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Citations de Philippe Saimbert (72)


Ah ! la salope ! Ah ! la vieille salope ! Me faire ça, à moi… moi qui l’ai accompagnée dans sa vieillesse ! (En pensée, peut-être, et de loin, sûrement.) Moi ! son neveu préféré, elle le disait toujours !… J’avais même pissé sur sa robe quand j’étais tout gamin et elle en rigolait, et elle en rigolait ! Vous savez ce qu’elle disait à mon sujet : “Regardez ce grand dadais, quand on pense que je l’ai tenu dans mes bras et qu’il m’a pissé dessus !” C’est pas une preuve d’affection, ça ? Hein ?… Et voilà tout le remerciement !
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[...] Moi, Lucie Castet, laisse à Mademoiselle Maïté Passy-Coucet la somme de quatre millions de nouveaux francs. (Nous n’étions pas encore passés aux “joies” de la conversion en euros.) Cela devrait lui permettre de trouver un organisme d’accueil haut de gamme : son argent, évidemment, devra être géré par un tuteur. Je lui demande simplement en souvenir de notre amitié de prendre soin de mon chat Joyeux. Je l’ai recueilli il y a bien longtemps alors qu’il venait d’être abandonné par des salauds et je ne voudrais pas que d’autres salauds l’abandonnent à nouveau à la SPA ou ailleurs. Il n’est pas bien intelligent, mais il ne mérite pas de finir avec une piqûre au cul.
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Même le pire des tocards peut, une fois dans sa vie, se dépasser et réaliser un exploit.
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La nostalgie est le plus subtil des sentiments, il vacille sans cesse entre le rire et les larmes, entre le chaud et le froid.
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Il me fallait maintenant agencer les mots, trouver les plus justes, les corriger, les ciseler pour leur donner plus de chair. Pour que ces quelques lettres éparpillées parviennent à tisser l'écheveau des sentiments qui bouleversaient ma vie.
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Michou avait entamé une dépression. Une méchante dépression. Il avait même dû faire une retraite dans un centre de soins psychiatriques. L'un des plus renommés de la région béarnaise. Il y était rentré malade, il en était ressorti pas guéri, je peux vous le dire. Alors, je ne sais pas s'il s'agissait d'un traitement mal adapté ou bien de malencontreuses rencontres avec d'autres patients mais le Michou avait un kangourou qui faisait des galipettes dans sa tête.
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Je ne voulais pas finir comme Michou mais quand on a tout perdu et rien à quoi se raccrocher, eh bien, on finit tous par sombrer.
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Qu'on ne vienne surtout pas me parler de ces mannequins d'un mètre quatre-vingts pour cinquante kilos ! Ces défilés de cintres vivants sur lesquels on pend de luxueux bouts d'étoffe m'ont toujours agacé au plus haut point. Comment ose-t-on ériger ces créatures diaphanes en modèles de beauté ?... Révoltez-vous, femmes du commun ! Sonnez rondeurs, résonnez cellulite ! Mais je m'égare...
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La vieillesse est une toile d’araignée dans laquelle on s’englue. Certains des moucherons humains gardent la volonté et la possibilité de se débattre, de faire aller leurs ailes. Tandis que d’autre se résignent, trop fatigués ou trop malheureux et s’abandonnent aux filets de soie de la Grande Toile. Beaucoup de moucherons se demandent : « À quoi bon se débattre ? À quoi bon perdre toute cette énergie en des gestes aussi vains ? » Car nul être à ce jour n’a pu échapper à la Grande Toile. L’araignée est la seule gagnante. Mais bon, est-ce une raison pour lui faciliter la tâche ?... Il n’en reste pas moins que l’amour peut aider à vaincre les affres de la vieillesse. Il reste le meilleur des antalgiques et aussi des stimulants. Mais ma trousse à médicaments était vide. Depuis bien longtemps.
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Les vieux poulets qui se font plumer, il y en a toujours eu. Et cela n'a jamais empêché le poulailler de prospérer.
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Un auteur est une éponge qui absorbe tout ce qui passe à proximité. Malheureusement, ces dernières années, j'avais un peu trop essoré la mienne et n'arrivais plus à en tirer la moindre goutte de créativité.
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Philippe Saimbert
Il y a des gens qui fixent des limites et d'autres qui montrent des horizons.
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J'ai toujours pensé que le péché de chair n'est considéré comme péché que par les aigris qui ne le pratiquent pas.
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Fais attention, très attention, dit-il en me prenant par les épaules. Car, crois-en mon expérience, le destin d'un homme tient souvent à l'échange d'un baiser. Un baiser, ça paraît tout bête, mais qu'il soit donné, volé ou bien vendu, ce n'est jamais inoffensif. Il y a des baisers qui enchaînent pour la vie. Et au temps des baisers peut succéder celui des regrets, mais alors il est trop tard pour faire marche arrière... Trop tard.
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Elle m'avait répondu avec un sourire caustique :
- Tout cela n'est que du gadget. Tu vois, le gros avantage des versions papiers, quand on tombe sur un mauvais livre, comme ton dernier, eh bien on peut s'en servir pour allumer un feu !
Et sous mes yeux effarés, elle avait balancé la liseuse dans la cheminée qui trônait dans sa salle à manger.
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Il ressemblait à un chien de traîneau. Mais comme je n'en avais jamais vu. Une sorte de masque noir sur la tête lui dessinait une gueule de Zorro canin, avec une truffe sombre et une fourrure de poils épais formant une robe blanche et argentée.
Mais le toutou ne répondit pas à l'appel de sa maîtresse, fixant de sa gueule baveuse le beau festin - pardon, le félin - au-dessus de sa tête.
- Je vous ordonne de faire partir cet animal ! hurla à nouveau Zoé, il est en train de stresser Lord Chester !
- Ne criez pas ! répéta Eva. Moujik est chien de traîneau. Esquimau canadien. Une race très ancienne. Quatre mille ans.
- Je m'en fous ! s'époumona la Zoé. En quatre mille ans, ce clébard a pas été foutu d'évoluer ! Toujours à terroriser les chats qu'il rencontre !
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Il est vrai qu'une étude de notaire, c'est presque comme une église : on y médite, on se recueille...et on espère beaucoup.
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Le temps est carnivore : il mange des enfants aux yeux tendres et rieurs pour déféquer des adultes qui se disent honnêtes et responsables.
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Ils étaient saouls comme des cochons (je ne sais d'ailleurs pas pourquoi on dit "saouls comme un cochon", car je n'ai jamais vu une seule de ces braves bêtes en proie à l'ivresse). Je trouvai quand même un point commun entre mon père, ses frères et la gent porcine : l'intensité de leurs braillements.
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Il partit d'un rire gargantuesque. C'est qu'il avait son humour, mon père. Il était d'ailleurs souvent son meilleur public. Un humour qui ne brillait pas par sa finesse, certes, mais qui avait le don de le mettre en joie. Heureux homme.
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