C'est magique ! Les calligraphies de « maître Akegi » accompagnent merveilleusement ces poèmes du Japon médiéval. On apprend en introduction que le « waka » était un genre de poésie apprécié à la Cour impériale. Le waka s'est ensuite répandu dans toute la société et donné ensuite le « haïku ». Il s'agit de décrire la nature que l'on contemple. J'exagère peut-être en disant que la nature est en quelque sorte divinisée. Mais après tout, le bouddhisme s'est à cette époque adapté au shinto, religion animiste basée sur les esprits. On apprend également que certains poèmes sont extraits du « Man.yô-shû » et de divers autres recueils et compilations poétiques. Lecteurs/trices adeptes de la contemplation, Je ne saurai trop vous conseiller de parcourir ces « carnets du calligraphe » qui ne cessent de m'émouvoir au fur et à mesure que je les découvre.
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La collection des Carnets du calligraphe est consacrée à l’art de la belle écriture. Quoi de plus beau, en effet, qu’un poème écrit d’une plume élégante ?
Dans Le Sabre et le Pinceau, nous sommes invités à découvrir la poésie japonaise. Sa brièveté fait son charme. Les mots sont simples et évoquent des images presque enfantines dans leur naïveté. Pourtant, quand on s’y intéresse de plus près, on découvre que derrière cette apparente simplicité se cachent des profondeurs bien plus vastes qu’on ne l’imaginait. On peut lire des centaines de tankas ou de haïkus et être toujours aussi émerveillé que la première fois.
Les calligraphies de maître Akeji accompagnent parfaitement ces poèmes. Elles les complètent, les mettent en valeur et nous aident à mieux les comprendre. Je regrette seulement que le format de ce livre ne soit pas parfaitement adapté : parfois, elle se retrouve sur deux pages et la pliure du milieu en casse un peu l’image même si elles restent magnifiques.
A part ce petit défaut, ce livre est un vrai délice à lire et à relire, et cette collection est une que je vais continuer à découvrir.
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