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Citations de Philippe Barbeau (43)


Au premier étage, un joueur de oud caressait son instrument et fredonnait des chansons douces, sages et profondes comme un ciel sans nuage, une âme sans colère, un jour sans terreur.
La musique s'échappait par la fenêtre ouverte.
Elle adoucissait le cœur des passants, accrochait des sourires à leurs lèvres et brodait leurs rêves de fils d'or et d'argent.
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Les pierres ont parfois des silences qui apaisent.
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Sur une camionnette garée devant l'école, on peut lire:
Maîtresses magiques à louer pour classes en difficulté progrès et résultats assurés.
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Florian souriait tristement dans son coin parce qu'il détestait la lecture, même dans un livre illustré où pas une seule image ne parvenait à l'accrocher.
Ce matin-là, les élèves devaient lire une histoire idiote selon lui, celle d'un prince amoureux d'une sirène.
Il commença à lire parce qu'il le fallait pour obéir à la maîtresse qu'il aimait bien.
Il vit d'abord cet imbécile de prince se promener sur une plage en donnant des coups de pied dans de malheureux coquillages qui ne lui avaient rien fait.
Il l'énervait, ce prince de papier, parce que, en plus, il parlait tout seul avec de grandes phrases compliquées.
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La vie sans humour, c'est comme le pain sans sel: c'est fade, a expliqué Claude. Elle manque de goût et on n'a pas envie de mordre dedans.
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Cela fait très mal, un rêve qui s'évanouit.
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Il est parfois des silences qui en disent plus long qu'un torrent de paroles.
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J'ai découvert qu'un livre est agréable à toucher, qu'il est agréable à voir et, surtout, qu'il sent très bon. C'est super, l'odeur d'un livre neuf.
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Quand tu auras vraiment goûté aux livres, aux beaux livres, aux livres qui font rêver, pleurer, chanter ou rire, tu ne pourras plus t'en passer.
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Quand on déteste l'école et qu'on est contraint de la fréquenter, il faut trouver un truc pour oublier son malheur, sinon on devient fou. Notre truc, c'est l'amitié. Une amitié à toute épreuve. En béton armé, vibré, blindé. Plus solide que les blocs où nous habitons.
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Les pierres ont parfois des silences qui valent toutes les prières, tous les bonheurs du monde.
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Nous sommes onze. Onze copains unis comme les cinq doigts de la main (oui je sais , cette phrase est bizarre mais je ne suis doué ni en sciences, ni en mathematiques)
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- Mais...mais alors qui parle ? gémit Antonin.
- Moi, Fanfan, le taxi ! Celui dans lequel vous êtes assis en ce moment.
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- Extraordinaire ! C'est un taxi de la Marne...
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Notre école s'appelle l'école Antoine Parmentier, du nom de celui qui a généralisé la culture de la pomme de terre en France (je sais qui est Antoine Parmentier grâce à mon frère Sebastien, qui l'a lu dans le dictionnaire) L'école a sans doute été nommée comme ça à cause de la spécialité de la cantine : les patates. On en mange à peu près tous les jours : en salade , en pyjam... eih ! pardon! en robe de chambre , sautées, au beurre, en purée ...
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Soudain, son nez la démangea. Une irrépressible envie d’éternuer la saisit. Elle tenta de se maîtriser mais une force incontrôlable monta en elle et, tout à coup :

_ Atchooum !

La plume lui échappa.

_ Zut !

Sara essaya de la rattraper. Trop tard ! Portée par la brise, la plume se posa aux pieds du notaire qui la remarqua aussitôt :

_ Ah ! Enfin !

Il la ramassa, vérifia la pointe, la trempa dans l’encrier et, fébrile, signa le document officiel.

Déçue, Sara se consola en pensant qu’elle avait tout son possible mais qu’elle ne pouvait absolument pas modifier l’Histoire. Les malheureux habitants du Nouveau Monde allaient payer le prix fort mais elle avait fait le maximum. Tel était leur destin.
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Soudain, des bruits se firent entendre audelà de la lisière. Quelqu’un s’y déplaçait. Une lueur encore faible dansait. Fabio crut percevoir des voix. Des êtres humains venaient peut-être vers lui.
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La durée de notre internement à Pithiviers a en réalité été très courte : quinze à vingt jours pour les parents déportés, quatre à cinq semaines pour les enfants jusqu'à leur transfert à Drancy, à partir du 15 août. Mais j'ai conservé le souvenir de journées interminables, de nuits d'inquiétude et de souffrance, d'une situation que je ne supportais plus : avec l'impression d'une amputation presque physique qu'a représentée pour moi l'arrachement de Maman dans de telles conditions...
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Il appréciait l'Histoire [...]. En fait, il aimait découvrir comment vivaient les gens autrefois. Il voulait retrouver les fondements de la société d'aujourd'hui, essayer de comprendre comment on en était arrivé à la vie actuelle. Il désirait savoir quelles valeurs il avait fallu défendre, quels combats il avait fallu mener, quelles épreuves il avait fallu traverser pour vivre dans notre démocratie, certes imparfaite, mais réelle. Il aimait aussi l'Histoire parce qu'elle pouvait peut-être nous aider à ne pas répéter les erreurs du passé, des erreurs à l'origine de tant de drames.
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Nous avons traversé Paris en autobus, sous la garde de deux policiers sur la plateforme. C'était un dimanche matin. Les rares Parisiens dans les rues ne paraissaient pas nous voir. Pourtant, nous devions être aisément identifiables : toutes ces familles avec femmes et enfants portant l'étoile jaune... A notre sentiment d'inquiétude extrême, due à l'ignorance du sort qui nous attendait, s'ajoutait déjà celui d'impuissance et d'abandon qui ne nous quitterait plus...
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