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Critiques de Russell H. Greenan (20)
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La Reine d'Amérique

Au snack bar Zéro, le jeune Ig accompagné de son chien loup et de son pote surdoué Knoxy font la connaissance de Betsy la rousse, une jeune fugueuse de 14 ans à fleur de peau, un véritable coup de foudre.

Russel H Greenan signe un petit chef d'oeuvre de la Série Noire. Une vision à la fois sombre et poétique de l'Amérique avec ses laissés pour compte qui font la manche comme le superbe et inoubliable Buddy Gros lard, ses fils d'immigrés qui essayent par tous les moyens de s'en sortir, sa musique vaudou qui rend fou et ses furies et tornades qui emportent tout sur leur passage jusqu'au bout de l'enfer. C'est du très bon roman noir avec sa dose d'horreur, de violence, de réalisme social et aussi sa touche d'humour avec un personnage tourmenté qui ne quitte plus sa chambre...

J'ai adoré !

La reine d'Amérique, le genre impitoyable.

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Je vais faire un malheur !

Nigel dérange parce qu'il est très dérangé...

Alors son frère Richard l'a fait enfermer dans l'île écossaise de Scarp.

Faut dire que ça fait mauvais genre pour le politicar connu

d'avoir un frangin zinzin.

Il le planque et le fait surveiller 24h/24h par une jeune infirmière dévouée

et par un neveu fougueux.

Nigel attend patiemment dans sa cellule l'occasion de se faire la belle...

J'avais beaucoup aimé L'impitoyable reine d'Amérique avec Betsy la rousse de Russel Greenan, un petit chef d'oeuvre de la série noire.

Là, c'est un cran au dessous mais ça reste une bonne série B.

Ce huit-clos avec un barjot qui en a dans le ciboulot

et sa relation ambivalente avec ses tourtereaux bourreaux ,

ça déméninge !

Je vais faire un malheur ! Surtout ne vous retenez pas...

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L'Oeil dans la place

Un politicard est en pétard !

Steven Pierglass, tueur à gage, est recruté pour éliminer

le maître chanteur qui se cache dans une pension de famille

tenue par une ancienne chanteuse d'opéra excentrique.

Bonne planque !

Surtout que l'auberge affiche presque complet,

qu'à part le canari siffleur de la logeuse, les locataires ont tous l'air de connaître la chanson.

A ses risques et péril, Steven va s'y installer....

L'auteur de la Reine d'Amérique, C'est arrivé à Boston

et Je vais faire un malheur, s'attaque ce coup-ci à une maison de fous où se côtoient des noirs et des blancs tout aussi dingos.

La pension est sens dessous dessus à cause d'un écrivaillon zinzin, d'un inventeur barge, d'une midinette qui fait des tas d'emplettes, d'un chauffeur de taxi bien remonté...

Je comprends pourquoi Pierre Siniac dévorait les Séries Noires de Russell H. Greennan. Tous deux aiment plonger leurs héros dans la mélasse.

Le Pierglass s'est foutu dans un sacré pétrin, il va en baver....

L'oeil dans la place...malicieux !
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Un coeur en or massif

Le jeune Révérend John Lenox suit de près ses ouailles surtout quand elles sont riches comme Crésus.Comme c'est le cas ici du vieux grippe-sous Cavanaugh qui lui a promis de le coucher sur son testament. Mais le Missel et sa soutane lui tombent des bras quand l'avare lui apprend que ses lingots d'or vont pouvoir le suivre dans l'au-delà grâce aux récentes découvertes du professeur Hofbaueur, grand spécialiste de l'antimatière... Johnny pour les intimes n'a plus qu'à prier pour récupérer son héritage à moins qu'il ne prenne les choses en main....

Russel Greenan l'auteur de la Reine d'Amérique, C'est arrivé à Boston, Je vais faire un malheur , l'Oeil de la place nous plonge cette fois ci dans une chasse au trésor pas très catholique avec un savant fou allemand, un turfiste guère à cheval sur les principes, un fleuriste complètement halluciné, une jeune mystique allumée et un révérend à qui on donnerait le bon Dieu sans confession. Même si Un coeur en or Massif est un cran au dessous de son succès La Reine d'Amérique, il n'en reste pas moins un bon roman noir pour découvrir l'univers baroque de Russel Greenan.
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Je vais faire un malheur !

D'abord, quel titre français ridicule, alors que " Keepers" , le titre américain, est bien plus adapté! Et pour l'anecdote, j'avais choisi ce roman noir en librairie uniquement pour le ressenti enthousiaste écrit en pos-it dessus. Et voilà que le jeune homme qui m'a reçue à la caisse se montre tout content que je l'aie pris car c'était lui l'auteur du commentaire!



Les gardiens ont effectivement ici toute leur importance, sur cette ile isolée. Ceux qui surveillent comme Edward, ou qui, comme Adriana, l'infirmière, prennent soin de Nigel, le dément pas si fou que ça, enfermé par son frère politicien, qui ne veut pas ternir sa réputation à cause de lui.



Le livre commence assez lentement, le temps de présenter les protagonistes mais très vite, l'action s'accélère avec un premier crime non prémédité. Ensuite, la tension monte, les mensonges deviennent lourds à porter. Et surtout, les tempéraments se révèlent...La fin , comme une pirouette au destin, m'a plu.



Je ne connaissais pas l'auteur, j'ai cru comprendre qu'un autre roman noir à son actif était encore mieux" La reine d'Amérique". Pourquoi pas? Même si ce n'est pas un coup de coeur, j'ai apprécié celui-ci. Il manque quand même une atmosphère, et une analyse plus fouillée des personnages.



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Bric-à-brac man

Arnold Hopkins est brocanteur mais se voudrait antiquaire. Il vit, dans un bric-à-brac, une vie faite de bric et de broc.

Sa vie, une vraie aventure au quotidien, surtout faite de déboires, de rebondissements. A chaque fois qu’Arnold entrevoit le bout du tunnel matérialisé par un bon paquet de dollars, survient un contretemps fâcheux au mieux, une catastrophe au pire. Monte-en-l’air à l’occasion, Il faut bien vivre, gagner sa croûte pour acheter avant de vendre. Des fois, on vendrait même sa vie au diable pour un pactole qui permettrait de faire patienter le banquier, d’ouvrir une boutique (le rêve !).

Arnold héros antihéros, looser devant l’éternel ou éternel perdant tirant le diable par la queue, sauf qu’Arnold va le rencontrer le Diable et qu’il va lui prêter une somme rondelette à condition d’apposer sa signature en bas d’un document. Tout ça, Arnold le fait.

Arnold a comme un ange gardien ou une « conscience » qui lui évite de faire le faux pas de trop, qui le protège. Ces projets peuvent même partir en fumées, mais à la fin… enfin lisez-le, je ne vais pas vous mâcher la lecture ce ne serait pas marrant. Ce livre est un policier que diantre !



J’ai omis de vous dire, Arnold a un sosie, un clone : son cousin. Mais si lui est un doux et un tendre, Maurice Fitzjames est brutal, veule et… antiquaire !





Cette histoire tirée par la queue (du diable) a peut-être plusieurs lectures. Et si, du début de l’histoire ce n’était qu’un horrible complot ourdi par son « cher cousin » et une certaine beauté ? Et si, oui je sais, ça devient tordu, « son ange gardien » Barney était à l’origine de l’origine, histoire de mettre la main sur le pactole d’un « confrère », allez, hop, un concurrent en moins.



Je vais trop loin ? Peut-être, en tout cas, je me suis bien amusée à lire ce livre. L’écriture nerveuse, les chapitres courts, les rebondissements nombreux, les gravures en noir et blancs de Sarah d’Haeyer (j’ai adoré les couronnes mortuaires) font que je ne me suis pas du tout ennuyée.



Histoires rocambolesques, que Rocambole lui-même ne désavouerait pas. Histoires loufoques où les Pieds Nickelés n’auraient pas été dépaysés. Pas de téléphone portable, pas d’ordinateur, pas de sang, ou juste un filet (il faut ce qu’il faut), juste le plaisir de lire.



L’œil d’or mais il ne dort pas sur ses deux oreilles ! La couverture, originale, me fait penser à ces vieux feuilletons du siècle passé, à ces vieilles bandes dessinées.


Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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C'est arrivé à Boston ?

Le polar le plus déjanté que j'ai jamais lu... Au début, on sait pas trop ou tout cela va nous mener, et au final, on a une fabuleuse expérience de lecture : : la construction, l'intrigue tout est fignolé aux petits oignons... Vraiment un livre marquant.... à lire !

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Bric-à-braque

J'ai trouvé ce roman, écrit en 1976, dans un vide grenier. Je ne connaissais pas du tout cet écrivain et je me suis laissé séduire par la couverture qui représente un étal de brocanteur !

Arnold Hopkins est antiquaire, mais il n'a pas de boutique. En difficultés financières, il va se lancer dans le vol d'antiquité chez des particuliers. Cela ne va pas toujours bien se passer. De plus, il est épileptique et sujet à de brèves pertes de mémoires !

Un roman sympathique, drôle, bien construit avec des personnages attachants et très facile à lire. Je recommande !
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C'est arrivé à Boston ?

Un polar inclassable, qui pourra en irriter certains. La partie art, peinture, contrefaçon, est riche et érudite. Le reste du roman est bourré d'élucubrations sur Dieu, les voyages dans le temps, la paranoïa. On dirait que l'auteur était sous acide quand il a écrit ces passages. La date de 1ere parution, 1968, nous en dit long sur le contexte. Ce livre a été un succès à sa sortie. il a peut être encore des amateurs, mais je ne le recommanderai pas.
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Bric-à-brac man

Par le biais de l’opération un éditeur se livre proposée par Libfly, je découvre à la fois une maison d’édition qui soigne ses ouvrages, et un auteur de littérature policière, un peu différente de celle que je lis habituellement.

Dans cette histoire, n’y voyez pas de cadavres mutilés, ni d’affreux psychopathes…. Juste quelques personnages, certes pas très propres sur eux, mais avant tout qui se distinguent par leur caractère loufoque, drôles par certains aspects, originaux, et terriblement actuels par leur désir irrépressible de faire de l’argent sans trop se donner de peine.

J’avais donc, pour mon plus grand plaisir, une littérature policière à la fois drôle, distrayante, sans renoncer pour autant à la qualité d’écriture. Le texte est fluide, les chapitres nombreux et courts. Il est parsemé de gravures de Sarah d’Haeyer qui donnent un petit cachet supplémentaire au livre.

Cet ouvrage se lit d’une traite, ou presque, comme une gourmandise. Je me suis donc laissé promener au grès des petits arrangements des uns et des autres, des petites et grosses combines et mensonges de nos personnages.




Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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L'horreur au coeur de la nuit

L'Amérique déboussolée!



Et si les Etats-Unis subissaient des attaques terroristes sans précédent? Et si la plupart des villes américaines étaient littéralement rayées de la carte par des bombes atomiques? Et que viendraient faire dans cette histoire un minable détective privé et sa soupirante? Vous le saurez en lisant le dernier roman de l’atypique Russel Greenan, auteur culte de C’est arrivé à Boston? et de La nuit du jugement dernier.



Avec ce vieux bonhomme – 90 ans en 2015 - qui réside désormais à Rome, on ne sait jamais où on va, on peut s’attendre à tout sauf à être déçus! Ses romans sont toujours placés sous le signe de l’originalité, permettant à l’auteur de livrer sa vision singulière du monde contemporain, et notamment de l’Amérique Post-11 septembre, qui est tombée dans la paranoïa la plus totale.



L’horreur au cœur de la nuit raconte entre autre ce que deviendrait l’Amérique si elle basculait dans le chaos le plus total, et le scénario catastrophe imaginé par l’auteur fait froid dans le dos; La description du chaos est minutieuse, “Clinique” même, et surtout implacable. Ce qui me permet d’enchaîner sur le style d’écriture singulier de Russel Greenan. Au premier abord, l’écriture est précise, clinique, chaque phrase véhicule une quantité stupéfiante d’informations, Greenan a le sens du détail, et décrit des faits et leurs conséquences; Le style est donc implacable, voire même froid; Cependant, l’auteur fait en même temps preuve d’un sens de l’humour dévastateur, désabusé; Un humour noir, cynique. Certaines phrases sont assénées telles des uppercuts que les personnages du livres prennent de plein fouet.



Un polar atypique, tendu et bien mené, avec un final haletant.


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C'est arrivé à Boston ?

Les premières lignes l'annoncent : voilà le lecteur parti pour une étrange aventure, à suivre les méandres de la réflexion du plus surprenant et du plus pathétique des serial killer, pauvre peintre amateur et doux rêveur.



C'est à un polar littéraire et ambitieux, un polar introspectif, figé sur le banc d'un jardin public, mais riche en références auquel nous convie la plume élégante de Russel Greenan. Via son personnage médiocre et loufoque à la fois, il s'amuse à jeter des passerelles à travers les époques et, au détour d'une phrase ciselé, nous éblouit par son érudition. Jusqu'au final superbe et lumineux...



Ce livre publié en 1968 est une curiosité. Un OVNI qui nous change de la production parfois trop calibrée des polars actuels.

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L'horreur au coeur de la nuit

Mick Schreiner est un détective privé officiant à Boston. Enfin, officiant, c'est beaucoup dire puisque pour le moment, ses affaires sont plutôt calmes et que le manque de liquidités commence à se ressentir. C'est donc avec joie qu'il accepte la mission que lui confie sa vieille copine -qui en pince sérieusement pour lui- Cora Moran. Mission au demeurant assez simple, puisqu'il s'agit de surveiller un dénommé Delmar Conrad, un type que Cora a rencontré au champ de courses et qui semble extrêmement chanceux. L'idée? Filer le type, trouver où il planque le pognon qu'il ne cesse de gagner, et l'en délester. Schreiner n'en est pas à son premier mauvais coup, d'ailleurs, voler de l'argent gagné aux courses, ce n'est pas réellement voler n'est-ce pas? C'est donc avec entrain qu'il se lance. Un bonheur n'arrivant jamais seul, Schreiner est recontacté quelques heures plus tard par ses potes Cooper Ingersoll et Raymond Tanzy, deux membres d'une agence de sécurité fédérale qui l'ont, à plusieurs reprises déjà, sorti de la mouise financière en lui refilant des missions grassement payées pour le compte du gouvernement. Cette fois, c'est sur une lettre de menace que les deux compères branchent Schreiner : selon ce courrier, reçu par les plus hautes instances de l'Etat, ce n'est rien moins qu'une explosion atomique que risque le pays.

Curieux opus que celui-ci. Paru dans la collection « Rivages/Noir » il se présente et démarre effectivement comme un pur roman noir, mâtiné d'un humour tout aussi sombrement caractéristique, et animé par un personnage-type de ce genre d'intrigue : un détective privé. Les premières pages convainquent d'ailleurs assez facilement et l'on se laisse prendre avec beaucoup de plaisir aux réflexions désabusées de Schreiner et aux menues péripéties dans lesquelles il nous entraîne. Puis, de manière assez inattendue, même si, finalement, ben, on avait bien été prévenus hein...l'intrigue bascule dans un style plus proche des aventures d'un Jack Ryan ou même d'un Nicholas Brody, tant les évènements qui surviennent se rapprochent plus de la politique-fiction que du polar. En effet, même si la mission de Schreiner ne change pas (retrouver les terroristes qui menacent...), la société et le pays dans lequel il se démène, sous les coups de butoir des terroristes, bascule progressivement dans un chaos indescriptible, amenant les médias à relater des évènements à proprement parler ahurrissants et conduisant le détective à affronter des dangers qu'il n'aurait jamais imaginé encourir. Ce faisant, l'auteur, manifestement sous le choc des différentes attaques terroristes que l'Occident a connues durant la première décennie de ce 21ème siècle, pousse à l'extrême le principe du 'et si?'. De manière glaçante, il pointe les fragilités de nos sociétés certes hyper-technologiques, mais très peu préparées à faire face à de véritables situations de crise. Sans se prendre les pieds dans le tapis du roman d'anticipation politique auquel on ne capte pas grand chose, « L'horreur au coeur de la nuit » s'inscrit comme un thriller au carrefour des genres, et nous convainc par sa spontanéité, sa justesse de ton et son intrigue trépidante.
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C'est arrivé à Boston ?

Le polar le plus déjanté ue j'ai jamais lu... mais dans le bon sens du terme... La construction, l'intrigue tout est fignolé aux petits oignons...; Un des meilleurs livres jamais lu !
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La Reine d'Amérique

Un polar peu commun qui met en scène Ig (Ignacio), adolescent féru d'électronique, qui a notamment placé des micros dans un immeuble voisin pour écouter les occupants, geste qu'il appréhende sous un angle artistique. Le personnage traîne son existence entre un père qui vit enfermé dans sa chambre refusant tout lien avec le monde extérieur, son chien et confident Eventreur, et quelques amis tels Knoxy, le génie des mathématiques ou Buddy, qui vit de la manche dans la rue.

Ce petit monde va doucement s'effriter lorsque débarquera un jour de blizzard une rouquine qui taille la route en moto et dit s'appeler Betsy March.

Greenan décrit des personnages attachants et atypiques, à commencer par Ig, ado perdu dans l'existence, amené à se débrouiller seul et à s'occuper d'un père névrotique.

Il est rare de trouver par ailleurs un personnage de tueur en série qui soit une femme, cette "reine d'Amérique" qui durant une bonne part du roman n'est présente qu'en filigrane mais qui amènera bel et bien l'existence de Ig en plein enfer.
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C'est arrivé à Boston ?

Du mal à rentrer dedans, je ne connais pas le reste de l'oeuvre de l'auteur mais pas facile à appréhender...Néanmoins, la toile se tisse et on se laisse prendre par cette histoire de fou au sens propre, entre un parc peuplé de personnages tous plus folkloriques les uns que les autres, du gamin curieux à la folle aux pigeons, on se retrouve à voyager dans le temps, à questionner Dieu, à voir un artiste naïf à l'oeuvre....Suicides, trahison, religion.....Intéréssant !
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C'est arrivé à Boston ?

Du mal à rentrer dedans, je ne connais pas le reste de l'oeuvre d el'auteur mais pas facile à appréhender...Néanmoins, la toile se tisse et on
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La vie secrète d'Algernon Pendleton

Une histoire de fou!



Algernon Pendleton a été victime d'une commotion cérébrale pendant la seconde guerre mondiale. Depuis, ce quinquagénaire mène une vie d'ermite dans la grande maison familiale, avec pour seule compagnie Eulalie. Non Eulalie n'est pas sa femme, mais une cruche de porcelaine, avec laquelle il entretient de véritables conversations philosophiques! En apparence, Algernon est donc un doux dingue. En apparence seulement, car Algernon Pendleton est plus dingue que doux, et les personnages qui ont le malheur de croiser sa route s'en rendent compte mais toujours trop tard. Je n'en dis pas plus. Et pour être honnête, il est difficile de résumer cette histoire échevelée, pleine de coups tordus et de rebondissements alambiqués.



Russel Greenan, ou une certaine vision de la réalité, une vision baroque, philosophique, cosmique, et surtout franchement déjantée, mais pas au sens comique du terme. On ne rigole pas quand on lit un roman de Russel Greenan, on hallucine! Russel Greenan est un auteur atypique qui raconte des histoires atypiques. L'auteur qui s'en rapproche le plus est Marc Behm, voire Charles Bukowski. L'univers de Russel Greenan est vraiment à part, et on sent que l'homme a beaucoup voyagé, et côtoyé différentes cultures et civilisations. Dans cette histoire palpitante, il y a notamment des passages très intéressants sur l'Egypte.



Avec Russel Greenan, on ne sait jamais vraiment où on va, et c'est ça que j'aime chez cet auteur. Ses histoire prennent souvent un tournant inattendu. Par contre, le style d'écriture est assez clinique, détaillé, parfois trop. Certaines phrases peuvent véhiculer une quantité stupéfiante d'informations, ce qui peut avoir comme effet de noyer un peu le lecteur. Mais dans l'ensemble, ça se lit bien, et encore une fois, c'est atypique, dans le bon sens du terme. Un auteur à découvrir, en commençant par La vie secrète d'Algernon Pendleton.
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C'est arrivé à Boston ?

Une merveille !
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La Reine d'Amérique

Quand elle débarque, cette jeune fille rousse, vierge de tout soupçon, on lui donnerait le bon Dieu sans confession.. C'est sans compter sur le contenu de son baluchon, une baïonnette pour soi-disant se protéger des mauvais garçons.



Ig, Ignacio, est un bon garçon, au fond, même s'il rêve de cambrioler une banque, et même s'il pose des micros chez ses voisins d'en face pour écouter leur réalité. Et puis il a pas une vie facile, avec son père dépressif, enfermé dans sa chambre jour et nuit, en proie à ses fantômes. A priori, Ig n'a donc pas à craindre un coup de baïonnette de la part de Betsy, puisqu'il l'a aidée à trouver un toit où crécher, chez Sandra Jean, sa secrète bien-aimée..







Seulement voilà, Betsy, elle a pas l'air comme ça, mais elle est pas patiente pour un sou. Pas très tolérante non plus. Et absolument pas reconnaissante.. Sandra Jean fait trop de bruit avec sa scie électrique. Du coup Betsy elle lui sculpte le corps avec, et puis finalement la découpe en petits morceaux, et la fout dans un coffre.



Ig, avec l'Eventreur, son chien, découvre le carnage, et parvient à s'enfuir. Il va monter un plan, afin de faire arrêter Betsy, pour braquage de banque. Elle ira en prison. Elle comprendra le stratagème. Elle reviendra...



Un scénario pas ordinaire, entremêlé des parcours chaotiques des protagonistes. Chacun se débrouille avec sa folie, ou son grain. Chacun vit avec ses démons, comme il peut. Comme le gars qui rêve de réaliser un film naturiste, qui continue en attendant de se taper les "actrices" qu'il engage pour ses pornos délavés et amateurs, et qui finit par se croire sous l'emprise d'un mauvais sort.



Un chassé-croisé en noir (la nuit) et blanc (la neige) qui ressemble au Labyrinthe, cette construction qui fait face à la maison de Ig, dans laquelle sont enchevêtrés des appartements aux formes biscornues.. Labyrinthe dont les issues s'évaporent à chaque page tournée, dont les pièges se resserrent lentement mais sûrement autour du pauvre Ignacio...
Lien : http://www.listesratures.fr/..
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