Le jeune Julien de Saint-Rodrigue a hérité du château familial. Malheureusement, faute de moyens, celui-ci tombe en ruine. Seule l'épée de son aïeul Alexandre, sertie de pierres précieuses, pourrait l'aider à surmonter ses besoins et ainsi mettre à l'abri Julien et son château. Pour parvenir à retrouver cette arme, il doit retourner sur les traces d'Alexandre. Or, le dernier endroit où celui-ci a été aperçu est une petite île de l'océan indien. Epaulé par son serviteur Télesphore, il se met en tête d'entreprendre ce voyage qui l'emmènera vers de lointaines contrées. A la recherche de l'arbre des deux printemps, arbre unique ayant joué un rôle important dans le parcours d'Alexandre où l'épée est nichée, il devra affronter la population peu encline à cette venue...
Rudi Miel nous offre ici un voyage dépaysant dans cette île où l'on part à la rencontre de ses habitants. Même si le scénario reste des plus classiques, cet album vaut le détour ne serait-ce que par la palette de dessinateurs, Will Ro n'ayant pu le terminer. Ce récit initialement prévu en trois tomes manque quelque peu de profondeur. On reste finalement sur notre faim, tant il semble qu'une suite est attendue.
Une vingtaine de dessinateurs, dont Loisel, Roba, Hausman, pour ne citer qu'eux, ont donc mis la main à la pâte pour achever ce one-shot. Très original puisque l'on passe d'un dessinateur à un autre, celui-ci se démarque comme un hommage posthume à Will Ro.
Rudi Miel a su distribuer intelligemment le partage des planches et rien que pour ça, cet album est une petite réussite.
L'arbre des deux printemps... on l'attend toujours!
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Une BD d'aventures sur fond de piraterie et d'esclavage au XVIIIe siècle. Mais surtout d'idéal, d'utopie et de liberté... Un résultat plutôt réussi dont on attend la suite...
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Le projet était tout à fait louable dans son intention: faire revivre une bd inachevée par un auteur malheureusement décédé. De Will, j'avais pu apprécié La 27ème lettre dans la collection Aire libre. Ses copains dessinateurs ont tous apporté leur contribution pour réaliser à chaque fois deux-trois pages. L'ensemble n'est pas du tout homogène tant le style de dessin est différent d'un auteur à l'autre.
Personnellement, j'aime bien le dessin de Dany. Celui de Herman souffre du même défaut caractéristique concernant les têtes des personnages. Bref, cette association rend peut-être hommage à Will mais l'oeuvre en elle-même reste beaucoup trop naïve. Le scénario est le grand perdant de cette aventure.
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Il est vrai que dans le genre flibusterie, j'ai lu beaucoup mieux. Et puis, pour une bd parue en 2017, cela fait très vieux jeu jusque dans le graphisme.
Je suis également surpris par toutes ces péripéties qui se succèdent de manière séparée. La construction de ce récit d'aventure ne m'a pas du tout convaincu. Les enchaînements paraissent très flous. On ne s’attachera pas non plus au héros. On notera également un dessin un peu brouillon.
Cette œuvre fait vraiment compilation de ce qui peut arriver à un équipage de navire. Il n'y a rien de vraiment original qui ferait la différence. L'idée de cette colonie basée sur la liberté à Madagascar au début du XVIII ème siècle ne fait malheureusement pas tout.
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Un projet qui s'est transformé en hommage à Will. Ses amis signent les planches. Pour les amoureux de voyages et rencontres.
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