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3.56/5 (sur 2642 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 02/01/1946
Biographie :

Jean-Bernard Pouy est un écrivain libertaire français de roman noir et un directeur de collections littéraires.

Auteur à succès, il inaugure les collections (Zèbres, Le Poulpe, Pierre de Gondol, Série grise, Tourisme et polar).

Défenseur acharné du roman populaire (Prix Paul Féval 1996), il est à l'origine de la création, en 1995, de la série consacrée au personnage Gabriel Lecouvreur, dit Le Poulpe, aux éditions Baleine dont il est l'un des fondateurs. Par la suite il lance la série Pierre de Gondol sur le même principe que le Poulpe, un personnage d'enquêteur littéraire, et la même année la Série grise, une série en gros caractères destinée aux 72-83 ans.

En 1985, il écrit "La Vie duraille" avec Daniel Pennac et Patrick Raynal sous le pseudonyme collectif de J.-B. Nacray. En 2002, il publie "Le Merle" (Die Amsel), laissant croire qu'il n'est que le traducteur d'Arthur Keelt, auteur imaginaire du roman, et dont les citations se retrouvent dans d'autres livres de Pouy.

Il a également publié de nombreuses poésies, des pièces de théâtre, des essais, écrits des scénarios de BD.

Libertaire et anar, il est partagé entre critique sociale, distance cynique, humour lamentable et gravité libertaire. Il voudrait être considéré, c'est lui qui le dit, comme un "styliste pusillanime", alors qu'il n'est que la cause d'une certaine déforestation. Adepte de l'Oulipo, il pratique assidûment l'écriture à contraintes ; il participe notamment à l'émission "Des Papous dans la tête" sur France Culture.

Depuis 2006, il est directeur de collection Suite noire aux Éditions La Branche, qui se veut la digne héritière de la prestigieuse "Série noire" de Gallimard.

Jean-Bernard Pouy a reçu, en 2008, le Grand Prix de l'Humour Noir pour l'ensemble de son œuvre. En 2014, il a été filmé pour l'anthologie cinématographique Cinématon de Gérard Courant dont il est le numéro 2834.

site officiel : http://fluoado.free.fr/Siteprojetpro/index.html
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Source : Gallimard
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Marc Villard nous raconte les différents procédés d'écriture pour les livres écrits avec Jean-Bernard Pouy.
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[en attendant le train...après un atelier d'écriture...]
En riant, en racontant les dernières vannes d'usage, en faisant un dernier clin d'œil à la jeune bibliothécaire avec laquelle on avait échangé au moins trois tonnes de regards pleins de sous-entendus, de malentendus et de pas entendus du tout, je les ai observés, les fanas du livre. C'étaient des lecteurs, une espèce en voie de disparition.

(Dans : "Le pousseur de texte")
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J'ai tout observé, tout, rien, de petites choses, des drames insoupçonnés, la claque qui arrive, méchante, dans la gueule du moutard qui traine, le rire ventral de l'adolescente qui se fait embarquer sur la mobylette de son marlou, le mimile qui se fait engueuler par sa grosse parce qu'il a renversé son vin chaud, les deux homos qui ne se parlent plus, l'un regardant les militaires qui passent, les couples où le mec la boit, sa nana, et la tripote, le flic qui, sans son flingue, mesurerait cinq centimètres de moins, les touristes qui parlent fort, sûrs de ne pas être compris, les intellos du coin qui se frisent les tifs, bref, du spectacle, de la marchandise, de l'import-export, je te donne tu me prends.
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Il faudrait qu'elle aille chez les Papous pour trouver quelque chose de pas pareil. La France est morne. Les gens sont assez laids, pas vraiment laids, éteints. Ce n'est pas étonnant qu'ils soient si intéressés par la vie du grand monde, leur vie semble si lasse. Merde, ils n'ont qu'à faire un effort. 
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Boire ne se résume pas à avaler du liquide. Ça consiste à parler avec le voisin d'à côté. Ne pas être dérangé par un barman problématique. Avoir chaud. Sentir l'ivresse s'installer tranquillement. Ne pas devenir sourdingue à cause de la musique. Pour voir lire en paix. Et compter sur de la bonne bibine. C'est quand même pas la mer à boire, merde.
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Longtemps après [...], ils avaient aperçu le premier panneau les intéressant, une de ces merdes marronnasses et vaguement fluo sous les phares, où sont étalés des signes grotesques du patrimoine, église du XIIe, château fort, le Morvan, ou bien des schémas stylisés en forme de rébus ou d'énigmes, pour que le conducteur autoroutier puisse ne plus s'emplafonner idiot.
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Je suis quand même rentré dans un Ballto un peu plus loin. Bar tabac tenu par les chinois. Les chinois tiennent tous les bars-tabac-tirage-et-grattage, rapido, BFM du 11ème. Une nouvelle dynastie impériale. La dynastie Zinc.
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Il y en a qui lisent l'avenir dans les tarots, le marc de café, il y en a qui confortent leurs décisions en se tapant tous les jours l'horoscope du Parisien libéré, d'autres qui, pendant longtemps, ont ouvert leur petit livre rouge, moi, ce sont les gaufrettes.
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Bientôt, ils s'injecteront du débouche-lavabo, pour tester les trous que ça peut faire dans leur identité. 
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Nous entendîmes alors le ronflement du moteur du Canadair, au loin. Il rasait les arrondissements. Momo riait nerveusement. L'avion passa au-dessus de nous en vrombissant, et largua ses trois mille litres de peinture rose sur le Sacré-Cœur. Le plan du siècle. Quelle jouissance! L'appareil tourna une fois autour de l'église réactionnaire et disparut vers l'ouest. Momo et moi passâmes deux heures extra-humaines à voir le soleil couchant éclairer de ses feux de plus en plus maigres la meringue maléfique qui trônait au-dessus de Paris.
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Calo, qui se souvient de la liste établie par Harrar, se passionne pour le type d'Airbus, le syndicaliste forcené, le fana du pastis. Effectivement, ils ont droit à un tableau noirâtre des conditions de travail de la classe ouvrière. Et à deux verres chacun, du Berger Blanc.
- Parce que le Ricard, c'est pour les patrons et, le Pernod, pour les traîtres réformistes.
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