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3.96/5 (sur 65 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) : 1967
Biographie :

Rupert Isaacson est né en 1967 d’une mère sud-africaine et d’un père rhodésien. Partageant son temps entre le Royaume-Uni - son pays d’origine -, les États-Unis - son pays de résidence -, et l’Afrique - son continent d’adoption. Journaliste, il travaille pour de nombreuses publications anglaises (The Daily Mail, Daily Telegraph, The Independent on Sunday) et américains (The National Géographic, Outside).

Il a également collaboré à la rédaction de plusieurs guides de voyages anglo-saxons depuis l’Inde du Sud au Zimbabwe en passant par le Swaziland. Excellent connaisseur de l’Afrique où il a passé plusieurs années, Rupert Isaacson s’inspire de ses différentes expériences pour écrire ses guides.

Ayant côtoyé les San, il se bat aux côtés de Survival International pour la reconnaissance et les droits de ces peuples autochtones d’Afrique du Sud. Après leur avoir consacré de nombreux articles et crée une fondation pour le droit à la terre des peuples indigènes, il publie en 2008 un livre intitulé Les derniers hommes du Kalahari : rencontre avec les Bushmen.

Dans son nouvel ouvrage, L’Enfant Cheval(Albin Michel, 2009), Rupert Isaacson raconte une histoire extraordinaire, celle de son fils autiste « sauvé » par un voyage fou. Une expédition qui a conduit l’enfant et ses parents jusqu’aux confins de la Mongolie, à la rencontre de la nature, des chevaux et de chamans susceptibles de guérir l’enfant. Ce voyage a donné lieu à un documentaire sélectionné par plusieurs festivals internationaux dont le Festival de Sundance en janvier 2009.
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Source : www.etonnants-voyageurs.net
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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
J'avais eu accès à quelque chose d'unique - un aperçu de la réflexion de Rowan sur sa propre existence, la vision fugitive, comme à travers une fenêtre, de la vie intérieure d'un enfant autiste. Et cette vie, ce monde, comme ils étaient riches !
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C’est étonnant mais les chasseurs-cueilleurs n’ont pas tendance à faire la guerre. On ne la voit pas représentée dans les peintures rupestres anciennes. Elle ne fait pas partie de leurs contes populaires. Oh, bien sûr ils se battent entre eux. Mais individuellement. Et en général, il ne faut pas très longtemps pour que le reste de la communauté intervienne pour désamorcer la situation. Alors quand les gens déclarent avec un haussement d ‘épaule : « La guerre fait partie de la nature humaine », ce n’est peut-être pas vrai.C’est peut-être une aberration née de notre « crise des deux ans », de notre adolescence, ou de je ne sais quelle étape de notre évolution dans laquelle nous nous trouvons en ce moment.
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Et pourquoi fallait-il aller de l'autre côté du monde pour voir chaman, nom de Dieu : Pourquoi était-ce si farfelu, si exotique pour nous, Occidentaux ? Après tout, autrefois, nous avions aussi des chamans.
Mais nous les avions anéantis. Ou fait de notre mieux pour les anéantir. Les Romains, d'abord, avaient écrasé les druides de Gaule et de Grande-Bretagne. Puis l'Eglise catholique, entre 1400 et 1700, avait fait son possible poru en éradiquer les derniers vestiges. C'est-à -dire essentiellement , en Europe de l'Ouest, des sages, de vieilles villageoises qui connaissaient les plantes, dont des générations entières étaient mortes sur le bûcher. Il y avait toujours des chamans d'un ancien type, antérieur aux Romains, aux confins de l'Europe -parmi les Lapons, ou Samis (eux aussi éleveurs de rennes), du nord de la Scandinavie, les tribus de la Baltique et quelques ermites païens dans des endroits comme la Cornouille, le pays de Galles, l'Ecosse, la Bretagne et la Pays Basque. Mais même ces zones reculées furent agressivement christianisées, et beaucoup de chamans qui se raccrochaient à leurs traditions le payèrent de leur vie. L'église, tant protestante que catholique, fit son possible pour les brûler tous.
Au XVIIIeme sicèle, quand les bûchers finirent par s'éteindre, les physiciens et les apothicaires des Lumières durent tout réapprendre : l'anatomie, les sciences naturelles, la phytothérapie -toute la base et la science de la médecine moderne. Mais le fondamentalisme et le fanatisme et le fanatisme n'étaient pas morts, eux. Ils s'étaient divisés en deux branches parallèles, une pour la religion, l'autre pour la science. Tel était, semblait-il, notre héritage.
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Le choix semblait s'imposer. Pourquoi, alors, cette force qui me lançait malgré moi à la poursuite inutile d'un lac que je n'avais trouvé qu'une seule fois sur Internet, trois ans plus tôt?Il n'y avait aucune raison rationnelle d'y aller. Rien que cet instinct étrange, et la pensée que je me poserais toujours la question….
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Et puis qu'était cette chose, ou cette non-chose, que les gens appelaient chamanisme ? Cette chose qui défiait toute explication rationnelle, que la logique ne pouvait ni justifier, ni défendre ? Était-ce un fantasme ? Est-ce que faire ce voyage, ce n'était que céder à un fantasme ? ça défiait assurément tout mon conditionnement d'Occidental, et pourtant j'étais là. Et pourquoi, me demandais-je alors que la camionnette descendait en brinquebalant le sentier forestier abrupt, pourquoi est-ce que nous, Occidentaux,nous vouons un tel culte à la rationalité, pourquoi lui appliquons-nous, ainsi qu'à la science, la même approche fondamentaliste et obsessionnelle qu'autrefois à la religion? Tout ce qu'on peut expliquer rationnellement est rejeté comme une hérésie. Pourtant une grande part de nos vies est gouvernée par des choses que nous ne pouvons espérer quantifier en terme rationnels ou scientifiques ! [ ....
Certes si nous manquons de scepticisme, nous devenons la proie de charlatans et d'alchimistes, de prêtres et de dictateurs. Nous savons d'amère expérience que si quelque chose sort de notre domaine de connaissance, nous avons raison de douter, ou du moins de suspendre notre jugement jusqu'à ce que l'expérience nous montre si nous pouvons nous y fier. Nous voilà réduits à avancer à tâtons dans le brouillard gris de l'expérience, qui nous apprend que, si certaines choses s'expliquent aisément, d'autres non. C'est la vie.
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Les généticiens ont mis en évidence l’existence d’un ADN commun à tous les habitants de la planète et remontant pensent-ils, à une femme qui aurait vécu il y a environ soixante mille ans dans ce qui est aujourd’hui le Botswana, dans le grand Kalahari d’Afrique australe. Il y a soixante mille ans, les habitants de cette région étaient les ancêtres des San, ou Bushmen, d’aujourd’hui. Et les Bushmen y vivent toujours. Survivent.
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