AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Robin Schone (37)


Qu'est-ce qui pouvait la pousser à parler aussi franchement à une douzaine d'inconnus, alors que les membres du club des Messieurs et des Dames avaient beaucoup de mal à parler franchement entre eux?
- Vous n'êtes pas de Londres?
Les yeux de la femme s'assombrirent.
-Non.
James avait été avocat pendant trop longtemps pour ne pas reconnaître ce regard - malgré son franc-parler, il y avait des choses qu'elle n'avait pas envie de dire.
- Et qu'est-ce qui vous amène dans cet antre de perdition?
-L'envie de me changer les idées, répondit-elle posément. Et de m'amuser un peu.
-Sans votre mari? demanda James d'un ton sec comme un coup de pistolet.
Elle était peut-être venue à Londres pour se chercher un amant.
Si c'était le cas, qu'aurait-il à lui reprocher?
Rien.
Elle tressaillit.
- Je suis veuve, monsieur.
Une veuve qui ne portait pas le deuil.
Il avait eu une jeunesse focalisée sur l'ambition. La sienne avait été focalisée sur les enfants. Avait-elle envie de faire à quarante-neuf ans toutes les expériences qu'elle n'avait pas pu faire à quinze?
Commenter  J’apprécie          30
— Vous sentez la vanille.

Frances Hart se retourna. Son aigrette vert et or tremblota. Elle croisa craintivement les bras sur sa poitrine.

— Je vous demande pardon ?

Son haleine faisait de la buée dans la lumière du lampadaire. Ses cheveux roux brillaient comme du cuivre sous son chapeau de paille.

— Je disais que vous sentiez la vanille, répéta James.

Ce soir, Frances s’était approchée des noirs secrets de la plus grande ville du monde. Mais, malgré ce qu’elle avait vu, elle se refusait à croire que le plaisir soit nécessairement synonyme de perdition.

Elle détourna les yeux.

— Parmi mes produits de toilette, aucun n’est parfumé à la vanille.

— Je ne parle pas de l’odeur de votre savon, je parle de l’odeur de votre peau.

— Vous aimez l’odeur de la vanille ?

— Surtout son goût, répliqua-t-il avec une gravité appuyée.

— Mon petit-fils adore le flan à la vanille, dit Frances.

Elle feignait l’indifférence, mais son cœur palpitait. James Whitcox n’avait besoin que d’un sous-entendu pour lui inspirer des désirs et des sentiments qu’elle n’était pas encore prête à partager.

Par bonheur, pensa-t-elle, il faisait sans doute trop sombre pour qu’il puisse les lire sur son visage.

Après un intervalle, il s’enquit :

— Ce que vous avez vu dans la boutique vous a choquée, n’est-ce pas ?

— Mais non, pas du tout.

— Pourtant, vous êtes toute chose.

À contrecœur, elle soutint son regard.

— Je suis en train de digérer le fruit défendu… et c’est peut-être un peu lourd pour moi.

James Whitcox esquissa un sourire.

— Méfiez-vous, madame Hart, il est peut-être véreux.

— Trop tard, monsieur Whitcox, répondit-elle.

Le sourire de James s’effaça brusquement.
Commenter  J’apprécie          10
« Vilain oiseau, celui qui salit son nid. » L’essence de ce pays, c’est le patriarcat. L’institution du mariage est sacrée, elle a été instituée par Dieu. Qu’il soit riche ou pauvre, un homme a droit à une femme et des enfants à lui. C’est la famille qui cimente la société, et c’est le père qui est le garant de la famille.
Commenter  J’apprécie          10
Comment les femmes peuvent-elles attendre qu’un homme les rende heureuses alors qu’elles ne savent pas ce qu’elles veulent ? Alors qu’elles ne savent même pas si elles sont capables de prendre du plaisir ?
Commenter  J’apprécie          10
Vous êtes pourtant bien placée pour savoir qu’avec les librairies, il ne faut pas se fier aux apparences. L’arrière-boutique est quelquefois moins innocente que la devanture.
Commenter  J’apprécie          40
Rose, il y a des femmes à qui l’accouchement fait peur et j’admets que ce n’est pas toujours une partie de plaisir, mais ce n’est pas trop cher payer pour les joies que l’on a ensuite.
Commenter  J’apprécie          00
Rose ne s’était jamais doutée qu’un sexe d’homme pouvait littéralement s’enflammer de désir.
Maintenant, elle savait.
Commenter  J’apprécie          00
Tous les hommes nus qu’elle avait vus jusqu’ici, c’était sous la forme de statues, dans des tableaux ou en photo. Rien qui puisse se comparer à un homme en chair et en os.
Commenter  J’apprécie          00
Une femme veut être aimée pour ce qu’elle est, pas parce qu’elle a un utérus !
Commenter  J’apprécie          00
Il n’y avait aucun livre pornographique pour exciter l’imagination. Aucun instrument pour stimuler le corps.
Aucun espoir de satisfaction sexuelle.
Commenter  J’apprécie          00
Les soirs où nous sommes seuls à la maison, il se saoule à mort. Je voulais faire de lui le plus heureux des hommes, et j’en ai fait le plus malheureux. Et il en sera ainsi tant que nous serons mariés. Quand il me regarde, tout ce qu’il voit, c’est son incapacité à être père.
Commenter  J’apprécie          10
Ce que je n’aime pas, c’est les femmes qui compromettent délibérément la réputation de leurs maris.
Commenter  J’apprécie          00
Une femme célibataire est considérée comme une curiosité, surtout dans un pays où les gens n'ont rien de mieux à faire que de s'intéresser à la vie de leurs voisins.
Commenter  J’apprécie          00
Les seins d'une femme procurent du plaisir à un homme.
Commenter  J’apprécie          00
— L'amitié ne peut s'acheter, protesta-t-elle.
—Tout peut s'acheter, sur terre…
Commenter  J’apprécie          00
Un homme ne juge pas de la beauté d'une femme à la douceur de ses fesses.
Commenter  J’apprécie          00
Michael se perdit dans la contemplation du visage d'Anne Aimes et ne pensa plus à l'homme qui l'attendait. Il sentait leur orgasme monter à la rencontre l'un de l'autre. Il lui suffisait de lire son expression pour savoir où la toucher, quand ralentir, quand accélérer, quand pousser plus loin. Selon quel angle… Plus ou moins doucement… Ses prunelles d'azur brillaient de passion pour lui.
Commenter  J’apprécie          00
Il s'agit de sexe, pas de romance. Il n'y a pas de place pour la dignité dans mon lit. Et même s'il y en avait, je ne le permettrais pas. C'est pour le sexe que vous êtes venue me chercher. Le sexe nu, cru. Celui que vous ne trouverez pas dans le cadre du mariage où le seul souci d'un homme est de donner naissance à un héritier ou de satisfaire ses propres désirs.
Commenter  J’apprécie          10
On ne tuait pas la «poule aux œufs d'or», encore moins quand le contrat avait été établi par un homme de loi.
Commenter  J’apprécie          00
Un homme n'a besoin que du corps d'une femme. Il n'a pas besoin d'elle pour l'amener à l'orgasme ; ses propres motivations lui suffisent.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Robin Schone (65)Voir plus

Quiz Voir plus

Fantômes

Dans quelle pièce de W. Shakespeare le héros est confronté avec le spectre de son père ?

Le marchand de Venise
Richard II
Hamlet
Titus Andronicus

10 questions
121 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}