Philippe Barbeau

Un étudiant en histoire lit une revue dans un train, soudain, problème sur la ligne, les passagers doivent attendre la réparation. Et c'est là qu'il s'aperçoit que la vieille dame assise en face de lui a une étoile jaune dans ses affaires...



De là commence un dialogue, sous forme presque d'interview.

La forme en elle-même est originale et donne une dynamique au récit. Et bien sûr, l'histoire d'Anette Krajcer est émouvante et absolument épatante tant elle échappe à la mort de peu ..



Un livre à faire lire à des petits lecteurs habitués à la lecture, car certains pourraient être déroutés par le passage du présent de narration au passé. Toutefois, la langue est tout à fait abordable. Et le dossier en fin d'ouvrage très étoffé.

Voici mon retour de lecture sur l'album jeunesse La souris pompier de Philippe Barbeau (textes) et Thierry Christmann (illustrations).

Petite précision : il existe un roman jeunesse Une souris chez les pompiers pour les enfants de 6 ans et plus, avec une histoire semblable, mais là je présente l'album jeunesse :)

Au pays des Animalis, Esther la souris rêve de devenir pompier..

Mais une souris, ce n'est pas fait pour être pompier, oh non !

C'est trop petit une souris.

C'est un animal fait pour être chercheur de trésor minuscule, goûteuse de gruyère ou encore tailleuse de pompier.

Pourtant, Esther travaille dur pour y arriver, elle s'entraîne tout le temps..

Le chef des pompiers pourra t-il un jour changer d'avis ??

La souris pompier est un album jeunesse qui montre au jeune lecteur à partir de 5 - 6 ans qu'avec de la persévérance, du travail, on peut réaliser ses rêves. Il suffit de le vouloir et surtout, de s'en donner les moyens.

Esther est une souris très attachante, qui ne vit que pour son rêve : devenir pompier.

L'album finit bien, évidemment, puisque c'est pour les enfants :)

J'ai beaucoup aimé les illustrations, très colorées. Il n'y a pas de grandes difficultés de lecture. Au début, il faudra évidemment accompagner l'enfant mais ensuite il pourra lire en compagnie d'un adulte.

Les animalis sont des animaux sympathiques, j'ai apprécié les métiers qui leur sont attribués.

C'est un bon album jeunesse, il y a de l'humour et je le recommande avec plaisir.

Ma note : quatre étoiles et demie.

Louise Michel décide d'ouvrir une école privée pour les jeunes filles de la campagne. Mais dans la France rurale du XIXe siècle les jeunes filles pauvres n'apprennent ni à lire ni à écrire. C'est donc un véritable combat que mène la jeune institutrice pour arriver en dépit des préjugés à réunir quelques élèves. Mais les obstacles s'accumulent, le projet et les méthodes d'apprentissage ne plaisent pas aux habitants ...



Récit du début du combat de Louise Michel pour améliorer la condition des femmes de son époque. La lecture du début de l'histoire est difficile tant le contexte de l'époque est éloigné de nous. De plus, il est assez frustrant d'abandonner l'héroïne au moment où elle va rejoindre la capitale afin d'obtenir la liberté qui lui manque pour mener à bien ses luttes.




Lien : http://0z.fr/X-AT1

Récit du parcours de Nelson Mandela, de ses rêves d'enfant à ses rêves d'adultes. Avec fluidité, l'auteur nous conte ce cheminement individuel exceptionnel, avec ses écarts et ses failles. Sans parti pris et avec simplicité nous marchons avec Mandela vers son idéal d'un monde plus juste.



Nous découvrons l'homme privé avec sa difficile vie familiale, l'échec de son premier mariage et ses relations tendues avec Winnie sa seconde épouse, mais aussi la mort de sa mère alors qu'il est en prison et ne peut se rendre à ses obsèques. Nous voyons aussi l'homme public, fidèle en amitié et capable de passer d'un idéal de paix à la nécessité d'une lutte armée. Le livre enfin n'oublie pas les pressions internationales. Un récit très complet.



Ce beau portrait tout en nuance est complété par un dossier qui reprend les principaux éléments de sa biographie, évoque l'apartheid et ses racines et présente le texte fondateur de la charte de la liberté.

Le père de Clémentine est emmené à la gendarmerie pour avoir provoqué un accident de voiture. Clémentine sait qu’il est innocent, alors elle reprend l’affaire seule. Elle va en vélo jusqu’à l’endroit où a été provoqué l’accident, et cherche des indices.

Elle trouve alors un Post-it sur lequel est écrit un numéro de téléphone…



C’est un livre plein d’aventure.

Philippe, neuvième enfant d'une famille modeste, n'a aucune ambition depuis la mort de son père. M. et Mme Chrétien, enseignants à la retraite, vont croiser son chemin et lui proposer de l'aider à préparer le concours de l'école normale. Mais Philippe a beaucoup de lacunes et peu de volonté. Nous sommes en mai 1968, sa mère et ses professeurs vont tenter d'aider le jeune homme à prendre confiance en lui. Cela sera-t-il suffisant?



Philippe Barbeau dédie ce livre "A mes parents, à ces enseignants qu'on a parfois la chance de rencontrer" et effectivement on sent un hymne à une époque où il était encore possible, grâce à l'école, de s'extraire par son travail, de son milieu. A la passivité de notre héros répond une croyance sans failles des adultes en la chance de chacun. Un roman plein d'espoir même si on ressent une pointe de nostalgie à sa lecture...


Lien : http://cdilumiere.over-blog...

Dans cet album publié aux éditions de l'Atelier du Poisson Soluble, l'histoire racontée est universelle: un homme observe la vie autour de lui, témoin du pire; un pays déchiré par la guerre, des habitants séparés par la vie, les murs, la peur, la violence, le désespoir. Le texte de Philippe Barbeau est émouvant, et les illustrations de Marion Janin le subliment: végétal, animal et humain se mélangent, se côtoient, s'enchevêtrent; la maison au coeur du conflit qui va résister à tout (ou presque) est plus qu'un symbole et elle m'a fait penser aux oeuvres de M.C.Escher, pour son côté labyrinthique et improbable, tout en noir et blanc. Les touches de couleur rendent l'ensemble moins minéral et soulignent la beauté et la renaissance.

Une belle réussite et une illustratrice à suivre, pour mieux connaître tous ses univers...

• «𝘓'É𝘭é𝘱𝘩𝘢𝘯𝘵 𝘷𝘰𝘭𝘢𝘯𝘵 » 𝘥𝘦 𝘗. 𝘉𝘢𝘳𝘣𝘦𝘢𝘶, 𝘱𝘶𝘣𝘭𝘪é 𝘤𝘩𝘦𝘻 𝘓𝘪𝘳𝘦 𝘤'𝘦𝘴𝘵 𝘱𝘢𝘳𝘵𝘪𝘳 .



• Livre jeunesse utilisé lors d'une animation lecture avec des enfants, dans le cadre de mon travail d'agent périscolaire.



[𝙇'𝙖𝙡𝙗𝙪𝙢 𝙟𝙚𝙪𝙣𝙚𝙨𝙨𝙚]



• J'ai récemment découvert l'existence de l'association littéraire et solidaire : Lire c'est partir ; qui propose à très petit prix des livres visant un public majoritairement jeune. C'est très intéressant et je vous recommande d'aller y jeter un œil à l'occasion, si vous cherchez de la lecture abordable pour vos enfants. Et donc, c'est la semaine dernière que je me suis rendu compte que j'avais en ma possession des livres pour petits imprimer par cette association, et que j'ai décidé d'en utiliser un lors de mon atelier lecture auprès des enfants du périscolaire.



• Une histoire qui fonctionne bien, avec des personnages qui amènent l'enfant à s'intéresser à cette aventure. Gaëtan éléphant est très attachant et permet d'amener une réflexion et une morale sympathique à son jeune public.



• Je n'ai personnellement pas eu de coup de cœur pour les illustrations de ce livre, mais les enfants eux les ont vraiment adorées. C'est coloré avec pas mal de petits détails. La couverture représente bien le contenu visuel du livre.



[𝙇𝙖 𝙥𝙚𝙩𝙞𝙩𝙚 𝙫𝙤𝙞𝙭 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙛𝙞𝙣]



Pas le livre jeunesse le plus marquant que j'ai pu faire découvrir aux enfants, mais il reste très efficace et divertissant. Idéale pour un petit temps calme ou des ateliers créatifs.



ᴜɴ éʟéᴘʜᴀɴᴛ ǫᴜɪ sᴇ ʙᴀʟᴀɴçᴀɪᴛ.. ♪♫

Comment aborder la guerre de 14-18 avec les plus jeunes ? L'auteur réussit à partir d'une fiction à présenter la traversée de la guerre de façon simple, vivante et efficace.



Des jumeaux en voyages scolaires à Verdun découvrent un bouton. Ils s'interrogent sur son origine. Ce dernier se met à parler et raconte la vie de son propriétaire et leur lançant le défi d'arriver à trouver eux-mêmes son nom.



Il s'appelle Louis et devrait être connu des enfants...



C'est donc à partir des questions des enfants que se construit le livre et qu'avance le récit. Le coeur de l'histoire est la descrpition de la vie dans les tranchés.



On apprend ainsi la méthode de roulement qui était instaurée pour laisser les soldats respirer avant de repartir à la guerre. On parle aussi des habits, de la nourriture ou encore des grades militaires.



L'idée de faire parler un objet permet aussi de montrer l'importance de ceux qui nous entourent et témoignent de notre vie.



En annexe on découvre outre une chronologie de la guerre, l'importance du courrier sur le front pour les soldats et une double page sur les écrivains morts en 1914-1918.



Un livre intéressant pour évoquer autrement cette page sanglante de notre histoire.


Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

Un bon livre sur la guerre de 14, montrant bien les responsabilités et le travail que devaient assumer les enfants dès leur plus jeune âge, pour pallier à l'absence des pères.

Je le trouve cependant très dur. L'héroïne ayant 6 ans, je pensais qu'on visait à peu près cette tranche d'âge, mais il est noté A partir de 10 ans, et j'attendrais au moins cet âge-là pour le proposer aux enfants.



L'enfer des tranchées est à peine évoqué, mais le suicide de la maman des petites voisines, puis la mort du bébé que garde la petite Eliane, presque dans ses bras, me paraît un peu dur pour les plus jeunes.

En outre, l’histoire commence de nos jours. Eliane, bien âgée, se rend au cimetière où est enterré son père, et on entre ensuite dans ses souvenirs d'enfance.

Nelson Mandela vient de mourir à l’âge de 95 ans et si sa personnalité est actuellement très médiatisée, elle restera, contrairement à d’autres, dans l’histoire au niveau international. Ce livre ouvre sur le récit chronologique de sa vie, avec un passage un peu trop rapide sur son enfance. Ceci vu à la fois le lectorat visé et le souvenir que notre personnage, devenu tôt orphelin, a d’un père chef du village de Mvezo s’opposant aux autorités coloniales britanniques. Après que ces dernières aient mis fin aux responsabilités du père de Mandela, la famille est exilée dans le village de Qunu.



Le caractère rebelle de Mandela est d’abord signalé par l’opposition qu’il manifeste devant un mariage arrangé par son tuteur, ceci le conduit à quitter la province pour résider à Johannesburg.



L’Afrique du sud n’est indépendante qu’en 1961, toutefois la législation autour de l’Apartheid s’applique dès 1949 avec la victoire électorale d’un parti quasiment composé que d’Afrikaners. Le récit aborde la question des choix entre lutte armée ou non qui se posent à Mandela et s’attarde évidemment sur son séjour en prison qui dure vingt-sept ans. Les conditions de son passage à la tête de l’État sont développées dans un contenu accessible.



Les dernières pages de l’ouvrage constituent le dossier documentaire illustré, il permet de saisir à grandes lignes ce que fut l’histoire de ce pays, au départ colonie hollandaise et ayant connu de nombreux conflits internes (dont la Guerre des Boers vers 1900). Le système de l’apartheid avec ses conséquences matérielles se voit consacrer trois pages.




Lien : http://crdp.ac-amiens.fr/cdd..

Contes du stylo magique de Philippe Barbeau est composé de douze histoires courtes, des histoires... magiques bien sûr :)

Je trouve ce recueil de contes très sympathique, il y a beaucoup de magie, c'est bien trouvé, et il y a toujours une morale. Oui ça fini bien, mais c'est normal, ce sont pour les enfants dès 8 ans.

J'ai beaucoup aimé ces contes, avec une préférence pour Plongée en lecture, qui fait découvrir à un jeune garçon le plaisir de lire. Le stylo magique, qui redonne confiance à un garçon grâce à ses pouvoirs.

Par contre, j'ai un peu moins aimé la toute dernière histoire, Meilleurs souvenirs, mais je ne vais pas enlever d'étoile pour ça, après tout, chacun ses goûts ;)

Je mets donc 5 étoiles pour ces contes.

J’ai bien apprécié ce roman qui nous transporte dans un Paris que personnellement j’aime assez.

Philippe Barbeau arrive à nous mettre rapidement dans l’ambiance et les jeunes lecteurs auront même l’impression qu’eux aussi voyagent dans le temps grâce à un site.

Les protagonistes sont attachants de même que les personnages secondaires.



Dans ce roman on retrouve plus ou moins l’ambiance de cette époque. J’aurais tout de même bien aimé avoir plus de descriptions concernant la ville et les vêtements des habitants. Pour ce qui est de l’ambiance, l’auteur arrive à la retranscrire même si quelques descriptions supplémentaires auraient été nécessaires selon moi.



Les chapitres sont courts pour permettre aux jeunes lecteurs de pouvoir s’arrêter quand ils le souhaitent et qu’ils ne soient pas trop lassés durant la lecture. Les dessins de Jérôme Brasseur s’alternent bien avec le texte et permettent de s’imaginer certaines scènes. Il y a assez de détails sans alourdir l’image.



Ce qui aurait pu être amusant c’est que les enfants perdent des objets de notre époque pour voir la réaction des parisiens. Ils auraient pu perdre leur téléphone, leur montre ou un stylo. C’est un peu le cas mais malheureusement cette idée n’est presque pas exploitée. De plus j’aurais bien aimé savoir ce que certains protagonistes étaient devenus…



La partie « L’écho de l’école » nous donne une petite leçon d’histoire mais je trouve que ce n’est pas lassant ou ennuyeux comme le sont parfois les cours. Je pense que ce roman pourrait se lire pendant les vacances pour que le lecteur se familiarise avec cette période de l’histoire autrement que par des leçons très classiques.


Lien : http://fais-moi-peur.blogspo..

C'est l'histoire d'un jeune garçon de treize ans, en juin 1944, forcé de partir vers le sud en laissant sa mère derrière lui à Blois, où ils vivent, et son père, mobilisé depuis 1939 par l'ennemi. Ce périple fera de lui un homme.



Au début, je n'ai pas vraiment accroché mais en avançant dans l'histoire, je ne compte plus les pages et je me retrouve vraiment à travers l'auteur. C'est aussi un livre court et simple à lire ce qui est un autre point positif.

Sous la bâche, quatre roues cerclées de bois, des grincements, les toussotements d'une voiture qui n'a plus servi depuis longtemps.

Les crachotements ne sont pas l'objet du temps et de l'usure, mais bien le fruit de la parole.

La voix qui grésille comme une vieille radio remonte du moteur de cette vieille Renault, qui en a connu des aventures et se sent prête enfin à les raconter, de peur d'être oubliée, de terrer de nouveau ses souvenirs sous la grande bâche de l'arrière-Grand-Père.

Les petits jumeaux qui farfouillaient soudain sautent de joie devant cette ultime trouvaille héritée de très loin.

Les parents de Emma et Antonin Duboz exultent devant le monument d'histoire caché dans cette ferme de Franche-Comté qui est désormais la leur.

C'est un taxi de la Marne !

Sapristi !

« Fanfan », la vieille auto à auvent repliable, s'empresse de remercier ces enfants qui l'ont tiré de ce long sommeil et se sont occupées d'elle pour lui redonner une beauté passée.

La centenaire à quatre roues raconte sa longue amitié avec son conducteur de taxi attitré, son ami, Victor surnommé « La Colombe », leur rencontre avec « Le Doux », le soldat qui viendra la récupérer à la fin de la guerre et enfin, cette fameuse participation des taxi de la Marne en 1918.



: Philippe Barbeau offre un travail de mémoire aux jeunes lecteurs, aux amateurs de véhicules, anciens qui sait, mais pas que. Avec cette fiction inspirée de faits réels, de nombreuses curiosités peuvent être satisfaites, à tous les âges d'ailleurs, peut-être les seniors s'en rappelleront et pourront apporter aux plus jeunes leur petit témoignage.

Amateurs de belles histoires d'amitiés, d'histoire de vieux compagnons de route, de vraie camaraderie dans l'aventure, amateurs d'histoire avec un grand « H », amateur d'autos de collection, ce titre est pour vous !

Prêtant à l'auto découverte des sentiments et presque le respect que l'on doit à une vieille dame, l'auteur offre, en plus d'une belle histoire un peu dans l'esprit des histoires de Michaël Morpurgo, un récit dans l'esprit de la transmission. Il appuie sur l'importance de la mémoire, de choses glorieuses, incroyables par de « grands hommes », mais aussi se souvenir de petits actes de personnes ordinaires qui ont contribué à faire l'Histoire. Comme le dit le personnage automobile, la participation des taxis réquisitionnés à l'effort de guerre fut discrète mais cependant réelle et louable.

« Souvenirs cachés d'un taxi de la Marne » rend hommage à ces chauffeurs parisiens qui furent envoyés séance tenante, de leur dernière course parfois, récupérer des blessés de la Première Guerre 14-18 et qui emmenèrent de nouveaux soldats fin prêts pour la première Bataille de la Marne, directement sur la ligne de front.

Le convoi nocturne aux lumières éteintes permettaient de ne pas être repéré des aéroplanes ennemi en patrouille.

La manière de raconter cet épisode peut-être peu connu, au travers de « Fanfan », est astucieux, émouvant, « Le Doux » n'oubliera pas celui et celle qui l'ont aidé, la fin en témoigne.

Quand on aime, c'est pour toujours.« La Colombe » suivra son chemin, son souvenir restera et la vie ira de l'avant.

Très sympa !

Ce roman est le récit d'une année scolaire racontée de plusieurs points de vue. Il y a celui de la jeune professeur qui prend en charge une classe de 5ème SEGPA réputée difficile mais aussi ceux de ses élèves à tour de rôle.

La rentrée débute par le démontage du vélo sur lequel la jeune femme rebaptisée Rase-Bitume par ses élèves se rend au collège... suivi de son remontage en règle avec explications devant la classe le lendemain ! De ce premier défi va naître une complicité inattendue entre les élèves et leur professeur qui va les lancer dans plusieurs projets dont la vente de croissants et l'ouverture d'un atelier de réparation de cycles mais aussi la rencontre avec un écrivain...

Un très beau texte qui ne manque ni d'humour ni de tendresse pour décrire cet environnement et dans lequel les élèves de SEGPA vont gagner le respect des autres collégiens.

J'ai beaucoup aimé suivre l'évolution de la classe et de la relation qui se noue entre Elisabeth Souzy et ses élèves si attachants.
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..

J'ai eu un coup de cœur pour le style graphique des personnages et des illustrations en général, aux tons doux.

Les syllabes se distinguent avec deux couleurs pour faciliter la lecture. Top !



L'histoire est vraiment maline et a ses petites touches humoristiques.

C'est philosophique. Ça parle de cohabiter, de trouver des solutions pour mieux vivre ensemble.

On pense débuter la lecture d'une histoire triste, mais belle, mais triste... Et on découvre l'espoir. L'espoir et l'optimisme car les conflits finissent toujours par prendre fin, un jour... En attendant, quels sont les mots à dire... Le coiffeur, qui ne s'occupe pas seulement des cheveux des deux camps opposés, va les trouver, inspiré par les pierres qui soufflent les mots qu'il faut.

Cet album d'une très belle qualité esthétique, grâce aux illustrations de Marion Janin, est remarquable, la plume pleine de poésie, et pour reprendre ce qui en avait été dit sur France-Inter à l'époque de la parution du livre (je reprend cette phrase car elle s'applique tellement bien à ce que j'ai ressenti à la lecture) : "Il est des livres qui font grandir le lecteur", celui-ci en fait partie...

C' est l'histoire de Frank un élève de CM2 qui déteste l'école. Il se retrouve dans une classe de nul. Dans sa classe, il y a Emilia 14 ans, Claudine surnommée la Concierge, Nelly, Murielle 9 ans surnommée la Gamine, Nathalie, Carlos surnommé Edredon, José, Akim, Miloud surnommé Couscous, Fabrice. A chaque fois, ils énervent le maître et finissent par le faire démissionner. Un jour, un nouveau maître surnommé la Taupe arrive. Les élèves font comme auparavant et font les imbéciles. La Taupe ne dit rien et propose de décorer la salle de classe. Le lendemain, il décide de créer un livre puis de créer un coin bibliothèque. Pour que leur livre ne se sente pas seul, ils partent à la librairie en acheter d'autres . le soir, Frank lis son livre sur la mer et s'imagine comment elle est. En classe, Couscous prépare un gâteau qu'il a fait a partir de son livre. Frank demande à ses camarades comment est la mer ? quelle odeur a t elle ? La Taupe demande alors aux élèves si ça leurs plairait de faire une classe de mer. Tous acceptent. Mais pour cela il faut 16 280 francs.

Récolteront-ils assez pour partir à la mer ?



Titre : L'odeur de la mer.

Auteur : Philippe Barbeau.

Genre : Roman.

Personnage Principaux : Emilia, Claudine, Nelly, Murielle, Nathalie, Carlos, José, Akim, Miloud, Fabrice, Frank, La Taupe, M. Joulot appelé Pépé Joulot (le directeur) et Laura (une fille d'une autre CM2 qui va apprécier leur livre et qui va devenir amis avec Frank).

J’ai découvert les éditions L’Atelier du Poisson Soluble à travers l’article de La tête en claire. Elle y présente une maison d’édition aux publications atypiques où les textes s’adressent à la fois aux adultes et aux enfants, et il n’en fallait pas plus pour piquer ma curiosité !



J’ai choisi Le type de Philippe Barbeau et Fabienne Cinquin. Je ne connaissais pas du tout l’auteur mais la couverture mystérieuse et le titre énigmatique m’ont fait opter pour ce choix-là. Ce livre se présente comme un journal intime. Un jeune garçon se promène léger, heureux et insouciant jusqu’à ce qu’il croise un type qui ne sait pas sourire. La vision de cet homme si triste l’énerve tant qu’il lui jette un caillou au visage. Pas de chance pour notre héros, le type ne sait pas non plus rêver, ni aimer. Est-ce une solution que le violenter ?



Est-ce qu’à vous aussi cette histoire vous semble étrange ? J’ai pris très peu de plaisir à rencontrer ces personnages : un narrateur violent, un type mollasson, heureusement que l’intervention de la vieille dame vient donner une touche de poésie à la fin du livre.



Si l’histoire ne m’a pas touchée, les illustrations et la mise en pages sont un véritable plaisir pour les yeux. D’abord sombres, les peintures sont de plus en plus lumineuses au fur et à mesure du dénouement. Le texte est écrit au stylo à plume sur un papier quadrillé. Entre les pages, sont parsemés des dessins à l’aquarelle, des collages, des taches d’encre, des mots au crayon à papier.



Le type : pages arrachées au journal intime de Philippe Barbeau est un album original par son travail d’édition et ses illustrations gaies, mais son histoire, quant à elle, m’a complètement laissée de marbre.


Lien : https://marcelpois.wordpress..