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Citations de Robin McKinley (24)


Environ quinze jours après mon arrivée, je me réveillai un matin et vis que le soleil paraissait bien pâle à travers ma fenêtre. Je me levai et constatai qu'une pluie fine, mais persistante, tombait. Les jardins scintillaient comme des joyaux sous l'eau, et je me dis que j'avais sous les yeux une vision extraordinaire de ce qui pouvait être une cité de sirènes, sous la surface limpide d'un grand lac mystérieux. 
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— Commence par le milieu, proposa Espérance, et continue par les deux bouts. Dis-nous tout !
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Entrez « dragon » dans votre moteur de recherche préféré et attendez pour voir. Vous pouvez même aller vous faire un café, il sera toujours en train de générer de nouveaux résultats le temps que vous reveniez. Aucune autre créature ne peut rivaliser. D'accord, Nessie s'en sort plutôt bien, surtout depuis qu'ils lui ont déniché deux trois compagnons mâles dans un de ces Lochs scandinaves. Maintenant, tout le monde s'intéresse à elle, espérant qu'elle se reproduise. Mais elle ne l'a pas fait. Peut-être parce qu'elle est un « il », après tout, ou alors c'est eux qui sont des femelles. Il n'y a pas qu'au sujet des dragons que nous manquons de documentation.
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En dépit de ma culture, j'avais toujours vécu à la ville, et j'imaginais le Nord comme une terre peuplée de lutins et de sorciers qui parcouraient la campagne en marmonnant des incantations magiques.
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-Belle ? Quelque chose ne va pas ?
En général, il ne me fallait pas plus de quelques minutes pour me changer et descendre à la salle à manger.
-Elles me forcent à porter une robe qui ne me plait pas, répliquai-je d’un ton boudeur. Je ne peux pas l’enlever.
-Elles vous y forcent ? Mais pourquoi donc ?
-Je n’en ai pas la moindre idée ! ripostai-je en me débarrassant des bracelets, que je jetai vers l’âtre.
Ils revinrent aussitôt sur mes bras.
-C’est curieux.
Un court silence, puis :
-Que lui reprochez-vous, à cette robe ?
-Elle ne me plaît pas.
-Heu…Puis-je la voir ?
-Bien sûr que non ! Si cela ne m’ennuyait pas de vous la montrer, pourquoi me cacherais-je dans cette chambre ? Qui d’autre pourrait la voir, sinon moi ?
-Parce que vous êtes sensible à ce que je pense de votre tenue ?
-Je ne veux pas la mettre, répétai-je obstinément.
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La voix était rêche. Je frissonnai, posai le mais sur le chambranle de la porte, rassemblai tout mon courage : après tout, cette Bête, et ce ne pouvait être qu’elle, ne m’avait pas encore dévorée !
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"Lorsque je mis le pied dehors, les lanternes des jardins s'allumaient ; le parfum doucereux de l'huile des lampes imprégnait les airs. Seuls le gargouillis des ruisseaux et le son trainant de mes bottines rompirent le silence. Je me sentais minuscule et misérable parmi tant de grandeur."
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- Belle, voulez-vous m’épouser ?

Je reculai d’un pas.

- Non.
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- Je suis horrible, n'est-ce pas?
- Vous êtes... heu... très poilue.
- Et vous êtes trop polie.
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« Les battants s’écartèrent devant moi, et je me trouvai au seuil d’un vestibule immense éclairé par des centaines de bougies dans des chandeliers en cristal. Tandis que je demeurais figée sur place, stupéfaite, une brise caressante se mit à chuchoter autour de moi. J’entends presque les voix, mais dès que je voulais les écouter, elles s’estompaient. C’était un petit vent tout doux, qui ne semblait s’être levé que pour le plaisir de tirer sur mes manches et de taquiner l’ourlet de ma jupe, tout en poussant ce qui ressemblait à des gémissements de désespoir… »
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-Eh bien, voilà… Tu vas rire, et je ne pourrai t’en vouloir. J’ai grandi par ici, tu comprends, et ces légendes entendues dès le berceau m’ont marqué, moi aussi… On prétend donc qu’au milieu de ces bois s’élève un château, dans un jardin sauvage. Et que toute personne s’aventurant un peu trop loin sera irrésistiblement attirée par ce château. Or, à l’intérieur, vit un monstre. Selon certains, il est né homme, mais a été transformé en monstre par la suite en guise de punition pour ses mauvaises actions. D’autres affirment qu’il est né monstre, et ce pour punir ses parents, souverains d’un pays merveilleux qui ne se souciaient que de leur propre plaisir.
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- Voici ce que j'avais à vous dire.
La Bête arbora une expression intriguée.
Je fixai le bout de mes chaussures, et conclus rapidement:
"- Je vous aime, je veux vous épouser."
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Nous laissâmes derrière nous la salle où Belle avait rencontré la Bête et descendîmes ensemble, des milliers de bougies sur les chandeliers en cristal s'allumant à notre passage comme pour rivaliser avec l'éblouissant soleil.
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... Je souris, oubliant la galerie des portraits, et pénétrai dans la bibliothèque.
Elle aurait pu contenir la maison que nous avions à la ville. Jamais de ma vie je n'avais vu autant de livres.
- Il y en a jusqu'au plafond ! m'écriai-je. Comment les attraper?
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... Bref, elle essaya d'être moi, sauf que j'ai deux pieds et deux mains. Elle tenta d'attraper le bâton avec ses griffes, sans y parvenir.
Et la joie la quitta instantanément. Ce fut affreux. Elle s'affala sur le sol à côté du méchant bâton et se mit à pleurer. Non, ses yeux ne se remplirent pas de larmes, mais je n'eus aucun mal à traduire ce bruit qu'elle produisait, pas plus que le gémissement d'un chien quand on part sans lui après l'avoir enfermé. Et ce son me pénétra si profondément qu'il aggrava la migraine, à tel point que je voyais Loïs à travers une brume rouge et brillante, et que ça ne m'aida gérer la situation.
Je me précipitai vers elle, m'allongeai à ses côtés en me répétant quel idiot je faisais, et ramassai le bâton avec ma bouche.
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- Etes-vous venue de votre plein gré dans mon château?
- Oui.
- Je vous en suis très reconnaissant.
(...)
- Reconnaissant? Milord, vous ne m'avez guère laissé le choix. Je n'allais pas laisser mon père mourir pour une rose.
- Vous me haïssez donc? me demanda-t-il, presque tristement.
Une fois de plus, je fus interloquée.
- Eh bien... J'ai peu de raisons de vous aimer.
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- V... Vous n'allez pas me m...manger? bredouillai-je.
Il se figea comme s'il avait heurté un arbre.
- Vous manger? répéta-t-il. Certainement pas! D'où vous vient cette idée? Ne s'est-on pas bien occupé de vous depuis que vous êtes là? Vous ai-je effrayée sans le vouloir?
- Je... Eh bien, je... Je ne voyais pas pour quelle autre raison vous m'auriez heu... invitée dans votre château.
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« – Je vous épargne à une condition : c’est que vous me donniez l’une de vos filles.
(…) Si elle vient ici, il faudra que ce soit de son plein gré, parce qu’elle vous aime suffisamment pour vouloir vous sauver la vie… Il faudra qu’elle ait du courage, aussi, pour accepter de se séparer de vous. »
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Les gens arrogants se reconnaissent entre eux, gamin.
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Mais ici tout est différent. Les lois sont autres. Les avantages sont nombreux : les fleurs ne fanent jamais, par exemple, les arbres croulent toujours sous les fruits, vous êtes servie par des servantes invisibles.
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