Né dans un milieu modeste, Pierre Duverger a suivi dans les années trente les cours de l’École des Chemins de fer mais sa première vocation était le métier de comédien.
Ayant échappé à la mobilisation, il participe à l’encadrement de Chantiers de Jeunesse au début de l’Occupation. Dans le même temps, il se produit dans divers music-halls. Il rencontre sa femme Geneviève en 1942 et s’installe à Montmartre.
Il rencontre Céline à Saint-Malo, qui l’aide à échapper au Service du Travail Obligatoire et à trouver un poste dans l’Organisation Todt, à Jersey, dans les transmissions. En 1946, avec sa femme, il se lance dans une petite entreprise de tissage à main.
Par la suite, il se prend de passion pour la photographie, passe professionnel, sa femme s’acquittant avec brio des tirages de clichés. Il poursuit cependant une carrière de seconds rôles au théâtre et cinéma, entreprend un raid en 2 CV, en décembre 1957, jusqu’au Cap de Bonne-Espérance, qui lui vaut le Prix Citroën.
Il sera l’un des quatre fidèles, dans la nuit du 3 au 4 juillet 1961, à veiller le corps de Céline au côté de Marcel Aymé.
Dernière passion de Pierre Duverger : l’édition. Outre quelques éditions confidentielles, il se consacra notamment à la réédition des textes de Gustave Le Bon.