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Critiques de Rain Carrington (6)
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Le Biker

Malcolm Sandoval, 18 ans, vient de perdre sa mère d'une overdose de métamphétamines. Il apprend le jour de son enterrement que l'homme qui vivait avec sa mère et lui, un biker dealer de drogue et fournisseur de sa mère, le vend à Kirk, le chef du gang, en paiement de sa dette de mille cinq cents dollars.



Kirk est un motard, un vrai, un dur, un tatoué, un musclé. Malcolm est une petite chose fragile de 45 kilos tout mouillé. Kirk, grand psychologue, va utiliser Malcolm comme femme de ménage le jour, l'attacher plusieurs nuits d'affilée et lui donner quelques fessées pour lui faire réaliser qu'il n'a qu'une envie, c'est de se faire pilonner sauvagement par son propriétaire en criant "oh mon dieu vas y vas y".



L'auteur a pimenté l'histoire en rajoutant une histoire de vengeances, une peine de prison, quelques meurtres gentils par ci par là (après tout, ce sont des bikers dealers de drogue), des gangs coréens, la première expérience de Kirk qui explique son personnage actuel (mouaips...), un père meurtrier condamné à la prison à vie gentil comme tout, des femmes de biker soumises (les régulières, ou les chiennes, au choix, charmant...)... bref....



Tout ça aurait pu être amusant si ça avait été du quarante-douzième degré, mais il faut un certain talent pour ça.



Tout ça aurait pu être accrocheur si l'auteur avait exploité la sauvagerie d'un gang de bikers dealers, mais ça aussi c'est raté.



J'avais pas apprécié le premier tome, celui la est légèrement moins pire, il y a un semblant de début de commencement de scénario mais ... je n'accroche toujours pas à sa plume.



Cet auteur n'est définitivement pas ma came :-)
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La famille

Bon, disons le franchement, ce livre ne m’a pas plu plus que ça. J’ai eu beaucoup de mal à m’attacher aux personnages et l’histoire ne m’a pas transcendée. Déjà, j’ai trouvé la mise en place de l’intrigue longue et j’ai failli abandonner ma lecture. Ensuite, même si je suis friande de scènes croustillantes, il y avait trop de scènes de sexe. Et certaines choses n’étaient pas très crédibles ou incohérentes : Blaine se fait battre et violer par un type mais il tombe dans les bras d’un autre sans appréhension, sans crainte, sans même une marque de recul envers son nouvel amant et le tout en un laps de temps très court. Ce n’est qu’un exemple. Quand à l’univers même, celui de la mafia, et bien j’ai lu des livres plus dur dans le style. Même le langage des mafieux est trop lisse, on dirait des bisounours. Et tout se règle vite et c’est tellement prévisible. Bref, une lecture que j’oublierai vite.
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Honky Tonk

Ethan est un jeune homme qui assume totalement son homosexualité et adore le sexe pour le sexe!



Mais derrière cette apparence forte qu'il dégage, il cache au fond de lui un être fragile et attendrissant.



Il attérit dans une petite ville du Nouveau Mexique et dès sa première soirée, il est embauché comme cuisto dans un Bar le "Honky Tonk" par Carter, le gérant.



Mais ce qu'il ne sait pas c'est que le propriétaire Hunter est un homme tout en muscles, en testostérones et en virilité, dominateur de surcroît.



Leur première rencontre laisse Ethan dans un état de liquéfaction totale....



Cette histoire est intense, pleine de passion. Leur relation Dominant / Soumis est une pure merveille, elle met en avant la confiance qui est nécessaire lors d'une connexion comme celle-ci.



Les scènes de sexe sont à la fois sensuelles, érotiques, Hot mais jamais malsaines, sans violence ni dégradantes.



Ce qui m'a le plus fait vibré est leur première fusion sexuelle qui fut douce et sublime, d'une grande intensité. Ce qui en découlera une relation stable et riche en émotions.



Les personnages sont attachants, Ethan par son besoin d'amour, de reconnaissance et de discipline. Alors qu'Hunter peut être puissant et paradoxalement un amant tendre quand c'est nécessaire.



De plus, dans ce livre vous ne trouverez pas que du sexe mais une véritable histoire autour du Ranch de Hunter, des amitiés qui deviennent fortes et soudées dont j'espère voir l'évolution dans les tomes suivant ...



j'ai été séduite par cette romance M/M avec sa présence de BDSM, d'intrigues et d'amour.



Le style de l'auteur Rain Carrington est appréciable, clair, fluide. Dans ce livre tout y est présent pour vous faire passer un excellent moment!
Lien : http://theowen.canalblog.com..
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La famille

Bien bien bien....



Tout d'abord, j'ai acheté ce tome 1 parce que j'avais le tome 2 dans ma PAL et il me semblait logique de commencer par le 1....



Ben... 5€11 de gâchés pour moi.



En fait ce n'est pas tant l'histoire absolument abracabrantesque qui m'a fait halluciner du début à la fin, j'arrive assez facilement à m'adapter aux univers proposé, ce qui m'a vraiment le plus gêné, c'est l'écriture. Je n'ai pas adhéré du tout aux dialogues et du coup, aux caractères des personnages :



- le jeune vierge pas si effarouché que ça qui passe de son premier amour qui, sous prétexte de pratiques BDSM, lui cogne allègrement dessus et lui fait tatouer son nom 3 jours après leur première nuit ensemble au rival de ce premier amour, quelques jours après, à qui il jure un amour éternel



- le numéro deux d'un clan maffieux qui abandonne toute activité maffieuse 2 jours après que le jeune vierge sus-nommé ait cédé à ses avances...



Bref, ça a pas du tout marché pour moi, next.
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La famille

Le pitch nous en dit déjà beaucoup sur les gants à prendre avant de se lancer dans ce roman. Un livre prenant et très chaud où de vrais vilains garçons font de plus vilaines choses encore à des pauvres types innocents. Rain Carrington propose un monde mafieux constitué de vrais salauds sans remords pour qui le crime est une activité aussi naturelle que de respirer.



Certains seront plus attachants que d'autres comme Blaine, l'une des jeunes brebis innocentes, pris entre les feux de dangereux criminels qui l'aiment, le martyrisent et le protègent. Blaine, ce jeune garçon qui n'est qu'amour et simplicité, qui fait de mauvais choix tant il est en demande d'affection mais qui, heureusement pour lui, a l'art d'attirer aussi les meilleurs sentiments autour de lui. Ce jeune homme qui rêvait de fleur bleues, et qui est plutôt tombé sur un sac d'orties en guise de premier amour, pourrait apparaître naïf voir stupide si ce n’était sa fraîcheur juvénile et sa candeur touchante qui en font au contraire un personnage fragile. Blaine qui va mûrir à coup de soumissions et de menaces pour finalement trouver le vrai maître de son cœur avec Dante le frère mafieux d'un chef de clan qui réussit à le sortir des griffes de son premier amant psychopathe. Dante est probablement la part acceptable du récit avec sa représentation d'un dom attaché à ses soumis. Il est séducteur, dangereux et pourtant bien plus attirant que la plupart des hommes que l'on croise ici par sa façon d'aimer et de traiter les autres.



Troy le terrible, ou le personnage que tu vas immanquablement haïr au point d'imaginer toutes sortes de morts plus ignobles les unes que les autres, est un être abjecte, associé au frère de Dante. On a un peu de mal à comprendre que ses actes soient aussi facilement validés par le reste du clan sous prétexte de sens de la "famille" mais c'est aussi une vraie réussite en terme de création de personnage. Tout comme on explique pas très bien la totale soumission de Dustin qui pourrait trouver une protection auprès de cette même famille et surtout auprès de Blaine. Mais les personnages, soumis ou dominants, étant plus complexes qu'il n'y parait, rien n'est vraiment surprenant.



La famille est un roman très dur, presque "pénible" mais en même temps logique et cohérent. En effet, on ne peut s'attendre à une quelconque morale ou charité de la part d'un milieu qui fait sa fortune sur la souffrance des autres et sur la dominance par la violence. Des mafieux au cœur sensible c'est pas des mafieux, faut pas se leurrer!

L'auteur a en plus mélangé le bdsm et la violence du grand banditisme ce qui amplifie encore la notion dark de cette histoire. Elle réussit à concevoir des scènes de SM aussi chaudes et torrides chargées d'amour que chaudes et malsaines bourrées de haine selon les couples. C'est avec une écriture simple, dynamique et directe qu'elle parvient à rendre ce récit vraiment prenant, presque angoissant, et on reste vraiment ,malgré nous, suspendu au fil des pages qui suintent du coté de chez Scarface. On est pas noyé dans le sexy mais bel et bien dans le meurtre et la dominance que ce soit celle des territoires ou celle des corps.

On assiste à un combat au sein du clan plus qu'à une rivalité des familles, à un combat des hommes, les uns pour leur familles, pour leurs frères et les autres pour leur être aimé.



La fin, à l'image du récit entier, est très violente et donc bien sur très dark, mais l'auteur nous offre (et heureusement pour moi qui ne suis fan ni de bdsm ni de dark) tout de même un épilogue heureux pour nos héros principaux. J'ai en revanche, plus de mal à accepter la reconversion de Devin dans un cauchemar dont il est a peine libéré comme sa validation d'un milieu qui se livre ni plus ni moins au trafic d’êtres humains et à l'esclavage sexuel.



Il est toujours difficile de rester objectif sur une lecture qui heurte nos sensibilités, de parvenir à tout de même mettre en exergue la qualité d'un écrit qui froisse sérieusement nos croyances et la romance dark est l'exemple typique du débat houleux du "peut on tout écrire ou du moins tout romancer"? J'aurais tendance à croire que oui, que des mots couchés sur le papier, illustrant les fantasmes les plus sordides, seront toujours mille fois mieux que des actes accomplis dans une réalité encore plus sordide.

Même si à titre personnel, je pense que l'entrave sexuelle ou sentimentale, la soumission, l'humiliation et la souffrance non consenties ne s'apparentent pas à de la romance, force est de constater que cela a son public. Alors si Rain Carrington ne cautionne à aucun moment ce type d'actes, elle nous livre juste un univers sombre et détestable qu'elle parvient à dépasser dans un récit dont on ne peut nier l'impact prenant et envoûtant. Si je ne comprendrais jamais l'envie de porter un collier et d’être considéré comme un animal (en ayant parfaitement conscience que c'est loin d’être l'aspect unique du bdsm en général ), je peux par contre apprécier la tentative réussie de créer de l'amour au sein d'un monde très glauque.



C'est un roman à prendre avec de grosses pincettes, à tenter si l'on a l'esprit ouvert ou du moins curieux et le cœur pas trop sensible tout de même. Si par contre, on aime les lectures difficiles et plus tortueuses, les personnages pas si clairs que ça (que ce soit du cote des soumis ou des doms) et les situations plutôt violentes alors lancez vous. Je sais que je lirai sans nul doute la suite, car Rain Carrington a su titiller un je ne sais quoi qui dérange mais qui intrigue aussi énormément et je suis très curieuse de découvrir quel chemin elle va prendre avec ses hommes de l'ombre. Yop.
Lien : http://meninbooks.eklablog.c..
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La famille

La Famille, c'est un premier tome incroyablement intense, qui nous fera plonger dans un univers extrêmement violent, mais non mois passionnant et qui nous livrera une histoire d'amour sublime terriblement puissante !
Lien : http://elo-dit.over-blog.fr/..
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