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3.61/5 (sur 151 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Ruby Dixon (pseudonyme) est une écrivaine américaine, auteure de romance de science fiction.

son site : http://rubydixon.com/wordpress/
page Facebook : https://www.facebook.com/RubyDixonBooks

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Bibliographie de Ruby Dixon   (24)Voir plus

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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Pour survivre, il faut être… infectée. J’admets que, si l’idée du sauvetage me redonnait espoir (je suis celle qui voit le verre à moitié plein, et Kira, à moitié vide) l’idée qu’un insecte puisse vivre en moi me rend malade. Si le pou semble être la solution à notre problème, il y a un piège, comme nous l’a gentiment précisé Georgie. Le but de la créature étant la procréation de l’espèce, s’il voit deux personnes qui feraient un bébé parfait, il se passe ce qui s’appelle « la résonance ». Le pou se met à vibrer dans notre poitrine dès que notre « compagnon » se trouve proche de nous, et il ne s’arrêtera que lorsqu’un bébé sera né. Oh, et, la tribu de Vektal, composée d’extraterrestres à la peau bleue qui font deux mètres et ont des cornes ? Ils n’ont que quatre femelles. Si nous restons ici, nous acceptons plus qu’un sauvetage, nous acceptons des maris. Georgie a déjà été revendiquée par Vektal et en semble heureuse. Ils ne peuvent pas s’empêcher de se dévorer du regard. Non seulement nous acceptons le pou, mais nous acceptons aussi un homme, et nous n’avons pas le droit de le choisir. Je ne sais pas encore ce que j’éprouve à ce sujet. Quand je dis qu’ils sont « gentils sous certaines conditions », c’est la pure vérité. Ils sont gentils parce qu’ils veulent nous remplir de leur pâte à bébé.
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— Regarde-moi, Kira, m’ordonne-t-il à nouveau. Je coule un regard vers lui. C’est étrange que je sois si attirée par un alien. Sur Terre, mes relations étaient inexistantes. Je suis le genre de fille invisible pour les hommes. Je ne m’habille pas de façon sexy. Je ne drague pas et je porte rarement du maquillage. Mes cheveux, d’un brun terne, sont plats comme une crêpe, et mon visage est un peu trop long pour être joli. Je ne brille même pas dans les conversations. Et je ne suis pas vierge parce que je me réserve pour mon mari. Je suis vierge parce que je suis ennuyeuse et pas glamour. En temps normal, je m’en fiche. Mais Aehako ? Il est d’une beauté et d’une virilité à couper le souffle. C’est l’un des rares sa-khui à avoir une coupe ultra courte. Ses cheveux ras mettent en valeur son sourire ravageur et les énormes cornes saillant de son front. Les crêtes qui courent le long de son visage sont également plus proéminentes, et font paraître ses traits, surtout son nez, moins anguleux que ceux de la plupart de ses congénères. Mais il a un sourire si charmeur qu’on ne peut pas s’empêcher de le trouver beau. Il n’est pas élancé, à l’inverse de Raahosh, mais bardé de muscles, et son corps tout entier est d’un bleu ardoise que je trouve intriguant. Dire qu’il me fait craquer est un euphémisme. Et je déteste le fait que ce ne soit pas réciproque. Je détourne de nouveau les yeux. — Je me fiche que tu me trouves laide. — Je ne pense pas du tout ça, murmure-t-il, et je sens la chaleur de son corps massif lorsqu’il se rapproche de moi. Si je n’ai pas corrigé Asha, c’est simplement parce que je voulais me débarrasser d’elle au lieu de poursuivre notre conversation. Donc il me trouve jolie ? Un frisson de bonheur me traverse. J’étouffe cette pensée. Peu importe qu’il me trouve attirante. Le mener en bateau est une erreur, et je ne peux pas me permettre de tomber amoureuse. Je suis stérile. Il est totalement impossible qu’il résonne pour moi. Il aura beau me draguer autant qu’il veut, toute relation avec moi est vouée à l’échec.
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L’alien repose la fourrure sur mes épaules et m’enroule dedans. Il se penche, très près, et je retiens ma respiration. Les autres filles restent silencieuses, je peux sentir leurs yeux sur nous. Alors qu’il ajuste les couvertures une dernière fois sous mon air fixe, il dit un mot : « Raahosh ». Puis, il se lève, ignore nos regards insistants et quitte le vaisseau en trombe. — Qu’est-ce qu’il vient de dire ? demande une des filles. — La traduction est mauvaise, répond Kira en touchant le traducteur sur son oreille. C’est quelque chose comme « Celui qui est en colère et qui grogne. » — C’est son prénom, les informé-je, même si ce n’est qu’une supposition. Le nom « connard grognon » lui irait bien. Ce n’est pas la première fois que Raahosh vient me dire bonjour. Lorsque je me suis réveillée de mon sommeil comateux, c’était pour trouver son visage près du mien, forçant l’eau à traverser mes lèvres sèches. Il s’est imposé comme mon sauveteur personnel, m’offrant de la viande, des boissons chaudes, et il s’assure fréquemment que je suis bien au chaud. Pour faire court, il fait du surplace depuis l’arrivée des chasseurs et ça me tape sur le système. D’habitude, ça ne me dérange pas qu’un homme se présente à moi et m’offre des cadeaux, surtout si je suis affamée. Mais ces cadeaux ne sont pas gratuits. Capitaine Obvious cherche une compagne et il semble avoir jeté son dévolu sur moi.
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Harlow est extrêmement douée en mécanique. En la voyant percer et souder, je me sens totalement inutile. Pour tromper l’ennui, nous parlons de notre ancienne vie sur Terre. Le père d’Harlow avait un garage et un atelier dans le Minnesota, mais il est mort l’année dernière. Pas de mère dans le tableau. Elle avait récemment vendu l’affaire et n’était pas sûre de ce qu’elle allait faire. J’imagine que ce n’est plus un problème, maintenant. — Tu sais le plus drôle ? me dit-elle. Je voulais voyager. On dirait que mon souhait s’est réalisé au-delà de mes espérances. Je parviens à esquisser un sourire. Nous parlons de la nourriture et des choses qui nous manquent, comme le shampoing et même les assiettes en porcelaine. Au lieu de devenir morose, Harlow prend un air songeur. — Je suis sûre que je peux apporter mes connaissances à la tribu, et peut-être améliorer certaines choses. Et on pourrait récupérer deux trois trucs, ici. Tiffany a dit qu’elle était douée pour le maquillage et la coiffure, alors elle pourrait peut-être nous fabriquer du savon. Je suis admirative d’Harlow. Plutôt que de ressasser le passé, elle regarde vers l’avenir. Elle essaie de trouver un moyen d’améliorer notre situation au lieu de pleurer sur les choses que nous avons perdues.
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Mon khui est stupide. C’est sûr. Sinon, pourquoi aurait-il ignoré les femmes de mon peuple pour se mettre à vibrer à l’instant où nous rentrons dans la tanière pleine d’humaines sales en haillons ? De plus, il a choisi l’humaine la plus frêle et malade pour qu’elle devienne ma compagne. Une compagne qui me regarde avec des yeux sombres et furieux, qui refuse de boire le bouillon médicinal que je lui apporte, qui repousse mes mains lorsque j’essaie de l’aider à se lever, qui se renfrogne lorsque je lui apporte de l’eau ? Il est clair que mon khui est empli de bêtise. — Tu as résonné pour quelqu’un ? demande Aehako à mes côtés. Il glisse une fourrure dans son sac de voyage. Nous sommes en train de préparer la grotte pour partir, car les humaines sont trop faibles pour le faire. Nous devons tout prendre, ordre de Vektal. Même si c’est taché ou inutile. Les humaines possèdent si peu qu’elles chérissent tout ce qui leur appartient. Alors, nous emportons tout avec nous. Deux autres chasseurs, qui ont résonné, ont été envoyés chercher des couvertures dans les grottes les plus proches ; les humaines ne sont pas équipées pour affronter la neige, et elles n’ont pas de khui pour les maintenir au chaud.
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"J’ignore ses mains qui tentent de me frapper alors que je passe une main le long de ses jambes nues, à la recherche de blessures. Elle repousse mon contact, mais pas avant que je ne voie que trois de ses nombreux orteils sont enflés et meurtris. Ils sont probablement cassés, et elle n’a pas de khui pour la guérir. Malgré tout, elle espère refuser mon aide ? Encore plus stupide. J’ignore ses protestations et la prends dans mes bras. Je la porterai jusqu’à la chasse au sa-kohtsk s’il le faut. Elle survivra, je ne supporterai pas l’inverse. — Hé ! Pose-moi, gros balourd, crie-t-elle à mon oreille. Au moins, ses poumons ne sont pas atteints. J’ignore ses beuglements et m’assure de l’envelopper dans les fourrures malgré son agitation. — Raahosh, tonne une voix. C’est un avertissement. Je lève le regard – tandis que la main de l’humaine me frappe la mâchoire en signe de protestation – et je vois mon ami et chef qui se dirige vers moi. — Tu ne peux pas la porter si elle n’est pas d’accord, dit-il dans notre langue. Les humaines doivent être courtisées en douceur. Elles sont fragiles.
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C’est vrai, je passe une journée pourrie. Penser que, malgré un kidnapping par des aliens, malgré avoir vécu dans une espèce de soute glaciale et brisée pendant une semaine en ne portant qu’une chemise de nuit… je peux passer une journée encore pire ? Oui, c’est possible. La raison de ma mauvaise humeur apparaît un moment plus tard. Il se dirige vers moi alors que j’essaie de me faire toute petite, invisible sous mes fourrures. Il ignore les cris effrayés des autres femmes et se précipite à mes côtés. Il ouvre les fourrures et me tend, presque sous mon nez, une tasse contenant un liquide fumant. Il ne dit rien. Il attend, en silence. — Dégage, lui lancé-je d’un ton grincheux en essayant de récupérer mes fourrures. L’extraterrestre ne me laisse pas les prendre. À la place, il les tire encore plus loin, hors de ma portée. Il pousse à nouveau la tasse sous mon nez. Il me semble évident que, si je veux récupérer ma couverture, je vais devoir boire ce liquide démoniaque qu’il m’apporte. C’est un connard.
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— Nous pouvons y aller doucement. Sa mâchoire se serre et il détourne son regard de moi en retirant ma main. — Heu… Depuis très, très longtemps ? — Est-ce que ça compte ? grogne-t-il. Oh là là. Je me retrouve avec un authentique puceau extraterrestre. Je le regarde pendant un long moment, puis mon cœur se serre de compassion. Pas étonnant qu’il pense qu’il est laid. Si personne dans sa tribu ne l’a jamais touché, il doit penser que c’est à cause de son apparence. Une tribu avec seulement quatre femmes signifie que ces dames ont le choix des hommes – jusqu’à ce qu’elles soient accouplées par des poux, bien sûr. Je suppose que Raahosh n’a jamais eu ce genre d’expérience. Le pauvre. Ne jamais recevoir un toucher affectueux ? Une caresse ? S’amuser juste pour le plaisir ? Il a raté tellement de choses. Je me sens un peu comme une idiote tout à coup de l’avoir constamment repoussé. Je suis probablement l’aboutissement de ses rêves les plus fous et le fait que je le repousse doit lui faire mal.
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— Est-ce que tu peux me dire s’il y a un autre vaisseau dans l’atmosphère proche ? Ça vaut le coup d’essayer. — Affirmatif. Les capteurs ont repéré un vaisseau à trois drumah d’ici. Je n’ai aucune idée de ce qu’est un drumah, mais j’espère que c’est loin. — Combien d’extra-terrestres sont à bord ? — Seize. Quoi ? — Tu peux dire qu’il y a seize personnes à bord ? Sérieusement ? — Affirmatif. Cette unité est connectée à un satellite en orbite de la planète qui permet aux ordinateurs de ce vaisseau de suivre et d’enregistrer des informations. — Comme le nombre de sa-khui sur la planète ? — Affirmatif. Il y a actuellement trente-cinq sakhs modifiés et douze humains modifiés.
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Mais elle me résiste. C’est peut-être la coutume chez les humaines. J’ai tout fait pour attirer son attention, mais elle m’ignore. Elle est rarement seule, passant la plupart de son temps en compagnie d’autres femmes. C’est peut-être mon unique chance de lui offrir le « gage d’amour » qu’a suggéré son amie Leezh pour la courtiser. Je regagne ma couche pour récupérer l’objet que j’ai sculpté. Quand je le lui offrirai, elle comprendra que je la désire. Je veux voir sa tête quand elle s’en rendra compte. Je veux voir ses petites lèvres douces s’écarter de surprise. Je veux caresser son front lisse et explorer d’autres endroits tout aussi soyeux.
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