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3.67/5 (sur 12 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Varsovie (Pologne) , le 13/01/1907
Mort(e) à : Paris , le 21/09/1996
Biographie :

Sabine Zlatin née Chwast le 13 janvier 1907 à Varsovie (Pologne) et décédée le 21 septembre 1996 à Paris, est une résistante juive française et une peintre.
Sabine Chwast est la dernière de douze enfants. Le père est architecte. Il n'aime pas le prénom donné à sa fille, et décide de l'appeler Yanka, un nom qu'elle gardera par la suite. Ne supportant plus un milieu familial étouffant et l'antisémitisme des Polonais, elle décide au milieu des années 1920 de quitter son pays natal. Au gré des rencontres, elle gagne successivement Dantzig, Koenigsberg, Berlin, Bruxelles pour finalement arriver en France à Nancy, où elle entreprend des études en histoire de l'Art.

Elle fait la connaissance d'un jeune étudiant juif de Russie, Miron Zlatin qui prépare un diplôme d'études supérieures agronomiques à l'université de Nancy. Ils se marient le 31 juillet 1927. En 1929, Miron et Sabine acquièrent une ferme avicole actuellement rue Miron Zlatin à Landas dans le Nord. Après quelques difficultés, l'exploitation se révèle un succès. Ils sont naturalisés le 26 juillet 1939.

En septembre 1939, la guerre éclate et Sabine décide de suivre des cours de formation d'infirmière militaire à la Croix-Rouge à Lille. En 1940, le couple fuit pour Montpellier, avant de s'installer dans un petit village nommé Izieu. Ils y fondent la colonie des Enfants d'Izieu qui abrite des enfants juifs orphelins avant de les faire passer en Suisse. La colonie devient célèbre et de plus en plus de parents y déposent leurs enfants pour les mettre en sécurité, mais le 6 avril 1944, la Gestapo de Lyon dirigée par Klaus Barbie, arrête les 44 enfants de la colonie et leurs 7 éducateurs. Sabine est absente, sentant venir le danger, elle est allée à Montpellier pour demander à l'Abbé Prevost de l'aider à mieux cacher les enfants. Après la rafle, Sabine Zlatin rejoint Paris où elle s'engage dans la Résistance. À la Libération, elle est nommée hôtelière-chef du Centre Lutetia, en charge d'organiser l'accueil des déportés à leur retour des camps. En juillet 1945, plus d'un an après la rafle, Sabine Zlatin apprend que son mari ne reviendra pas de déportation.
Après la fermeture du Lutetia, en septembre 1945, elle s'installe définitivement à Paris. Elle s'adonne à la peinture, signant ses toiles du nom de Yanka, le surnom que lui avait donné son père.

Sabine Zlatin est enterrée au cimetière du Montparnasse.


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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Plus qu'un simple mémorial ou un musée, cette maison se doit d'être le centre animateur de ceux qui luttent dans le sens indiqué par la pensée de John Donne :

Tout homme est un morceau du Continent
Une part du Tout.
La mort de tout homme me diminue
Parce que je fais partie du genre humain.

[p95]
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Le souvenir est la première justice. Déjà certains sont à l'oeuvre pour absoudre les assassins et déshonorer les victimes. Les enfants d'Izieu et Sabine Zlatin rappellent où est le crime et où est la vertu. A nous de refuser les confusions et l'oubli. A nous de maintenir vivante la vérité.

[II - Avant-propos de François Mitterrand]
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Un agent de la C.I.A. a parlé longuement, en français, expliquant comment Barbie était allé aux Etats-Unis, travaillant pour le compte des services de renseignements américains. Puis on l'avait laissé partir. " Pourquoi l'avez-vous laissé partir en Bolivie ? lui avait alors demandé le président ; il vous rendait de grands services en vous renseignant sur l'U.R.S.S. ? " L'agent de la C.I.A. eut cette réponse : " Nous nous sommes débarrassés de lui parce qu'il ne nous donnait presque pas de renseignements. Il devenait donc inutile de le garder sur notre territoire. Nous l'avons envoyé en Bolivie. "

[p85]
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En 1984, accompagnée d'Yvette, j'ai fait un voyage de trois semaines en Israël : ma première visite. A Jérusalem, j'ai constaté ce qui ne manque pas de frapper tous les visiteurs. Les mosquées Al-Aqsa et d'Omar qu'on voit de partout. La coupole du Rocher devenue un musée, avec ses tapis, ses vitraux non figuratifs, le roc d'Abraham. Aux deux soldats qui étaient à la porte, j'ai demandé un guide, c'était un Marocain. Il me dit : " Il y a ici trois religions. Nous sommes tous des frères qui se détestent. "

[p78-79]
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J'ai déjà évoqué le cas des Tziganes. Les juifs étaient très malheureux dans les camps français. Mais les Tziganes l'étaient peut-être encore plus encore. Car il y avait pour les juifs des assistantes sociales qui arrivaient à en faire libérer quelques-uns, des associations comme l'O.S.E., Amitiés chrétiennes, les Quakers et d'autres, des familles qui les recueillaient et les cachaient. Pour les Tziganes, il n'y avait personne.

[p83]
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D'aucuns me reprocheront de ne pas m'être souciée d'éventuelles conversions. Je ne m'en suis pas occupée. Il ne m'était même pas venu à l'esprit de le faire. Converties ou pas, la chose qui importait, c'était la vie.

[p76]
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