Citations de S. L. Borowski (36)
Je le connais si sûr de lui, voire arrogant à bien des égards, mais je me rends compte qu’il ne s’agit là que d’un masque. Il s’efforce de paraître intouchable, invincible, pour que personne ne soupçonne ce dont il a honte. Il se dissimule d’un monde effrayant pour survivre. Comme moi.
La douleur est insupportable. Je ne m'entends même plus hurler. Je tente de m'accrocher à quelque chose, n'importe quoi, alors que la bête me tire vers elle, ses canines plantées dans ma chair.
Je suppose qu'on ne sait jamais vraiment quand la mort nous attend au tournant.
Je suis épuisé d'avoir à te résister chaque jour. Je ne sais pas trop ce qui me pousse à vouloir être près de toi en permanence ... c'est peut-être l'univers, une réaction physique ou le destin, que sais-je encore. Je ne vais pas prétendre que je suis d'où ça vient parce que je suis aussi perdu que toi. Mais je ne veux plus lutter. Je me fiche bien de ce que pourraient en penser Luck ou mes frères, ils n'ont rien à voir avec ça. Je veux juste arrêter de me poser des questions, parce que la seule certitude que j'ai, c'est que je ne veux plus jamais avoir à m'éloigner de toi.
Peu importe si je me perds en chemin, je refuse de la laisser continuer ce combat seule, même si je n’ai aucune idée de ce contre quoi elle lutte avec tant de force.
…tu me fascines, Willow. Tu es comme un être maléfique et sensuel venu tout droit de mon enfer personnel pour me torturer. Une créature divine à laquelle je ne peux pas résister, comme si tu avais été faite pour me faire perdre la tête.
J’ai envie qu’elle me ramène à ça. À celui que j’étais, et qu’elle chasse la culpabilité qui me ronge de vouloir tout ça à nouveau.
Où sont passées les danseuses, les vraies ? Les filles passionnées et sensuelles, celles que rien n’effraie et qui contiennent un trop-plein d’émotions qu’elles ne libèrent qu’une fois sur les planches ?
…je ne me sens pas normale. Ça n’a jamais été le cas. Depuis toujours, j’ai l’impression d’être complètement déconnectée du reste du monde. Comme s’il me manquait quelque chose pour le comprendre.
« Mais moi, je ne succombe pas. Non. Je tombe. Je dérive complètement et je n’ai aucun moyen de me rattraper à quoi que ce soit d’autre qu’elle. »
Et aujourd'hui, je n'ai plus que ça. Plus que les bras de ma sœur, qui me berce comme une enfant qui viendrait de faire le plus affreux des cauchemars, et cette voix dans ma tête qui me hurle que je ne suis plus rien. Que je suis morte.
Morte et enterrée.
Je lui confie mon corps et mon âme, prenant soin de garder mon coeur à distance, car je n'ai pas assez confiance en moi pour le lui céder.
Pour moi, c'est surtout un moyen de survivre face au monde qui n'a pas l'air de vouloir m'accepter telle que je suis. Avec mes blessures, mes cicatrices et mes bosses. Et aujourd'hui, j'ai terriblement besoin de me recentrer sur ce que j'aime le plus dans la vie, sur ce qui me fait me sentir vivante...
Ça peut paraître débile, mais pour moi, ses mains sur ma peau représentent tout l'or du monde. Elles m'ont ramenée à la vie alors que je ne savais pas que j'étais morte.
« Cette bataille est bien plus qu’une question de liberté… c’est une question de bonheur et d’amour. Être libre d’aimer qui on veut. Être libre d’être heureux, peu importe comment et avec qui. »
« Elle est ma gardienne, mon amour, mon âme sœur, ma meilleure amie, ma pire ennemie… ma perte.
Mon passé, mon présent… mon avenir. »
« Pour me nourrir de son amour, de sa bonté, de sa détermination. J’ai attrapé chaque regard, chaque mot, chaque baiser pour les déposer délicatement sur mon cœur brisé. »
Chaque centimètre de ma peau, de mon corps, chaque cellule qui me compose m’attire vers lui comme un aimant.
Mais si je commence à avoir peur de tout, je vais finir par avoir peur de vivre.
Il me répète souvent que la famille est un privilège et non un droit, et qu’on devrait tous chérir ceux que nous sont proches, car ils ne sont pas à prendre pour acquis.
Je vis, je respire musique, elle m’accompagne tout le temps, à chaque heure, à chaque seconde de ma vie.