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Citations de Pierre Bottero (1981)


-Les étoiles Salim répéta-t-elle Des millions d'étoiles.
Du bout du doigt le garçon effleura sa joue. Il ne l'avait jamais touchée ainsi et, lorsqu'en réponse, les grands yeux violets se posèrent sur lui, une digue céda quelque part dans son coeur. Un bref frisson d'abord, puis une vague d'émotion qui balaya toute appréhension.
Il s'entendit lui parler, comme si personne d'autre n'avait été là pour l'entendre.
-Où tu veux,Camille, chuchota-t-il; J'irai où tu voudras. Je te suivrai partout, même dans les étoiles... Je veux juste que tu saches que vivre sans toi m'est impossible. Alors je t'en supplis ne meurs plus, parceque sinon, moi, je vais mourir pour de bon... Parceque la vie sans toi n'a pas de goût, pas de sens... Parceque sans tes yeux, je suis aveugle. Sans tes mots je me perds. Parceque sans toi mon âme est nue.Sans toi je ne suis rien...
Parceque... je t'aime...
Sa voie malgré lui avait porté et ses paroles avaient été reçues dans un silence complet. Il s'en moquait. Elle le fixait et dans ses iris, il lisait les étoiles dont elle avait parlé.
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-Que devint une larme qui se brise?
-Une poussière d'étoiles.
...
-Que devient une étoile qui meurt?
-Un rêve qui vit.
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Vivre c'est se mettre en danger, réalisa-t-elle. De la même façon qu'apprendre à marcher c'est d'abord accepter l'idée de tomber.
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La mort est un cadeau que nous offrent ceux qui partent.
Un cadeau exigeant, écrasant, mais un cadeau.
La possibilité de grandir, de comprendre, de s'ouvrir, d'apprendre.
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Elle était marchombre.
Libre u enchainée.
Valide ou blessée.
Jeune ou vieille.
Elle était marchombre.
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Ce que j’aime par-dessus tout en Gwendalavir, outre la salade de champignons, c’est l’inutilité du mot impossible.
Merwyn Ril’ Avalon
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Sais-tu que l'on se construit plus par les drames auxquels on survit que par les bonheurs que l'on vit ?
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- Qu'y a-t-il au sommet de la montagne?
- Le ciel.
- Que dit le loup quand il hurle?
- Joie, force et solitude.
- A qui s'adresse-t-il?
- A la lune.
- Où va la rivière?
- Remplir la mer.
- A qui la nuit fait-elle peur?
- A ceux qui attendent le jour pour voir.
- Combien d'hommes a-tu déjà tué?
- Deux.
- Es-tu vent ou nuage?
- Je suis moi.
- Es-tu vent ou nuage?
- Vent.
- Méritaient-ils la mort?
- Je l'ignore.
- Es-tu ombre ou lumière?
- Je suis moi.
- Es-tu ombre ou lumière?
- Les deux.
- Où se trouve la voie du marchombre?
- En moi.
- Que devient une larme qui se brise?
- Une poussière d'étoiles.
- Que devient une étoile qui meurt?
- Un rêve qui vit.
- Offre-moi un mot.
- Silence.
- Un autre.
- Harmonie.
- Un dernier.
- Fluidité.
- L'ours et l'homme se disputent un territoire. Qui a raison?
- Le chat qui les observe.
- Marie tes trois mots.
- Marchombre.
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- Les mots sont des armes, les mots sont des dons, les mots ne se gaspillent pas.
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— Non, Salim, nous marchons !
— Attends, ma vieille, nous marchons depuis trois heures, tu pourrais faire un geste…
— Il n’en est pas question !
— Mais pourquoi, bon sang ?
— Je te signale que je te l’ai déjà expliqué. Si tu n’avais pas passé ton temps à râler comme un pou en refusant de m’écouter, tu ne me poserais plus la question.
— C’est bon, message reçu. Regarde ! Un magnifique sourire illumine mon visage, mes oreilles frétillent d’impatience dans l’attente de révélation transcendantes, je suis calme, serein, mon âme brûle de s’élever jusqu’à toi, alors je t’en supplie, ô Ewilan, daigne m’expliquer pourquoi on se crève la santé à randonner dans ce putain de pays de merde à la con alors que tu pourrais nous transporter en un clin d’œil à l’endroit où nous nous rendons !
— À randonner dans ce quoi ?
— Dans cette contrée aride dont les cailloux inhospitaliers agressent la plante de mes pieds et épuisent ma patience, c’est ce que j’ai dit, non ?
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Plus que le discours des hommes, écoute le souffle de la nuit et le murmure de ton coeur. Eux ne mentent pas.
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"Je suis moi et les décisions d'une montagne pour imposante qu'elle soit n'y peuvent rien!
Je suis moi et j'ai l'intention de poursuivre mon chemin où qu'il me mène!"
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Le doute est une force. Une vrai belle force. Veille simplement qu'elle te pousse toujours en avant.
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...] les journées qui s'écoulent, les gens que tu rencontres, les expériences auxquelles tu es confrontée forment ce qu'on appelle une vie. Ta vie. Et des vies, Lahira, tu n'en vivras qu'une. C'est à toi de la prendre en main, de lui donner les couleurs que tu aimes et la direction dont tu rêves. A toi et à personne d'autre."
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Sculpture d'ocre dans le désert
Partage épuré
Ephémère

Comme pour lui donner raison, un souffle de vent chaud balaya la dune, effaçant les lettres et les mots.
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“Je suis une marchombre, fillette, et ma vie n’obéit ni à un vieux grimoire ni à un lac. J’ouvre les chemins et le destins se plie devant ma liberté”.
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La mort.
Douce et confortable mort.
Mort paisible qui vole en éclats sous l'irrésistible
assaut de la mémoire.
Elle ouvre les yeux, s'assoit, chancelle... Achève
de ne pas être morte.
Crie.
-Destan
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"-Que deviennent les rêves qui se brisent ?
-Les rêves ne se brisent pas.
-Que deviennent les rêves qui se brisent ?
-Le terreau des rêves à venir."
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Le passé sert à construire l'avenir mais il est immuable. Me venger ne rendra pas la vie à celle que j'aime, me venger est aussi vain que vouloir remonter le temps.
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-Shaé... Je... je ne peut plus exister sans toi.
-Pourquoi?
Question chuchotée.
-Parce que...
Il se tut, effrayé par l'univers inconnu qui s'étendait devant lui. Incapable d'avancer. Incapable de se livrer davantage. Elle lui sourit tristement.
- Trois mots difficiles à prononcer, n'est ce pas?
-Shaé, tu...
- Attends. J'avais six ans la dernière fois qu'on me les a dits, Nat. Six ans. Trois mots ont disparut dans un accident de voiture et un gouffre s'est creusé en moi. Terrifiant de solitude. Trois mots auraient suffi à le combler, mais personne ne les a plus jamais prononcés et la Chose s'est installée. Tu sait quoi, Nat?
Elle poursuivit sans attendre :
-Quand j'aurais un enfant, je les lui chanterai, je les lui réciterai comme un poéme infini ,un antidote contre les tourments de la vie, une déclaration de bonheur. Je me lèverai la nuit pour les lui murmurer, bercer son sommeil et chasser ses cauchemars. Et quand il sera loin, Nat, quand il sera loin, je les lancerai vers le ciel pour que le vent les lui apporte. Parce que, sans ces trois mots, nous ne somme rien.
Elle se tut, si belle que Natan eut l'impression qu'une porte s'ouvrait. Une porte chargée de plus de pouvoirs que toutes celles des Batisseurs réunis. Une porte que trois mots magiques lui permettraient d'emprunter. Ces trois mots qui pulsaient dans chacune des fibres de son être, jusqu'au tréfonds de son âme. Ces trois mots qui existaient en lui depuis le commencement des temps. Depuis la première fois qu'il l'avait vue.
Trois mots.
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