Nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle, nous sommes des êtres spirituels vivant une expérience humaine.
Un jour, quand nous aurons maîtrisé les vents,
les vagues, les marées et la pesanteur,
nous exploiterons l'énergie de l'amour.
Alors, pour la seconde fois dans l'histoire du monde,
l'homme aura découvert le feu.
La seule religion acceptable pour l'homme est celle qui lui apprendra d'abord à reconnaître, aimer, et servir passionnément l'univers dont il est l'élément le plus important.
Exercez vous à voir large, net et simple, et allez tout droit, paisiblement, sans vous inquiéter de ce qui se dit.
L'avenir appartiendra à ceux qui auront su donner aux générations de demain des raisons de vivre et d'espérer.
Un jour, quand nous aurons maîtrisé les vents, les vagues, les marées et la pesanteur, nous exploiterons l'énergie de l'Amour. Alors, pour une seconde fois dans l'histoire du monde, l'homme aura découvert le feu.
Nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle, nous sommes des êtres spirituels, vivant une expérience humaine.
Depuis quand nos désirs seraient-ils devenus la mesure du réel ? Et du reste comment ferait le réel pour se plier à la multiplicité contradictoire de nos désirs ?
La moindre chose qui se forme au monde est toujours le produit d'une formidable coïncidence.
Il est indispensable de rêver: On respire mieux! Le rêve est l'oxygène de l'esprit.
Seul le fantastique a des chances d'être vrai.
Un autre univers, avec moins de mal, serait qualifié par nous de "meilleur", parce que nous raisonnons comme des douillets, que l'effort épouvante.
D'un point de vue purement positiviste, l'Homme est le plus mystérieux et le plus déroutant des objets rencontrés par la Science. Et en fait nous devons l'avouer, la Science ne lui a pas encore trouvé une place dans ses représentations de l'Univers......L'Homme, tel que la science réussit aujourd'hui à le reconstituer, est un animal comme les autres....
Relier entre elles d'une manière cohérente les deux énergies du corps et de l'âme : la Science a pris le parti d'ignorer provisoirement la question.
Tout est être, il n'y a que de l'être partout, hors de la fragmentation des créatures, et de l'opposition de leurs atomes.
Parmi ceux qui auront essayé de lire jusqu’au bout ces pages, beaucoup fermeront le livre insatisfaits et songeurs, se demandant si je les ai promenés dans les faits, dans la métaphysique, ou dans le rêve.
Je serai compris quand j'aurai été dépassé.
La Réflexion […] est le pouvoir acquis par une conscience de se replier sur soi, et de prendre possession d’elle-même comme d’un objet doué de sa consistance et de sa valeur particulières […].
Le Monde, à certains jours, nous apparaît comme une chose effroyable: immense, aveugle, brutal. Il nous ballotte, nous entraîne, nous tue, sans faire attention. Héroïquement, on peut bien le dire, l'Homme est arrivé à créer, parmi les grandes eaux froides et noires, une zone habitable où il fait à peu près clair et chaud, - où les êtres ont un visage pour regarder, des mains pour adoucir, un coeur pour aimer. Mais que cette demeure est donc précaire! A chaque instant, par toutes les fentes, la grande Chose horrible fait irruption, - celle dont nous nous forçons à oublier qu'elle est toujours là, séparée de nous par une simple cloison: feu, peste, tempête, tremblement de terre, déchaînements de forces morales obscures, entraînent en un instant, sans égards, ce que nous avions péniblement construit et orné avec toute notre intelligence et notre coeur.