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4.15/5 (sur 13 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Oran, Algerie , le 15/03/1960
Biographie :

Pierre-Yves Gomez est un économiste et docteur en gestion.

Il est professeur et directeur de l'Institut Français de Gouvernement des Entreprises à EMLYON Business School où il a fait toute sa carrière. Il enseigne la stratégie et la gouvernance d'entreprise.

Entre 1998 et 2000, il a été professeur invité puis chercheur associé à la London Business School. Il dirige l'Institut Français de Gouvernement des Entreprises (IFGE), centre de recherche et laboratoire social (think-tank) sur les questions de gouvernance d'entreprise, fondé en 2003.

Il tient une chronique mensuelle dans le supplément économique du journal Le Monde depuis 2008. Il est président de la Société Française de Management en janvier 2011.

Le travail académique de Pierre-Yves Gomez se déploie dans quatre directions principales : les fondements idéologiques et théoriques du management ; la gouvernance d'entreprise ; la théorie des croyances en économie dite théorie des conventions ; les liens entre travail, gouvernance et politique.

site de l'auteur:
http://pierre-yves-gomez.blog.em-lyon.com/
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Source : Wikipédia
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#interview #débat #work Pour un nouveau débat en ligne, Pierre-Yves Gomez et Thomas Coutrot se penchent sur la question de l'utilité du travail aujourd'hui, accompagnés par Paul Sugy. Le Collège des Bernardins est un espace de liberté qui invite à croiser les regards pour cheminer dans la compréhension du monde et bâtir un avenir respectueux de l'homme. Pour tout savoir de l'actualité du Collège des Bernardins, suivez-nous sur les réseaux sociaux Facebook : https://www.facebook.com/CollegedesBernardins/ Twitter : https://www.twitter.com/CBernardins Instagram : @collegedesbernardins

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Dans les années 1970, les théoriciens de l’École de Chicago étaient marginaux et assez largement méprisés du fait de l'indigence de leur conception de la vie en société. Ils prônaient un retour à une anthropologie élémentaire : l’être humain considéré comme un individu rationnel et maximisateur; prémisses débouchant sur une science politique basique : la société peut se lire comme le produit des comportements et des ajustements individuels. Les efforts intellectuels des sciences humaines et sociales pour comprendre les institutions et leurs rôles, les mouvements sociaux ou les phénomènes communautaires étaient écartés au profit d’un retour critique à un libéralisme individualiste idéal de stricte obédience : d’où le terme néolibéralisme.

L’accent mis sur la liberté absolue de l’individu a d’abord trouvé une oreille attentive chez les intellectuels critiques des années post-68, en rupture avec les grandes technocraties du Plan et les idéologies de masse. Le néolibéralisme, dans sa radicalité même, proposait un discours alternatif, corrosif et stimulant. Michel Foucault n’y fut pas insensible et ses épigones influents dans les années 1980-1990 ont été ambigus sur le sujet. Une large part de la postmodernité est une reformulation enrichie des hypothèses néolibérales individualistes les plus basiques. De ce côté, la résistance intellectuelle a donc été plutôt molle.
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Je prédis donc, sans grand risque de me tromper, la fin prochaine du cycle de la digitalisation à mesure que la promesse des gains liée notamment au Big Data s'avéreront inférieures aux attentes et que la digitalisation ne produira pas autant de richesses qu'elle en a consommé.
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L’extension du domaine de la spéculation n’est pas une pathologie d’un capitalisme (accumulatif) vertueux soudain dévoyé par des gens avides et des excès. La spéculation va au-delà de simples emballements cupides. C’est une nouvelle manière de « rationaliser » la création de valeur économique. L’économie reste, certes, fondée sur la concentration de capital dans l’économie, notamment dans de très grandes entreprises. Mais la nouvelle gestion des financements a opéré une séparation décisive entre l’accumulation par les uns et l’utilisation par les autres. Les acteurs qui accumulent sagement et préalablement le capital ne sont pas ceux qui les investissent « rationnellement » dans des entreprises. C’est une technocratie spécifique qui assure la gestion des flux et des choix qui sont spéculatifs. La « rationalité » consiste à créer les conditions de ruptures et de miser sur l’explosion de valeur qu’elles produiront. D’où le mouvement brownien, les innovations incessantes, le changement comme art de gouverner et la course au résultat.

Le capitalisme spéculatif a modifié la manière dont notre société définit la « performance » et se régule : chaotique, dynamique, non linéaire, non planifiée mais supposée apporter une prospérité sans fin à mesure que le financement permet l’invention de l’Avenir. Chacun, petit ou gros spéculateur, y prend sa part de travail. Tous rêvent de s’enrichir mais à des échelles et dans des proportions fort différentes. Et c’est donc un nouveau capitalisme qui s’est mis en place, il y a près de cinquante ans.
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Il n'est pas acquis que la destruction massive des ressources nécessaires au rythme de l'intense innovation qui est la nôtre, produise plus de richesses qu'elle en déduit.
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Pierre-Yves Gomez
Tant que le récit néolibéral, son système de croyances (ce que j'ai appelé dans mes travaux cette convention) n'est pas remis en cause, il continuera de légitimer les pratiques des puissants. Or il est critiqué, certes (et depuis 40 ans !), mais il ne peut être remis en cause que par un autre récit, un autre système de croyances qui permettrait de décrire avec autant de cohérence l'enchaînement des choses économiques que l'a fait le néolibéralisme. Si vous préférez, ce qui nous manque pour tirer complètement les leçons de la situation actuelle, c'est une doctrine sociale alternative au néolibéralisme.
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