Citations de Roni Loren (33)
— Les rapports sexuels classiques, les relations de couple habituelles. Ces choses-là ne me satisfont pas.
Elle avait passé sa vie à se battre pour que les hommes la considèrent comme leur égale et s’interdisait de se montrer douce ou faible.
Charli était la fille avec qui les mecs voulaient bien faire quelques cochonneries en cachette, mais ils ne voulaient pas la fréquenter de façon régulière. Elle n’était qu’une copine de baise.
Elle avait été engagée pour faire des recherches sur les sujets que la plupart des membres du personnel considéraient comme inintéressants. Des histoires gentillettes qui comblaient les vides entre les résultats des matchs et les reportages-chocs, l’une des spécialités de la chaîne. Charli aimait son travail et pensait que ces histoires avaient autant d’importance que le reste, mais elle savait qu’elle devait s’attaquer à des sujets plus importants si elle voulait être considérée comme une candidate sérieuse à ce poste de journaliste. Elle rêvait de se retrouver au cœur de l’action, de communiquer sa passion au public au lieu de rester assise derrière un bureau.
Rien n’était aussi apaisant, à ses yeux, que la brise qui soufflait à travers les vignes, le chant des insectes nocturnes, et ce précieux silence qu’on ne pouvait trouver qu’à bonne distance de la ville. En vérité, il y avait bien une chose encore plus satisfaisante : une belle femme se soumettant totalement à lui.
Elle aimait le pouvoir et l’excitation de se trouver à cette place, mais contrairement à ses collègues dominantes, le sadisme n’était pas dans sa nature. Elle n’éprouvait aucun plaisir à infliger de la douleur gratuitement. Elle le faisait parce que c’était son travail. Sa satisfaction venait du fait qu’elle apportait à un soumis ce dont il avait besoin.
C’est politique. Pour que les gens veuillent te confier leur argent, il faut qu’ils aient envie de travailler avec toi, il faut qu’ils t’apprécient.
Ce qu’elle avait le plus aimé dans cette rencontre avec Wyatt c’était son regard bienveillant et attendri sur elle, comme s’il la trouvait vraiment adorable et innocente. Comme si elle était un petit être précieux et fragile. Contrairement aux autres personnes qu’elle connaissait, il ne la jugeait pas à travers le filtre de son passé et de toutes les erreurs qu’elle avait commises quand elle se droguait. Il ne la considérait pas non plus comme une victime, ce qui aurait été pire encore. Seuls quelques rares proches savaient ce qu’elle avait enduré entre les mains de l’assassin de sa mère, l’année précédente. Mais quand quelqu’un le découvrait, il ne voyait plus que ça en elle. À présent, le voile de ces horreurs ternissait la jolie petite bulle de clarté qui les enveloppait, Wyatt et elle.
Les ordonnances restrictives n’avaient pas plus de valeur que l’encre qui servait à les signer. Si elle en croyait son expérience, elles avaient plutôt eu l’effet d’un drapeau rouge devant un taureau enragé.
Si j’ai bien appris une leçon dans la vie, c’est que les fantasmes sont bien meilleurs que la réalité.
Une fois dehors, Brynn claqua la porte derrière elle, ignorant les supplications de Reid. Elle lâcha la poignée d’une main tremblante.
Elle allait devoir se maîtriser si elle ne voulait pas flancher ce soir. Elle prit une profonde inspiration dans le but de calmer la rage qui la dévorait. Concentre-toi sur la raison de ta présence ici.
Elle ferma les yeux et se répéta cette phrase, comme un mantra, jusqu’à ce que son cœur ait pris un rythme plus régulier. Ce n’était clairement pas le moment de se soucier de Reid ou de ses problèmes de cœur. Elle s’en occuperait un autre jour. Ce soir, il s’agissait avant tout de trouver Kelsey.
Il avait appris que l’amour ne se commandait pas, qu’on ne pouvait pas le forcer ni le gagner. On ne pouvait user de sa force de persuasion pour l’obtenir. Il était ou n’était pas.
Nous méritons tous mieux que « Je vous aime, mais ». Quand tu pourras enlever ce « mais » de ta phrase, tu nous le feras savoir. Et nous parlerons.
Les clics se succédaient à intervalles réguliers, comme le va-et-vient d’un métronome, apaisant quelque peu ses nerfs à vif. Inspire. Expire. Ne pense pas. Ne sens pas.
Les émotions défilaient en elle comme les chiffres sur une machine à sous.
La beauté d’une femme qui savait ce qu’elle voulait et avait le courage de confier l’assouvissement de son désir à quelqu’un n’avait pas d’égal à ses yeux. Il ne tenait jamais pour acquis le présent qu’une soumise lui faisait en lui donnant sa confiance. Et il veillait toujours à la remercier de cette soumission en lui procurant tout le plaisir qu’elle était en mesure de supporter.
Tant que chacun est conscient des risques et que chacun est consentant, vous pouvez réaliser tous vos désirs, même les plus sombres et les plus inavouables.
Le flic incarne l’autorité et la dominance, c’est un classique, le prisonnier, l’inverse. C’est un jeu de rôle impliquant un dominant ou une dominante et un soumis ou une soumise. Comme dans la plupart des pièces. Il n’y pas de honte à avoir.
Un viol n’est jamais consenti, et je doute que vous désiriez qu’on vous oblige à faire quelque chose qui vous rebute.
Ce n’est pas parce que vous vous mariez que vous renoncez à toute vie sexuelle un peu hors normes ou aventureuse. De nombreux couples viennent ici pour tester le ménage à trois ou l’échangisme. Parfois, ils viennent aussi pour rester entre eux, car on peut faire beaucoup de choses pour pimenter sa vie de couple justement.