Nationalité : France
Né(e) :
1955
Biographie :
Philippe Bachimon (1955 -) est un géographe français.
Professeur de géographie à l'Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse, chercheur au Laboratoire PACTE (UMR 5194) Eq. Territoires, son travail, débuté sous la direction de Georges Cazes, portait sur le tourisme et l'imaginaire des îles et notamment Tahiti. Puis, avec sa nomination à l'Université d'Avignon et des pays du Vaucluse, ses recherches ont porté sur l'arrière-pays méditerranéen et le tourisme intérieur, avec la notion d'exotisme de proximité.
Comme chercheur en poste, invité ou en mission, il a parcouru tous les continents, y étudiant la reconstruction des identités locales au contact du tourisme. Il est l'auteur (et le co-auteur) de plusieurs ouvrages (Tahiti entre mythes et réalités ; Le tourisme local : une culture de l'exotisme...) et de multiples articles qui font référence en la matière.
Vacance des lieux s’intéresse aux lieux laissés vacants, avec le projet d’y débusquer le sens caché que recouvre leur expulsion du jeu social. Il aborde leur réaménagement ou leur restauration, leur « renaturation », qui leur confère une valeur mémorielle. Autrement dit, il s’essaie à décrypter le jeu subtil de l’oubli et de la mémoire qui s’y joue, entre l’enfouissement et la résurgence. Parmi ces lieux, l’auteur examine particulièrement les friches et étudie celles-ci sous leurs multiples facettes. En référence à leur statut, qu’on les qualifie de rurales, urbaines, industrielles, militaires, touristiques... même si le plus souvent elles sont tout cela à la fois. En rapport à leur durée, variable, car il en est d'immémoriales mais aussi d’éphémères, d’involontaires et de circonstanciées. Et au regard de leur finalité, dès lors qu’elles sont réappropriées par des activités patrimoniales, touristiques... La thèse ici soutenue serait que les espaces délaissés deviennent des lieux de mémoire par le biais de leur réappropriation patrimoniale, dès lors qu’une recherche identitaire s’accommode de leur mise en tourisme. La friche est donc présentée ici comme un fondement de l’illusion mémorielle patrimoniale, une nostalgie du Rétro.
+ Voir plusSource : wikipedia et babelio
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