sait plus où elle est: colère, frustration, refuge dans l'imaginaire et un baume, un anesthésiant efficace: l'alcool qui lui fait perdre son job... mais elle continue à prendre le train.



C'est l'histoire d'une femme qui prend le train mais qui ne va pas respecter le " ne pas se pencher au dehors". Au contraire elle va se focaliser sur une petite maison où une belle femme et un bel homme vivent et ont l'air heureux, très loin d'elle.Elle s'identifie, imagine leur vie et vit sa propre vie par procuration. Mais cette femme disparaît.



C'est aussi l'histoire d'une autre femme , heureuse d'avoir été amante, heureuse d'être maman mais qui commence à déchanter.



C'est aussi l'histoire d'une fille de rien , qui en a bavé et qui croit avoir trouvé le bonheur dans une maison auprès des rails.. où une femme prend le train.



C'est un beau roman mais ce n'est pas une belle histoire: c'est juste une histoire de femmes qui luttent, qui espèrent , qui aiment, qui haïssent. Bref, une simple histoire d'hommes.



Un très bon thriller psychologique.



Mais ce n'est que l'humble avis d'un homme qui ne prend pas le train.









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Celle qui brûle

Avant d'appeler son père pour lui demander de venir, après une nuit difficile, Laura prit soin de nettoyer ses blessures et tout le sang sur elle...

Alors que Miriam sortit très tôt ce dimanche matin-là pour aller vider ses toilettes, elle remarqua, comme la veille au soir, que la porte de la péniche voisine était ouverte. Voulant justement parler à son occupant, Daniel, à propos du délai dépassé de mouillage, elle n'en eut guère l'occasion. En effet, ce fut dans une mare de sang qu'elle le découvrit. Aussitôt, elle appela la police non sans avoir pris, au préalable, une petite clé, pleine de sang, accrochée à un porte-clé qu'elle avait aussitôt reconnu comme étant celui de Laura, la fille de la laverie, la Folle comme certains l'appelaient. C'est là qu'elle se souvient justement l'avoir vue sortir de la péniche deux ou trois soirs auparavant...

Carla Myerson reçut ce matin-là la visite de deux policiers qui lui annoncèrent la mort de son neveu, Daniel. Anéantie, d'autant que sa sœur, Angela, la mère de ce dernier, était morte huit semaines auparavant. Aussitôt, elle appela son ex-mari, Theo, à la rescousse. Si le couple apprit aux policiers qu'il n'avait pas vu Ben depuis des années et encore moins qu'il était installé sur une péniche, Theo ne manqua pas de leur révéler qu'il avait vu une jeune femme très tôt le samedi matin passer devant chez lui, chancelante...



Il faut croire que le meurtrier de Daniel, tué par des coups de couteau répétés au torse et au cou, avait des choses à régler avec lui. Cette mort allait impacter trois femmes, plus ou moins proches. Trois femmes, fragilisées et flouées par la vie et toutes blessées dans leur chair. Toutes que l'on apprend au fil des pages à connaître. Leurs blessures, leurs drames, leurs fêlures, leurs colères, leurs frustrations. Aussi, chacune des trois aurait pu vouloir se venger de Daniel, un jeune homme dont les contours se dessinent peu à peu et laissent entrevoir une enfance compliquée. Ce thriller psychologique dense fait montre d'une intrigue captivante et finement ciselée et d'une galerie de personnages délectable et fouillée. Paula Hawkins aborde, tout en finesse, divers thèmes tels que le deuil, la vengeance, le pardon, l'écriture ou encore l'alcoolisme.

Un roman complexe et fort bien amené...
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La Fille du train

Whaou ! En voilà un excellent thriller psychologique !



Rachel, alcoolique sans emploi, fragile psychologiquement et au plus bas mentalement, est hantée par les souvenirs de son ancienne vie et blessée par la trahison de Tom son ex-mari. Elle a perdu son emploi il y a plusieurs mois mais, ne l’ayant dit à personne, elle fait semblant de s’y rendre en prenant le train qui la mène à Londres et qui la ramène dans sa banlieue, tous les jours. Et chaque jour elle observe, lors d’un arrêt, une maison située non loin de celle qu’elle habitait avec Tom, mais surtout ses occupants qu’elle imagine heureux en couple, jusqu’au jour, où elle voit un autre homme dans la maison. La jeune femme trompe-t-elle son mari ? Quelques jours plus tard, les journaux annoncent la disparition de cette femme.



C’est à partir de ce jour que la vie de Rachel va basculer. Elle a été vue à proximité de la maison de la jeune femme au moment de sa disparition. Que faisait-elle là-bas ? Voulait-elle harceler son ex-mari et sa nouvelle épouse comme elle en avait pris l’habitude ? Dire ce qu’elle avait vu, ce fameux matin, au mari de la disparue ? Elle était trop ivre ce soir-là pour se souvenir… Pourtant, Rachel va tout faire pour tenter de découvrir ce qu’elle a fait ou vu ce soir-là. Seulement entre trous noirs, imagination, souvenirs flous ou erronés, mensonges, comment découvrir la vérité et quelle est la réalité dans ses souvenirs enfouis qui lui reviennent par brides.



Un roman dont l’intrigue, très bien ficelée, nous tient en haleine au fil des pages, au point qu’on a du mal à le lâcher. Une trame très originale, telle un journal intime, ou plutôt trois, qui nous en apprend plus sur les vies et les personnalités de Rachel la fille du train, Megan la jeune femme disparue et Anna la nouvelle épouse de Tom. Mais on en apprend plus également sur Scott l’époux de la disparue et sur le mystérieux visiteur. Les soupçons se portent sur différents protagonistes… On s’attache à Rachel et on comprend sa déchéance. La lecture devient addictive et, tout comme pour Rachel, la recherche de la vérité devient obsessionnelle ! Quant à fin, elle est tout bonnement époustouflante !



J’y ai trouvé des similitudes avec le roman Avant d’aller dormir de S.J. Watson : ambiante pesante, souvenirs enfouis, mensonges… Qui dit vrai, qu’est-ce qui est réel, quelle est la vérité ?

Alors, dixit Sonatine : Avec ce thriller psychologique exceptionnel, Paula Hawkins fait figure de révélation de l’année. Il vous suffit d’ouvrir ce livre et de vous laisser entraîner dans le piège paranoïaque et jubilatoire qu’elle vous tend et vous comprendrez combien cette publication fait figure d’événement.

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La Fille du train

La fille du train a exercé sur moi une véritable fascination. Pas de super héroïne dans ce thriller mais des gens comme vous et moi avec leurs failles leurs travers mais aussi leur fragilité pris dans leur quotidien ordinaire.

Je me suis vite pris d empathie pour Rachel. Jeune femme qui prend un train de banlieue tous les jours et qui imagine la vie des personnes qu' elle aperçoit depuis la vitre de son train. Elle aime en particulier un couple auquel elle a même inventé des prénoms. Dans cette même rue se trouve son ancienne maison qu' elle partageait avec Tom jusqu a ce qu' il la quitte pour vivre avec Anna. Rachel a sombré dans l alcoolisme et a des trous de mémoire qui l empêchent de se souvenir de ce qu' il s est passé un soir où une jeune femme de son ancien quartier à disparu, la jeune femme qu' elle observait depuis son train.

J ai vraiment apprécié la narration qui fait intervenir 3 voix celle de Rachel, d Anna et de Megan. Ça m a tenu en haleine. J ai aimé Rachel personnage fracassé par la vie qui essaie de démêler le vrai du faux dans ses souvenirs embrumés par l alcool.

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La Fille du train

J'ai trouvé le livre décevant. Une femme en perdition passe sa vie à observer les autres depuis son train de banlieue. Coupable idéale d'un meurtre (puisque alcoolique et amnésique) elle enquête néanmoins sur cette disparition fantasmée. L'auteur traîne en longueur et tente d'embrouiller les pistes. J'ai fini par lire le tiers final en diagonale pour découvrir la fin (aussi décevante et entendue que le reste).
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Au fond de l'eau

Au fond de l'eau, 2ème roman de Paula Hawkins, et 2ème roman que je lis de cet auteur.

Ce n'est pas évident de s'y retrouver au début de cette lecture.

Les chapitres sont relativement courts. Chaque chapitre a pour titre son narrateur. On passe de l'un à l'autre des protagonistes de l'histoire, avec chacun sa vision propre de l'histoire. L'histoire semble complexe, ou pas...

Une femme est morte. Mais l'histoire met en lien son histoire et celles d'autres femmes du village.

Il faut donc se laisser porter par la lecture qui est prenante, hypnotisante et dense. On croit approcher de la vérité, puis on s'en éloigne, tel le mouvement perpétuel de l'eau !!

De nombreuses histoire ressurgissent dans ce village. Certaines vieilles de plusieurs siècles, de plusieurs années, de plusieurs mois ou de plusieurs semaines... Les gens sont liés plus ou moins les uns envers les autres, leurs histoires s'imbriquent ou pas, tout dépend des apparences, de ce qu'on croit, de ce qu'on veut croire, de ce qui nous arrange de voir ou de ne pas voir !

Au final, chacun possède sa propre vérité du passé et du présent... Chacun se construit aussi comme il peut, parfois à tort ou à raison...

On pense se connaître soi-même, mais ce n'est pas toujours le cas et parfois, un tout petit grain de sable vient perturber nos certitudes.

Un très bon 2ème roman pour cet auteur... Bravo.
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Angle mort

Oh la, la, quelle déception !

Et si je dis ça c'est parce que je fais partie de celles qui ont adoré La Fille du train, de celles qui ont bien aimé son deuxième aussi, et puis son troisième aussi, et là : non ...



Déjà , il est trop court ( 132 pages à peine) et du coup, on a un goût de trop peu.

Trop peu de détails sur les personnages, pas de précision, pas de psychologie et du coup pas d'incarnation ...

Trop peu de suspens, Forcément quand l'autrice ne s'étend sur rien, ton coeur ne palpite pas ,tu n'as pas le temps de faire les montagnes russes, que le mot fin est tombé. Et parlons-en de la fin... Une fin sur tapis rouge ,qui arrive 18 mois plus tard, vite fait mal fait.



Et une page plus loin, le prénom Marian écrit au milieu, et une autre histoire commence. Une nouvelle de 6 pages .Aucun rapport avec la première !

Sauf que moi, pour ne pas me faire spoiler, je n'avais pas lu que l'histoire courte était suivie d'une nouvelle . Une nouvelle qui s'appelle Marian, mais dont quelques lignes font référence à un angle mort. Sauf que ça , c'est le titre de la première histoire. Forcémment, ça embrouille ! Bref, je lis cette nouvelle , je ne comprend pas le rapport entre ces personnages et ceux d'Angle mort (la vraie histoire, enfin...je veux dire la première ! )



Qui raconte quoi, cette première histoire ? Et bien celle de deux gars, une fille.

Forcément ça va mal finir, un des gars est mort, , le deuxième est arrêté, la fille est malheureuse, et il y a un quatrième personnage. Sauf qu'au début, l'auteure nous raconte que la fille a fait connaissance des garçons, suite à une décision de ses parents : un déménagement pour se rapprocher de sa soeur hospitalisée.



Aussi, quand le personnage féminin devient veuve et hyper seule, je me suis demandé où étaient passés les parents et la soeur...

Il aurait alors été facile, de s'apesantir sur le chagrin d'Edie, de nous rendre empathique avec sa peine , mais je n'ai pas eu plus de sympathie que ça pour elle. L'autrice rendant l'histoire ambigüe. Edie est-elle en couple avec l'ami du couple, Ryan ? Voulait-elle se séparer de Jake ? Trop de flou, comme si l'auteure ne savait pas trop où aller et se gardait des "cartouches "pour plus tard...

Deuxième bourde : les flics passent au crible ordinateur et téléphone portable de la victime. Sauf , que la police n'a pas vu les" traces " qu' a laissé le méchant de l'histoire , Ce qui au passage , leur aurait permis de trouver le coupable... C'est impossible que la police scientifique passe à côté . Ni l'auteur, ni la maison d'édition n'ont tiqué ? C'est la première chose qu'on apprend en regardant Les Experts ou autre :-)



Sonatine nous parle d'une roman obsédant. je n'ai pas trouvé.

Sonatine nous parle d' un décor gothique... Pour que ce le soit, il aurait fallu plus de descriptions. Non, une maison moderne meublée de bric et de broc par des occupants sans argent, pas loin d'une falaise, ne fait pas gothique.

Je n'ai pas reconnu Paula Hawkins, son talent, son originalité,

Je n'ai pas compris l'intérêt de nous offrir une petite nouvelle à la suite du "vrai" roman.

C'est étonnant de la part de cette maison d'édition si sérieuse. Je crois que la mode, l'habitude, maintenant, c'est que les auteurs à succés publient un livre par an, et bien peut-être, devrait-on ne rien exiger d'eux, la création ça ne se commande pas...

Bref, vous aurez compris que je n'ai pas aimé , mais je serai au rendez-vous pour son prochain livre, parce que La Fille du train, c'était juste , whaou...
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La Fille du train

Encore un roman commercial ! Et je plonge dedans, influencée par le tapage lié à ce roman. Emprunté à une personne qui ne l'a pas aimé non plus.

Lu quand même jusqu'au bout durant une semaine, alors qu'en principe je lis un roman sur 2 ou 3 jours. Comme quoi le suspens était prenant !

Je vous présente Rachel, l'héroïne principale. : Alcoolique, dépressive, égoïste, jalouse, possessive, sans-gêne, qui dégueule chez sa co-locataire, se pisse dessus, pleure, saigne. Elle a quand même une qualité : entre ses trous de mémoire, elle peut voir d'un train les boucles d'oreilles d'une personne sur sa terrasse…

Ragots de trois femmes, victimes de tous ces hommes qui sont menteurs et manipulateurs.

Peu d'actions, lent, répétitif où on se doute très vite qui est le meurtrier.

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La Fille du train

Plus de 3 millions de lecteurs et autant de critique...

J'ai pour habitude (mauvaise ?) de me méfier de ces romans qu'on nous vend à coup d'accroche, à grand renfort de phrases chocs. Je pense d'ailleurs qu'une partie des mauvaise critiques, pour ce livre, viennent de là...

Mais alors ?

La fille du train c'est quoi ?

Et bien , c'est l'histoire d'une fille qui prend le train tous les jours pour se rendre à son travail , tous les jours le même itinéraire ' tous les jours les même maisons et leurs occupant, et Rachel de s'inventer leur monde, de leur donner des noms...

Soudain tout bascule, Megan, l'une de ces vies du bord des rails, disparait.

Et Rachel, qui habita le quartier jadis avec son ex mari, décide de contribuer à l'enquête.

Ça ne vous rappelle rien ? Mais si, voyons, Fenêtre sur cour du grand Hitchcock.

Je vous entends déjà. .. haro sur le baudet, et pourtant. ..

Bon , l'histoire, racontée à trois voix de femmes , n'est pas aussi simple, eu égard au passé des protagonistes et aux démons qui font de notre héroïne un personnage atypique.

Un thriller habilement construit, sur fond de violence et de misère quotidienne et qui tient en haleine jusqu'à son dénouement.

Laissez vous tenter, prenez le train. ..

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