Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Lake Forest, Illinois , le 30/07/1968
Né(e) à : Lake Forest, Illinois , le 30/07/1968
Biographie :
Rich Cohen est journaliste et écrivain.
Il est diplomé (BA) de Tulane University en 1990. Il a quelque temps travaillé avec Larry King dans son show de CNN. Il a été engagé au New Yorker comme coursier, et y a publié quelques textes.
Il a travaillé comme reporter for The New York Observer. A partir de 1994, il a rejoint Rolling Stone, et depuis 2007 il écrit dans Vanity Fair .
Rich Cohen a publié des livres de "non fiction", des enquêtes sur la mafia juive des années 30 (Tough Jews), sur la résistance juive en Lituanie(The Avengers: A Jewish War Story (2000). Sweet and Low raconte comment son grand-père a inventé un édulcorant.
Rich Cohen a aussi écrit un scénario pour le cinéma.
Rich Cohen est journaliste et écrivain.
Il est diplomé (BA) de Tulane University en 1990. Il a quelque temps travaillé avec Larry King dans son show de CNN. Il a été engagé au New Yorker comme coursier, et y a publié quelques textes.
Il a travaillé comme reporter for The New York Observer. A partir de 1994, il a rejoint Rolling Stone, et depuis 2007 il écrit dans Vanity Fair .
Rich Cohen a publié des livres de "non fiction", des enquêtes sur la mafia juive des années 30 (Tough Jews), sur la résistance juive en Lituanie(The Avengers: A Jewish War Story (2000). Sweet and Low raconte comment son grand-père a inventé un édulcorant.
Rich Cohen a aussi écrit un scénario pour le cinéma.
Source : http://en.wikipedia.org
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Même les plus violents des gangsters se considéraient comme de bons juifs, des gens du Livre. Ils se rendaient au temple à l'occasion des grandes fêtes liturgiques, tournaient leurs pensées vers Dieu quand les choses allaient mal, faisaient circoncire leurs fils, pour ensuite les accompagner à leur bar-mitsva. Ils n'étaient pas habités en permanence par le fait d'être juif, mais ils avaient conscience d'eux-mêmes en tant que Juifs.
En conséquence, les pages qui vont suivre relatent moins l'histoire véridique d'un gang de Brooklyn que sa perception à travers les yeux de mon père et de ses amis, une histoire (ce regard de mon père sur les gangsters) sur laquelle, à mon tour, je porterais mon propre regard, comme à travers le prisme de plusieurs épaisseurs de verre teinté.
Pour les gangsters juifs, le crime n'était pas une porte de sortie hors du système. C'était une voie pour y accéder. Peu de juifs étaient persona grata dans les cabinets d'affaires chic et blancs de Wall Street et Madison Avenue. Leur progéniture n'était pas acceptée dans les grandes universités du Nord-Est. Au sein d'une société si volontiers et si souvent fermée, est-il étonnant que les armes à feu aient pu paraître comme la meilleure clé d'entrée, un raccourci vers le rêve américain ?
"Cherchez à être le numéro un, lança Rothstein à un journaliste des années plus tard. Si vous ne le faites pas, personne d'autre ne le fera à votre place. Prenez un imbécile : il y aura toujours quelqu'un pour savoir en tirer un meilleur parti, alors ce quelqu'un, pourquoi ne serait-ce pas vous ? Si vous ne le faites pas, l'imbécile, c'est vous, tout autant que lui".
"Peur ? rèpéta-t-il, comme s'il avait eu affaire à un simple d'esprit. Hé, mon petit bonhomme, j'avais un calibre trente-huit calé contre la hanche. Autrement dit: quand je parle on m'écoute. Armée d'occupation mon petit bonhomme. C'était pas moi qui avais des raisons d'avoir peur. Les Schleus, les Boches, les Ostrogoths, c'était eux qui fouettaient."
Dans le milieu, les choses se passent si vite que le temps devrait y être mesuré comme l’âge des chiens.
Quand Abe Reles et son gang partirent en guerre contre les Shapiro, ce fut un rite de passage - les Italiens y allaient en marchant sur des oeufs, alors que pour les Juifs c'était une sorte de bar-mitsva du monde parallèle, comme devenir un homme.
en Amérique les gens ne vous aident que lorsqu'ils sont convaincus de se venir en aide à eux-mêmes, soit à travers un intérêt commun, soit à travers une forme d'identification, sans perdre de vue l'accession à telle ou telle forme de réincarnation.
Pour les gangsters juifs, le crime a été l'échelle de leur ascension sociale, une échelle qu'ils ont remontée derrière eux, un raccourci vers le pouvoir, un billet unique, "réservé à cette génération".
En Amérique, tout n'est qu'affaire d'ascension sociale, et l'un des moyens de toujours monter plus haut, c'est de bâtir quelque chose sous ses pieds.
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