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Critiques de Pierre Jarawan (86)
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Tant qu'il y aura des cèdres





🇱🇧Brahim et Rana ont fui le Liban en pleine guerre civile pour se réfugier en Allemagne aux côtés d’Hakim et sa fille Yasmin. Naquirent alors Samir et Alina.



🇱🇧Brahim est un facétieux capitaine que chacun suit, il a le don de conter des histoires et pour Samir, son père est un phare, un repère. Mais Brahim disparaît, du jour au lendemain, subitement. Laissant ainsi ses enfants et sa femme, sans nouvelles, à l’abandon total!



🇱🇧La vie de Samir est totalement renversée, le sens de sa vie s’étiole, il est dans une immense incompréhension face à la disparition de son père. Un élément déclencheur le fera enfin partir sur les traces de son père, à la recherche de la vérité, au Liban. Un voyage qu’il espère libérateur pour reprendre sa vie en main.



🇱🇧C’est cette quête qui nous prend aux tripes, nous submerge d’émotion, nous vivons chaque instant et chaque découverte avec Samir, cet homme égaré, abandonné.



🇱🇧La fresque Politique est habillement introduite et contée, nous comprenons les enjeux de la guerre civile au Liban ayant démarré dans les années 70. Nous ressentons la nécessité de l’auteur de nous sensibiliser à ses origines. Cette histoire est d’ailleurs le fruit de sa propre enfance.



🇱🇧Le suspens est crescendo, le style de l’auteur est d’une légèreté fabuleuse et devient un peu plus frénétique à chaque page pour une fin nous laissant sans voix.



🇱🇧Une histoire de famille, l’Histoire d’un pays, des histoires d’Amour et de Désamour, une quête de vérité et de sens : une recette sublime pour un roman coup de cœur!


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Un chant pour les disparus

"Il y a le récit et il y a le silence. Entre les deux, le questionnement. (...) Peut-être en est-il comme de la mer et de la falaise : il faut attendre le matin suivant la tempête pour remarquer ce qui a bougé."

Le 2ème roman de Pierre Jarawan nous plonge, comme son précédent, au coeur du Liban. Mais il est beaucoup plus mélancolique et mystérieux.

Lorsque en 2006, Amin apprend le décès de sa Teta (grand mère), l'insondable Yara Elmaalouf, il remonte le fil de ses souvenirs.

Encore bébé, les parents d'Amin disparaissent dans un accident en 1981. Sa Teta et lui quittent le Liban pour l'Allemagne. Ils y passeront 12 ans et reviendront à Beyrouth.

En classe, il fait la connaissance de Jafar, garçon à l'œil de verre et à la personnalité particulière. Mais Amin était en Allemagne quand la guerre battait son plein, quand il y revient le pays est détruit et ses habitants vivent avec leurs fantômes, chacun porte en lui un silence, parfois un secret, une personne disparue. Amin et Jafar explorent, tels des aventuriers, les bâtiments, les appartements éventrés, recréent de leurs leurs imaginations fertiles, les vies de ces gens qui soient ont quitté précipitamment leurs demeures soient sont morts. Et au fil des pages, on se demande qui est au juste Jafar, qui est Yara, qui es Abbas cet ami de toujours de la famille ?

P. Jarawan est un vrai Hakawati (conteur) qui perpétue l'adage "Il suffit d'un grain de sable pour faire un grand récit !"

Son roman est foisonnant et même si j'aurais aimé une construction plus chronologique des faits, il n'en reste pas moins que l'auteur confirme son talent, celui de raconter une grande histoire !
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Tant qu'il y aura des cèdres

« Il m’a embrassé sur le front. Le dernier baisé qu’il ne m’ait jamais donné. Une profonde satisfaction s’est emparée de moi, m’a recouvert et enveloppé comme un duvet bien chaud. Puis il a passé la main dans mes cheveux. Une dernière fois. Il a lissé ma couverture et éteint ma lampe de chevet une dernière fois ».



Derniers instants de vie partagés de ce fils avec son père qu’il n’aura de cesse de rêver, de pleurer, d’espérer, pour finalement partir le chercher sur sa terre natale, Le Liban, où il est persuadé qu’il s’est en retourné, probablement happé par les fantômes d’un passé devenu trop lourd à cacher.



Car Samir, le sait : c’est la projection, par erreur, d’une diapositive, qui est à l’origine de cette disparition brutale. Ce qui devait être une soirée de souvenirs des jours heureux au pays des Cèdres, lorsque la douleur de l’exil en Allemagne se fait trop pesante, verra se fracturer à jamais l’harmonie familiale, et débuter le voyage initiatique d’un fils sur les traces de son père, conteur hors pair.

Et c’est notamment en se remémorant ces contes que lui racontait son père et qu’il affectionnait tant, que Samir va progressivement reconstituer le puzzle de la vie de ce père déserteur, qui lui permettra de comprendre enfin et de lui pardonner pour enfin s’apaiser.



Mais il serait bien réducteur de limiter ce roman à cette quête car ce roman est tout autant une plongée dans l’histoire mouvementée et complexe d’un pays ravagé par des décennies de guerres, dont les nombreuses cicatrices n’ont cependant pas altéré la beauté qui s’en dessine au fil des pages.



Premier roman de l’auteur et une lecture riche en intrigue, en émotions et en documentation sur un pays, qui m’était certes familier par son actualité, et pourtant si méconnu, ce qui ne sera désormais plus le cas avec cette immersion totale sur ses terres et dans son histoire, possible grâce à une intensité du récit et à ses personnages forts, tous empreints d’un amour palpable pour leur pays.

Une belle découverte que je ne peux que vous recommander.

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Tant qu'il y aura des cèdres

Samir, fils d'exilés libanais, coule une enfance assez paisible en Allemagne, jusqu'à sa huitième année, quand son père se volatilise, explosant ainsi la bulle de bonheur qu'il avait construite pour sa famille.

Samir va grandir tant bien que mal, devenir un adulte bancal, jusqu'au jour où, poussé par la femme qu'il aime, il ira enfin chercher des réponses à ses questions, dans le Liban de son père, le Liban de ses histoires d'enfant.



L'auteur mêle habilement l'histoire de Samir et l'histoire du Liban, dans un style très détaillé, presque scolaire, mais avec une volonté didactique d'expliquer le Liban à ses lecteurs. Une foultitude de détails et de comparaisons alourdissent le style (peut-être cela vient-il en partie de la traduction) et cassent parfois le rythme du récit, sans pour autant en rendre la lecture désagréable.



Un roman parfait pour la jeunesse et les jeunes adultes, notamment ceux qui voudraient en savoir plus sur ce pays que leur famille aurait fui.

Je souhaite à ce livre et à ce jeune écrivain de trouver son public en France, et je salue son énorme travail de recherche sur le Liban qui en fait la grande qualité de l'ouvrage.



PS à l'éditeur: une meilleure relecture du manuscrit aurait été bénéfique, notamment pour corriger quelques erreurs d'accords, écrire les métiers au féminin et mettre à jour la réforme de l'orthographe. La langue est un merveilleux outil de communication quand elle est commune au plus grand nombre.


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Tant qu'il y aura des cèdres

J'ai refermé ce livre avec une douce émotion, un beau voyage au pays des cèdres, un magnifique chant d'amour au Liban que j'aime tant.

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Beytouth palpite, Beyrouth étincelle. C'est une beauté éclatante, un diadème scintillant et une parure d'émotions.

Le narrateur transmet son amour d'un Liban rêvé, fantasmé, pays de ses racines mais surtout de son père. Mais le Liban a une autre face, celle qui frémit, qui s'agite et qui brûle.

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C'est un voyage qui nous plonge dans une nation multiconfessionnelle, avec plus de dix huit croyances. La religion est omniprésente. Voisin de la Syrie et d'Israël ce qui lui confère un contexte géopolitique explosif, le Liban fascine autant qu'il reste incompris. Ne dit on pas " Si quelqu'un croit avoir compris le Liban, c'est qu'on le lui a mal expliqué". Ce pays est un mystère pour tous ceux qui l'aiment.

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Pierre Jarawan nous invite dans l'intimité d'une famille de réfugiés en Allemagne.

L'intrigue se centre sur un secret de famille qui nous tient en haleine. C'est la quête d'un enfant, devenu homme, pour un père disparu mystérieusement du jour au lendemain. Cette disparition le dévaste. Ce père solaire et charismatique est un personnage central car c'est à travers lui que l'auteur va dresser le portrait d'une nation aussi fascinante qu'énigmatique.
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Tant qu'il y aura des cèdres

Waou pour ce roman, un gros gros coup de coeur pour la plume, l'histoire, les personnages. C'est fluide, je me suis imprégnée de l'histoire dès les premières pages. On suit cette famille dans son exil, où va t-on, que perd on, qu'y laisse-t-on, autant de question que chaque protagoniste va vivre différemment. On y lit aussi la perte, le trauma causé, la résilience d'autres. Tout est juste, un petit bijou
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Tant qu'il y aura des cèdres

Ça faisait un bout de temps que ce livre trônait dans ma pal



J’avais vu un nombre incalculable de retours dithyrambiques qui ne faisait un peu peur, surtout peur d’être déçue



Le postulat de départ est intéressant. Une famille d immigrés Libanais vit en Allemande. Tout se passe bien si ce n’est que le père reçoit régulièrement des appels téléphoniques de sa mère qui semble t il est malade.



Un beau jour le père disparaît en laissant sa famille.



Son fils est persuadé qu’il est en vie et il part au Liban, sur la terre de ses ancêtres pour rechercher son père et ses origines.



Ce livre est très bien écrit, il est rempli de poésie. Les paysages libanais sont divinement décrits. On a presque les odeurs qui viennent chatouiller nos narines.



C’est beau, le fils fait des découvertes, rencontre des gens fabuleux dans un pays où tout n’est pas rose.



Par contre, j’aurais eu besoin d’une frise temporelle pour suivre l’histoire de ce pays. Ça a un peu gâché ma lecture mais ..ça reste un très bon moment de lecture.
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Tant qu'il y aura des cèdres

Aimez-vous les fresques historiques et les histoires familiales ? Ce roman est fait pour vous !



Un voyage initiatique d’un fils à la recherche de son père pour se construire.

Brahim et son épouse ont fui le Liban en 1983, pour s’offrir un meilleur avenir en Allemagne. Hakim, son ami musulman, veuf, les accompagne, avec sa fille Yasmin.

Samir fasciné par ce père solaire et aimant qui lui raconte des histoires d’Abou Youssef, peuplées de Rhinocéros, Dromadaire et Lézards.

Samir fête ses huit ans. Une diapositive projetée par erreur, fait basculer toute la vie de cette famille : Brahim disparait sans laisser de traces. Enlevé ? Accidenté ? Assassiné ? Disparu volontaire ?



Samir ne parvient pas à oublier ce père qu’il aime tant. Il mène tant bien que mal une vie terne, ennuyeuse, triste, obsédé qu’il est du retour de son père. Impossible pour lui de faire son deuil.

« Quand je me réveille le matin, je rencontre le vide. »



Son aimée va alors, lui poser un ultimatum : elle acceptera le mariage s’il accomplit son voyage initiatique à Beyrouth pour paver son histoire et peut être retrouver son père.



𝗧𝗮𝗻𝘁 𝗾𝘂'𝗶𝗹 𝘆 𝗮𝘂𝗿𝗮 𝗱𝗲𝘀 𝗰è𝗱𝗿𝗲𝘀 permet de comprendre mieux l’histoire tragique du Liban, que je connaissais assez mal malgré toutes les informations dont nous sommes inondés.

« Si quelqu’un croit avoir compris le Liban, c’est qu’on le lui a mal expliqué ».



Tous les personnages très attachants, de magnifiques personnes.

L’écriture est très poétique. J’ai aimé voyager avec Samir, dans ce Liban envoutant. J’ai pris plaisir à m’imprégner des odeurs, admirer la beauté des paysages, les forêts de cèdres millénaires....



Je suis allée en Israël, en Jordanie, en Égypte et je rêve de visiter le Liban. En attendant, j’écoute 𝐋𝐞 𝐁𝐞𝐢𝐫𝐮𝐭 de 𝐅𝐚i𝐫𝐨𝐮𝐳, écrite en 1983 par le grand poète libanais 𝐉𝐨𝐬𝐩𝐞𝐡 𝐇𝐚𝐫𝐛, sur le thème d’Aranjuez.

Il est question de guerre du Liban, histoire avec un grand H, de filiation, de deuil, d’exil, secrets de famille, quête d’identité.La fin très émouvante est assez inattendue.

𝗧𝗮𝗻𝘁 𝗾𝘂'𝗶𝗹 𝘆 𝗮𝘂𝗿𝗮 𝗱𝗲𝘀 𝗰è𝗱𝗿𝗲𝘀 est le premier roman de Pierre Jarawan, auteur allemand, né en Jordanie de père libanais et de mère allemande.



Un grand plaisir de lecture. Vous avez cependant le choix : ou vous le lisez au fil de quelques soirées (il a 500 p), soit vous vous le réservez pour les vacances afin de vous y immerger avec délices.
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Un chant pour les disparus

460 pages, c'est long.. Surtout que l auteur nous balade entre plusieurs époques qui ne sont souvent identifiées qu après qualques lignes de lecture. L écriture et donc la traduction est très riche et mélodieuse. "si vous avez compris le Liban, c'est que l on vous l a mal expliqué".. C'est vrai que c'est un pays très complexe. La quête de la vérité sur son passé de Amin est laborieuse. Enfant libanais qui perd ses parents très jeune et est élevé par sa grand mère qui s expatrie en Allemagne avant de revenir avec lui à Beyrouth. Ce second livre de Pierre Jarawan se construit un peu comme le premier "tant qu il y aura des cèdres", mais je l ai trouvé moins intéressant.
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Un chant pour les disparus

On dit souvent qu’un livre est un voyage, et c’est en voyage à sa suite que Pierre Jarawan m’a ramenée au Liban. Un Liban exsangue au sortir de la guerre civile que découvre Amin à 13 ans lorsqu’il y revient avec sa grand mère qui jusqu’a lors l’enlevait seule en Allemagne. Un pays déroutant pour ce jeune garçon, nostalgique du pays paisible et prospère qu’il a quitté à regret. Un pays où tout le monde semble avoir « perdu quelqu’un », cette expression qui trouble Amin pour qui il est inconcevable de perdre quelqu’un «  comme on perd ses clefs ou son porte monnaie ». Un pays délabré et meurtri qui peu à peu livrera de lourds secrets au jeune garçon.

🇱🇧

L’an passé j’étais charmée par « tant qu’il y aura des cèdres », lauréat du Prix des lecteurs du @livredepoche et qui avait eu mon vote, et c’est encore un bien beau roman que nous livre l’auteur sur l’amitié, la famille et la perte. Un roman plus nostalgique mais il déploie une fois encore ses talents de conteur.

Un roman très dense qui bouscule la chronologie comme est bousculée la mémoire d’Amin, où chaque partie, intitulée ici strophe, déroule un chant à la mémoire des milliers de disparus de ce terrible conflit. Une ode à l’amitié aussi, personnifiée dans le lien très fort qui unit Amin à Jaguar, celui qui lui fera découvrir son pays, qui le lui fera aimer. Un roman comme un chant enfin grâce à son écriture mélodieuse, dont les phrases à la traduction réussie résonnent longtemps et délivrent une douce émotion.

Un livre foisonnant, parfois trop et c’est ma seule réserve, un hommage vibrant et nostalgique à un pays meurtri, malmené par l’histoire.

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Un chant pour les disparus

Un chant pour les disparus est un roman qui nous entraîne dans le Liban, au lendemain de la guerre civile. Un pays en reconstruction, qui cherche à cacher ses failles, ses faiblesses, ses souffrances, son passé. Amin, jeune adolescent, cherche à se construire. Il explore la ville, ses ruines, ses limites tout en découvrant l'amitié, l'amour. Il interroge ses origines, les non-dits.



Les idées s'entremêlent, s'éloignent et se rejoignent. Elles tissent une Histoire, une identité. L' âme se constitue d'influences, d'héritage familial, d'expériences, d'une quête avec et en soi-même. C'est ce que l'on découvre et que l'on chérit en suivant l'évolution d'Amin.
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Un chant pour les disparus

Ce roman oscille entre impressionnisme et réalisme dont chaque coup de spatule éclaire une partie de la vie d’Amin Maalouf, qui, originaire du Liban, a grandi en Allemagne avec sa grand-mère, puis revient au pays, cette terre dévastée par les attentats, les guerres, les représailles, les alliances faites et défaites, où le souvenir qu’une grande culture cohabite avec le rêve de reconstruction.



Plusieurs grandes périodes de la vie d’Amin sont abordées d’une façon parcellaire, remontant en désordre dans la mémoire de l’homme qu’Amin est devenu. Il se pose en premier de nombreuses questions à propos de sa jeunesse, du retour au Liban où il faut tout réapprendre, accompagné de Jaffar, ce copain mystérieux qui l’emmène la nuit au sommet des immeubles en partie détruits par les bombes, et l’aide à rencontrer Sahar Sabia, cette jeune fille pour qui il va écrire une histoire au risque de la faire punir par ses parents avec qui il a eu des démêlés.

C’est aussi toute l’histoire de sa famille, à commencer par sa grand-mère qui l’élève seule suite au décès de sa fille et au départ de son mari.

Ce sont aussi tous les personnages qui gravitent autour de la famille, témoins et détenteurs de secrets.

C’est, bien entendu une tranche de l’histoire du Liban, des morts, des braves et des lâches.

Il est question de terre, de maison de famille, d’amis proches, de confidents.

Puis vient le temps des réponses, elles aussi parcellaires et désordonnées, dont certaines restent en suspens, d’autres transportent des parfums indéfinissables, d’autres encore des regrets.



Ce roman de Pierre Jarawan est rempli de poésie, de phrases mélodieuses qui ont réussi à traverser la traduction, de références historiques et politiques. Il s’agit du Liban, mais il aurait bien pu se passer dans n’importe quel pays en proie à l’invasion, le protectorat étranger, la révolution, les attentats, la religion, et tout ce qui fait que certains enfants ne connaissent pas la paix durant toute leur construction, et participent même malgré eux à des actes de violence.

Ce livre est long, très long, 460 pages… dont il est souvent difficile de suivre le fil du temps à cause de tous ces allers et retours qui tombent un peu au hasard, comme lorsqu’on tire sur les fils d’une pelote de vie complètement emmêlée et dont on ne sait pas quel bout va sortir.

Un livre à découvrir… malgré l'image de couverture qui n'évoque rien de l'intérieur.
Lien : https://dominiquelin.overblo..
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Tant qu'il y aura des cèdres

Ami lecteur, ouvrez bien vos oreilles et laissez place à l'imagination. L'histoire commence...

Samir a 8 ans et vit en Allemagne avec ses parents et sa petite soeur Alina. Ses parents ont fui le Liban il y a déjà plusieurs années pour de meilleures conditions de vie. Les petits bonheurs quotidiens se suivent sur fond de musique libanaise et entrent deux bouchées de falafels partagés entre voisins. Mais voilà qu'un jour, le père de Samir ne rentre pas... Samir, se construit loin des histoires que son père lui contait petit. Il grandit et une soif d'identité culturelle et de vérité l'étreint. Un véritable jeu de piste commence alors entre la France et le Liban.

Samir, adolescent déraciné et bercé par les rêves et souvenirs de son père, retrouvera-t-il la sérénité ? Tous les secrets sont-ils faits pour être découverts ?Jusqu'où cette quête le mènera ?



Une belle histoire documentée, des personnages attachants, une écriture addictive et poétique. Ce roman est une très jolie découverte. J'ai eu un pincement au coeur en tournant la dernière page. Venez découvrir les talents de conteur de Pierre Jarawan.



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Un conte familial poétique et captivant à mi-chemin entre la France et le Liban. 

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Tant qu'il y aura des cèdres

Samir est né en Allemagne de parents libanais qui y ont trouvé refuge en 1982. Le jeune garçon grandit dans un quartier peuplé d’immigrés comme lui, un quartier défavorisé mais où tout le monde s’entraide.



Samir est riche de l’amour que lui portent ses parents et des contes que son père lui raconte tous les soirs. Il grandit dans une atmosphère où le Liban est fantasmé, paré de nombreuses richesses, notamment celle des cèdres.



Or, le monde de Samir va s’écrouler à l’âge de 8 ans quand son père disparaît du jour au lendemain sans même laisser un mot.



Son père va devenir son obsession, l’empêchant de se construire en tant qu’homme.



Vingt ans après ce jour tragique, Samir part au Liban à la recherche de ses origines, espérant aussi peut-être y retrouver son père.



Ce très beau premier roman de Pierre Jarawan, (auteur, poète et scénariste), lui même né d’un père libanais, raconte l’Amour sous ses formes différentes : l’amour parents-enfants, l’amour pour une femme, l’amour d’un pays.



Il réussit à travers l’histoire familiale de ces réfugiés à nous faire comprendre celle du Liban qui est plutôt complexe ; « Si quelqu’un croit avoir compris le Liban, c’est qu’on le lui a mal expliqué. Proverbe libanais ».
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Tant qu'il y aura des cèdres

Ce livre prenait la poussière sur une de mes étagères depuis plus de 2 ans car je craignais un peu de lire un reportage assez morbide et déprimant sur les conflits du Moyen Orient. Il n’en fut rien et j’ai découvert avec plaisir un roman intime qui mène le héros, allemand d’origine libanaise, dans une enquête dans le pays d‘origine de ses parents afin de retrouver la trace de son père disparu depuis de nombreuses années. La situation compliquée du Liban au cours des 40 dernières années sert de toile de fond à l’intrigue mais l’auteur ne s’appesantit pas trop sur la situation politico-religieuse et réussit à maintenir le suspense sur le destin du père tout en insufflant une note de magie grâce à son talent de conteur. On s’identifie facilement au héros et à ses doutes. En conclusion, une lecture plaisante et intéressante qui a bien mérité le Prix des Lecteurs du Livre de Poche il y a deux ans.
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Tant qu'il y aura des cèdres

On suit un enfant devenue adulte mais qui n'a pas pu se construire à cause de la perte de son père. Un père qui a disparu du jour au lendemain sans laisser de trace. Comment faire le deuil de cette perte qui n'a pas de fin?

Samir est persuadé que son père, nostalgique de son pays natal, est reparti au Liban mais il se demande sans cesse pourquoi? Il décide donc de partir là-bas pour suivre les traces d'une vie qu'il aurait aimé connaître.



J'ai été très touché par Samir. C'est un garçon sensible qui est prêt à partir au Liban pour découvrir la vérité sur son père mais aussi sur qui il est dans ce monde dont il n'arrive pas à faire partie. Il nous fait traverser les pays et toutes les problématiques auxquelles il est confronté. À l'Allemagne, au Liban mais aussi face aux différentes religions, à sa manière de se percevoir et de percevoir les autres,...



En tant que lecteur cela nous fait également découvrir l'histoire complexe du Liban, les guerres que le pays a traversé mais aussi toute la beauté qui y réside. L'auteur nous fait passer de l'action (l'enquête de Samir pour retrouver son père) à la contemplation d'un endroit que l'on connaît trop mal avec une aisance surprenante et bien loin d'être lassante.



Le livre a réussi à m'embarquer totalement, à me rendre fière du chemin que parcourt le personnage dans sa quête, de m'émouvoir dans toutes ces tristesses auxquelles nous confronte la vie mais aussi à me faire sourire grâce au côté parfois déjanté que peuvent avoir certains personnages.

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Tant qu'il y aura des cèdres

Un livre qui permet de comprendre le Liban, enfin pour comprendre un peu le Liban car dans ce pays tout est complexe surtout à cause de la coexistence de 20 religions Samir qui vivait en Allemagne avec ses parents part au Liban pour éclaircir la cause de la disparition de son père quand il était enfant

L histoire est haletante, va t il connaître la vérité et retrouver éventuellement son père. Les aller et retour entre le passé et le présent sont faciles à suivre.
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Tant qu'il y aura des cèdres

J’aurai mis du temps à finir ce livre…. J’ai failli abandonner, plusieurs fois, sans que le livre lui même en soit la cause, mais je ne regrette aucunement d’avoir persévéré pour arriver à cet épilogue !



Merci de m’avoir fait découvrir ce beau pays des cèdres, le Liban, au travers des histoires d’Abou Youssef, Samir, Yasmin et tous les autres !



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Tant qu'il y aura des cèdres

Un sol que nous n'avons jamais foulé peut-il nous manquer ?



Samir est le fils de deux libanais réfugiés en Allemagne. Il a grandi avec sa mère qui voulait prendre du recul vis-à-vis du passé et son père qui vouait un culte à sa patrie de naissance. Samir a vécu de belles années avec son père qui lui parlait de ce pays si lointain, de ces cèdres majestueux et lui a montré l'hospitalité qui s'y pratique.



Mais lorsque son père disparaît, il se retrouve comme perdu dans sa propre vie. Perdu dans une masse qu'il ne comprend pas jusqu'à ce qu'il soit assez grand pour tenter de partir sur les traces de son passé et de son père.



Ce roman est donc initiatique. Samir voyage dans son passé par ses souvenirs, dans celui de son père grâce à un carnet et également dans le monde puisqu'il part au Liban dans sa quête. Ces voyages vont-ils le guérir ? Lui permettre d'acquérir la force nécessaire pour vivre. Que va-t-il trouver ?



Je n'ai pas plus accroché que ça à ce roman qui se découpe entre passé / présent. Bien que les descriptions soient absolument fabuleuses, l'histoire en elle-même très bien narrée. Mais je n'ai pas été transportée, je n'ai pas été émue plus que ça. Pour autant, la fin qui est moins saccadée se lit toute seule. Les 50 dernières pages rattrapent un peu le manque d'intérêt qui m'a malheureusement frappé pendant le reste du roman.



Je le conseille à toute personne qui aime les récits initiatiques et les jolies proses pleines de beauté, de philosophie et d'amour.



L'avez-vous lu ? Est-il dans votre PAL ? Wishlist ?
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Tant qu'il y aura des cèdres

J'ai acheté ce livre car il parlait du Liban et que j'ai des amis libanais qui me sont chers. Je n'ai pas été déçue!!! C'est un chant d'amour filial, c'est un chant d'amour pour un pays que le narrateur, Samir, ne connaît que par les histoires que lui racontait son père. Ce livre nous fait traversé la guerre, l'exil, le retour et l'on est transporté, ému par ses personnages et l'on a envie de connaître ce pays et d'aller voir ses cèdres.
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