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EAN : 9791091097321
205 pages
Philippe Salamagnou (01/12/2018)
3.9/5   21 notes
Résumé :
LOIN DES FAUVES, romanceUne passion amoureuse, une motte castrale hantée et un lourd secret de famille servent de toile de fond à cette histoire.Suite à un accident de moto, Jean est soigné par Lorina, une guérisseuse qui habite en compagnie de son père dans un petit village du Béarn. Une belle relation va naître entre ces deux êtres aux vies tourmentées.Tous deux sont des passionnés. Elle de nature et lui, de création musicale. Lorina s'investit dans sa vocation et... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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D'abord fragile, sensuelle, cette histoire pourrait paraître superficielle. Un homme quitte un foyer inexistant malgré la présence de deux enfants fantômes, la faute à la belle-famille, certes particulièrement vénéneuse...

Puis je me suis laissée charmée par cette romance vécue dans le corps d'un homme, romance qui se transforme bientôt en drame donnant un relief cuisant à des sentiments vrais.
Jean et Lorina paraissent d'abord ingénus. Cependant, ils défendent leurs convictions écologiques avec obstination. Quant à la famille de Lorina qui se réduit à un père veuf et sa soeur, elle s'est construite autour du décès de la mère de la jeune femme et offre un univers sombre, mais empreint de tendresse.

L'auteur glisse une force inattendue dans ce récit qui aurait pu rester banal.
Un joli coup de chapeau finalement...
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Le furet et la loutre,

Jean Castet, de retour dans le Béarn, ne résiste pas à la tentation d'acheter une propriété en ruine…

Musicien, il se remémore sa vie dans cette maison, son amour pour Lorina, vingt ans plus tôt…

.. Lorsqu'il avait alors quarante ans, avait quitté son emploi dans une banque pour réaliser son rêve de devenir musicien, son mariage alors en phase finale, n'éprouvant plus d'amour pour son épouse qui lui reproche d'être à la charge de la propriété agricole de son père.

C'est là qu'il rencontre Lorina, une kinésithérapeute qui soulage ses douleurs après une chute de moto.

Un coup de foudre, un emménagement rapide dans cette nouvelle famille avec le père et la tante de Lorina, qu'il surnomme sa loutre, et elle son furet ! Un peu naïf pour des personnes de 40 et 35 ans !

Mais tout n'est pas rose dans ce roman.

Hélas, je n'ai pu m'attacher aux personnages, trop survolés (la maison est plus décrite que les caractères !) ; une histoire d'amour à laquelle je n'ai pas cru du tout. D'ailleurs, sa déclaration d'amour est plus centrée sur lui que sur l'autre !

Jean, cet enfant gâté, qui lâche son boulot à 40 ans (alors que ses enfants sont encore jeunes…); sans apparemment en parler à son épouse, m'a paru immature, égoïste, n'aimant que sa moto et la musique et son amante.

Les souvenirs et le secret de famille sont assez classiques même si la fin m'a surprise, tellement improbable !

Le style est trop sec, pour moi, les paysages du Béarn méritaient mieux ! Une écriture enfantine et qui sonne faux.

Une déception, alors que ce roman m'avait été conseillé par une blogueuse…

Cette romance pourrait peut être plaire à un jeune public, malgré l'âge des personnages..
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Loin des fauves Philippe Saimbert.

Remittuntur ei peccata multa quoniam dilexit multum, Il lui sera beaucoup pardonné parce qu'il a beaucoup aimé.

Vingt ans ont passé depuis le drame. Vingt qu'il essaye de l'oublier, qu'il tente d'effacer ce passé trop douloureux! Alors il revient en Béarn décidé à guérir le mal par le mal et sur un coup de tête il achète la maison de Lorina.. le chantier est gigantesque mais qu'importe ..Il se souvient et nous raconte.
Philippe Saimbert sans aucun doute d'avantage connu pour ses comédies nous embarque dans 'une romance contemporaine en Béarn abordant des thèmes qui lui sont chers : la lutte contre la souffrance animale et l'écologie." C'est avec ces mots qu'il m'a proposé son roman à la lecture et je l'en remercie. Une lecture qui m'a ravie. L'écriture est sobre, simple mais efficace sans fioritures inutiles. Fort de ses convictions il n'impose pas à son lecteur un militantisme effréné et son discours prend d'avantage de force. Et puis bien sur il y a cette somptueuse rencontre entre Jean et Lorina mais là je vous laisse au plaisir de la découvrir ..
un grand merci à Philippe Saimbert pour ce partage via le site simplement. Il ne me reste plus qu'à aller découvrir ses précédents romans sans oublier de vous recommander la lecture de Loin des fauves ..Bonne lecture.
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Voilà bien un livre hautement addictif et différent, certes c'est une romance, mais croyez-moi, elle est unique en son genre. Je me suis rapidement attachée à Jean, par contre, j'ai eu un peu de mal avec Lorina, une femme un peu trop exigeante à mon goût.
Le fait que ce soit écrit à la première personne nous aide à encore mieux nous plonger dans notre lecture, c'est un des aspects que j'aime dans les récit à la première personne. Je trouve que cela rend les émotions encore plus forte, et j'adore cela tout simplement. La troisième personne met une distance entre nous et les personnages, cela donne moins cette impression d'immersion dans l'histoire.
C'est la première fois que je lis cet auteur, pourtant j'ai déjà 11 serpents dans ma PAL depuis un peu trop longtemps. Mais cette première découverte, me donne vraiment envie de poursuivre celle-ci, de voir ce que la plume de l'auteur donne dans un autre style. Vu ce que j'ai ressenti ici, je suis certaine que je ne pourrai qu'adhérer également, mais rien n'étant jamais certain, je verrai au moment de me lancer dans 11 serpents.
Avec Loin des fauves, l'auteur met en avant toutes ces choses qui valent la peine que l'on se batte pour elles. Il ne nous donne pas une romance simple, elle prend son temps, et j'ai d'ailleurs pensé à plusieurs reprises que c'était un peu comme dans la vie, que les choses prennent le temps de se mettre en place pour n'en être que meilleures.
Je ne suis pas spécialement fan de la couverture, mais l'histoire derrière est très belle et bien écrite, elle transporte le lecteur du point A au point B, en prenant quelques détours, et c'est finalement un vrai bonheur que de découvrir ce que cette couverture camoufle derrière elle. J'ai donc découvert la plume de l'auteur, une plume que j'ai appréciée dès les premières pages et dont je me régalerai encore à l'avenir.
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Philippe Saimbert n'en est pas à son premier roman, mais peut-être est-ce celui qui aborde une histoire plus mélodramatique. Plus versé dans les BD's, les récits pour enfants ou plus humoristiques, l'auteur se lance ici dans une romance contemporaine qui traite à la fois d'un amour profond et de la cause animale.

L'histoire débute avec Jean, soixante ans, qui revient dans un village qui parait beaucoup le troubler. Il souhaite visiter une vieille maison abandonnée, insalubre même, et se lance dans une visite douloureuse qui ravive des souvenirs. Cette bâtisse est un déclencheur, nous conduisant dans la mémoire de Jean, vingt-ans plus tôt, alors qu'il était marié, père de deux enfants, pour nous raconter leur l'histoire : celle qu'il a vécue avec Lorina.

Lorina, une trentenaire à la vocation de guérisseuse, très concernée par le bien-être animal et celui de sa famille : son père, Anselme, et sa tante, Appoline. Une femme aux multiples facettes, mais dont l'altruisme est indéniable, couplé à un courage et une hargne farouche pour se dresser contre les énormes industriels de la région. Tantôt généreuse, tantôt mordante ; terre à terre, puis idéaliste et croyante. Lorina est un paradoxe.

Face à Jean, plus tempéré et timide, c'est une tempête qui bouleverse son existence. le quadragénaire dépérit dans son quotidien, mal-aimé de sa famille, méprisé, en proie à la haine de son beau-père et de l'indifférence de ses propres enfants… son épouse ne lui accorde plus d'intérêt. Jean ne ressent plus ; il survit et subit. Sa rencontre avec Lorina est une bourrasque qui remet tout en question, qui le chamboule suffisamment pour soulever de multiples interrogations.

Loin des Fauves, c'est l'histoire d'une rencontre, d'une renaissance et d'un drame.

Philippe Saimbert s'attarde sur l'introspection de son personnage, Jean. le texte se consacre à ses interprétations, ses compréhensions et ses questions. C'est la parole de l'âme avant celle de la raison ou du tell.

C'est un récit qui se concentre sur l'humain, ses dérives et ses bons côtés. C'est un appel à la tolérance et une ode à l'amour entier. À la compréhension de l'autre, mais aussi à notre capacité à nous remettre en question pour se diriger vers le meilleur de nous-mêmes… ou vers le pire, pour ceux qui ne sont pas assez à l'écoute.

Jean démontre une grande force : malgré les a priori des uns et des autres, dont ceux de sa propre belle-famille, sous ses airs fatalistes et dépendants, il a assez de courage pour s'extirper du carcan que la société souhaitait lui imposer pour vivre sa passion, la musique. Il faut plus de courage encore pour subir, jour après jour, sur plusieurs années, la haine et le mépris des siens, et savoir encore se tenir le dos droit. Davantage de bravoure pour s'opposer à ceux qui l'ont tourmenté si longtemps pour un nouvel amour qu'il sait puissant. Jean est aussi un personnage qui traite de la thématique de la vie, de l'homme et de ses doutes, de ses aspirations, passé la quarantaine.

Pas de clichés ou de stéréotypes ; si l'on parle d'un coup de foudre, et que l'on a l'impression que tout est acté, rien n'est si simple. La confiance se gagne et se mérite. Aimer soudain l'autre ne construit pas une relation, le temps oui, la communication aussi ; apprendre à se connaître.

Lorina et Jean sont complémentaires. Les deux faces d'une même pièce. L'héroïne n'est pas [...]

Pour lire toute la chronique, rendez-vous ici : http://marmiteauxplumes.com/loin-des-fauves-de-philippe-saimbert/
Lien : http://marmiteauxplumes.com/..
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
La vieillesse est une toile d’araignée dans laquelle on s’englue. Certains des moucherons humains gardent la volonté et la possibilité de se débattre, de faire aller leurs ailes. Tandis que d’autre se résignent, trop fatigués ou trop malheureux et s’abandonnent aux filets de soie de la Grande Toile. Beaucoup de moucherons se demandent : « À quoi bon se débattre ? À quoi bon perdre toute cette énergie en des gestes aussi vains ? » Car nul être à ce jour n’a pu échapper à la Grande Toile. L’araignée est la seule gagnante. Mais bon, est-ce une raison pour lui faciliter la tâche ?... Il n’en reste pas moins que l’amour peut aider à vaincre les affres de la vieillesse. Il reste le meilleur des antalgiques et aussi des stimulants. Mais ma trousse à médicaments était vide. Depuis bien longtemps.
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Il me fallait maintenant agencer les mots, trouver les plus justes, les corriger, les ciseler pour leur donner plus de chair. Pour que ces quelques lettres éparpillées parviennent à tisser l'écheveau des sentiments qui bouleversaient ma vie.
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Elle était l’amour de ma vie et je ne le savais pas. Il m’avait fallu bien des années pour comprendre que l’histoire que nous avions vécue avait marqué mon existence et ma mémoire à jamais. Me laissant une cicatrice apparemment invisible.
Une cicatrice dont la douleur avait fini par se réveiller. Il y a comme cela des souffrances qui sortent de leur sommeil après être restées par trop longtemps endormies. Il en va des blessures comme des braises : certaines ne se ravivent jamais tandis que d’autres, attisées par les choses de la vie, finissent par s’enflammer.
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En vieillissant, la pelote des souvenirs s'épaissit. Et on est nombreux à aimer la dévider, cette pelote. C'est idiot mais cela rassure.
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On aime mal quand on aime trop. Mais il m'a fallu bien des années avant de comprendre qu'on n'aime rien quand on aime peu.
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Video de Philippe Saimbert (1) Voir plusAjouter une vidéo
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Tata Lucie est une emmerdeuse. De son vivant ce n’était pas une sainte mais, une fois morte, elle se surpasse pour pourrir la vie de sa famille. Le testament est clair : pour toucher l'héritage, ses neveux doivent s’installer avec toute leur famille dans la maison de la défunte. Et ce n’est pas un palais ! Tata Lucie leur a réservé une autre surprise, une sorte de chasse au trésor rocambolesque, les pieds dans la boue. Bienvenue à la campagne ! C'est certain, les chers neveux ne vont pas s'ennuyer et, au cœur du Béarn, ils sont entraînés dans une aventure qu'ils ne risquent pas d’oublier... Mais que ne ferait-on pas pour toucher le pactole ? Comique de situation, dialogues savoureux et coups de théâtre s’enchaînent jusqu'au final orchestré par la chère tata Lucie. Un dénouement forcément étonnant.
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