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Critiques de Robert Soulières (123)
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Crimes à la librairie

Nouvelles



16 nouvelles. 16 écrivain(es) québécois. 16 crimes dans 16 librairies différentes. Ce recueil, publié en 2014, a été conçu par Richard Migneault qui voulait faire connaître le polars écrit au Québec. Il a donc demandé à plusieurs auteur(es) de nous écrire une nouvelle sur un crime, dans leur style propre à eux, qui se déroule dans une librairie.



Je suis québécoise. Je lis énormément et je me laisse tenter plusieurs fois par année par un roman, des nouvelles, de mes concitoyens. Mais ce recueil m’a fait découvrir des auteur(es) qui m'était complètement inconnu(es). Je vais donc m’empresser d'ajouter à ma Pile À Lire quelques livres de ces auteur(es). À vous de les découvrir maintenant …

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Un cadavre stupéfiant

C'est le 3e chapitre de mes critiques des cadavres de Robert Soulières. Le chapitre 1, c’est mon blogue après la lectire du cadavre de luxe, Le chapitre 2, c’est celui qui a suivi la lecture du cadavre de classe. Il y avait, et il y a toujours en moi une pulsion de croisade pour une éducation qui mérite ce nom. J’ai mis mes deux premières critiques sur Babelio. Et voilà que ce que je dénonçais s’aggrave ENCORE. Alors je reprends et j’en rajoute.

Après que mon petit-fils se soit fait imposer les deux premiers tomes de la série des cadavres de Robert Soulières, le voilà qui arrive avec le troisième : Un cadavre stupéfiant (au sens de cocaïne !) Cette lecture est liée à un module de français de son école secondaire lavalloise, Georges-Vanier, dans lequel il doit endosser un rôle de booktubeur (mot anglais non francisé) qui recommande ce livre. On ne lui offre pas l’option de le critiquer. C’est très grave dans un contexte d’éducation censé développer la pensée personnelle.



Et que dit-il à nos ados, ce roman dont l’humour douteux ne peut le plus souvent être compris que par les adultes de la génération de l’auteur québécois né en 1950 (un Montréalais de ma génération)?

– Des proverbes misogynes, racistes: Femme sans homme, barque sans gouvernail. / Personne n’a regretté d’être marié jeune ni de semer de bonne heure. / La vengeance est douce au coeur de l’Indien.

– Des jeux de mots pas drôles, gratuits, des allusions religieuses négatives, grivoises, anti-pédagogiques: … ta mère a toujours raison surtout lorsqu’on a tort. Et c’est ainsi qu’Allah est grand… (p. 105) / …. l’église Notre-Dame-de-la-Déconfiture (p. 124), tout près du boulevard de la Tentation (p. 157) / Le chien fait semblant d’écouter comme un jeune de 2e secondaire à son cours de morale (p. 115) / On se croirait dimanche tellement le calme est plat. Pire, on se croirait dans un film de l’ONF (Office national du film) (p. 120) / Et à la fin, passer à ses parents un sac de guimauves est, pour un enfant, une accablante tâche ménagère, du despotisme parental, etc. (p. 218)

– Des images stéréotypées et dégradantes: Mes parents sont des bourgeois indécrottables. (p. 16) / … le père d’Élizabeth […] est grand comme une borne-fontaine. […] mes excuses aux bornes-fontaines... (p. 18) / … refuser une invitation d’un gars bien gentil, mais qui n’a pas inventé les boutons à quatre trous, même si son visage en est rempli... (p. 39) / … son épouse qui ressemble à un frigo en spécial dans une vente de garage. (p. 58) / autres exemples (il y en a quasiment à chaque page) : la mariée qualifiée de beauté africaine dans une robe diaphane blanche (p. 92) / l’inspecteur qui dans le tome 1 salivait de désir devant son assistante noire, aux lèvres rouges dans un robe blanche, croit dans le tome 3, voir un ange, une beauté [prénommée Olga] montée sur des talons aiguilles […] avec de longues jambes dans des bas résille sous une micro-jupe, une pierre dans le nombril, une formidable crinière blonde, etc. (p. 158 et 159), et que lui dit-il ? – Venez, je vous paie un verre. Olga pousse la porte et l’inspecteur la suit comme un petit chien. (p. 160) Et cela continue sur ce ton, comme dans un vieux James Bond, en plus ridicule, puis Olga devient le Messie, le Sauveur (p. 164).

– De la désinformation (si je corrige mal, qu’on me le dise): … ce satané portefeuille en cuir d’alligator que j’ai tué en Égypte australe lors de mon dernier safari… (p. 31 – il n’y a pas d’alligator en Égypte ni même d’Égypte australe, le pays étant dans l’hémisphère Nord de la Terre; mais il y des crocodiles, un animal sacré et protégé, alors quel message envoie-t-on avec un inspecteur de police qui en a tué un pour le plaisir?)

– Un français malmené, anglicisé, un exemple: C’est full foule…(p. 58).

– De l’infantilisation en même temps que de la sexualisation: aux pages 43 et 45, les ados sont invités à se comporter en enfants d’âge préscolaire en grattant un carré pour sentir le parfum de la mariée, en découpant ses vêtements de papier pour en vêtir une jolie poupée de carton, en touchant un morceau du tissu sensuel du veston du marié.

– De la banalisation des armes, de la folie meurtrière, de la cocaïne: – Toi, j’aurai ta peau, mon salaud ! Tu mérites la mort / L’inspecteur revoit en accéléré les films Massacre à la scie, Massacre à la tronçonneuse et La mariée était en noir. […] le bandit brandit un colt .45 modifié. Etc., où le fou furieux tire sur un faux prêtre revendeur de cocaïne pure à 90 % que les policiers s’empressent tous de goûter et de regoûter (p. 66 à 71), où le vieux curé regarde à la télé le film Un cadavre au dessert (p, 90).

– Des policiers aussi incompétents que stupides et dépréciés: p.e. l’inspecteur interroge un otage sans penser à lui enlever son bâillon (p. 88), les deux policiers appelés à prêter main-forte ont l’air mais pas la chanson, ils sont traités de loustics (Larousse : individus en qui on n’a pas grande confiance) (p.107), et ce ne sont pas des lumières. (p. 146) / L’alcool aidant, l’inspecteur pourra aisément doubler ce chiffre dans son rapport. Et sur cette malhonnête réflexion, il se commande un triple cognac… (p. 161) / …. ce gros lard (l’inspecteur) peut-il mettre des mots sur quoi que ce soit? (p. 176) / – S’il a un bac, votre inspecteur de mes deux [fesses], c’est sûrement un bac de récupération. (p. 181) Il est de l’espèce des clowns (p. 195), un imbécile bon pour la déchiqueteuse (p. 202) / – Faire disparaitre cet inspecteur à la gomme sera une grande joie pour moi. Ça fera ma journée… (p. 208) / Dans les dernières pages, on découvre que l’assassin du faux prêtre et ravisseur d’Élisabeth est un policier qui est depuis assez longtemps dans la Police pour savoir comment on peut se moquer des lois. (p. 196)



Finalement, le clonage des Olga et du chien Rex par photocopies – le dénouement de ce roman – est très très loin de la qualité littéraire et philosophique du Frankenstein de Mary Shelley, hélas ! Très très loin des livres qu’il me ferait plaisir de voir dans les mains de mes petits-enfants, et probablement des vôtres ou de vos enfants, si ma démonstration en trois chapitres vous a atteint.



Comment expliquer que la Société des arts et de la culture (SODAC) de Longueuil a appuyé financièrement l’écriture de ce livre destiné aux ados? Le jury l’a-t-il lu? Dans les remerciements, l’auteur mentionne Félix Maltais «qui aurait préféré que son nom ne soit pas associé à ce roman». Est-il vraiment le seul?

Comment expliquer que des écoles continuent, année après année, à faire lire cette série de romans?
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Un cadavre de luxe

Il y a quelques mois, j'ai écrit une critique du livre précédent, Un cadavre de classe. Je réitère ne pas comprendre pas que ce livre censé être destiné aux jeunes de 12 ans ait eu un prix littéraire et soit devenu une lecture obligatoire dans certaines écoles du Québec, notamment à Laval. Pire encore, il y a cette suite que les bibliothécaires et les profs recommandent, voire imposent aux ados. Si j’ai lu ces inepties, c’est que ces livres ont été imposés à mon petit-fils, à l’école Georges-Vanier de Laval. Et cela fait des années que la Commission scolaire de Laval les met dans les mains de nos ados. J’ai trouvé sur Babelio cette critique signé cslaval, en date du 22 février 2010 : «Voici un roman plein d'humour pas drôle… Les élèves de secondaire un ne comprennent pas l'humour de l'auteur et trouvent l'histoire un peu simple. Par contre, roman idéal pour commencer à enseigner le schéma narratif.» Comme si le message et la forme n’avaient aucun lien.

Les jeux de mots de ces livres – de mauvais goût pour la plupart, en plus de n'être compréhensibles que par des adultes lettrés – font penser à Hôtel Transylvanie, une série de films aussi détestables que ce roman dans un contexte d'éducation. Est-ce vraiment cela que nous devrions transmettre à nos enfants : l'image d'un professeur incompétent détesté de tous et dont le principal de l'école ne parvient pas à «se débarrasser», l'acceptation sociale de l'expression de la haine envers lui, de la vengeance personnelle et de la satisfaction de le savoir enfin mort, les allusions grivoises, les raisonnements bêtes de personnages ignares, sans compassion (je pourrais continuer...)?

De l'humour ? Peut-être, mais pour qui et pour transmettre quel système de valeurs sociales? C'est mon Prix Citron. Poubelle. Dommage, car si le contenu narratif est on ne peut plus navrant, la structure originale pourrait soutenir une histoire contribuant «au développement du rôle de citoyen responsable, conscient de ses droits mais aussi de ses responsabilités» (extrait des «Orientations pédagogiques du ministère de l'Éducation du Québec). Est-il devenu rétrograde de proposer à nos jeunes des modèles de bon sens?

Je ne dis pas qu’on doit rendre obligatoire la lecture des classiques européens (ce que certains ont proposé récemment dans des entrevues télévisées), je dis qu’il existe de la littérature québécoise contemporaine qui mérite d’y intéresser nos ados. Que ces romans-là de Robert Soulières n’en font certainement pas partie. Je demande au ministère de l’Éducation et aux commissions scolaires de réfléchir aux conséquence de ces lectures, je suggère de former un comité indépendant de lecteurs pédagogues pour établir des critères de choix et une liste de lectures dignes de nos valeurs québécoises citoyennes et positives. Une liste qui résiste aux pressions des maisons d’édition, si cela existe actuellement. Et à l'idée aberrante qu'il n'y a que ce genre de littérature qui intéresse les ados.

Le philosophe Normand Baillargeon, entendu au Canal Savoir, me donne raison. Lui et moi – et j’espère de nombreux adultes des milieux de l'éducation –, partageons cette posture professionnelle : en bref, pour transmettre une culture générale, il faut s’inscrire dans une logique de propositions, l’inverse de la logique dominante de réponses à une demande.

J’ai un PhD en éducation, un brevet d’enseignement. Je suis prête à m’investir dans un projet de propositions de lectures formatrices pour nos ados. C’est important et urgent. Quelqu'un me suit ?

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Je n'ai peur de rien

Je n’ai peur de rien répertorie certaines craintes ressenties par les enfants au fil de leur apprentissage : insectes, animaux domestiques, serpents, sorcières et fantômes, Père Noël, bonhomme sept heures, piqûres, noirceur et vertiges.

C’est en compagnie de mon petit-fils Adrien que j’ai parcouru l’album; à deux ans, il ne conçoit pas encore la peur mais il s’est prêté de bonne grâce et avec enthousiasme à nommer avec conviction tout ce qu’il voyait sur la page.

Les phrases sont courtes et expressives et les illustrations rappellent les anciens dessins animés de mon enfance.

C’est toujours agréable de lire avec un tout-petit, peu importe son âge, et j’avoue que ce minuscule livre nous a procurés un réel plaisir de lecture qui s’étendra probablement encore pendant quelques années, car rien n’interdit, n’est-ce pas, de broder autour du thème presque à l’infini...

Merci à Masse critique de Babelio pour cet envoi fort apprécié.

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Je n'ai peur de rien

D'abord merci à Babelio et aux éditions Les 400 coups pour m'avoir envoyé ce livre.



Parfait comme premier livre. Couverture et pages solides pour les petites mains.



Une dizaine de pages avec de beaux textes et de belles illustrations pour vulgariser les peurs des enfants et une belle fin humoristique.



UN SUCCES !!

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Un cadavre de luxe

J’aime vraiment ce livre il y a beaucoup de détail et beaucoup d’information j’apprécie beaucoup ce livre et je veux que vous donner ce livre une chance alors ça ces ma critique je alaire que tu va donner ce livre une chance.Aurevoir ps: donne une chance à cassé tête chinois aussi
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Ciel d'Afrique et pattes de gazelle

Original, immersif, captivant ! Ce livre ne se prend pas au sérieux, mais d’une façon extraordinaire qui rend l’expérience (car lire ce roman est une expérience !) amusante et étonnante. Je n’ai jamais rien lu de similaire et ça c’est l’une des plus belles qualités qu’un livre peu avoir. Le rythme auquel l’histoire se déroule garde l’attention et le coté farfelue ainsi que la structure déjantée de cette œuvre font de même.



Bref, accessible à tous, farfelu et original, captant l’attention, ce roman est un chef d’œuvre de la littérature jeunesse québécoise ! Je recommande :)
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Je n'ai peur de rien

Un album joyeux qui se joue des attitudes fanfaronnes et peut susciter une salutaire discussion sur la peur.
Lien : https://www.ricochet-jeunes...
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Un Cadavre de Classe

Je ne comprends pas que ce livre censé être destiné aux jeunes de 12 ans ait eu un prix littéraire et soit devenu une lecture obligatoire dans certaines écoles du Québec, notamment à Laval. Les jeux de mots – de mauvais goût pour la plupart, en plus de n'être compréhensibles que par des adultes lettrés – font penser à Hôtel Transylvanie, une série de films aussi détestables que ce roman dans un contexte d'éducation. Est-ce vraiment cela que nous devrions transmettre à nos enfants : l'image d'un professeur incompétent détesté de tous et dont le principal de l'école ne parvient pas à «se débarrasser», l'acceptation sociale de l'expression de la haine envers lui, de la vengeance personnelle et de la satisfaction de le savoir enfin mort, les allusions grivoises, les raisonnements bêtes de personnages ignares, sans compassion (je pourrais continuer...)? De l'humour ? Peut-être, mais pour qui et pour transmettre quel système de valeurs sociales? C'est mon Prix Citron. Dommage, car si le contenu narratif est on ne peut plus navrant, la structure originale pourrait soutenir une histoire contribuant «au développement du rôle de citoyen responsable, conscient de ses droits mais aussi de ses responsabilités» (extrait des «Orientations pédagogiques du ministère de l’Éducation du Québec). Est-il devenu rétrograde de proposer à nos jeunes des modèles de bon sens?
Lien : https://danielleshelton.com
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Crimes à la librairie

« Crimes à la librairie » est une belle découverte! Un recueil de nouvelles, écrites par 16 auteurs québécois, mettant en vedette une librairie. D’excellentes histoires qui m’ont permis de découvrir des auteurs que je ne connaissais pas, et d’apprécier les œuvres d’auteurs que j’apprécie.



Une belle découverte! Je vais me procurer les autres livres de cette série!
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Un cadavre de luxe

J'ai adoré lire ce livre en 1999.

En secondaire 1 au Collège Durocher Saint-Lambert j'ai pu rencontrer Robert Soulières et cette rencontre fut très marquante. J'ai toujours mon livre dédicacé. J'ai poursuivi ma passion de l'écriture dans une carrière de journaliste. Merci Robert Soulières!
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Mystères à l'école

15 nouvelles littéraires d'intérêt inégal ayant toutes pour thème l'école (primaire ou secondaire). Il y a deux nouvelles que j'ai davantage appréciées: "Le Placard" de Laurent Chabin et "Ça suffit" de Martine Latulippe. Les autres étaient correctes sans plus. Je crois que j'ai préféré le tome suivant "Nouveaux mystères à l'école".
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Crimes à la librairie

Directeur d'école à la retraite, fou de lecture depuis toujours, Richard Migneault s'est recyclé en amant du polar. Défenseur de la littérature québécoise et se définissant comme un passeur littéraire il s'est donné pour mission de faire connaitre les auteurs de polars du Québec, et ce, des deux côtés de l'Atlantique.

Et c'est avec ce recueil de 16 nouvelles qu'il nous propose de les découvrir

Mais alors « Crimes à la librairie, ça nous raconte quoi ?

Lieu de culture, d'échanges et de découvertes, la librairie n'est-elle pas le point de rencontre privilégié entre le livre, l'auteur et le lecteur ? de son atmosphère feutrée émane une impression de calme, presque de recueillement. Un sentiment de paix tout à fait étranger à la violence. Ainsi, c'est tout un défi qui a été posé aux seize auteurs des nouvelles de ce recueil : faire de la librairie, cet endroit paisible, une véritable scène de crime, dénaturer ce carrefour de tous les imaginaires en transformant chaque livre qui s'y trouve en témoin de l'énigme, du suspense, de l'insoutenable. Parions qu'après avoir lu cet ouvrage, vous ne verrez plus tout à faire librairie préférée du même oeil…

Richard Migneault réussi son pari car sur les 16 auteurs présents je n'en connaissais que 6. J'avoue j'ai même été étonnée d'en connaitre « autant » (Patrick Senécal ; Martin Michaud ; Chrystine Brouillet ; André Jacques ; Johanne Seymour ou encore Richard Ste-Marie) tant nos cousins écrivains québécois sont mal diffusés en France. du coup avec ses courtes histoires noires ou policières j'ai lu de nouvelles plumes, et j'adore ça ! Faire la connaissance de nouveaux auteurs, s'approprié leur style, leurs mots, partir vers de nouveaux horizons…même si j'ai trouvé que la qualité de toutes ces nouvelles n'était pas égale. J'en ai aimé vraiment certaines, beaucoup moins d'autres. Mais je ne vous dirais pas lesquelles, le mieux c'est que vous, vous fassiez votre propre opinion par vous-même en entrant dans toutes ces belles librairies !


Lien : https://collectifpolar.com
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Crimes à la librairie

Seize nouvelles littéraires dont le thème est le même: un crime (presque tous des meurtres) dans une librairie. Plusieurs de ces nouvelles sont très intéressantes, d'autres le sont moins. J'ai beaucoup aimé la librairie comme scène de crime, cela donnait des meurtres cocasses, des mobiles intrigants, une atmosphère bien différente des polars habituels.



J'ai été amusée par Public cible de Patrick Senécal, Jungle jungle de Jacques Côté et par un Cadavre au crépuscule de Robert Soulières.

J'ai bien aimé le libraire et l'enfant de Martine Latulippe, même si on voit tout de même venir la fin. J'ai beaucoup apprécié la nouvelle de Mario Bolduc intitulée «Mon combat», car le thème politique et le lieu (Croatie) étaient originaux et fascinants.



Ce que je trouve dommage des recueils, c'est qu'après coup, on ne se souvient plus trop de ce qu'on a lu et même si plusieurs nouvelles m'ont plu, deux jours après je ne me souviens plus des titres ni des intrigues.
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Vive le cirque !

Livromagie école
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Saperlipopette, Violette !

C’est le premier livre que j’ai lu au complet toute seule sur le canapé !



Papa est fière !
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Crimes à la librairie

Seize écrivains québécois nous livrent de courts polars. Tous les drames ont lieu dans des librairies. Personnages hauts en couleurs, situations inusitées, scénarios variés. Il y en a pour tous les goûts. C'est une excellente façon de découvrir rapidement des auteurs. Le concept est intéressant, mais je n’ai pas vraiment été charmée. En fait, je me suis vite lassée, sauf pour quelques-unes du point de vue de l'imagination et du style d’écriture. C’est parfois trop morbide. C'est sûrement ça qui m'a fait décrocher et ce particulièrement pour l'écrivain, Patrick Sénécal . Certains textes ne se prêtent pas bien à une courte histoire, mais d'autres vivent très bien sous cette forme. Formules à exploiter pour d'autres genres littéraires.

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Un Cadavre de Classe

Ah, ce livre, ça fait un bail! Il nous a été donné comme lecture à faire dans un cours de français, quelque part au début de ma scolarité au secondaire. C'était un livre humoristique et policier à la fois, ponctué de blagues dans la forme comme dans la prose. Un duo d'enquêteurs cherchent à trouver le coupable de la mort d'un professeur à la personnalité désagréable. Un petit livre rigolo en section jeunesse!
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Crimes à la librairie

Le but de ce recueil de nouvelles est de nous faire connaître des auteurs de romans policiers québécois. Certaines nouvelles sont excellentes et d'autres laissent à désirer mais il y en a sûrement pour tous les goûts.
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Crimes à la librairie

public cible : mon chouchou Patrick Sénécal

Mais, comment fait-il pour toujours faire mouche ? A chaque fois, son écriture m’attire… Aussi court soit le texte, je suis entrainée malgré moi dans sa folie. C’est la première nouvelle du livre et pourtant, il me semble qu’il ne pourrait y en avoir de meilleure. Quelles idées ! Quel développement ! et quelle fin !

J’ai moins aimé Benoit Bouthillette, non pas l’histoire mais le style d’écriture, trop de fioritures, de détournements, d’apartés culturels soit pour en mettre plein la vue soit pour se faire un plaisir d’écriture...



Les autres nouvelles sont de belles découvertes qui me donnent envie de lire plus d’écrivains québécois. J’en ai profité pour noter le nom de quelques-uns : Latulippe (apparemment en romans adolescents - Soulières - Meney - Bouchard : en gros, je les ai presque tous aimés. Je suis ravie de cette découverte, je crois ne pas abandonner les auteurs canadiens de si tôt.



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