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Critiques de Philippe Dumez (3)
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Basse fidélité

Je me souviens des quelques vinyles de mes parents : du Jacques Brel, des albums de musique classique,…



Je me souviens de mes premier 45 tours : der Komissar de Falco, Happy Children de P. Lion, ...



Je me souviens de mon premier walkman - pas d'autoreverse, pas de dolby stereo ,…



Je me souviens de la radio cassette de la voiture de mon père dans lequel une K7 de Sigue Sigue Sputik s'était bloquée.



Je me souviens des mêmes Sigue Sigue Sputnik à Champ-Elysées. Comme ils jouaient en playback, le chanteur était passé à la guitare, le guitariste au clavier et le clavier au micro.



Je me souviens de mes deux premiers CD - Madonna et Depeche Mode.



Je me souviens de ma découverte de Die Toten Hosen, de Front 242, de The New Model Army, … lors d'un séjour linguistique en Allemagne.



Je me souviens d'une K7 ramenée à la maison par mon frère aîné avec du Joy Division, du The Sisters of Mercy, du Bauhaus, du Jesus and The Mary Chain,…



Je me souviens d'avoir acheté tous les albums de Bauhaus à la recherche du titre présent sur cette fameuse K7. Je retrouverai cette chanson - King Volcano - sur le dernier album acheté.



Je me souviens de mon premier concert : U2 au Stade Vélodrome - globalement une déception.



Je me souviens de mes concerts à l'Espace Julien et d'autres salles à Marseille - The Young Gods, Divine Comedy, K's Choice, Rammstein, …



Je me souviens des moqueries de mes contemporains lorsque j'énonçais les noms des groupes que j'écoutais : Joy Division, Einstürzende Neubauten, X-Mal Deutschland, Hüsker Dü, Borghesia, Die Krupps, Nitzzer Ebb, ... et autres.



Je me souviens des concerts de Godspeed Black! You Emperor à la Vilette - je peux mourir sereinement désormais -, des concerts de Laibach à La Locomotive, des concerts de Sigur Ros et Jonsi.



Je me souviens du premier festival avec mes enfants et de l'incompréhension de quelques personnes que de jeunes enfants soient présents à un festival.







Ces « Je me souviens » vous ne les trouverez pas dans le livre de Philiipe Dumez : et pour cause, ce sont quelques-uns de mes propres «  Je me souviens » - une espèce de cinquième génération de « Je me souviens ».



Dans Basse fidélité, Philippe Dumez écrit une quatrième génération de « Je me souviens ». Comme il l'indique « Je me souviens du soir, où, sur le toit de l'institut Hongrois, Patrick, un camarade que je retrouve là par hasard, m'apprend que Georges Perec a emprunté son système narratif à base de « Je me souviens » à l'Américain Joe Brainard. le volume que vous avez entre les mains est donc une quatrième génération, puisque je me suis inspiré de Gilles Verlant [], qui s'est lui-même inspiré de Georges Perec, qui s'est lui-même inspiré de Joe Brainard. Un peu comme la version de « Hallelujah » de Rufus Wainwright s'inspire de celle de Jeff Buckley, qui elle-même s'inspirait de John Cale, qui elle-même était une reprise de Leonard Cohen » (p. 128)



En six parties - Les années vinyle, Les années laser, le retour inattendu des années vinyle, Les années mp3, le retour encore plus inattendu des années laser, Les années streaming - , Philippe Dumez parle de musique, des supports d'écoute et des rapports différents à la musique selon le support, de la mort des idoles, des concerts auxquels il a assisté, des groupes qu'il aime et a aimé et ceux auxquels il est passé à côté, de la collectionnite, …



Basse fidélité, écho à Haute fidélité de Nick Hornby et dans lequel j'ai retrouvé beaucoup des groupes qui ont bercé mon adolescence - à une ou deux exceptions près, je partage les goûts et avis de Phillipe Dumez - est une version « bonustrackisée » et « remasterisée » d'un précédent livre - 39 1/2 pour tous. Bien écrit, drôle à certains moments et mélancolique à d'autres, Basse fidélité est un très bon livre sur la musique et également un beau parcours de vie et un apprentissage à la musique.
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Le Meilleur de moi, tome 1 : Entrechats

Bédé de trentenaire, Le Meilleur de moi est plutôt plus que moins l'autobiographie de Philippe Dumez, dessinée par Colonel Moutarde (l'amoureuse du susmentionné).

Sur le fond, rien de révolutionnaire pourrait-on dire: des souvenirs de jeunesse, des bilans, des angoisses existentielles, des chats. Mais c'est précisément cette universalité tendre qui séduit: on a tous du Dumez en soi, un groupe fétiche - avec un autographe conquis de haute lutte, un vieux jouet ou un vieux gadget dont on ne peut concevoir qu'il ait vieilli, car alors nous aurions vieilli aussi; on a tous un premier job, avec des collègues sympa et d'autres à la con, d'ailleurs, jamais on ne leur ressemblera.

Le dessin de Colonel Moutarde - qui illustre aussi des livres jeunesse - s'inspire de la ligne claire chère à Dupuy et Berbérian. Il est ludique, expressif et très vivant, les personnages en sont d'autant plus attachants. Perso, et malgré de nombreuses lectures, je ne me remets toujours pas du chat et de sa manipulation aux "yeux de Bambi"!

Le tome 2 - La force est avec moi (je ne veux pas spoiler, donc je n'évoquerai pas le fil rouge du volume... - est très chouette aussi.

Tous publics





Cette excellente BD ravira tous les fans de la série Monsieur Jean des Dupuy et Berberian.
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Le meilleur de moi, tome 2 : La force est a..

Deuxième tome de la série « Le meilleur de moi »,autobiographie dessinée de Philippe Dumez, "La force est avec moi" a une tonalité un brin plus nostalgique. Le protagoniste y évoque ses souvenirs d'adolescence, au début des années quatre-vingts, alors que Star Wars triomphe au box-office. Gadgets, produits dérivés, amitiés geeks, posters, fanfics... Dumez aurait pu tenir la dragée haute à Sheldon Cooper (d'un point de vue métaphorique, parce que Sheldon est vachement grand).

Que les néophytes de la saga se rassurent: on peut lire la bédé sans aucune connaissance préalable. Je n'ai jamais réussi à finir un seul Star Wars (...), mais il est assez facile de transposer les passions dévorantes et intégristes qui occupent l'adolescence. Par ailleurs, la bédé évoque aussi le présent et la vie quotidienne de Dumez jeune adulte: les infidélités fantasmées que suscitent les belles passantes, la mort du petit chat (et l'adoption de son successeur), les accès de virilité peu probants...

Une fois encore, rien de révolutionnaire dans l'intrigue, mais un joli sens de l'observation et de l'auto-dérision, la capacité à trouver dans l'expérience personnelle ce qu'il y a d'universel, et le dessin toujours tendre de Colonel Moutarde.

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