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Critiques de Pauline Perrier (91)
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Écrire un roman

Envie de vous lancer dans l’écriture ? Votre manuscrit est terminé mais vous ne savez pas de quelle manière vous y prendre maintenant ? Edition classique ou autoédition ? Tellement de questions qui tournent en boucle dans votre esprit, alors qu’en posant parfois la question à la bonne personne, la réponse paraît tout de suite évidente !



Pauline, qui est l’éditrice de Cherry Publishing, et auteure elle-même d’ailleurs, vous livre quelques conseils, quelques mises en garde, des pistes à explorer, des pièges à éviter, … Il n’y a certes pas de recette miracle, mais au moins, vous avez des pistes à explorer, et c’est déjà pas mal, vous n’êtes pas seul face à vos questions.



Ce n’est pas simple de faire une chronique sur ce genre de livre, après tout, ce que je trouve utile, ne le sera peut-être pas pour vous, tout comme l’inverse est possible également d’ailleurs. De mon point de vue, ce sont de bons conseils, mais honnêtement, c’est assez difficile de juger sans tenter de mettre en pratique, ou sans être moi-même confrontée au soucis de l’édition, au soucis de choix à faire, aux multiples questions que peut se poser un auteur.



Mais après tout, le moindre conseil n’est-il pas bon à prendre ?
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La Brèche

Blake Rivers n’est pas « orphelin, ni magicien, ni même plus intelligent que la moyenne ». Mais Blake Rivers a une âme de Robin des bois. S’il subit les règles de la Coalition, ce n’est pas sans broncher. Lorsqu’il peut tendre la main à plus mal loti que lui, il le fait sans réfléchir. Ce qui aurait déjà pu à maintes reprises lui attirer de gros ennuis, car la Coalition est partout : dans les murs, dans les écrans, dans les conduits d’aération. Sous prétexte de sécurité, elle a réquisitionné les médias à la fois pour espionner et pour répandre sa bonne parole (si, si, c’est une fiction). Avoir 20 ans sous un gouvernement qui assassine la liberté d’expression peut donner des envies de révolte et lorsqu’il est repéré pour son audace par un groupuscule qui espère renverser le pouvoir en place, Blake n’hésite pas longtemps : il intègre la Brèche.



Commence alors l’éternelle lutte du bien contre le mal, des opprimés contre l’oppresseur. Et il me manque des choses ici et là.



Ici le fond, ailleurs la forme. Je ne doute pas des bons côtés du personnage, de sa dévotion envers sa famille, mais j’aurais aimé un peu d’originalité dans sa bravoure. Un écu à un mendiant, de la nourriture à un autre, vu et revu. Ça ne me suffit pas, non plus, de rencontrer les mystérieux agitateurs de la Brèche dans un hangar clandestin pour croire qu’ils sont capables de sauver le monde. Certaines situations trop vites établies manquent de consistance et ne m’ont pas donné envie de m’investir dans l’histoire. Mais ne soyons pas trop sévères non plus. Si ce roman n’a rien apporté à ce que je connais du genre, il véhicule des valeurs indiscutables et son réalisme est assez plaisant. Les personnages sont sympathiques, le récit imagé. Pour moi, c’est trop léger, mais il en faut pour tous les goûts.
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La Brèche

Ouf c’est bon je peux respirer, j’ai fini de lire ce roman. Car je dois avouer que ma lecture a été vraiment très bien mais je plain les personnages de l’histoire ! Pendant toute ma lecture, j’ai été en apnée tellement l’univers décrit est oppressant. Ainsi, on se retrouve dans une société où la délation est courante, où tout est interdit bref, un monde où il faut survivre plutôt que vivre. On rencontre ainsi Blake, un jeune homme tout à fait ordinaire qui essaye de subvenir aux besoins de sa famille, qui va très vite se trouver mêler dans la résistance pour pouvoir libérer le peuple. Ainsi, on le voit évoluer tout au long du roman en une personne normale à un héros. J’ai beaucoup apprécié son évolution dans le roman mais je trouve qu’il accepte un peu vite au début d’en faire partie.



Ce que j’ai particulièrement apprécié c’est cette ambiance oppressante qui ne cesse d’être pire de pages en pages : dénoncer un vol de son voisin est normal, dénoncer un ami, un proche… J’ai également aimé la brèche et son organisation. On découvre alors de nombreux personnages ayant tous un rôle à tenir dans cette rébellion.



Enfin, j’ai eu un coup de cœur pour la « note au lecteur » à la fin du livre qui nous incite à nous battre pour les bonnes causes et qu’un seul homme ne peut rien faire mais peut être la brique indispensable d’une rébellion !



En Bref, j’ai beaucoup aimé cette histoire qui a une ambiance très particulière tant elle est oppressante mais très passionnante. J’ai aimé la profondeur de chaque personnage et je la recommande vivement à tous !
Lien : https://anneelodielectures.w..
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La Brèche

Dès les présélections du Prix des Auteurs Inconnus, j'ai été intriguée par la mise en route du récit, même si j'avais un peu peur, que ce soit trop calqué sur les différentes dystopies, manquant ainsi d'originalité.



Ces dernières années, les dystopies ont le vent en poupe et se démarquer en construisant une intrigue originale n'est pas une chose aisée... Pour autant, l'auteur Pauline Perrier arrive très bien à construire un monde semblable au nôtre, ancré dans notre réalité, tout en lui conférant un univers à part.



Ici, nous ne sommes pas dans Hunger Games ou dans Divergentes... Il y a un côté réaliste qui dépasse largement la dystopie...



On transpose la Brèche dans certaines contrées du monde et nous ne sommes plus dans une Dystopie... Mais bien dans une réalité alternative...



Le fait de ne pas ancrer son récit dans une réalité précise, permet au lecteur de se l’approprier et de transposer où il veut.



Avec une plume très imagée et agréable, l'auteur nous entraîne dans le sillage de Blake, un jeune homme de 20 ans, qui a grandit dans un État policier, violent. Le pays est complètement enfermé... Fermé, pour le « bien de tous », pour « protéger ».... Tout est sous contrôle et aucune information ne parvient de l'extérieur...



Pour couronner le tout, l'argent et la nourriture se font rares. La pauvreté et les pauvres sont identifiés comme le rebut de la société... Il est interdit de donner aux mendiants sous peine d'être arrêté. Pour entretenir cette peur, les médias sont manipulés et les émissions diffusées ne font qu'entretenir ce climat de méfiance et de peur...



Avec la Brèche, l'auteur présente une analyse grandiose de la dictature et de la peur. Les personnages sont très bien travaillés, ce qui permet au lecteur de facilement s'identifier et de vivre l'action à leurs côtés, sur un rythme qui va crescendo pour se terminer en apothéose...



Tout est visuel chez l'auteur, les moindres descriptions, les odeurs et surtout cette lutte prégnante qui transpire à travers les lignes. Le tout donne un rythme dense et d'une belle qualité visuelle qui arrive à convaincre le lecteur.



Le récit prend de l’ampleur une fois que la Révolution fait profiler l'espoir d'une vie meilleure... La lutte se construit pour passer à une autre étape et s'affranchir de cette dictature. L'auteur maintien le suspens jusqu'à la toute fin, puisqu'elle n'hésite pas à retourner les situations et à malmener ses personnages. Comme dans la réalité, les échecs permettent de faire avancer les choses, pour mieux appréhender l'avenir...



On sent une certaine maturité dans le récit, mais surtout dans la partie où l'auteur s'adresse au lecteur, avec une pointe de moralité : « Croire en soi et en ses rêves »



Un premier roman, avec une écriture fluide et imagée, l'auteur accroche son lecteur avec des personnages attachants, d'une réalité saisissante et une intrigue de qualité.



Un seul bémol, mais cela n'enlève rien à mon ressenti général, j'aurais souhaité avoir plus d'information, notamment sur l'idéologie du régime ou sur l'intérêt du gouvernement d'isoler les pauvres en les bannissant ?
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La Brèche

Dans un univers oppressant et dystopique, nous suivons les aventures de Blake Rivers face à La Coalition, ce gouvernement totalitaire qui impose la terreur. Un petit air d'Hunger Games? Peut-être, mais La Brèche c'est bien plus que ca! Plus sombre, plus oppressant car surtout bien plus réaliste. L'auteure analyse avec brio les dessous de la dictature et de la peur, aux travers de personnages profonds et bien étudiés. On se projette, on s'identifie, et finalement on se retrouve complètement happé par le suspens et l'action qu'offre La Brèche ( "Allez, encore un chapitre"). La belle plume de Pauline Perrier nous guide au travers de ces 200 pages au rythme haletant: au final, il ne m'aura fallu que 2 jours pour venir à bout de cette lecture! Un premier roman fascinant et bien prometteur pour la suite !



A quand La Brèche 2 ??
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La Brèche

Ici, Blake Rivers 20 ans, travaille dans une supérette pour subvenir aux besoins de sa famille (sa mère et ses frères) en attendant le retour de son père (parti pour la bonne cause). Le pays dans lequel il vit n'est que dictature, violence et bassesses. La délation va bon train et La Coalition impose des règles de plus en plus strictes. Blake va devoir choisir sa voie lorsque La Brèche, organisation secrète militant contre la dictature, va l'inviter à prendre part à la révolte.

Y a du Hunger Games mais pas que ! Disons que ce roman est bien ancré pour les jeunes adultes mais aussi bien construit autour de la dictature ; ce qui permet aux moins jeunes de le lire . L'auteur a une maturité intéressante dans sa vision de la révolution sociale face au totalitarisme (elle n'a que 22 ans).

L'écriture est fluide, le décor bien planté. Le bémol pour moi est le manque d'émotions : les personnages sont à mon sens sympathiques et ont des caractères spécifiques, mais pas si attachants qu'ils auraient pu l'être. C'est un récit très rythmé par l'action. Il lui manque une note de sentiment, bon ou mauvais. Je ne lis pas assez de Y.A. pour être embarquée peut-être ?!?

C'est une lecture plaisante et intéressante mais que je ne trouve pas transcendante.
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La Brèche



Une dystopie dans l’air du temps : Car oui, la Brèche appartient à ce genre que j’apprécie particulièrement. Nous entrons dans la peau de Blake, un jeune homme qui travaille dans une supérette pour faire vivre sa famille. Il évolue dans un état policier violent qui a enfermé le pays dans une autarcie pour le “plus grand bien”. Un moyen bien pratique pour contrôler l’information qui parvient du monde extérieur. Notre héros mène une existence sur le fil : vivant avec sa mère et ses deux frères, l’argent comme la nourriture sont rares. Autre particularité, le régime en place ostracise la pauvreté et les pauvres par extension. Il est interdit de donner aux mendiants sous peine d’être arrêté. En outre, il existe également une télé réalité ultra-violente qui met en scène les gens en extrême pauvreté. Bref, toutes les bases sont là.



En effet, certains éléments rappellent notamment The Hunger Games pour ce côté voyeur qui a été institué par le biais de l’émission susnommée. L’autarcie est aussi une caractéristique commune de nombreuses dystopies. J’aurais cependant aimé quelques détails en plus sur l’idéologie qui guidait le régime en place. En quoi l’ostracisation des pauvres servait-il les intérêts du gouvernement ? Était-ce simplement diviser pour faire régner la peur ? C’est cependant secondaire car c’est dans le dynamisme du rythme ( j’ai difficilement lâché ma lecture) et la qualité de l’écriture, fluide mais dotée de tournures imagées et évocatrices, que le livre parvient à nous convaincre.



Une histoire de révolution et d’espoir : Le début du Roman plante notamment le décors, introduction certes longue mais nécessaire pour comprendre les rouages de ce totalitarisme. A partir du moment où Blake rejoint la brèche, groupuscule révolutionnaire, le récit gagne en vitesse pour devenir addictif. L’histoire profite d’un équilibre bienvenu dans les périodes de calme qui permettent de découvrir les compagnons de Blake et leurs passés parfois difficiles. Sophia n’est pas le genre de personnage que j’apprécie habituellement, pourtant dans le Roman je l’ai trouvée extrêmement attachante par exemple, entre froideur et familiarité, force et fragilité. Equilibre également dans les scènes d’action, bien placées, bien construites et bien mises en scène et dont l’issue peut parfois surprendre.



Le livre accorde ainsi une place centrale à l’espoir. La lutte et la résilience au nom de ses idéaux est une étape proéminente pour s’affranchir et affranchir. Le suspense est maintenu, notamment car l’auteure n’hésite pas à malmener ses personnages. Morts et échecs ne nous sont pas épargnés et nous offre un récit mature. Cette dimension nous maintient dans l’attente jusqu’à la fin, ce qui est vraiment plaisant et prenant.



En somme, La Brèche est un premier roman brillant et prometteur. Avec une écriture fluide, l’auteur parvient à nous accrocher à son récit tout en rendant ses personnages attachants. Avec un peu de maturation, Pauline Perrier pourrait devenir une plume sur laquelle compter !


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La Brèche

Une belle découverte littéraire pour ce premier roman de cette jeune auteure qui ne manque pas de talent!

L'intrigue du livre m'a tenu en haleine pendant 200 pages et l'histoire est ponctuée de scènes d'action qui apporte un bon dynamisme à mon goût!

On s'attache extrêmement vite aux personnages et il devient difficile d'arrêter sa lecture entre deux chapitres...

Je recommande vivement la Brèche!
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La mélancolie du pivert

A cause d'une maladie rare qui rend son physique atypique, Pepita Pivert, 14 ans, n'a pas d'amis dans son village ni dans son école. Elle passe son temps à lire et avec sa famille pour oublier sa solitude. Mais de nouveaux voisins emménagent et Billy, qui a son âge, lui aussi victime du rejet des autres en raison de sa situation familiale, n'a pas peur d'elle et vient lui parler. Ils vont vite devenir les meilleurs amis du monde, partageant leurs secrets et leur passion pour la lecture. Les deux adolescents grandissent et au départ du jeune homme pour la ville où il va étudier, Pepita décide de le suivre. Elle va travailler dans un café où elle va faire des rencontres enrichissantes. Mais l'amitié entre Pepita et Billy sera-t-elle plus forte que tous les obstacles qu'ils vont rencontrer ?



Je remercie avant tout Babelio à travers cette nouvelle Masse Critique et les Editions 5 Sens de m'avoir envoyé ce roman à chroniquer.

J'ai passé un agréable moment avec ce livre jeunesse que j'ai trouvé original et bien écrit. C'est une belle histoire d'amitié malgré le handicap ou les différences et qui parlera à de nombreux lecteurs, une amitié comme on en rêve tous qui traverse les années et résiste à tous les obstacles.

C'est aussi un joli hommage aux livres à travers la passion partagée de Pepita et Billy pour les livres qu'ils dévorent et s'échangent.

Il est aussi question du premier amour à travers quelques pages romantiques et empreintes de beaucoup de sensibilité.

Il y a également une touche de fantastique à travers la mystérieuse maladie de Pepita ou le nom original du village ou de la ville de l'action ou le prénom du petit ami de Pepita. cela sonne un peu comme du Boris Vian. C'est original, léger et poétique car cette touche de fantastique n'est pas excessive et ne rend pas les choses trop rocambolesques.

Ce livre me paraît tout à fait abordable par de jeunes lecteurs dès 13-14 ans ou par un lectorat adulte. Il devrait plaire à un nombreux public.
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La mélancolie du pivert

Histoire découverte dans le cadre de la masse critique, que je remercie de cette opportunité. Histoire agréable à lire, avec une écriture fluide. On découvre Pépita, jeune adolescente de 14 ans, née avec une anomalie génétique qui la rend indésirable dans son village jusqu'à son collège. Puis, à l'arrivée de Billy, qui vit dans un cadre que d'autres adolescents vont se faire un plaisir de critiquer, le monde de Pépita va changer. Les deux adolescents vont se rapprocher de par le fait qu'ils sont voisins, mais également de par leurs points communs. Ils seront un soutien l'un pour l'autre pendant leurs dernières années de collège, puis au lycée, et même après leur majorité. Mais, ils connaitront également des hauts et des bas dans leur relation particulière, notamment au moment des premiers émois. J'ai bien aimé, mais j'attendais une fin d'histoire un peu plus concrète, je suis donc restée sur ma faim.
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La mélancolie du pivert

Tout d'abord je tiens à remercier Babelio et 5 Sens éditions pour cette masse critique. J'ai vraiment apprécié me sortir un peu de mes lectures plus noires pour ce moment très touchant avec Pépita et ses proches. Ça a fait du bien à mon petit cœur...

Pépita est une jeune fille rejetée de tous à cause d'une anomalie génétique, elle prend la vie comme elle vient, en mode solitaire. Elle adore s'évader dans ses lectures, partager du temps avec son adorable grand-mère qui perd un peu la tête et se confier à Kojak le beagle de la famille. Un jour sa routine se trouve chamboulée par l'arrivée dans son monde de Billy, adorable gamin aux mêmes passions qui connait des soucis sociaux identiques car il a deux mamans... Il ne vont pas tarder à devenir les meilleurs amis du monde même si cela ne sera pas toujours de tout repos...

Au fil des pages on grandit avec eux, on pleure avec eux, une énorme boule au ventre nous saisit et c'est les yeux mouillés que bien souvent on termine les chapitres. J'ai trouvé l'écriture de Pauline d'une maturité exceptionnelle et d'une sensibilité exacerbée qui nous prend aux tripes. L'idée de base est géniale et lui permet de nous servir cette ode à l'amitié sur un plateau d'argent tout en prônant la tolérance. Ce récit fait de la différence une force et je me suis vraiment régalée page après page entraînée dans son tourbillon d'émotions.

Tout est parfait, le réalisme qui ressort de ses mots est transcendant, porté par des mots justes et une plume d'une finesse exquise. Les descriptions sont belles, la langue française mise à l'honneur et le côté narratif n'est absolument pas en reste. Que cela soit du côté de la trame, de la construction et même des ellipses, la maîtrise est telle qu'on a du mal à croire que ce roman soit le fruit d'une jeune auteure. Bravo ! J'ai été bluffée par la qualité de cet ouvrage. J'ai donc passé un moment formidable avec ses personnages, construits, attachants, crédibles dans leurs réactions et leurs évolutions. Pépita, à l'instar de son prénom est une fille en or... Je l'ai aimée de tout mon cœur. Elle est si forte, avec un esprit vif, du répondant. Toujours pleine de bon sens elle avance dans la vie avec enthousiasme, courage et amour... Sa relation avec Billy, unique en son genre ne peut que nous émouvoir !

Les sujets de société traités le sont également avec justesse, sans jugement. C'est un très bon point même si c'est parfois très dur, ou grave. L'empathie nous traverse et l'épilogue nous achève... Émouvante, sublime et poignante, je me souviendrai longtemps de cette lecture.

Je vous conseille vraiment de découvrir cette petite 'pépite' du genre, mine d'or de sensations et de bons sentiments. Je ne manquerai pas de suivre cette auteure pour passer d'autres merveilleux moments entre ses mots !
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La solitude des grandes villes

Merci à la maison d’édition pour ce joli envoi.

Dès que j’ai vu le nom de l’auteure, j’ai été plus que ravie de voir qu’elle avait écrit un nouveau roman, j’avais adoré là-haut dansent les étoiles.







Ce roman est une leçon de vie, un coup de poignard dans le ventre, dans le coeur. L’auteure traite du sujets tels que la solitude, le mensonge, la timidité maladive. Ces sujets ont permis au roman de se démarquer des autres, étant donné que c’est des sujets peu traités. De plus, l’auteure a su les mettre en place de façon à ce que tout le monde puisse « se reconnaître » en Ève, notre protagoniste féminine.

Ève est une timide maladive. Elle se sent seule. N’a pas énormément d’amis. Et elle est loin de sa famille. J’ai beaucoup aimé comment elle se comportait car parfois, elle me rappelait mon propre comportement. Sa meilleure amie lui conseille d’aller dans un groupe de timides, sauf qu’Ève commencera les mensonges et enchaînera les groupes de soutien qui ne seront pas forcément pour les timides.

Elle rencontrera Thomas, nos deux protagonistes s’attacheront l’un à l’autre, seulement quand une relation est basée sur quelques mensonges, peut-elle se maintenir ? Ou la vérité va éclater ?

Thomas, est un protagoniste que j’ai beaucoup aimé : doux, attentionné, qui veut prendre son temps et qui ne veut pas précipiter les choses. Thomas et Ève vont très bien ensemble et se complètent.

J’ai adoré June et Damien. Deux amis d’Ève géniaux et près à tout pour elle. Des amis sincères et dévoués.

Pour terminer, ce roman m’a énormément plu car il montre à quel point la solitude et la timidité peuvent gâcher une vie. De même, l’histoire est très touchante et elle nous donne une bonne morale sur les mensonges : ils ne servent à rien, mise à part, détruire ce que nous avons construit. Ils nous fait idéaliser des choses qui n’existent pas.

Pareillement, cette histoire m’a émue et m’a fait verser des larmes tant certains sujets et certains moments étaient émouvants. Je ne peux que vous recommander cette jolie lecture qui nous redonne un peu confiance en nous, et surtout, qui nous dit qu’on n’est jamais vraiment seul(e). ❤️
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La solitude des grandes villes

Eve, 27 ans, vit depuis quelques temps à Toulouse. Elle a voulu reprendre sa vie en mains, seule, mais a eu du mal à se faire à sa nouvelle vie. Pour s'aider, elle participe à des groupes de paroles : les timides anonymes, les Jeunes Mamans dynamiques ou encore les Addicts anonymes. Elle s'y invente une vie, se sent entourée et existée.

A celui des addicts anonymes, elle y a rencontré Damien qui est devenu son meilleur ami.

Quant à June, sa collègue à Royal matelas, est sa meilleure amie.

Lors d'une réunion aux timides anonymes, l'arrivée d'un nouveau, Thomas, libraire de profession, va bouleverser la vie et le quotidien d'Eve.



A la parution de ce roman, le titre m'avait appelé, remué. L'histoire l'a fait tout autant.



Eve est une jeune femme qui ment pour exister. Même si ce trait de caractère m'a quelque peu agacé, car elle aurait eu maintes fois la possibilité de révéler la vérité, j'ai vu au-delà du mensonge.

Eve manque cruellement de confiance en elle, et elle m'a touché. Ses mensonges l'aidaient à se sublimer et certainement pas à trahir les autres.

Sa rencontre avec Thomas, qui la pense dessinatrice, va remettre en question cette vie fabriquée.

Leur histoire est évidente.

Thomas m'a également bouleversé par son histoire.

Ce sont des âmes solitaires et blessées qui se sont trouvées.

Et puis, il y a Damien, qui m'a cueilli et m'a fait pleurer ...

Même si chacun des personnages se pense seul, il est bien plus entouré qu'il ne le pense !



Pauline Perrier nous amène à nous interroger sur différentes choses : sur l'image que l'on souhaite renvoyée, sur la vie que l'on mène, la vie qu'on sublime parfois. Sur la maladie, sur la mort. Sur notre capacité à pardonner, à aimer. Sur notre place dans ce monde, sur la solitude. Sur notre capacité à rebondir, à oser réaliser ses rêves, sortir de sa zone de confort.



La solitude des grandes villes m'a ému, questionné, remué. C'est un touchant coup de cœur.



Je tiens à remercier chaleureusement Pauline Perrier qui m'a proposé de m'envoyer son roman. J'ai été très émue de cette touchante proposition. Merci beaucoup à Elodie pour l'envoi.
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La solitude des grandes villes

J'ai adoré suivre les aventures de Eve qui se noie dans ses mensonges mais veut terriblement s'en sortir. J'ai adoré la voir s'embourber dans ses problèmes. Ce qui est bien avec le personnage de Eve, c'est qu'elle est consciente de ses problèmes mais ne peut pas s'empêcher d'empirer sa situation. Elle devient très vite attachante et on a envie de la voir s'en sortir. Autour d'elle, gravitent de nombreux personnages que j'ai trouvé vraiment intéressants et remplis d'humanité.

J'ai apprécié les diverses situations cocasses, il y a plein de passages qui m'ont fait rire ou sourire.

Le personnage de Eve veut vraiment s'améliorer et se donne les moyens d'y arriver. Ainsi, elle donne au lecteur une leçon de pugnacité et de persévérance. Elle montre qu'avec du courage, du culot et des rêves plein la tête, on peut y arriver.

Le style de l'auteure a su me séduire et j'ai aimé les pointes d'humour et la façon dont elle a construit ses personnages.

Quand aux dernières lignes du roman, elles m'ont laissé vraiment émue.
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La solitude des grandes villes

Pour un premier roman, c’est une jolie réussite ! J’ai beaucoup aimé cette histoire servie par une plume sensible et aux accents humoristiques. La narratrice de ce récit, Eve, est une jeune femme rongée par une timidité maladive depuis l’enfance. Elle a depuis peu quitté la Vienne de son enfance pour s’installer à Toulouse, tenter de trouver sa voie professionnelle et construire les bases de sa vie d’adulte.



« Dans les grandes villes, on se croise sans se regarder. Il a beau y avoir quantité d'habitants déracinés, les rues les brassent sans les rapprocher. Et cette solitude peut vite vous consumer. » Eve va souffrir très rapidement de solitude. Sa timidité ne lui permet pas de se faire des amis. Elle va alors décider de s’inventer une identité et de fréquenter divers groupes de parole. En effet, pour coller au thème de chacun des groupes, elle doit mentir sur son identité ; celle d’une jeune femme de 27 ans célibataire, qui gagne sa vie en vendant des matelas. Enfin, qui travaille en tant que vendeuse, mais qui se réfugie dans la réserve du magasin dès qu’un client potentiel en ouvre la porte...



« Parfois, j'ai l'impression que tu ne te rends pas compte de ce que tu dégages. Comme si tu ne remarquais même pas ce qui t'anime, ou que tu cherchais à l'enterrer au plus profond de toi, de peur de prendre trop de place. » June, sa patronne, est à l’origine de sa fréquentation des groupes de parole, prise de compassion pour cette jeune femme si seule et si introvertie. Et un jour, voici que Thomas, un libraire au style vestimentaire désuet, franchit la porte du groupe des timides. Eve craque aussitôt pour ce jeune homme.



« Je n'ai aucune idée de la façon dont j'aimerais gagner ma vie, alors j'ai voulu imaginer un truc cool. Je voulais savoir ce que ça faisait, d'être la file populaire du groupe. » Mais Eve, empêtrée dans ses mensonges, ne sait pas comment faire résonner la vérité aux yeux de Thomas. Son parcours inventé de dessinatrice à succès lui revient en pleine face. La solitude également. Il lui faudra repartir vers ses origines, histoire de comprendre qui elle est véritablement, et enfin donner vie à ses véritablement talents.



Au final, un roman très agréable à lire. Le personnage d’Eve est vraiment touchant. Sa quête initiatique, certes réalisée tardivement, est une véritable réflexion sur la personnalité de tout un chacun. Qui n’a jamais menti sur son parcours pour paraître plus « intéressant » aux yeux des autres ? L’émergence des réseaux sociaux favorise cette envie de paraître « mieux » que ce l’on est ; un roman tout à fait en accord avec la société actuelle donc. Par ailleurs, mention spéciale à la Play- List de tubes des années 80 qui ouvre chaque chapitre a été pour moi comme un « doudou » très appréciable des années insouciantes de mon enfance. Une auteure à suivre !



Merci à Babelio pour la Masse critique et à Hugo pour l'envoi du livre.

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La solitude des grandes villes

Je remercie les Editions Hugo Roman de m’avoir fait parvenir ce roman via la Masse Critique privilégiée de Babelio.

Eve se sent seule dans sa vie. Pour remédier à cette solitude, elle rejoint divers groupes de paroles et s’invente une vie, s’invente des vies.

Le fait de rencontrer Thomas lors d’une réunion des Timides va semer la zizanie dans ses diverses vies.

Malheureusement, je ne suis vraiment pas adepte du roman Feel Good et n’ai, dès lors, pas vraiment accroché à ma lecture.

L’histoire ne m’a pas du tout passionnée, le style de Pauline Perrier correspond parfaitement au genre Feel Good mais les inversions de verbe-pronom à la première personne du singulier (rectifié-je, réponds-je, débité-je… pour ne citer que celles du premier chapitre) m’ont profondément dérangée tant elles sont nombreuses et pesantes. Ce mécanisme est certes correct mais apporte une certaine lourdeur aux dialogues.

Je suis donc passée complètement à côté de ce roman, sans nul doute car il ne correspond pas du tout à mon univers de lecture.

Par contre, mention spéciale pour le stratagème Radio Love – j’ai trouvé cela vraiment très sympa et surprenant.

Et mention très spéciale pour la Playlist – je suis la première à l’avoir likée et chargée – je l’écouterai très souvent tant, elle, elle me correspond vraiment !
Lien : https://letempslibredenath.w..
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La solitude des grandes villes

Je connaissais déjà la plume de l'auteure avec son roman "Là-haut dansent les étoiles" pour lequel j'avais eu un véritable coup de cœur ! Et puis une fois encore, la plume de Pauline Perrier m'a totalement conquise. Une histoire tellement dans l'air du temps porté par les mots ô combien poétique de son auteure. Ce récit m'a fait vivre toute une palette d'émotions et j'ai refermé ce livre bouleversé !
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La solitude des grandes villes

c'est le deuxième roman que je lis de Pauline Perrier. J'aime toujours autant son style d'écriture. Sa plume est fluide et très facile à lire.

Un vrai régal. On tourne les pages sans s'en rendre compte, tellement c'est un plaisir de la lire. L'autrice nous donne toujours envie d'en savoir plus.

C'est un roman qui fait réellement du bien et qu'on à pas envie de lâcher. Et pour finir la couverture est magnifique.
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La solitude des grandes villes

Je ne vais pas attribuer d'étoile(s) à ce roman; écrire un livre n'est pas chose aisée et demande travail et forte implication, de plus, je ne suis pas la meilleure lectrice pour le genre "livre qui fait du bien". Celui ci est commis par une blogueuse très connue apparemment.Ce qui ne m'empêche pas de remercier chaleureusement les Edts Hugo et Babelio pour cet envoi.

Eve, jeune fille mal dans sa peau, d'une grande timidité, quitte sa famille , part à Toulouse et pour s'assumer trouve un travail , elle est vendeuse de matelas,

Pour s'intégrer dans cette nouvelle vie, elle fréquente des groupes de parole divers et variés, et s'invente une vie sur les réseaux. De mensonge en mensonge , elle va se trouver bien ennuyée lorsque arrive un certain Thomas, avec qui elle va entretenir une relation qu'elle voudrait amoureuse.

En avançant dans le roman l'auteur aborde le sujet de la maternité, et surtout de l'amitié, son ami Damien est très touchant. A force de mensonges , elle quitte les groupes où elle était dessinatrice, accro au shopping etc. Et puis arrive le bon moment où elle pourra vraiment se réaliser.Avec une happy end bien sur.

Chaque titre de chapitre est un nom de chanson et d'auteur de langue anglaise. Beaucoup de facilités de langage qui frisent parfois la vulgarité. Mais je pense que ce livre trouvera un lectorat jeune qui par moment , timide ou pas , pourra se mettre à la place d'Eve.
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La solitude des grandes villes

Découvrir ce roman m’a amené à une grande part de réflexion sur la vie que nous pouvons mener, c’est pour cela que j’ai autant aimé découvrir ce roman.



La solitude des grandes villes c’est l’histoire d’Ève, cette jeune femme de 27 ans, qui pour vaincre sa timidité maladive, va rejoindre non pas un mais plusieurs groupes de paroles que ce soit celui des timides, des addicts ou bien celui des jeunes mamans. Chaque groupe est synonyme de nouvelle vie, d’un mensonge qu’elle a construit pour enjoliver la vie qu’elle mène vraiment. Mais cette rencontre avec Thomas va venir mettre à mal ses mensonges…



Ce roman dégage énormément de réalisme sur la vie que nous vivons au quotidien. Je veux dire, combien de fois avons-nous souhaité être quelqu’un d’autre ? Avoir la vie d’une autre pour avoir une vie plus palpitante que celle que nous menons ? Ces questions sont nocives pour nous-mêmes et nous amènent parfois à regretter qui nous sommes vraiment. Le comportement d’Ève n’est clairement pas la manière dont j’aurais agi mais ses réflexions sur sa vie ont parfois raisonné en moi plus que je ne l’aurais pu imaginer.



Pour moi, cette lecture c’est prendre conscience qu’il n’est jamais trop tard pour prendre notre vie en main, et que oui parfois l'herbe est plus verte ailleurs mais rien n’est plus important que d’apprécier l’herbe sur laquelle nous vivons.



L’authenticité et la découverte de soi, de son propre bonheur sont véritablement les termes ayant rythmé cette lecture. Les sujets étaient très intéressants et accompagnés d’une plume absolument sublime, Pauline Perrier sait y faire avec les mots !



Ce n’est pas un coup de cœur tout simplement car je n’ai pas eu de larmes là où j’aurais dû en avoir (j’en suis la première étonnée), et j’avoue que le personnage masculin m’a laissé assez perplexe.



La solitude des grandes villes est un roman qui pourrait parler à beaucoup d’entre vous et que je vous recommande vivement !



Plein de love, C ✨
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