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3.46/5 (sur 227 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Paignton , 1990
Biographie :

Daisy Johnson est une nouvelliste et romancière anglaise.

Elle a obtenu son B.A. en anglais et en création littéraire de l'Université du Lancaster, puis son master en création littéraire au Somerville College de l'Université d'Oxford.

À Oxford, elle a remporté le prix AM Heath 2014 et a publié des nouvelles dans "The Warwick Review" et "The Boston Review".

Elle a publié en 2016 un recueil de nouvelles, "Fen", lauréat de nombreux prix littéraires dont le Edge Hill Short Story Prize 2017.

"Tout ce qui nous submerge" (Everything Under), son premier roman a été sélectionné pour le Man Booker Prize 2018, faisant d'elle la plus jeune auteure à avoir jamais figuré parmi les finalistes.

Daisy Johnson vit actuellement à Oxford.

Twitter : https://twitter.com/djdaisyjohnson
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Sous les feux de la critique cette semaine, deux romans : "Les enfants sont rois" de Delphine de Vigan (Gallimard), une plongée glaçante dans un monde où tout s'expose et se vend, jusqu'au bonheur familial. "Soeurs" de Daisy Johnson (Stock), une exploration de la fureur adolescente. Pour en parler aux côtés de Lucile Commeaux : Elisabeth Philippe, journaliste et critique littéraire à L'Obs, Philippe Chevilley, chef du service culture aux Echos.

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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
«  Nos lieux de naissance nous reviennent toujours .
Déguisés en mots , trous de mémoire ou cauchemars, maux de ventre ou insomnies » .
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«  Je venais d’avoir seize ans.
On se disputait souvent, parfois tu me frappais, parfois c’était moi.
On était entre le marteau et l’enclume. Peut- être que c’est à cause de ça que tu es partie . Je pense que pour toi, une famille n’a jamais constitué un lien capable de retenir les gens. Je ne savais pas ce qui allait se passer , même si j’aurais sans doute dû. Tu y faisais allusion depuis des semaines , tu parlais des hommes et de leur engin en riant » .....
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Le chagrin est une maison sans fenêtre ni porte, sans possibilité de voir le temps qui passe.
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Souvent, au lycée ou à la table de la cuisine avec maman, j'avais l'impression d'être à côté de mon corps, de ne pas pouvoir vraiment toucher ni voir les choses. Ce n'est que lorsque Septembre était là que le monde se colorait, que je devenais sensible à la douleur où a l'odeur du repas en préparation dans les cuisines du lycée. Elle créait le lien pour moi. Pas au monde, mais à elle.
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Comment s'appelle le chien ? demandait la petite fille. Elle avait les cheveux rassemblés en quatre ou cinq couettes au sommet du crâne. Sur sa robe, il y avait un dessin de mouton à l'air confus.
Il n'a pas de nom, ai-je répondu en cherchant désespérément de quoi un adulte pouvait bien discuter avec un jeune enfant. Comment aimerais-tu l'appeler ?
Elle a paru accablée par cette responsabilité, et s'est trouvée dans l'incapacité de répondre. Les autres ont proposé des noms en criant tous plus fort les uns que les autres. Roger était à la fenêtre, il guettait la rue. Ses cheveux étaient un peu trop longs sur la nuque. Je n'avais jamais su y faire avec les enfants, ce qu'ils semblaient toujours sentir, et par conséquent s'intéresseraient particulièrement à moi. Ils ont fait la liste de ce qu'ils disaient être juste les meilleures propositions. La liste était en réalité très longue, surtout constituée de noms d'autres animaux : Dodo, Chaton, Cochon. J'ai essayé de me débarrasser d'eux en m'agitant dans la pièce. Il y avait des jouets partout aux endroits où on rangeait en général des bouteilles d'alcool. Des verrous à chaque placard, mais rien à cacher. Une fillette m'a pris par la main et l'a serrée avec une poigne de fer quand j'ai discrètement tenté de me dégager. Et Otarie, a-t-elle dit, qu'est-ce que tu penses d'Otarie ?
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Septembre a dit Laisse ta main une minute entière sous le robinet d'eau chaude, elle dit derrière moi. Je me retourne pour voir si elle est sérieuse, mais elle est en train de s'examiner dans le miroir, elle tend la peau sur ses joues, elle étire son cou. Je tourne le robinet et je mets la main sous le filet d'eau en comptant à voix haute. Je la vois me surveiller. L'eau met du temps à chauffer mais, au bout d'une minute, elle brûle point j'ai la main très rouge. Septembre me suce les doigts, me tapote la tête et se hisse près de l'évier. J'essaie de trouver une bonne raison de mettre fin à ce jeu, de trouver une issue, mais elle est trop rapide pour moi.
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Je suis ivre. Elle est, je me dis alors, comme souvent, la personne que j'ai toujours voulu être. Moi, je suis comme découpée dans un univers tapissé d'étoiles moribondes, elle la créature qui comble ce vide que j'ai creusé dans le monde.
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Dans la nuit, la rivière enfla, apportant des poissons morts dont le ventre argenté dépassait de l’eau boueuse, le pont d’un bateau brisé par le courant, des tourbillons de feuilles d’automne en provenance d’endroits où les saisons étaient en retard, l’hiver tout juste arrivé, des embruns de sel et de sable qui venaient de la mer. Il y avait dans l’eau plus de Bonak qu’on pouvait les dénombrer : des corps dont les fantômes risquaient de se perdre dans l’ancre, des troncs assez gros pour emporter le bateau, le voleur du canal qui s’élevait, hésitant, du ventre de chaque vague.
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Que nous reste-t-il de cette rivière sinueuse perdue depuis si longtemps, cette colonne vertébrale au centre du paysage ? Qu’étions-nous, là-bas ? Une sauvageonne avec sa mère qui l’était encore plus, deux démones qui vivaient comme des bêtes dans un endroit où personne ne pouvait les trouver. Regardez-nous, maintenant. Rabougries, misérables, avec une tendance prononcée à la destruction, voire à l’auto-destruction, à nous houspiller sans cesse dans une maison trop petite pour nous deux.
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(...) on reste propriétaire de ses erreurs, qu'il faut vivre avec.
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