Citations de Revue Muze (24)
[…] j’essaye de me tenir informée de tout ce qui se passe en Roumanie. Là-bas, la réalité est plus fascinante que n’importe quel film.
(p. 43, Ioana Uricaru, propos recueillis par Laure-Élisabeth Bourdaud)
Tour à tour libre, déchue, massacrée, renouvelée, la culture indienne est toujours bien vivante.
Les chats
L’Éros qui fit les dieux et les bêtes cruelles
A mis dans leur gosier le chant des tourterelles
Dans leurs yeux ce phosphore et ce mystère noir
Des mers chaudes dormant dans la paix d'un beau soir
Ma mémoire s'éclaire à leurs vertes chandelles;
Un fantôme lointain me fait signe et m'appelle
Dans ce puits où mon spectre a trouvé son miroir, -
- Ce visage ancestral que je devais avoir
Quand mon âme à leur ventre avait encor sa crèche. -
J'y revois l'animal étrange que je suis,
Triste, avec cet instinct de mordre ce qu'on lèche,
Ce culte de la lune et ce goût de la nuit,
Et ce lugubre amour qui gémit et qui feule,
Griffe haute, une haine héraldique à la gueule.
Marie Huot
N'avez vous jamais constaté que, quand vous sortiez d'une belle exposition ou d'un bon roman, vous vous sentiez plus souriant ?
Le jour où j'ai décidé de me rendre heureuse, j'ai commencé à lire, dans toutes les directions. Zaz
On aimerait que la société égyptienne comprenne enfin que l'on peut se vêtir de façon excentrique, jouer une musique étrange sans être pour autant des fous!
Cherine Amr
Les dictateurs, par définition, redoutent les mots plus que les balles. Les mots creusent leur sillon dans les consciences et les mémoires.
Écrire ne va pas sans angoisse et intranquillité. C'est choisir son propre enfer
Rosa Yasa Hassin
La politesse se traduit par des mots et une gestuelle . C'est un art subtil qui nécessite un apprentissage comme une langue en soi.
Une minute dure une minute, quoi que nous fassions pendant cette minute, et quoi qu'en pense notre cerveau, qui est un très mauvais chronomètre, une tocante minable et imprécise qui se dérègle à tout bout de champ.
Etienne Klein
Sénèque à Lucilius :
Certains moments nous sont retirés, certains dérobés, certains filent. La perte la plus honteuse, pourtant, est celle que l'on fait par négligence. Veux tu y prêter attention : une grande partie de la vie s'écoule à mal faire, la plus grande à ne rien faire, la vie toute entière à faire autre chose.
L’homme est celui qui ne peut s’empêcher de croire en des jours meilleurs. Le sage, lui, tire son courage du désespoir même. Il n’espère rien, car il a cessé d’avoir peur. Il ne craint rien, car il a cessé d’espérer quoi que ce soit.
(p. 117)
De nombreux hommes pensent que nous, les femmes, représentons la moitié du ciel, mais nous voulons aussi être la moitié de la terre.
(Dilma Roussef, p. 17)
Amélie Nothomb : l'artiste belge doit délirer plus que tout autre.
Yolande Moreau : Je ne sais pas ce qu'est la belgitude, même s'il y a vingt ans, ça me plaisait de me reconnaitre là-dedans. J'ai peut être un point de vue nostalgie sur mon pays puisque je n'y vis plus.
Daphné a creusé sa solitude en aimant sa maison plus que son mari. Menabilly était sa muse et sa protection.
"L'idée est de se défaire des repères dont vous croyez qu'ils vous portent, mais qui vous font défaut tout le temps, parce que ce sont de mauvais héritages"
Le courage de se perdre - Anne Dufourmantelle
"La radio est le seul média qui transmettre une émotion immédiate. On entend, on voit et on se souvient. C'est inégalable" - Les voix de la radio par Anne Laure Bovéron
"Les Tsiganes ont toujours utilisé leur langue pour communiquer entre eux, en toute discrétion. Çà les a protégés pendant des siècles"
Écrire en dépit du tabou - Sabrina Kassa
"Françoise Dolto demandait à son ange gardien des places de parking, le pape Jean XXIII de le réveiller le matin et celui de Françoise romaine brillait la nuit pour lui permettre de lire"
Alix de Saint-André - Facteur céleste
[Se] faire lire une histoire qui fait peur sur les genoux d’un papa ou d’une maman, c’est s’offrir les émotions de la tempête sans avoir quitté la sécurité du port.
(Marie-Hélène Delval, p. 139)
Aujourd'hui, là où il y a un outil de propagande, on le voit très vite délégitimé sur Internet, à travers une caricature, un détournement...
Les partis politiques, à la grande époque de la propagande, sont des communautés de vie dans lesquelles les artistes s'impliquaient totalement.
Les mafieux ne sont plus seulement des tueurs, mais des chefs d'entreprise, des médecins, des avocats... et des institutrices.
"C'est une langue bien difficile que le français. A peine écrit-on depuis quarante-cinq ans qu"on commence à s'en apercevoir" Colette