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3.68/5 (sur 173 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : NEUILLY SUR SEINE , le 30/12/1951
Mort(e) le : 05/09/2020
Biographie :

BRIGITTE PESKINE commence à écrire à l'âge de 23 ans. lorsqu'elle quitte Paris où elle a toujours vécu. Déjà mère de famille, elle vient de déménager à Strasbourg, et travaille comme attachée de l'INSEE. Quatre ans plus tard, elle part avec ses enfants au Vénézuéla où son mari est coopérant.


De retour à Paris en 1981, Brigitte Peskine continue à mener de front son activité de statisticienne et de romancière. Elle publie en 1985 son premier roman, Le Ventriloque, aux éditions Actes Sud, ainsi qu'un ouvrage pour la jeunesse, Ça s'arrangera, à l'Ecole des Loisirs. D'autres livres suivent, tant en littérature adulte qu'en édition jeunesse.

Ses filles lui inspirent l’idée de la série télévisée La Famille Fontaine, dont elle co-signe les trente épisodes, diffusés sur FR2 et FR3 en 1989-90. Elle choisit alors de se consacrer entièrement aux activités d'écrivain et de scénariste.


L'acquisition d'une maison dans le Berry scelle ce nouveau départ. Aujourd’hui, Brigitte Peskine partage son temps entre la capitale et Massay, où elle écrit, sculpte, et reçoit sa nombreuse famille.
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Source : http://www.brigittepeskine.com/Accueil.html
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Bibliographie de Brigitte Peskine   (31)Voir plus

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Citations et extraits (61) Voir plus Ajouter une citation
Finalement, peu importe d'où on vient et où on vit.
C'est en nous que se trouve la seule richesse.
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Les adultes, c'est vraiment des nuls : ils feraient mieux de réfléchir à ce qu'ils font au lieu de payer des psychologues pour réparer leurs bêtises !
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Je crois qu'il y a des gens plus difficiles à aider que d'autres. Soit qu'ils ne demandent pas, soit qu'ils refusent. Tu vois, par exemple, j'avais la honte de continuer à t'écrire sans que tu me répondes. Si j'avais eu plus de fierté, je ne l'aurais pas fait. Mais j'ai eu raison. Comme quoi, la fierté, parfois, ça gâche tout.
(p. 32)
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Comme vous le savez, chez les Antambahoaka, notre ethnie, on ne démarie pas les jumeaux, on les fait piétiner par des zébus ou emporter par le fleuve. Aucun humain n'a le droit de les toucher, ça porte malheur.
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Zafi m'a confié qu'en classe "on les traitait pire que des animaux" [lui et son frère jumeau]. On ne les touchait pas, on ne jouait pas avec eux, ils mangeaient à part et devaient apporter leur propre vaisselle pour ne contaminer personne...
Par quel miracle ça ne les a pas rendus rebelles ? Je n'en sais rien. Sans doute l'amour de leurs parents et l'unité de leur famille.
Vivant en marge de la communauté, ils n'ont le droit d'assister à aucune cérémonie, ni les mariages, ni les enterrements [...], ni la circoncision collective des garçons qui a lieu tous les sept ans (la prochaine est prévue en 2014). Mais ce qui peine le plus Zafi et César, c'est qu'ils ne pourront pas être inhumés dans leur tombeau de famille. Etant malgache, tu comprendras ce que ça représente pour eux.
Moi, ce qui m'indigne le plus, c'est de voir tant de gens intelligents, modernes (en tout cas branchés sur smartphone ou autre), respecter des coutumes aussi cruelles sans en connaître la cause ni l'origine exactes. "On a toujours fait comme ça", expliquent-ils, comme si ça suffisait. Les parents agissent comme leurs parents, qui ont eux-mêmes reproduit l'attitude de leurs propres parents, et ce depuis la nuit des temps.
(p. 76-77)
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On ne peut aider les autres que lorsqu'on va assez bien soi-même.
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Oui, c'est ça. Mon père est un homme en colère. Faut le voir démarrer au quart de tour à la moindre contrariété ! Seule maman sait le calmer. Moi, en grandissant, je l'énerve chaque jour un peu plus. Je le vois bien. Il suffit que j'ouvre la bouche pour qu'il se crispe. Mais jamais il n'avait levé la main sur moi. Jusqu'à hier. C'est pour ça qu'il est parti. Il l'a écrit à maman dans un mot qu'il a laissé sur la table. S'il restait, disait-il, il finirait par me faire vraiment du mal.
Maman a pleuré. Moi, je n'y comprenais rien. S'il avait peur de me faire du mal, c'est qu'il m'aimait un peu. Alors pourquoi état-il incapable de me supporter ? Qu'est-ce que je lui avais fait ?
- Toi, rien, a dit maman, mais la vie, beaucoup.
(p. 6-7)
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Ça y est. J'ai téléphoné à maman. Au début, elle avait une voix bizarre. Elle pleurait, je crois. J'ai failli raccrocher, je ne supporte pas quand maman pleure.
J'ai dit : « Où est papa ? » Elle a répondu : « En voyage. » J'ai crié : « C'est pas vrai ! »
Alors elle m'a dit que papa avait quitté la maison. Elle voulait nous l'expliquer à notre retour, au calme, et peut-être serait-il venu, lui aussi, pour cette explication.
« Il ne nous aime plus, ai-je demandé ?
- Mais si, bien sûr que si. Vous continuerez à le voir.
- Donc c'est à cause de toi qu'il s'en va ? »
J'ai tout de suite regretté d'avoir dit ça. C'était vraiment méchant.
(p. 38-39)
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[...] comme il aime à la répéter, [mon référent] est "chargé de soixante-dix situations, soit cent vingt enfants" : c'est son excuse, chaque fois qu'il est en retard ou qu'il oublie un truc [...].
Mes parents, Franck, Steve, Elodie et moi, c'est une "situation". Même si Franck vit avec mon père.
Corbier a les cheveux noirs et la barbe poivre et sel. Presque tous les éducateurs sont barbus. Ils ont tellement de situations sur les bras qu'ils n'ont pas le temps de se raser ! Une autre de leurs manies est de parler deux langues à la fois : français avec les enfants et jargon avec les adultes. "Comment ça va ?" devient : "Où en est-on au niveau du vécu ?" A part ça, il a un regard plutôt sympa par-dessus ses demi-lunettes.
(p. 13-14)
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Maman était, comme je l'avais deviné, super heureuse de cette visite. Les deux guitaristes avaient épousé des Creusoises ; Jean-Marie s'était marié avec une fille du foyer, une Malabar comme lui. A eux trois, ils avaient dix enfants métis, nés dans le Massif central.
- Finalement, a ri Jean-Marie, ça a marché, leur truc ! On a repeuplé la Creuse !
- A quel prix ! a soupiré papa.
Ils ont évoqué les suicides, ceux qui étaient devenus clochards, alcooliques, cinglés... Ceux, comme mon père, qui avaient été séparés de leurs proches. Ceux qui étaient repartis pour la Réunion où ils n'avaient trouvé que misère et désolation. Jean-Marie était convaincu que la musique lui avait sauvé la vie.
(p. 93)
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