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Citations de Roger Zelazny (471)


L’Homme est la somme de tout ce qu’il a fait, de tout ce qu’il a souhaité faire ou ne pas faire, de tout ce qu’il regrette d’avoir fait ou de ne pas avoir fait.
("En cet instant de la tempête")
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L’argent permet d’acheter des choses. Le pouvoir les provoque. Si tu as un jour le choix, opte pour ce dernier.

(p.238)
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Il existe un nombre infini de façons de se leurrer, d’attribuer aux choses une nature qu’elles n’ont pas. Je suppose que j’avais besoin de merveilleux, et que ce dernier n’existe pas en ce bas monde.

(p.36)
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— Oui, je me souviens d’Avalon, poursuivit-il. Un pays tout en reflets d’argent, en ombres fraîches et en eaux limpides, où les étoiles brillaient la nuit avec l’éclat des feux de joie et où le vert du jour était toujours le vert du printemps. Jeunesse, amour, beauté — j’ai connu tout cela en Avalon. De fiers destriers, du métal poli, des lèvres douces, de la bière brune.

(Folio SF, p.40)
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"Ce n'est pas évident, commenta Ténèbres. un jour, on donnera des noms aux diverses propriétés des objets, comme leur tendance à se déplacer une fois qu'on les a mis en mouvement.
-- A quoi cela servirait-il? demanda Rhina. Tout le monde sait ce qui se passe dans ces cas-là.
-- Certes, mais en associant des nombres à la quantité de matière impliquée et à la force de la poussée requise, on pourrait se livrer à des calculs aussi merveilleux qu'utiles.
-- Si vous voulez mon avis, ce serait se donner bien du mal pour pas grand chose, s'obstina-t-elle. Il est tellement plus facile de faire de la magie.
-- Peut-être, en effet."

("La Tour de Glace")
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Ça commençait à se dissiper, mais après ce qui me parut être une éternité.
J'essayai de remuer les orteils. J'y réussis. J'étais sur un lit d'hôpital, les jambes dans le plâtre. C'étaient bien mes jambes.
Je fermai les yeux avec force et je les rouvris. Trois fois.
La chambre reprit son aplomb.
Où diable étais-je ?
Les brumes se déchirèrent lentement et la mémoire me revint. Je me souvins de nuits, d'infirmières et d'aiguilles. Chaque fois que je commençais à reprendre mes esprits, quelqu'un entrait et me piquait avec quelque chose. C'était exactement ce qui s'était passé. Exactement ça. Mais maintenant j'étais à peu près conscient. Ils allaient bien être obligés d'arrêter leur petit jeu.
Non ?
Une pensée jaillit : [i]Peut-être pas[/i].
Un léger scepticisme, bien naturel, quant à la pureté des motivations humaines vint assombrir le cours de mes pensées. Je pris brusquement conscience qu'on avait dû m'administrer une bonne dose de narcotiques. Sans aucune raison, eu égard à mon état de santé. Aucune raison non plus pour qu'ils arrêtent si on les avaient payés pour. Alors fais gaffe et joue les drogués, me conseilla une petite voix intérieure qui, malgré sa sagesse, n'était pas ce qu'il y avait de meilleur en moi.
Dix minutes plus tard, une infirmière passa la tête par l'entrebâillement de la porte. J'étais évidemment en train de ronfler avec application. Elle s'en alla.
Pendant ce temps, j'avais commencé à reconstituer ce qui était arrivé.
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L'Homme a créé la logique, et, pour cette raison, Il se plaçait au-dessus d'elle.
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Qui se ressemble s'assemble, mais parvient-on pour autant à se comprendre ?
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Mon sommeil fut peuplé de femmes de neige dont les seins étaient comme les Alpes et dont le soleil matinal rosissait le peau. Elles chantaient avec la voix du vent, elles riaient et leurs yeux étaient des prismes de glace. Elles disparurent au coeur d'un banc de nuages.
(Cette montagne mortelle)
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La peur n’est pas un signe de faiblesse.
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J’adore ces révélations qui permettent à un personnage jusqu’alors secondaire d’effectuer une brusque ascension au sein de la société, comme dans les contes de fées.

(Folio SF, p.54)
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Levant alors les yeux, je vis Tir-na Nog'th perdre un peu de sa transparence, ternissant les étoiles qui se trouvaient derrière elle. Au même moment l'escalier s'affermit sous mon pied. Je le parcourus du regard : tantôt translucide, tantôt transparent, étincelant, il s'élevait maintenant sans interruption jusqu'à la ville silencieuse qui flottait au-dessus de la mer. Si je le souhaitais, je pouvais faire quelques pas de plus sur cet escalator céleste et gagner le royaume des rêves concrétisés, des névroses bipèdes et des prophéties douteuses, la cité lunaire où les souhaits étaient exaucés d'une façon ambiguë, la ville au temps déformé, à la beauté blafarde.
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L'idéogramme chinois pour "ennuis" montre deux femmes vivant sous le même toit. Je commençais à comprendre pourquoi.
(Kai à propos de Plum et Rayon-de-lune)
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Le conducteur alluma ses feux antibrouillard, remit la sirène, et appuya sur le champignon. Le rugissement du vent et le gémissement de la sirène semblaient s'affronter pour conquérir l'espace. Loin devant eux, au bout de l'horizon, s'étendit une aurore bleue qui palpitait comme un gyrophare. Tanner finit sa cigarette et l'homme lui en donna une autre. A ce stade, tous les autres flics en avaient allumé une.
- Tu sais fiston, dit l'homme à sa gauche, tu as de la chance qu'on t'ait rattrapé. Comment aurais-tu pu rouler en bécane par un temps pareil ?
- Moi, ça me plaît, dit Tanner.
- T'es cinglé.
- Non, je m'en serais sorti. ça ne serait pas la première fois.
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Ganelon me laissa parler sans m'interrompre, et ses yeux perçants ne me quittèrent pas un instant. Bien que l'expression "dévorer du regard" m'ait toujours paru galvaudée, elle prit tout son sens ce soir-là. Il me poignardait littéralement des yeux. Je me demandai ce qu'il savait au juste, et ce qu'il devinait sur mon compte.
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- Tu es entré en contact avec Singer ?
- Non.
- Nous oui. C'est un cinglé d'Indien.
- Je pense qu'il sait ce qu'il fait.
- Sais-tu ce que tu fais ?
- Je deviens un autre cinglé d'Indien, je suppose.
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"C'est curieux, dit-elle, mais je pense à une chose : on nous a créés pour Alyonal, et une nova a détruit Alyonal. Ces animaux ont vu le jour sur cette planète et nous la détruisons. Tout ce qui vit ici, nous en faisons ce que nous étions nous-mêmes auparavant : des inadaptés."
("Clefs pour décembre")
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1. Le mont Fuji depuis Owari

Kit est en vie, alors qu’il est enterré près d’ici ; et je suis morte, même si je regarde les traînées de nuages rosâtres du crépuscule au-dessus de la montagne lointaine, avec un arbre qui se détache comme il convient au premier plan. Le vieux tonnelier est redevenu poussière ; son tonneau aussi, j’imagine. Kit m’a dit qu’il m’aimait et j’ai répondu que je l’aimais aussi. Personne ne mentait. Mais l’amour peut avoir plusieurs significations. Il est parfois vecteur d’agression ou symptôme de maladie.
Je m’appelle Mari. J’ignore si ma vie suivra le chemin que je me suis fixé pour ce pèlerinage. Ou ma mort, d’ailleurs. La planification n’est pas mon fort. Alors, peu importe le point de départ. N’importe quel emplacement du cercle, tel le cerceau de ce tonneau disparu, me conduira au bon endroit. Je suis venue pour tuer. Porteuse de la mort dissimulée, contre la vie secrète. Les deux sont intolérables. Je les ai comparées. Si je n’en connaissais rien, je ne saurais laquelle choisir. Mais me voilà, moi, Mari, à suivre les étapes magiques. Chaque moment se suffit à lui-même, quoique tous nécessitent leur passé. Je ne comprends pas la causalité, simplement les séries. Et j’en ai plus qu’assez de ces jeux d’inversion de la réalité. Tout devra gagner en clarté à chaque strate de mon voyage et, comme le reflet fragile de la lumière sur ma montagne magique, se modifier. Chaque seconde me rapprochera de la mort.
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Et j'ai vu des cerisiers en fleurs sur le chemin, et des prairies violettes couvertes de trèfles, des champs jaunes de colza, cultivé pour son huile, quelques camélias d'hivers qui ont conservé leur couleur rouge et rose, des traînées vertes de rizières, çà et là un tulipier zébré de blanc, les montagnes au loin, des vallées fluviales brumeuses.
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Chaque moment se suffit à lui-même, quoique tous nécessitent leur passé.
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