AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Roberto Aguirre-Sacasa (163)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le fléau - Intégrale, tome 1 (comics)

Je ne présente évidemment pas Stephen King, auteur américain plus que célèbre et surtout très prolifique.

Par souci d’honnêteté, je me dois d’avouer que comme tout le monde j’ai certes déjà lu certains de ses livres, mais je ne suis jamais véritablement devenue une de ses fans. Bon, le genre horrifique, terreur et compagnie, ce n’est déjà pas trop mon truc et mon côté super dispersée n’arrange rien…

C’est principalement parce que ce livre faisait partie du challenge BBC que je me suis lancée dans la lecture de ce qu’il faut bien appeler un sacré pavé avec ses 1500 et quelques pages.

Bon disons-le d’emblée : je n’ai pas plus aimé que cela, au contraire.

Je me souvenais vaguement du scenario, et surtout du début de l’histoire, ayant quelques vagues souvenirs d’une série du même nom avec entre autres Gary Sinise dans l’un des rôles principaux.

J’ai bien adhéré au début de l’histoire avec ce virus terriblement mortel qui se répand à la vitesse de la lumière (ou presque).

Cependant, j’ai eu plus de peine à m’intéresser à l’histoire à partir du moment où elle a pris un virage un peu plus mystique, ce qui selon moi n’a rien apporté à l’histoire.

J’ai aussi été surprise que finalement, on ne découvre qu’un aspect de cette épidémie, c’est celui des Etats- Unis car on n’apprendra pas vraiment ce qui s’est passé sur les autres continents.

Bref, un tres looooooooooong pavé qui aurait gagné selon mes critères à être un peu plus court et synthétique.





Challenge BBC

Challenge Pavés 2022

Challenge Multi-Défis 2022

Challenge Mauvais Genres 2022

Commenter  J’apprécie          531
Le fléau, tome 1 : Captain Trips  (comics)

Le Fléau, roman initial du King – a one for the money...- se suffisait à lui tout seul. Paru initialement en 78, la vache, déjà, était-il besoin d'en tirer un comics dans l'optique autre que de faire tintinnabuler le tiroir-caisse ?

J'ai envie de dire oui tiens, là ,comme ça, à chaud.



Charlie Campion bosse dans une base militaire ultra-secrète. Seulement voilà, Charlie et la confidentialité, ça fait deux. Bien décidé à en faire profiter le plus grand nombre, il commence par en faire croquer sa petite famille avant d'avoir l'idée lumineuse de mettre les bouts histoire d'essaimer à tout va. Les prémices sont identifiés. Toussotements, rougeurs, fièvre puis décès mortel létal, un quasi trépas quoi. Ce dernier point étant le moins plaisant. Une pandémie dévastatrice qui n'en demandait pas tant. Merci qui ? Merci Charlie qui sera privé de chocolaterie pour le coup !



Le virus est un thème porteur. Cinéma, littérature, chansons à la con qui vous restent en tête toute la journée, les supports pullulent. Traité avec plus ou moins de réussite, il tient ici la dragée haute aux productions les plus abouties dans le genre.

Un graphisme soigné dans le plus pur style Comics. Un encrage haut en couleurs. Le plaisir des yeux est bien présent, auquel vient s'y ajouter celui d'avoir le sentiment d'entamer une série hyper prometteuse. Ce premier tome fondateur ( douze au compteur à ce jour ) est éblouissant de maîtrise narrative. Petit bémol, les états traversés et les protagonistes rencontrés pullulent mais qu'importe, la propagation vertigineuse d'une telle pandémie est à ce prix. Au lecteur avisé d'effectuer son tri sélectif entre héros appelés à devenir récurrents et figurants de passage. Petit indice, les figurants crèvent tous dans d'atroces souffrances...



L'attente était réelle. Les réticences nombreuses aux vues des divers romans lamentablement adaptés pour le format télé. Mais le constat est sans appel, le Fléau présente toutes les caractéristiques d'une œuvre de qualité particulièrement soignée qui devrait pouvoir toucher le plus grand nombre.
Commenter  J’apprécie          366
Le fléau, tome 5 : Désolation (comics)

Dans ce tome nous découvrons un personnage majeur de cette série, Tom Cullen, qui est un peu simplet qui ne sait ni lire ni écrire et qui va faire équipe avec Nick Andros, le sourd muet que l’on suit depuis le départ. Autant dire que l’association des deux personnages est assez marrante et pourtant très intéressante.



Comme toujours avec cette série, l’intrigue avance assez lentement mais les relations entre les personnages sont mise à l’honneur. Ici, la mise en place du duo Tom/Nick occupe la moitié du tome et montre clairement l’évolution de Nick au fil de leur périple.



l’autre moitié du tome rassemble nos héros qui suivent tous la même route, guidés dans leur rêves par mère Abigael. Randall Flag n’est ici que peu présent mais sa brève apparition est des plus réussis. A présent on se rends bien compte que l’ésotérisme a pris le pas sur la survie ou l’épidémie.



La suite des événements risque d’être très intéressante et surprenante.
Commenter  J’apprécie          320
Le fléau - Intégrale, tome 1 (comics)

Tremblez frères humains, la grande Peste est revenue et elle s’abat sur vous sans merci : un bacille échappé par erreur d’une base secrète de l’armée américaine décime en quelques jours la quasi-totalité de la population.



En voilà un pitch formidable, et pourtant je suis un peu déçue au global par ce « Fléau » presque unanimement encensé. La lecture est toujours fluide et plutôt addictive, rien à redire sur les talents de conteur du King. Mais au fil des pages je suis restée un peu dubitative sur les choix de développement de l’histoire, avec le sentiment, que les fans m’excusent, de lire un Stephen King enfermé dans sa caricature de romancier pour ados.



La première partie, qui décrit le développement de la contagion en multipliant les acteurs, condamnés et survivants, est très bien, efficace, parfaitement cadencée.

Puis les survivants se regroupent en deux pôles opposés, incarnés par deux figures fantasmagoriques qui représentent, je vous le donne en mille : le Bien et le Mal. Bon, ça a le mérite d’être simple, et je comprends qu’on me jette la pierre si je fais la fine gueule devant tant de manichéisme.

Notons au passage le long chapitre introductif, à mon avis le meilleur du livre, sur Mère Abigael, humble et lumineuse centenaire noire, incarnation du bien; j’ai été beaucoup moins convaincue par son contraire, Randall Flagg, mais là j’imagine que je manque de culture King.

S’en suit alors une lutte improbable entre les deux camps, et là j’avoue avoir un peu décroché et avoir attendu que ça se termine, tout en restant quand même collée au récit. Et devinez qui va gagner…



Emballée l’an denier par 22/11/63, j‘avais voulu renouveler l’expérience du « bon roman de Stephen King pour les vacances ». Je vais peut-être m’en passer l’an prochain… !



Commenter  J’apprécie          305
Le fléau, tome 10 : Voyage sans retour (comics)

Le comité de la Zone libre a déployé ses espions et travaille à la remise en état de la ville. Cependant, certaines personnes se préparent à trahir et vont réduire les efforts de toute une communauté à néant.



On sent que le grand final approche et les personnages révèlent enfin leurs plans. Après quelques tomes un peu mous, on rentre ici dans la dernière ligne droite !
Commenter  J’apprécie          302
Le fléau, tome 3 : Le cauchemar américain (comi..

J’ai trouvé ce tome un ton en dessous des deux précédents. Ici on se retrouve avec 99% de la population qui a été exterminé par le virus. Résultat des courses, on se retrouve avec peu de personnages, assez occupés a comprendre ce qui s’est passé, et surtout se demandant ce qu’ils vont bien pouvoir faire et ou aller, maintenant que tous ceux qu’ils connaissaient sont morts.



Ce tome semble servir de transition, quelques nouveaux personnages sont intégrés et surtout, l’intrigue se recentre sur les cinq personnages du départ. La surprise du virus étant passé, les intrigues personnelles vont pouvoir se développer. Avec un peu plus de rythme j’espère pour les prochains tomes, ça serait parfait.
Commenter  J’apprécie          290
Le fléau - Intégrale, tome 1 (comics)

Les trois quarts de l'humanité ont péri à cause d'un virus échappé d'un laboratoire (tiens, tiens !). Les survivants se regroupent dans deux villes de l'Ouest américain.

Il s'agit surtout d'une lutte entre le bien (représenté par une très vieille femme) et le mal (représenté par un homme en noir). Mais tout n'est pas aussi binaire et tous ont des moments de doute.

A la suite de cette lecture, je regarde à nouveau la mini-série éponyme, assez fidèle au récit et que j'avais vu lors de sa première diffusion à la télévision française, en 1995...

D'ailleurs, Stephen King apparaît dans un des épisodes, ce qui laisse supposer qu'il ne devait pas être mécontent du scénario.

De toutes façons, ce livre représente un bon exemple de l'écriture bien rodée de cet auteur prolifique.

Commenter  J’apprécie          280
Le fléau, tome 11 : L'Ombre de la mort (comics)

Cette fois-ci, nous y sommes, l’affrontement est inévitable. Les espions envoyés par la zone libre remplissent leur mission dans la cité de Las Vegas.



De nombreuses têtes tombent dans les deux camps, tout s’enchaine très vite, peut-être trop vite après tant de tomes ou il ne se passait pas grand chose.



En tout cas, l’intérêt de la saga, déjà bien relancé depuis le dernier tome, amorce ici son dernier virage pour un final qui risque d’être explosif !
Commenter  J’apprécie          280
Le fléau, tome 12 : Crépuscule

Nous voilà donc dans le dernier tome de cette saga. Une longue quête prend fin, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’au moment de faire le comptes, il ne reste pus grand monde dans un camp comme dans l’autre. Toutes les intrigues sont bouclés, la nouvelle société se met en place, avec ses avantages et ses défauts.



Stephen King signe ici une histoire comme il les aimes. Au-delà du virus qui a décimé la population, au-delà de l’aspect ésotérique omniprésent, c’est encore une fois la nature humaine qui prime sur tout.



Malgré quelques lenteurs dans certains tomes, j’ai pris beaucoup de plaisir lors de mes différentes lectures. Lorsque j’aurai un peu oublié l’histoire, je tenterai l’aventure avec le roman, mais là, ça risque d’être beaucoup plus lent !
Commenter  J’apprécie          260
Le fléau, tome 8 : Les tueurs (comics)

J’avais trouvé les deux tomes précédents un peu mous, il ne s’y passait pas grand chose, et je commençais a m’inquiéter pour la suite. Mais, non, ça y est, les auteurs ont recentrés les intrigues sur des personnages intéressants, et tout de suite, la BD se lit toute seule. Pourtant il n’y a pas d’action, ce n’est vraiment que du relationnel, mais avec les bons personnages, les choses passent tout de suite mieux.



Il y a tout de même mère Abygail qui est là pour rappeler qu’il y a une bonne dose de mystique et qui se lance dans une étrange quête. Pour le reste nous suivons « les gentils » qui s’organisent, avec un comité décisionnaire entre autre.



On sent que, malgré tout, ils ont besoins de règles, ils ont besoin d’un semblant de communauté. Les choses se mettent en place, et grâce à cela, des décisions sont prises, des décisions qui seront importantes lors du dénouement.



L’intrigue est donc bien relancée, pour mon plus grand plaisir !
Commenter  J’apprécie          260
Le fléau, tome 9 : No man's land (comics)

Nous sommes à quatre tome du dénouement, et le moins que l’on puisse dire, c’est que la route est très longue. Encore un tome ou il ne se passe malheureusement pas grand chose. Ce n’est pas mauvais, mais c’est long, beaucoup trop long. L’intrigue, la psychologie des personnages, tout est bien développé, le seul soucis c’est qu’on a tut deviné. On sait depuis je ne sait combien de tomes que Harold est foireux. Donc lorsque l’on nous le révèle dans le tome, on ne tombe pas des nues.



L’histoire est bien, les personnages aussi mais ça traine beaucoup trop en longueur. Il me reste trois tomes à lire et je suis partagé entre l’envie de les lires pour finir cette histoire et passer à autre chose ou bien les laisser de coté quelques temps…

Commenter  J’apprécie          250
Le fléau, tome 7 : Durs à cuire (comics)

Les lectures se suivent et se ressemblent, et de fait les critiques sont presque les mêmes. S’il y avait beaucoup d’engouement dans les premiers tomes du Fléau, depuis 3 tomes maintenant, je m’ennuie un peu. J’aimerais qu’il se passe quelques chose, parce que là, le schéma est un peu toujours le même. On suit les personnages qui se dirigent vers Randall Flag ou Abygail.



Chacun choisi son camp, beaucoup de onde se rassemble du coté du bien ou du mal, chacun prépare ses plans, mais au final, il ne se passe pas grand chose. Cela se lit trop vite, comptez une demi heure pour un tome, et malheureusement il m’est bien difficile de raconter ce qui se passe. Pour l’instant les forces se mettent en places.



J’espère que cela va bouger un peu et que ce ne va pas être comme ça jusqu’au douzième et dernier tome !

Commenter  J’apprécie          230
Le fléau, tome 4 : Les survivants (comics)

Encore un tome dans la lignée des précédents, surtout du tome 3. On laisse vraiment le virus de coté pour se concentrer sur les survivants, sur leur organisation. Le bien et le mal se mettent en place, et chacun doit choisir son camp. On ne sait pas trop ou cela va conduire tout ce petit monde, mais on a clairement l’émergence des deux leaders. Randal flagg d’un coté, qui semble recruter les parias, les voyous et autre personnage étrange, et de l’autre on a Mère Abigael qui guide spirituellement les personnages que l’on suit depuis le départ.



La lecture est toujours aussi agréable, la narration est parfaite et les dessins sont toujours aussi bien travaillés. Un régal pour les yeux à chaque pages !
Commenter  J’apprécie          230
Le fléau, tome 6 : Mère Abigail (comics)

Nous voici a la moitié de l’aventure, avec ce sixième tome sur douze que comprends la série.



La quasi totalité du tome est centré sur le personnage de mère Abigael, on apprends tout sur sa vie, ses origines, sur sa façon de vivre et un peu sur ce qu’elle attend de l’avenir.



Le premier groupe arrive enfin chez elle, et à partir de là, les choses sérieuses vont commencer. Clairement on set que la moitié de la série à servi a mettre en place chaque protagoniste, on voit a présent les forces et les faiblesses des deux camps. Mère Abigael et Randal Flagg se livrent une bataille a distance, mais bientôt ils seront face à face.



La maladie est laissé de coté pour se concentrer pleinement sur l’ésotérisme, déjà très présent depuis le début. Un tome un peu plus lent que les autres, mais qui sert de rampe de lancement pour la deuxième partie de la série. Le meilleur reste à venir !
Commenter  J’apprécie          220
Le fléau - Intégrale, tome 1 (comics)

Le fléau est un de ces romans qui m'avait profondément marquée, adolescente, et que j'avais envie de relire depuis longtemps. Quel meilleur moment choisir qu'une pandémie, je me le demande...



Car, en effet, dans cette somme qui se lit remarquablement bien malgré l'atmosphère apocalyptique et extrêmement oppressante qui s'en dégage, il est question d'une super-grippe, création de laboratoire, qui a la capacité de muter pour empêcher l'organisme porteur de développer les anticorps nécessaires pour s'en débarrasser. Plus de 90% de la planète n'y survit pas, et le reste doit apprendre à survivre dans un monde devenu sans foi ni loi.



Passée la description remarquable de l'effondrement, dans laquelle nous suivons de plus en plus de survivants, suivent les temps de reconstruction d'un monde aux accents foncièrement bibliques, avec d'un côté, à Boulder, la communauté du Bien, réunie par mère Abigaël, centenaire du Nebraska, et de l'autre, à Las Vegas, la communauté du Mal, réunie quant à elle par Randall Flagg. Deux entités antithétiques, opposant Dieu et le Diable, donnant au récit une ambiance fantastique, surnaturel prenant progressivement le pas sur le post-apocalyptique avec réussite. Mais deux communautés finalement pas si manichéennes, profondément nuancées, ainsi remarquablement humaines, en ce que reconstruire un monde sur des ruines encore fumantes n'est pas chose aisée.



Une relecture que j'ai donc plutôt appréciée, même si j'y ai trouvé peut-être cette fois un manque de profondeur quant aux personnages.
Commenter  J’apprécie          212
Le fléau, tome 2 : L'homme sans visage (comics)

Captain Trips continue sa dévastation, a échelle mondiale cette fois-ci. En effet dans ce second tome, l’épidémie se propage beaucoup plus rapidement et les morts s’accumulent. Nous suivons toujours nos cinq protagonistes du premier volume, ce qui nous permet de voir comment chaque état, ville ou région gère le problème.



Car ce volume prends le temps de nous montrer comment la situation échappe complètement au gouvernement, et quelles atrocités ils vont commettre pour tenter de banaliser l’affaire.



Et pendant ce temps, l’apparition de l’homme qui marche (Randall Flag si vous préférez) va apporter une dimension surnaturelle très étrange mais particulièrement intéressante. On ne sait pas trop encore quel va être le rôle de ce personnage, mais il risque de devenir un acteur majeur de cette histoire.



Un deuxième tome dans la lignée du premier, avec des personnages toujours aussi soignés, une narration parfaitement maitrisée et une intrigue toujours aussi plaisante à lire.



J’adore !
Commenter  J’apprécie          210
Le fléau - Intégrale, tome 1 (comics)

C’est avec un plaisir jubilatoire que je découvre une des premières œuvres de Stephen King, car moi qui me targue tant d’être fan je n’avais pas encore lu (sans doute rebutée par le nombre de pages, 1500 sur les 2 tomes tout de même…) cette épopée post-apocalyptique, qui parait aujourd’hui un peu moins improbable que dans les années 70. Faut-il rechercher l’angoisse ou le malaise à vouloir lire un roman dont le sujet principal est une épidémie qui décime la population mondiale en quelques semaines… à notre époque, en pleine pandémie de coronavirus, dérivé de la grippe tout comme ce fléau « kingien »…



Un virus extrêmement contagieux issu d’un laboratoire secret se propage à une vitesse folle dans plusieurs villes des Etats-Unis. Il aura suffi d’un seul homme pour répandre cette pandémie dévastatrice, un employé du laboratoire qui prend la fuite, sans être conscient d’être infecté et du danger qu’il représente. L’épidémie touche également les animaux, tout être vivant sur terre. Seules quelques exceptions ne tombent pas malades, se portent même très bien, sans savoir pour quelles raisons ils sont épargnés. Ils vont se diviser en deux clans, symboliquement ceux du Bien et du Mal.



Ces personnages dont nous allons suivre le périple, sont guidés par leurs rêves vers une communauté, soit celle de Mère Abigaël, une vieille femme habitée de bonnes intentions, soit celle de Randall Flagg, énigmatique hors-la-loi aux multiples identités qui parcourt le pays et possède des pouvoirs paranormaux… Larry Underwood, ex-star montante de la variété voit sa carrière brisée par l’arrivée du virus; Frannie Goldsmith qui se retrouve enceinte par mégarde voit ses problèmes relationnels avec sa mère s’envoler comme peau de chagrin en raison du virus qui emporte tout sur son passage; Nick Andros, sourd et muet, en proie à des délinquants qui veulent sa peau se voit tirer d’affaire par la contamination de la bande; Stu Redman, l’un des premiers en contact avec le virus sera l’objet de tests médicaux pour tenter de comprendre son immunité, mais parviendra à s’enfuir… Tandis que Lloyd Henreid, délinquant emprisonné par les forces de l’ordre se voit libéré par le mystérieux Randall Flagg… Récit épique de la lutte entre le Bien et le Mal, de la volonté des survivants à reconstruire ce qui a été perdu: et si ce virus était une chance de tout recommencer sur Terre en évitant les erreurs?



Pur bonheur que de retrouver l’écriture frénétique de Stephen King, dans un style qui parfois s’envole, se sublime dans des scènes d’émeutes, d’exode, de panique, où tout vire rapidement à l’anarchie. Certains passages, notamment Larry dans le tunnel, ne sont pas sans rappeler un autre chef-d’œuvre de la littérature post-apocalyptique « Je suis une légende » de Richard Matheson, dont on sent l’influence sur le jeune écrivain qu’était S.K à l’époque. Fortement influencé également par J.R.R Tolkien, King avait l’ambition d’écrire une épopée digne du Seigneur des Anneaux avec ce roman. Le Fléau aura eu à ce jour moins d’impact cinématographique, mais il a assurément influencé plusieurs générations d’écrivains et de réalisateurs, aujourd’hui inspirés par la crainte d’une nouvelle menace sur la race humaine. La psychologie poussée des personnages, les questions soulevées par la lutte entre le Bien et le Mal, l’impact de l’homme sur la planète et sur ses semblables, font de ce roman une des œuvres les plus puissantes de Stephen King. Une œuvre majeure.
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
Commenter  J’apprécie          202
Le fléau - Intégrale, tome 1 (comics)

Un virus issu d'un laboratoire a décimé 99% de la population mondiale...

Les rescapés entament inconsciemment ube transhumance vers la Zone Libre pour y rejoindre Mère Abigael qui apparaît dans leurs rêves...

D'autres rejoignent l'ouest et Las Vegas,quel autre lieu que la cité du vice pouvait devenir la demeure de l'Homme Noir, incarnation du Mal...

Le coffret est juste magnifique, et le roman écrit il y a plus de 30 ans est terriblement d'actualité en ces temps de pandémie...

À lire ou relire absolument !!!
Commenter  J’apprécie          200
Le fléau - Intégrale, tome 1 (comics)

En 1990, un bidasse et sa famille s'enfuient d'une base militaire, emportant avec eux un virus mortel qui contaminera plusieurs états des USA. Roman post-apocalyptique, mais pas que. En réalité, Stephen King fera s'affronter deux clans bien distincts, encore une fois le bien contre le mal.

D'un côté Mère Abigaël, quitariste centenaire, et de l'autre Randall Flagg, l'homme en noir.

Les personnages, au caractère bien trempé, sont remarquablement décrits par l'auteur, comme à son habitude, nul n'est laissé de côté. Son addiction aux petites villes se fera sentir, dont Castle Rock, bien évidemment, avec ses petites boutiques (et "dépendances"). Et... le maïs, qui finit par faire figure de vedette à part entière, de certains livres à un autre.

L'un des chefs-d'oeuvre du King. Beaucoup à lire, mais quand on aime on ne compte pas, et j'ai vu des nouvelles dont j'ai eu plus de mal à venir à bout.
Commenter  J’apprécie          190
Le fléau - Intégrale, tome 1 (comics)

1990, un laboratoire secret du gouvernement américain, créé un virus appelé "la super grippe", qui a la particularité d'être extrêmement contagieux. Lors d'une manipulation, le virus s'échappe et le système de sécurité devant confiner le laboratoire met du temps à se déclencher, permettant à un militaire de s'enfuir rejoignant sa famille et quittant la ville en fugitif, semant derrière lui le virus.

Après quelques jours, une minorité de personnes sont immunisées, alors que 90% des humains ont péri et commence une longue épopée pour se retrouver entre survivant.



Cité comme l'un des meilleurs livre que le maître de l'horreur ait écrit, il est vrai que le sujet est bien traité et qu'on y retrouve tout ce qu'il doit s'y trouver, en y ajoutant la touche fantastique.

Commenter  J’apprécie          195




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Roberto Aguirre-Sacasa (1235)Voir plus

Quiz Voir plus

Énigme [43]

Dans son émission "Bouillon de culture", Bernard Pivot posait à ses invités cette question : "Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous qu'il vous dise après votre mort ?". Qui lui donna cette réponse :"Réveille-toi, c'était pour rire !" 🤔 ? ?

Françoise Sagan
Woody Allen
Robert Badinter
Guy Bedos
Marguerite Duras
François Cavanna
Jean d' Ormesson
Fabrice Luchini

1 questions
29 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , émissions de télévision , Devinettes et énigmes , écrivain , humourCréer un quiz sur cet auteur

{* *}