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EAN : 9782253077756
576 pages
Le Livre de Poche (10/03/2021)
4.09/5   358 notes
Résumé :
Les parents de Samir ont fui la guerre au Liban pour se réfugier en Allemagne et offrir un meilleur avenir à leur famille. Mais un soir, une simple photo fait tout basculer. Le père de Samir, bouleversé, disparaît sans laisser de trace. Samir vient de fêter ses huit ans. Terrassé par ce départ, l'enfant devenu adulte n'en finit pas de se heurter au deuil impossible. Pour sortir de cette impasse, la femme qu'il aime ne lui laisse pas le choix : Samir doit se rendre à... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (75) Voir plus Ajouter une critique
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Voici que vient de se tourner la dernière page d'un premier roman qui " tient la route " comme on dit familièrement, un livre qui repose sur " du vécu " , qui s'appuie avec beaucoup d'intelligence et d'à propos sur l'histoire du Liban et qui , dans les dédales des rues de Beyrouth , va lancer un jeune homme , Samir , à la recherche de son passé , de son histoire , et , surtout , sur la trace de son père brusquement et mystérieusement disparu .
Nous sommes en Allemagne où les parents de Samir, libanais , se sont réfugiés . Brahim , le père , possède une incroyable aura , tant aux yeux de sa famille que de ses amis , voire même qu'à ceux de ses compatriotes libanais qui , comme lui , ont fui les horreurs de la guerre .Sa disparition brutale plonge tout le monde dans l'effroi . Enlevé ? Accidenté ? Assassiné ? Disparu volontaire ? La vie devra continuer sans lui ......Un grand trou noir pour tous , bien sûr, une obsession maladive et destructrice pour Samir et une longue quête, une sorte " d'enquête policière pour remonter le fil du temps " et , retrouver la sérénité.....LA QUETE de Samir ....Le prix du repos de son âme et son être...
Un très beau roman , des personnages attachants dont on suit la trace avec intérêt et pour lesquels on se prend d'une affection certaine tant , comme Samir , on a hâte de connaître les raisons du départ de Brahim . Nombre d'autres personnages inondent le récit de leur charisme et de leur envie de bonheur . Certains passages , certaines rencontres , certains échanges sont incroyablement émouvants, forts , prenants, poétiques.
Et puis , autre point fort , une étonnante et extraordinaire découverte de ce petit pays incroyable qu'est le Liban et son histoire contemporaine tragique ...L'histoire distillée dans la fiction ... ou l'inverse . Vraiment très instructif .
Faire évoluer ses personnages dans ce pays , dans ce contexte et avec un tel décor a été réalisé avec brio , une page d'histoire que je connaissais mal et qui m'a vraiment beaucoup intéressé en me plaçant en " témoin privilégié " , naviguant entre présent et passé , entre récit et " journal " .
Seul bémol mais de taille cependant , la longueur du roman . J'avoue avoir trouvé le dénouement long à se préciser et peut - être , comment dire , finalement un peu " en dessous " de ce que j'en attendais , ce qui , néanmoins peut se discuter , mon avis n'ayant pas la prétention de représenter autre que moi - même ....Un roman de 500 pages tout de même, avec ( une majorité ) de passages extrêmement vivants et d'autres ...un peu moins prenants et empreints d'une certaine lenteur ...
Attention , je ne veux pas me montrer sévère, simplement honnête envers mon ressenti . Ce roman , d'autres critiques le disent fort justement , est de tout premier plan . Alors , " vox populi ...." . Ceci étant, 4 étoiles tout de même ....Deviendrais - je trop exigeant en ...vieillissant ?
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Ses parents ayant fui le Liban déchiré par la guerre en 1983, Samir nait l'année suivante en Allemagne. Sa vie y est sereine, jusqu'à ce qu'elle bascule brutalement l'année de ses neuf ans, lorsque, perturbé par une vieille photographie retrouvée, son père quitte leur domicile sans préavis ni explication, pour ne plus jamais donner de ses nouvelles. Devenu adulte, Samir reste obsédé par ce père disparu. Il se rend au Liban pour tenter de retrouver ses traces, passées bien sûr, mais peut-être aussi plus récentes…


Ce livre est bâti sur une obsession : celle d'un fils marqué au plus profond par une blessure d'abandon, incapable de se construire sur cette béance d'autant plus dévastatrice qu'elle s'assortit de la plus noire incompréhension. Pourquoi ce père est-il parti ? Vit-il ailleurs ? Donnera-t-il signe de vie un jour ? Pour Samir, la quête est fondamentale, identitaire même, puisqu'elle le mène inévitablement à ses racines et à la découverte du pays de ses ancêtres. A l'abandon vient se superposer l'exil, dans une surenchère de déchirements accumulés sur plusieurs générations. Et le parcours désespéré de Samir sur les traces ténues de son père disparu devient inévitablement un cheminement initiatique, au plus près d'un passé où se mêlent drames familiaux et histoire du Liban.


Très vite attaché aux personnages, le lecteur partage bientôt le besoin de savoir de Samir et se retrouve suspendu aux incertitudes de sa quête. Peu à peu, au hasard des rencontres et des fatalités qui vont paver son chemin non sans émotion ni poésie, Samir découvre ce que fut la vie de ses parents au Liban, en même temps qu'il prend la mesure de ce pays et qu'il s'imprègne de ses parfums, de sa chaleur et de ses drames. Se révèle ainsi, au fil des pages, l'âme de ce territoire si particulier du Proche-Orient, qui, de la trépidante Beyrouth aux rudes montagnes enneigées abritant des cèdres millénaires, se vit progressivement impliqué dans le conflit israélo-palestinien dès la fin des années soixante, bascula dans une guerre civile interconfessionnelle, se retrouva occupé par la Syrie, plus tard en guerre contre Israël, et toujours dans une grande instabilité politique. C'est bien sûr le coeur serré que le lecteur projette les personnages dans l'actualité libanaise postérieure à la narration…


Avec ses protagonistes tous plus attachants les uns que les autres, son exploration humaine, sensible et poétique de l'identité libanaise et des affres de sa diaspora, ce récit s'avère captivant, autant pour la tension romanesque qui le traverse, que pour sa vivante et instructive peinture du Liban contemporain. Un premier roman magnifique, sur l'exil, l'identité et la filiation.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Samir vit heureux auprès de Brahim et Rana, ses parents qui ont fui la guerre au Liban dans les années quatre-vingt pour s'installer en Allemagne, avant sa naissance. A huit ans, l'enfant adore ce père qui sait transformer la réalité en inventant des histoires fabuleuses où rhinocéros, dromadaires ou lézards vivent mille et une aventures dans un Liban idéalisé que le père transmets à son fils. Et il y a Yasmin, un peu plus âgée que lui, la fille d'Hakim, le fidèle ami de son père, qui, au Liban était musicien, jouant du luth et qui est maintenant ébéniste. Mais le monde de Samir va s'écrouler brutalement, le jour où son père va disparaître, sans signe avant-coureur, sans explication, laissant un plaie béante qui va marquer le développement du jeune garçon.

Tant qu'il y aura des cèdres est une magnifique fresque historique et une quête familiale et identitaire, la recherche d'un jeune garçon devenu jeune homme qui tourne à l'obsession jusqu'à lui faire renoncer à l'amitié ou l'amour, blessé par la fuite de ce père, l'absence d'explications, une quête devenue invalidante dans ses relations sociales, amoureuses, autant que professionnelles. Cette plongée dans l'histoire familiale des réfugiés libanais illustre la grande histoire, celle d'un Liban fragmenté en communautés religieuses qui se déchirent, des dissensions et incompréhensions attisées par les incursions du Hezbollah et la Syrie dans la vie politique libanaise.
Pierre Jarawan réussit l'exercice difficile de mêler petite et grande histoire et ses talents de conteur permettent d'appréhender cette fresque familiale et politique. 
Un grand plaisir de lecture.
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Samir est né en Allemagne, de parents qui ont fui le Liban dans les années 80. Son père, Brahim regrette son pays malgré son quartier et son entourage rassurants. À l'inverse, la maman s'adapte bien, arrive à vendre ses coutures et ne désire pas retourner au Liban.
Brahim adore ses enfants, invente des contes pour Samir mais il entre dans des angoisses effrayantes pour sa famille.
Il finit par disparaître brutalement sans laisser de traces.
Malgré l'appui de Hakim, son voisin veuf et de sa fille Yasmin, Samir ne se remettra pas de la disparition de son père.
Devenu adulte, il part au Liban à la recherche de Brahim, de son pays, des cèdres dont il lui a tant parlé.
C'est un vrai roman à suspense grâce à l'enquête du fils pour retrouver son père dans ce pays qu'on ne connaît pas et qui révèle bien des complexités au niveau politique et religieux. Pas moins de 18 groupements religieux sont rassemblés dans le pays. Tous ces détails pourraient nous lasser si le récit n'était pas aussi humainement passionnant.
C'est le premier roman de Pierre Jarawan traduit de l'allemand par Paul Wider dans une écriture très agréable à découvrir.
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Ce roman choisi par hasard a été un immense plaisir de lecture de la première à la dernière page.
J'ai aimé Samir âgé de 8 ans au début du récit. Né en Allemagne où ses parents libanais vivent depuis les années 80 après avoir quitté le Liban.
Samir est un enfant joyeux et insouciant, il voue une véritable passion à son père qui lui invente des histoires qui bercent ses rêves.
Sa mère, sa petite soeur, Hakim l'ami fidèle de son père et sa fille Yasmin complètent son univers.
Lorsque Brahim disparaît brusquement le monde s'effondre.
Il n'arrivera jamais à surmonter ce traumatisme, les questions sans réponses le hantent, les histoires du soir tournent en boucle dans sa tête.
Devenu adulte, Samir part au Liban sur les traces de son père. Il doit comprendre s'il veut continuer sa vie.
Si la première partie est consacrée est consacrée au quotidien de la famille et de la communauté libanaise, pour la suite, Pierre Jarawan emmène son héros devenu adulte sur la terre de ses origines.
L'histoire du Liban est très présente, sans jamais être lassante, l'auteur nous fait découvrir un pays complexe dévasté depuis des décennies par les guerres et les factions.
Le récit est très habilement mené entre l'Allemagne et le Liban, on suit l'histoire personnelle de Samir intimement mêlée à celle du pays.
La fin est surprenante, je l'ai trouvée très émouvante.
Un enfant en quête de son père, un pays magnifié par une écriture élégante et précise, des personnages attachants que l'auteur a dû profondément aimer pour leur donner vie avec tellement de réalisme sont quelques unes des raisons pour lesquelles je vous recommande ce livre dont on a me semble-t-il assez peu parlé.
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Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
Mais pour revenir à ta question, bien sûr que certains Libanais s’opposent à l’afflux de réfugiés. Les Syriens restent un sujet sensible dans ce pays. Voilà moins de dix ans que leurs soldats sont partis, et maintenant ce sont leurs civils qui arrivent. L’armée syrienne n’est pas franchement appréciée par ici. Pour une bonne partie des Libanais, les Syriens représentent des années d’oppression et de brimades. Sans compter qu’il est tout à fait plausible que les Syriens aient assassiné Hariri, l’affaire n’est pas encore résolue. Nous aimions tous Hariri. Le gouvernement libanais est divisé en deux camps : d’un côté les sunnites et les chrétiens, de l’autre le Hezbollah. Les sunnites fournissent des armes et des munitions à l’opposition en Syrie, tandis que le Hezbollah la combat au côté d’Assad. Tu comprends ? Au fond, la guerre civile libanaise s’est déplacée de l’autre côté de la frontière. Tu vois toujours les mêmes aux informations, couchés sur des couvertures dans des camps et ainsi de suite. Mais il y a aussi quantité de riches Syriens qui ont fui et louent des étages entiers d’hôtels, ainsi que ces penthouses que tu vois ici.
Il pointe du doigt les immeubles en face de nous.
– Ils sont nombreux, mais ils n’apparaissent pas dans les statistiques des réfugiés. Ces Syriens appartiennent à une autre catégorie. Pour eux, c’est aussi simple que s’ils rentraient chez eux.
– Chez eux ?
– Beaucoup de Syriens considèrent le Liban comme une partie d’une grande Syrie. À leurs yeux, nous ne sommes jamais devenus indépendants. Si tu les interroges, ils te disent qu’ils se sont juste un peu rapprochés de la mer.
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– Les cèdres sont menacés. Les gardiens veillent à leur santé, procèdent à des reboisements et s’occupent du parc existant. Et, comme tous les gardiens, ils doivent aussi s’opposer aux intrus.
– À savoir ?
– Les bergers.
– Les bergers ?
– Absolument. Ils font paître leurs troupeaux sur les zones de reboisement, car l’extension des forêts diminue leurs pâturages. Et leurs chèvres mangent les jeunes plants.
Son regard se promène parmi les arbres.
– Mon père a rejoint les rangs des gardiens des cèdres après la guerre. (…)
Les arbres sont si énormes, si majestueux. Il semble inconcevable qu’ils puissent un jour ne plus se dresser en ces lieux.
– La plus grande menace, c’est le changement climatique, dit Nabil, qui semble décidément lire dans mes pensées. L’altitude idéale pour les cèdres se situe entre mille deux cents et mille huit cents mètres.
– À quelle altitude sommes-nous ici ?
– Environ mille quatre cents mètres. Autrefois, c’était parfait, la neige tombait régulièrement et tenait longtemps au sol, qui restait des mois durant froid et humide. Sans le froid, les cèdres ne peuvent germer, ce qui signifie…
Il me guette comme un professeur attendant une réponse.
– Ce qui signifie que leur habitat naturel se trouve à des altitudes de plus en plus élevées, complété-je.
– Exactement, approuve Nabil. Mais les monts du Liban ne se hissent pas à l’infini. S’il ne pleut pas l’été, et que les arbres ne peuvent même plus tirer un minimum d’humidité de la brume printanière, alors tôt ou tard il n’y aura plus de cèdres.
Cette perspective me bouleverse. À mes yeux, le Liban est indissociable de ces géants.
– Quelle splendeur ! dis-je plus pour moi-même que pour mon compagnon. Ils sont identiques à ceux sur le drapeau.
De nouveau, Nabil opine.
– C’est pourquoi nous disons parfois qu’ils ont « la forme du drapeau ». L’eau du sol ne peut nourrir l’arbre que jusqu’à une certaine hauteur.
Il observe la cime de l’arbre devant nous.
– De huit à dix mètres, environ. Ensuite, le sommet meurt et le cèdre commence à prendre son allure caractéristique.
Il dessine dans l’air les branches se superposant horizontalement. Nous parcourons un moment les prairies et les sentiers étroits. J’essaie d’imaginer ce qui arrivera peut-être un jour – l’herbe haute et sauvage, les cèdres desséchés voire exterminés. En levant les yeux, on ne découvrirait plus de sommets enneigés, rien que des éboulis et des roches blanches. Qu’est-ce que cela signifierait, pour ce pays qui a fondé sur cet arbre son identité et même son nom – le pays des cèdres ? Le cèdre est partout ici, sur les timbres, les billets de banque. Le Liban, un pays sans nom ?
– Ne prenez pas cet air bouleversé, dit Nabil en me tapant sur l’épaule. Quand le dernier cèdre disparaîtra, il y a longtemps que nous ne serons plus là. Ces arbres sont beaucoup plus endurants que nous. Il se pourrait aussi que la mer reprenne possession de la côte et que tout retourne ici à son état préhistorique.
Il éclate d’un rire insouciant. Aussi curieux que cela puisse paraître, l’idée que les humains ne verront pas mourir les cèdres a quelque chose de rassurant.
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– C’est un Syrien, dit Nabil. Un enfant de réfugiés.
– Comment le sais-tu ?
– La corniche en est remplie. Surtout dans les rues avec des bars et des restaurants.
Nabil me désigne un vendeur qui tente de fourguer des lunettes de soleil à un couple. L’homme les essaie, mais sa compagne secoue la tête, visiblement sceptique.
– Ce sont tous des réfugiés. Ce garçon est peut-être seul ici, ou avec sa mère. La plupart des réfugiés syriens sont des femmes avec leurs enfants. Soit leurs maris se battent contre Assad, soit ils sont morts, soit ils ont fui dans un autre pays où il est plus facile de trouver du travail afin de pouvoir envoyer de l’argent à leurs épouses. Et les enfants doivent participer à l’effort s’ils veulent s’en sortir.
J’en ai entendu parler aux informations. Le Liban a accueilli plus d’un million de réfugiés, pour une population d’à peine quatre millions d’habitants.
– Ils logent dans les vieux camps, où il y a aussi beaucoup de Palestiniens. Tu sais, dans la périphérie. Sinon, ils habitent dans la ville même, dans des endroits misérables, sans eau courante ni électricité.
– Quelle est l’attitude des Libanais envers eux ?
– Il est difficile de parler des Libanais en général. Les Allemands ont-ils un problème avec les réfugiés dans leur pays ?
– Certains, oui.
Nabil me regarde.
– L’Allemagne a combien d’habitants ?
– Environ quatre-vingts millions. Il fronce les sourcils. – Dans ce cas, il faudrait que vous accueilliez dix-neuf millions de réfugiés pour parvenir au même niveau que nous.
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- Une Sri-Lankaise, explique t-il. C'est l'usage dans les classes supérieures libanaises. Il hausse les épaules.
- Ça a commencé dans les années cinquante et soixante, quand le pays prospérait, surtout du point de vue économique. Aujourd'hui encore, quand on a un certain standing, il faut avoir une domestique. La plupart venaient du Sri Lanka, autrefois. Du coup, forts de l'indécence que procure l'argent, les riches en ont fait une expression courante. Je conduisais un homme d'affaires un jour, et sais-tu ce qu'il m'a dit ? "Nous avons maintenant une Sri-Lankaise qui vient d'Angola" Invraisemblable, pas vrai ?
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Comme à travers un épais brouillard, je l'ai vu debout sur le seuil. Mes paupières se sont alourdies, on aurait dit qu'un poids les accablait. Si j'avais su que les secondes étaient les dernières qui me restaient avec mon père, j'aurais davantage résisté. J'aurais essayé de capturer son image plus longtemps.
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