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3.46/5 (sur 182 notes)

Nationalité : Colombie
Né(e) à : Cali , 1972
Biographie :

Pilar Quintana est un écrivain colombien. Elle est née à Cali et a étudié à l'Université Javeriana de Bogota. Elle est surtout connue pour ses romans La Perra, qui a remporté le IV Award Biblioteca de Narrativa Colombiana, et Coleccionistas de polvos raros, qui a remporté le prix La Mar de Letras.

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Présentation du roman "Nos abîmes" de Pilar Quintana Les montagnes d'Orient sont le théâtre de mille et une histoires. Il y a ceux qui veulent en dompter les sommets, ceux qui tentent d'y survivre, ou ceux qui cherchent à les fuir. Dans la peau d'une alpiniste, d'une panthère, d'un berger ou d'un caravanier, Louis Meunier nous conduit des monts irakiens aux confins de l'Afghanistan, des lignes de crêtes du Pamir aux versants de l'Himalaya. Saisie par une plume poétique, la beauté sauvage des montagnes, sublimes et impitoyables, répond à la brutalité des existences. Un extrait à lire sur : https://calmann-levy.fr/livre/nos-abimes-9782702184264

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Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
Durant la journée, Damaris transportait la chienne glissée dans son soutien-gorge, entre ses seins moelleux et généreux, pour la garder bien au chaud. La nuit, elle la laissait dans le carton que lui avait donné don Jaime, avec une bouteille remplie d’eau chaude et la chemise qu’elle avait portée durant la journée, pour que son odeur ne lui manque pas.
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L'image resta gravée dans la mémoire de Damaris : cet enfant blanc, grand, face à la mer, et puis ensuite, l'écume blanche de la vague et après, plus rien, les rochers vides sur une mer verte qui avait soudain l'air parfaitement calme. Et elle, au même endroit, juste à côté des fourmis, incapable de faire quoi que ce soit.
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Dans l'appartement, tant de plantes coexistaient qu'on le surnommait "la jungle".
(Incipit)
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Cette nuit-là, le sommeil ne m’a pas emportée et je n’ai pas non plus réussi à sombrer dans les profondeurs, là où tout est doux et où l’on se coupe du monde, mais je suis restée dans les limbes, ce qui s’apparente à dormir éveillée, piégée dans le minuscule espace entre mes paupières fermées et mes yeux.
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Damaris ne pleura plus la perte de la chienne, mais son absence lui pesait dans la poitrine comme une pierre. Elle lui manquait tout le temps. Quand elle rentrait du village et qu’elle n’était pas en haut de l’escalier à l’attendre, la queue battante, quand elle préparait le poisson et qu’elle n’était pas là à la regarder avec insistance, quand elle jetait les restes sans garder le meilleur pour elle ou quand elle buvait son café le matin et n’avait personne à qui caresser la tête. De nombreuses fois, elle crut la voir : dans un gros sac de noix de coco que Rogelio avait appuyé contre la cabane, dans les cordes des amarres qu’il laissait dans le kiosque, dans un tas de branches qu’il déposait près du four à bois, dans les autres chiens, dans les plantes du jardin, dans les ombres des arbres l’après-midi, et dans son petit lit, qui demeurait dans le kiosque comme la chienne l’avait laissé, car Damaris n’avait pas encore eu le courage de le jeter.
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Les douleurs avaient commencé au déjeuner. C’était la chose la plus horrible qu’elle avait jamais ressentie. Mon père l’avait emmenée à la clinique et là, elle avait souffert toute l’après-midi, toute la nuit, toute la matinée du jour suivant, encore toute une après-midi, avec l’impression qu’elle allait mourir, et encore une nuit complète jusqu’au petit matin.
— Elle est sortie violette. Horrible. Ils me l’ont mise sur la poitrine et moi, tremblante et en pleurs, j’ai pensé : Tous ces efforts pour ça ?
Ma mère a éclaté de rire si fort qu’on a vu son palais, profond et gondolé, comme le torse d’une personne mal nourrie.
— Le bébé le plus laid de la clinique, a dit mon père.
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Le moment est venu. Nous nous sommes levées dans l'ordre et nous sommes allées deux par deux devant l'autel. Je pensais qu'en recevant l'hostie et le vin, qui étaient le corps et le sang du Christ, je ressentirais un profond changement. Que, libérée du péché et accueillie par Lui, je serais légère, prête à voler.
Je me suis concentrée. C'était décevant. La seule chose qui s'est passée, c'est que l'hostie s'est collée contre mon palais et que j'ai passé le chemin du retour vers mon banc à me battre pour tenter de l'enlever avec ma langue, mais devant mes camarades, devant Maria del Carmen, qui avait les larmes aux yeux, j'ai prétendu que cela avait été extraordinaire.
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Damaris était terrassée par la tristesse et tout - se lever du lit, préparer à manger, mâcher sa nourriture - lui coûtait énormément. Elle avait l’impression que la vie était comme une crique et qu’elle devait la traverser avec les pieds enfoncés dans la boue et de l’eau jusqu’à la taille, seule, dans un corps qui ne lui donnait pas d’enfants et ne servait qu’à casser des choses.
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- Je l'ai trouvée là ce matin, les pattes en l'air, dit Dodia Elodia en désignant du doigt un endroit de la page où s'amoncelaient les déchets que la mer apportait ou déterrait : troncs, sacs en plastique, bouteilles.
- Empoisonnée ?
- Je crois, oui.
- Et qu'est-ce que vous en avez fait ? Vous l'avez enterrée ?
Dodia Elodia acquiesça :
- Mes petits-enfants, oui.
- Dans le cimentière ?
Non, juste là, sur la plage.
De nombreux chiens du village étaient morts empoisonnés.

(incipit)
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Quand je rentrais de l’école, je la trouvais au lit avec un magazine. Je déjeunais et elle feuilletait les pages. Je faisais mes devoirs et elle feuilletait les pages. Je regardais Sésame Street et elle feuilletait les pages. 
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