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Critiques de Philip-José Farmer (238)
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Comme une bête

L'écriture de Farmer a vieilli... tout au moins par rapport au souvenir que j'en avais. Pas aussi percutante, des descriptions parfois inutiles, souvent trop longues, bref, je n'ai pas retrouvé mon plaisir d'adolescente intact à cette relecture.

Par contre ce livre présente une vision très intéressante du vampirisme qui me poussera vers le tome2
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Comme une bête

Los Angeles, fin des années '60. Un smog épais et verdâtre couvre toute la ville. C'est donc en larmoyant et toussotant que Harold Childe, détective privé, va enquêter sur la disparition de son associé Colben, après que les flics de L.A. l'ont invité à venir visionner un film particulièrement atroce (...et dégueulasse, je vous le dis !).

Rapidement, Childe porte toute son attention sur la demeure du Baron Igescue, d'origine roumaine...

Mais est-ce son imagination ou les personnages délirants qui fréquentent la vieille et immense bâtisse veulent sa peau en lui pompant toute son énergie par le sexe ?



Beaucoup d'oeuvres de Farmer sont dominés par des sujets comme les relations (souvent sexuelles) entre l'homme et des êtres-venus-d'ailleurs, et la croyance religieuse. Philip José a écrit ce roman plein de charmes érotiques (ou pornographiques, selon votre appréciation de la "chose") en 1968. Autant dire que l'Amérique puritaine de cette période mémorable à crié au Scandale ! ...le suppositoire, même sous forme de parodie, ne s'avalait pas et il a fallu un post-scriptum de Théodore Sturgeon pour faire glisser le tout sans réticence dans les annales.



Bien que Farmer fait partie des auteurs SF 'seventies, on ne peut toutefois pas au proprement parler (et aux deux sens de ce terme), classer ce livre fantastico-gothique dans la science-fiction.



Pour vous donner une idée de son contenu...mettez un film porno (à défaut, chaussez vos bottes de caoutchouc pour aller marcher dans un champ détrempé)... coupez l'image (ou fermez les yeux)...et vous avez la bande-son !

Mais n'oubliez pas de rire/sourire à l'iconoclasme satirique et sur-beurré de Farmer qui, à l'époque, à dû s'éclater...comme une bête !
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Comme une bête





Curieux, c’est le mot qui vient tout de suite à l’esprit lorsque l’on considère la ligne éditoriale de cet éditeur. Placer Comme une bête à coté de Enquête sur l’existence des anges gardiens et autres textes à tendance ésotérique, ça laisse un peu perplexe. Mais après tout pourquoi pas, ce n’est pas la que doit résider notre jugement sur ce livre.

C’est aussi la première fois que je vois un éditeur présenter toutes les couvertures du livre existantes dans le monde et la je dis Bravo, voila une initiative qui je l’espère fera des petits…



Tout commence dans une salle de projection de la police de Los Angeles. Harald Childe, détective privé, assiste à la séance car son associé est en quelque sorte la vedette du petit film. Pieds et poings lies, allongé sur une table, l’homme se fait sucer le sexe par une belle rousse. Ce qui peut ressembler à une petite projection de film X entre copains va vite tourner au snuff movie. La belle rousse enlève son dentier pour remplacer sa belle dentition émaille par une volée de dents en acier. Elle attendra que l’homme arrive au paroxysme de la jouissance pour lui croquer le gland d’un grand coup de mâchoire sec et vigoureux.

Dès lors, Harald se fixe pour objectif de retrouver les auteurs de ce film.



C’est dans un Los Angeles saturé par le smog que l’enquête se déroule. Les passants circulent avec un masque à gaz plaqué sur le visage, du moins pour ceux qui ont eu la chance d’en trouver un, les autres se protégent tant bien que mal avec un mouchoir humide ou prennent leur véhicule pour fuir la région (entraînant bien sur un surplus de pollution). L’enquête d’Harald le mènera à la rencontre de personnages pour le moins atypiques : un comte roumain PDG d’une grande entreprise, un fantôme, une plantureuse rousse, une énorme femme et deux ados lycanthropes. Le point commun de tous ces personnages… le sexe. En effet ils sont tous très portés sur la chose et Farmer ne nous prive d’aucuns détails.

Ecris pendant la période de la révolution sexuelle, ce texte est souvent cru, provocateur, racoleur ou excitant (tout dépend en fait de votre degré de tolérance au scènes de sexe et à leurs descriptions).

L’enquête, en tant que telle, n’a que peu d’intérêt. Elle est le plus souvent bâclée ou tirée par de grosses ficelles bien épaisses. Ce n’est pas non plus dans le coté cul du livre, qu’il faudra trouver une véritable accroche, d’autres textes plus suggestifs retiendront plus facilement notre attention.



Mais que reste t il ?

Et bien, une ambiance générale très agréable et complètement déjantée. Farmer s’amuse et ça se sent, alors il serait dommage de passer à coté d’un bon divertissement…
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Comme une bête

Violent et un peu marqué "violence sexuelle"...
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Comme une bête

Un livre qui se lit facilement. J'ai plutôt bien accroché et on sent que Farmer s'est fait un plaisir a l'écrire.



Ça ce lit vite, c'est détente, plutôt drôle (ou morbide desfois).



Bref pour le coup vous n'avez rien a perdre a le lire, pas même votre temps :)
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Comme une bête

À Los Angeles, Harald Childe, détective privé, a perdu de vue son associé Matthieu Colben, disparu mystérieusement alors qu’il enquêtait sur une banale affaire d’adultère. La police lui fait visionner un film d’amateur que quelqu’un lui a envoyé. Il y voit avec horreur la mort ou plutôt l’exécution de Colben dans une sorte de rituel sexuel fort peu ragoûtant. L’inspecteur Bruin, sorte de gros ours mal léché assez indifférent à la souffrance humaine, est chargé du dossier. Mais cette affaire semble des plus délicates à élucider. Un spécialiste de l’étrange et du paranormal finit par orienter Childe sur un riche original possédant une immense propriété dotée de rien moins que de deux murs d’enceinte…

« Comme une bête » est un roman – premier d’une trilogie – assez difficile à classer vu qu’il se trouve aux limites du fantastique, de l’horreur et du pornographique. Les scènes de sexe sont nombreuses et fort répétitives. Le contraire eut été étonnant. Certaines sont si poussées qu’elles relèvent quasiment de la parodie voire de la farce potache. L’horreur est également bien présente avec toute une galerie de monstres dont le lecteur ne sait pas trop d’où ils sortent : fantômes, goules et surtout une femme avec un très long serpent lui sortant du sexe pour finir dans la bouche. La présence de vampires venus de Transylvanie et d’un lointain descendant du comte Dracula ajoute un côté fantastique à cette histoire au bout du compte assez simple pour ne pas dire simpliste. Dans sa post-face, Theodore Sturgeon attire à très juste raison l’attention des lecteurs sur le côté fable et même conte philosophique de ce bouquin. Le style n’est ni vif, ni léger, un tantinet trop descriptif et presque tirant à la ligne à notre goût. Pas le meilleur de cet auteur.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Comme une bête

génial
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Comme une bête

Wouh! Une autre lecture motivée par la critique de l'amie Zazaone, et en voilà une lecture qu'elle est loin de ce à quoi je m'attendais.

Nous voilà donc plongés dans un pastiche de hardboiled fantastico-érotique en technicolor, avec une exploitation de la clique de stéréotypes mythologiques habituelle (vampires, loups-garous, femmes-porcs et j'en passe et des meilleures!) à la fois drôle et originale.

Bon, la traduction française (impossible de trouver la V.O. neuve, en rupture, ou d'occase à prix raisonnable) est assez désuette mais en fin de compte, ça colle parfaitement au cadre.

Bref, je suis sûre que Farmer avait tout un tas de choses intéressantes à transmettre dans ce roman, mais personnellement, j'ai passé un excellent moment entre rire et horreur à suivre les aventures érotiques d'un détective privé parachuté au beau milieu d'un incroyable "snuff movie", dans les brumes toxiques d'une Los Angeles en bout de course.

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Comme une bête

isbn:9782266028745
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Dernières nouvelles de Dracula

Cela ne pouvait être qu'un très bon livre ! De grands auteurs fantastique se rejoignent pour rendre hommage au comte le plus célèbre né de l'imaginaire de Bram Stoker, un siècle plus tôt.

A noter, que j'aimais particulièrement l'esthétique de la collection Terreur chez Pocket. Certaines couvertures sont des bijoux !
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Dernières nouvelles de Dracula

J'ai beaucoup aimé ce petit recueil de 20 nouvelles toutes basées sur un même thème, et toutes écrites par des auteurs différents.

On connaît tous (je pense) le comte Dracula et quelques histoires orbitant autour de sa légende. Ici, on le redécouvre à travers les âges et grâce aux autres protagonistes de chaque nouvelle. Dracula en devient "presque humain" dans certaines nouvelles où son éternité devient plus pesante qu'idéale. Et dans d'autres nouvelles, c'est tout le contraire...

Je trouve le concept de centrer un recueil de nouvelles sur un seul personnage très intéressant. Cela permet à chaque auteur de développer son propre regard, sa propre poésie et ses propres idées sur cette même légende.

En conclusion, je conseille ce roman qui peut être lu d'une traite ou en plusieurs fois si on préfère lire une nouvelle et se laisser du temps avant de lire la suivante...
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Dernières nouvelles de Dracula

60 ans après le film Dracula de Ted Browning en 1931, 20 auteurs de science fiction et de fantastique s'associent pour faire revivre Dracula. Dans ce livre composé de 19 nouvelles, les vampires sont à l'honneur dans différentes périodes historiques : du passé au futur. Un point commun entre ces nouvelles : la fascination qu'exercent les vampires sur les mortels et les lecteurs !



Après avoir lu Dracula de Bram Stoker, quoi de mieux que prolonger l'expérience avec 19 nouvelles de vampires dont certaines mettent en scène le fameux vampire. Et bien je dois dire que j'ai été très déçu ! Si le roman original m'a intéressé malgré des longueurs et un style assez lourd, ces nouvelles sont assez mauvaises. Déjà l'idée de publier ce recueil pour célébrer les 60 ans d'un film oublié alors que quelques années après cela aurait pu correspondre aux 100 ans du livre est particulièrement douteux. Mais passons cette erreur de publication, les "têtes d'affiches" de ce livre à savoir Anne Rice et Dan Simmons nous livrent deux nouvelles peu intéressantes et assez brouillon. Ca démarre assez mal et ça continue avec les nouvelles suivantes. Les différentes nouvelles mettent en scènes des vampires ou même Dracula. Celles qui mettent en avant Dracula réinventent complètement le personnage ! On ne retrouve absolument pas le Dracula du roman original c'est incompréhensible de réinventer à ce point le personnage ! Seule deux nouvelles de cette catégorie m'ont plu : Dracula 1944 qui nous plonge dans un camp de travail lors de la seconde guerre mondiale et La peur a un nom, qui met en scène Vlad Tepes et un vampire qui prendra le nom de Dracula.

Parmi les nouvelles qui ne mettent pas en scène Dracula, rien d'extraordinaire, les vampires apparaissent dans des situations assez burlesques et peu crédibles, dans ce registre la seule nouvelle qui m'a intéressé est Les enfants de la nuit qui adopte une approche assez intéressante et qui est assez développé. Pour le reste cela ne vaut pas vraiment la lecture.



Pour conclure Dernières nouvelles de Dracula est un ouvrage dispensable, à éviter hormis pour les plus passionné de lectures sur les vampires. Je pense me tourner prochainement vers Dracula l'immortel du neveu de Bram Stoker, à voir si cela sera plus concluant.



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Dernières nouvelles de Dracula

Différents écrivains s'essaient au mythe du vampire et plus particulièrement du très connu ... Dracula.



Plusieurs des nouvelles mêlent le vampire au milieu de cinéma en y ajoutant une pincée d'humour.



Le résultat est plaisant mais le frisson fantastique est souvent manquant. j'aime un fantastique un peu plus ... mordant.



Mes nouvelles préférés, dans le lot, sont celles de Dan Simmons (sur la Roumanie et les vampires), d'Heather Graham (sur peux-t'on se jouer d'un vampire), Philip Jose Farmer (sur un artiste ... étrange), Karen Robards (Sur la jalousie ou...), L. Watt-Evans (Sur la renommée), Tim Sullivan (Sur la vérité au cinéma).



J'ai aimé, mais il manquait le petit frisson.
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Dernières nouvelles de Dracula

Cette anthologie sur la thématique du vampire réunit 19 nouvelles écrites par des auteurs contemporains, plus ou moins connus (parmi les plus connus, on peut citer : Anne Rice, Dans Simmons, Phillip José Farmer...) et a été coordonnée par Léonard Wolf à l'occasion du soixantième anniversaire de la sortie du film Dracula, avec dans le rôle principal l'acteur roumain Bela Lugosi. C'est sans doute pour cette raison qu'une bonne partie des nouvelles ont pour thème le 7ème art.

Fi des vampires romantiques amoureux depuis la nuit des temps, des triangles amoureux qui se languissent, des guerres perpétuelles entre "races" surnaturelles qui perdureront jusqu'à la disparition de l'une d'elle !! Dans cette anthologie, les vampires hantent Auschwitz, d'autres réalisent des vœux, sont encore bébés (eh eh, la tétine à l'hémoglobine, il fallait y penser !) ou déjà retraités, quand ils ne sont pas de grands gourous spirituels à même de sauver l'âme de l'humanité (!), ou le dernier représentant de la race... humaine, ou un vieil acteur sur le retour, ou…

Le mystère plane parfois sur leur existence, ou alors c'est leur existence qui est remise en jeu par les pathologies humaines, comme le SIDA.

Bref, voilà 19 nouvelles courtes et réjouissantes, souvent drôles et cruelles, dans lesquelles le thème du Vampire est traité sous plein d'angles différents, pour notre plus grand bonheur (et pour éviter l'ennui). Les récits sont bien maitrisés, et les chutes... succulentes. A savourer sans modération, pour frissonner de peur et de plaisir !
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Dernières nouvelles de Dracula

A l'occasion des 100 ans de Dracula, des auteurs contemporains ont écrit chacun une nouvelle inédite pour fêter cet évènement. De qualité et d'intérêt inégaux, cette petite anthologie reste cependant très intéressante, vous trouverez certainement votre bonheur parmi ce choix de nouvelles très variées et vous découvriez peut être avec bonheur des auteurs inconnus.
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Dernières nouvelles de Dracula

Il s'avère un peu compliqué de trouver un véritable intérêt à ce recueil de nouvelles. L'idée de base (honorer Dracula de Bram Stoker en revisitant le personnage) est pourtant excellente, et ma foi quelques noms font plaisir à voir. Il faut pourtant constater que la plupart des nouvelles composant l'anthologie sont soi médiocre, soi très fades.



Par très fades, j'entends qu'elles ne revisitent pour le coup rien du tout. On retrouve tous les poncifs du vampire/Dracula, avec l'allégorie de la sexualisation ici nettement moins fine que dans le récit de Stoker et donc souvent très lourde. Rajoutons ensuite que la plupart n'atteint même pas une quelconque puissance narrative: on se retrouve vite à s'ennuyer sur des récits n'excédant pas généralement 30 pages, et ça, c'est quand même pas bon signe.



Tout n'est pas extrêmement mauvais, et je relèverai quelques nouvelles sortant (franchement du lot).

- "Tous les enfants de Dracula" de Dan Simmons est probablement une des meilleures nouvelles du recueil. Revisitant Dracula au-travers de la sortie de la dictature de Ceaucescu, Simmons livre ici un récit extrêmement sombre allant évidemment dans le sens de son roman "Le Fils des Ténèbres". C'est bon, et dépareille complètement au-milieu des autres mauvais récits.

- "Dracula 1944" d'Edward D. Hoch, là encore une revisite historique de notre ami stryge, plaçant le seigneur des ténèbres dans un camp de travail nazi. Encore une fois, on est face à un récit sombre, court mais explorant VRAIMENT l'idée de ce concept qui était de livrer une vision très personnelle de cette figure horrifique. L'emmener loin de ses Carpates natales est une bonne idée.

- "La Montée des Ténèbres" de R. Philbrick. Là, c'est une histoire amusante: je ne suis pas pour ma part un écrivain "professionnel" mais aime écrire, de temps à autre, de la fiction. J'avais eu une idée de récit, il y a un ou deux ans de cela, extrêmement similaire au texte de Philbrick. J'ai donc été très exalté à la lecture de cette nouvelle, de surcroît excellente.



Concernant le reste, vous l'aurez compris, c'est assez moyen. On notera notamment que la nouvelle d'Anne Rice est particulièrement confuse et décevante.

Je ne peux donc pas décemment vous conseiller la lecture de ce "Dernières Nouvelles de Dracula", excitant dans l'idée, décevant dans l'exécution.
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Des rapports étranges

Ce recueil de cinq nouvelles permet à Farmer de se livrer à son dada :explorer les rapports entre humain et non-humain (extra-terrestre ou machine) . Il le fait avec une inventivité jamais démentie en inventant situations,environnements et races . En fait ce qui est intéressant c’est l’évolution des personnages humains (qui n’ont pas toujours le beau rôle). Un autre de ses dadas , la religion , prend à mon goût un peu trop de place dans la nouvelle « Le Père ». Dans l’ensemble un très bon Farmer avec une mention spéciale pour « La mère » qui est remarquable par son humour freudien.
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Des rapports étranges

Philip José Farmer est souvent considéré comme l'auteur ayant amené la sexualité dans la SF.

Dans Des Rapports Étranges, ce sont plutôt des organismes exotiques, aux fonctions vitales et à la culture différentes des nôtres, qui sont mis en avant au travers de cinq nouvelles.



1 – La Mère

L'astronef d'Eddie s'écrase sur la planète Baudelaire et, alors qu'il explore les environs, il se fait capturer par une « Mère », une énorme créature immobile semblable à un rocher et abritant une matrice dans laquelle elle élève sa progéniture...

Une nouvelle absolument fascinante nous décrivant en détail une créature fantastique ainsi que les rapports étranges se tissant entre Eddie et elle.



2 – La Fille

C'est cette fois-ci une jeune Mère en devenir qui est au centre du récit, livrée au monde et cherchant un endroit où s'installer définitivement.

Dans une amusante relecture organique des trois petits cochons, on verra la jeune mère et ses sœurs se défendre contre le levoupem, un prédateur féroce.



3 – Le Père

Une navette se pose en urgence sur Abatos, une planète sur laquelle semble régner un étrange géant, semblable à Dieu...

Abordant surtout des thématiques religieuses, Le Père est à mon sens le texte le moins intéressante du recueil, d'autant plus qu'il tire plutôt en longueur, s’étalant sur près de 100 pages.



4 – Le Fils

La nouvelle la plus courte, et également la plus classique.

On y découvre les rapports entre un soldat et l'I.A. Le retenant prisonnier dans un sous-marin, dans un décor semblant être celui d'une guerre entre les USA et une Union Soviétique ayant fait un gros bond technologique.



5 – Le frère de ma sœur

Une quasi-histoire d'amour platonique entre un homme et Martia, une habitante de la planète Mars.

Outre les nombreuses descriptions exotiques, Philip José Farmer nous offre avant tout un message anti-militariste et pour la tolérance.
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Des rapports étranges

Recueil de nouvelles. Dans la première, La Mère, un naufragé de l'espace entre en relation avec un être extra-terrestre et découvre son mode de vie étrange. La deuxième nouvelle, je peux le dire sans dévoiler l'intrigue tellement elle est prévisible dès les premières pages, est une version extra-terrestre des 3 petits cochons. La troisième nouvelle raconte la rencontre d'un navire spatial échoué sur une planète et qui rencontre un être démiurge. La quatrième nouvelle est particulièrement originale et raconte l'histoire d'un naufragé sur terre cette fois fait prisonnier par un sous-marin; très original ! La dernière est une belle nouvelle d'une expédition humaine sur Mars qui entre en contact avec d'autres êtres. Au total des nouvelles inégales, intéressantes mais surtout de la science-fiction originale mais malheureusement pas aussi enthousiasmantes que je ne l'espérais.
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Des rapports étranges

Je termine "Des rapports étranges".

Un recueil de cinq nouvelles toutes ayant trait au rapport entre parents et enfants. Un autre niveau situerait certaines de ces nouvelles selon le rapport à la religion.

Ici, les mères sont forcément inhibitrices. Les pères, pardon le Père, est un dieu omnipotent, créateur et re-créateur à l'infini d'une "société" elle aussi inhibée.

D'où une remarque sur les obligations "culturelles" et "religieuses" des rapports filiaux.
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