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Critiques de Sacha Erbel (178)
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L'ombre de Nola

Je vais manifestement casser l'ambiance et l'enthousiasme des critiques précédentes...



Présenté comme un polar autour du Vaudou, c’est en fait un prétexte pour étaler perversion et sadisme et il est bien clair que maintenant je ne peux plus lire ce genre de livres !



Torture et viols pour expier, je n’ai pas vu l’intrigue se développer, j’ai abandonné bien avant ! Malgré ça l’écriture est plutôt puérile comme si l’auteure voulait transgresser les tabous et les interdits !



Peut-être les parties relatives au Vaudou sont-elles intéressantes mais c’est trop cher payé pour y arriver ! Les surenchères de violence me hérissent quand les auteurs ne savent plus quoi raconter.



#LombredeNola #NetGalleyFrance
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La mort est parfois préférable

Merci aux éditions Taurnada de m'avoir permis la lecture de ce bon thriller .Yann est major à la police de Lille et doit enquêter sur le meurtre d'un journaliste à son domicile alors que la maladie la ronge et qu'elle fait tout pour donner le change à ses collègues .Ces mêmes collègues qui eux enquêtent sur d'étranges suicides dont le modus operandi dépasse l'entendement .Un bon thriller où les méthodes policières sont bien détaillées car c'est le métier de l'auteure .
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La mort est parfois préférable

Beaucoup aimé ce dernier roman de Sacha Erbel où la souffrance féminine et l’emprise sont au centre de ces histoires policières.

Yan, est policière à la PJ de Lille. Elle est chargée d’une enquête sur l’assassinat d’un journaliste, grand reporter, retrouvé battu à mort noyé dans sa baignoire. Pour l’experte en criminologie qu’est Yan cela ressemblerait à une vengeance. Il va donc falloir fouiller dans la vie de l’ex journaliste pour comprendre qui aurait pu commettre un crime si brutal. Des investigations qui vont s’avérer plus ardues que prévu quand « l’Araignée» vous fait souffrir le martyr sans crier gare, des douleurs qu’elle doit cacher à ses collègues et à sa hiérarchie en permanence. De son côté, son ami et collègue Brath est confronté à deux suicides étrangement mis en scène. Faux suicides ou véritables meurtres à moins que la vérité ne se trouve dans une secte ….

Difficile de ne pas être touché par la souffrance de Yan qui, en plus d’être meurtri dans son corps et dans son psyché, doit la cacher à tout prix, même à son meilleur ami. Vivre devient alors une douleur quasi-permanente alors qu’elle n’a personne avec qui partager sa peine.

J’ai découvert avec ce roman ce qu’était cette pathologie purement féminine qui peut faire subir un calvaire aux femmes qui en sont atteintes. Combiner vie professionnelle avec cette souffrance qui ne prévient pas est une gageure à laquelle est confrontée Yan alors qu’elle doit mener une enquête pas vraiment de tout repos.

En contrepoint au personnage extrêmement attachant de Yan, l’auteure nous offre deux enquêtes trépidantes qui ne manquent pas de sel et de rythme et dont les processus nous sont détaillés avec une extrême précision . On se retrouve ainsi à dévorer le roman en quelques heures, espérant autant découvrir la vérité derrière ces deux enquêtes qu’un répit soit accordé à notre chère Yan.

Une fiction, qui on le comprendra à la fin, contient beaucoup de la vie de Sacha Erbel, auteure et policière.





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L'emprise des sens

La couverture de ce livre m'a interpellé et le côté vaudou se situant à la Nouvelle Orléans m'ont décidé à emprunter ce livre.



Nous suivons ici Thalia une jeune femme qui se rend en voyage à la Nouvelle Orléans, dès son arrivée à l'aéroport elle va voir/ressentir des choses étranges. Elle va également tomber sur une boutique de vente d'objet vaudou dès son arrivée.



Thalia a eu beaucoup de chance lors de son voyage celle-ci a été surclassée et a eu la chance d'aller dans le cockpit auprès des pilotes. Il faut dire que l'un d'eux a eu le béguin pour la jeune femme et souhaite la revoir à la Nouvelle Orléans.



Thalia se rend donc à ce rendez-vous mais le jeune homme est plus attirée par une autre jeune femme, Thalia quitte donc la soirée à regret. Elle apprendre la lendemain que le jeune homme s'est fait assassiner.



Entre enquête policière et vaudou cette enquête est menée tambour battant, cependant un gros bémol pour la fin que l'on voit très rapidement venir.



Et puis il y a le côté un peu trop facile dont Thalia voit/ressent les choses qui tombe un peu trop à pic également.



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22 V'là les flics

Il y a un bout de temps que je voulais me procurer ce petit bouquin. Je l’ai vu pas mal tourné sur les réseaux sociaux et pourtant j’y vais de moins en moins. Et le week-end dernier, l’occasion s’est présentée. Je rejoignais la ligue du chapitre 22 pour fêter ses 4 ans et Sacha Erbel était là. Aussi quand elle a sortie ses livres dont celui-ci, je lui ai dit, je le veux, mets moi deux exemplaires pour le faire gagner sur notre blog.

J’avais envie de le lire car dans tous ses auteurs contributeurs, il y avait quelques ami-es et quelques connaissances. Aussi je voulais absolument lire leur texte afin de me rendre compte de leur talent dans un exercice pas facile qu’est la nouvelle.

22 v’là les flics, comme son nom le dit si bien est écrit par des policiers ou d’anciens policiers. Toujours an active ou jeunes retraités. Des hommes et des femmes qui vivent leur métiers comme une passion, un sacerdosse.

Car vous l’aurez compris vous avez là un recueil de nouvelles à travers lesquelles les auteurs mettent en scène leur vécu dans la police mais pas que, il y parle aussi de l’enfance mais pas que…Mais c’est vrai que l’enfance, ici tiens une place importante. C’est vrai aussi et on le comprends que nos policiers sont souvent confronté au maux ou aux mots des enfants, des adolescents dans cette société qui va mal. Et on comprend que tout ceci puisse les toucher comme va nous toucher ses histoires qu’ils nous offrent. Enfin je vais pas tout vous révéler tout de même, hein !!!

Le recueil comporte les nouvelles suivantes : « Les Mouettes« , de Jean-Marc Bloch, « Ruben, d’Olivier Damien, « Une si belle journée« , d’Éric Dupuis, « La Petite« , de Sacha Erbel, « Zippo« , de Didier Fossey, « Entre deux tours« , de Christophe Gavat, « En lettres dorées« , de Christophe Guillaumot, « V.I.F.« , de Frank Klarckzyk, « Sur un aire de guitare« , de François Langer, « L’Obscurité dans nos cœurs« , de Rémy Lasource, « Nous pensons donc nous sommes« , de Paul Merault, « Si j’avais su... », de Patrick Nieto, « Briser les verrous de ma mémoire« , d’Éric Oliva, « La Nuit porte conseil« , de Lionel Olivier, « Qu’est-ce que je vais bien pouvoir dire aux enfants ? », de Jean-François Pasques, « Devenir une tueuse« , de Pierre Pouchairet, « Men-tensel« , de Jean-Marc Souvira, « Le Poids des mots« , de Danielle Thiéry, « Engrenage« , d’Emmanuel Varle, « Cosette au coin du feu« , de Luc Watteau et « Quand je serai grand« , d’Ivan Zinberg.

Vingt et une bonnes raison d’acheter ce livre. Près de 450 pages pour vous régaler, vous évader, vous faire peur, vous faire vibrer et aussi vous faire réfléchir et plus encore… Et tout cela en faisant une bonne action. Car en effet une partie de la vente sera reversée aux orphelins de la police.
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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L'emprise des sens

J’ai rencontré Sacha Erbel lors du premier salon du livre organisé à Moult-Chicheville (14) en septembre 2021 qui se nomme La cigogne noire. N’hésitez pas à vous y rendre en 2022. Sur les conseils de trois ami-e-s lecteur-trice-s et après échanges avec l’écrivaine, j’ai acheté son premier thriller L’Emprise des Sens avec une dédicace écrite de la couleur de la folie : le vert. J’ai appris que le vert ne signifiait pas seulement l’espoir ;)

Septique dans un premier temps avec le vaudou et le lieu où se déroule l’histoire, les États-Unis, je me fais vite embarquée par ce rythme dynamique, même si certains événements sont prévisibles, le récit est fluide et prenant. Les chapitres sont courts et j’apprécie, le seul moment où je lâchais le livre c’était lorsque je m’endormais dessus. Plongée dans la fiction tout le long mes appréhensions sur les esprits sont parties bien vite et j’ai même envie de me rendre à la Nouvelle-Orléans mais pas pour vivre la même histoire que Talia, malgré ses rencontres avec des personnages attachants. Je ne serais pas contre de rencontrer Azaïa, qui m’a la plus intriguée dans l’histoire.

Ni la dédicace verte ni le thriller ne m’ont rendu folle. Je vous recommande sans hésitation ce roman.
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La mort est parfois préférable

Lille. Yan et son équipe travaillent pour la police judiciaire. Ils vont devoir enquêter sur l’assassinat d’un homme, mais également sur deux suicides qui ne vont pas tarder à leur sembler suspects. Yan va devoir faire montre d’un courage indicible, d’autant plus qu’elle est sous l’emprise de « l’Araignée », qui l’empêche à plus d’une reprise d’effectuer son travail.



J’ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman policier aux allures de thriller. L’auteure a su me tenir en haleine jusqu’au dénouement des deux enquêtes. Mais ce qui fait incontestablement la force de ce roman, c’est son personnage féminin des plus aboutis.



Yan est attachante et ce, dès les premières pages. J’ai été terriblement touchée par les épreuves qu’elle doit surmonter, notamment face à « l’Araignée ». Je préfère ne pas vous dire de quoi il s’agit, afin que vous puissiez le découvrir au fur et mesure, mais à travers cet élément, l’auteure abordera une thématique sensible.



J’ai aimé l’équipe qui gravite autour de Yan. Les personnages secondaires sont très bien dépeints également, et la belle unité qui règne au sein de cette équipe policière est touchante.



L’auteure nous propose ici deux enquêtes différentes et je dois dire que les deux sont très bien menées, jusqu’au dénouement surprenant. Le suspense est maintenu tout au fil des pages.



La plume de l’auteure est véloce et très fluide. Avec un style totalement approprié à ce genre littéraire, l’auteure a su rendre son intrigue addictive. Les chapitres sont courts et cela rythme l’histoire.



Un roman policier qui m’a tenue en haleine et servi par un personnage féminin atypique et fort. A découvrir.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Eugène Terredefeu

D’emblée, je suis séduite par une écriture originale, enjouée, très dynamique et qui « donne la banane » …. Enfin, sur la forme ! parce que sur le fond, Sacha Erbel nous propose un thriller plutôt NOIR !!

Prenez un « Dandy » français expatrié aux States, pompiste reconverti en libraire ; une ado tellement peste que tout le monde la surnomme « poison » ; une fliquette au FBI, d’origine amérindienne, et acharnée dans sa quête de justice et de liberté ; un policier « vieux de la vieille » responsable de brigade avec le cœur sur la main malgré toutes les horreurs qu’il a pu voir ; un jeune flic prétentieux, misogyne et imbu de sa personne, absolument exécrable… mais pas que… ; un duo de frangins (l’un des frères s’appelle Injustice et l’autre Culpabilité…) dont l’enfance n’a été que violence, douleur et renoncement ; mélangez tout ça, secouez bien et déposez l’ensemble à Plymouth sous la houlette de Sacha Erbel…

Vous obtiendrez ce roman atypique et particulièrement réussi ! Lorsqu’on sait que Sacha est fonctionnaire de police, difficile de ne pas penser que ce thriller traduit une part de son vécu… et ça fait froid dans le dos !

Eugène Terredefeu débarque à Plymouth après avoir longtemps vécu en France où il trouvait son bonheur comme gérant de station-service. Issu d’une famille aisée, Eugène en a conservé un goût pour l’élégance, qu’elle soit langagière ou vestimentaire…

Dès son arrivée, il découvre qu’un meurtre abominable vient d’être perpétré dans un parc proche de la pension où il a élu domicile… Féru de polars noirs, il ne peut s’empêcher de venir fouiner pour savoir ce qui s’est passé… et plus si affinités 😉

Très vite, il rencontre Lilly Anak, agent du FBI chargée de l’enquête, ainsi que d’autres « individus » qui gravitent autour de cette intrigue sanglante…

Des personnages hauts en couleur, et très attachants pour la plupart, se croisent dans cette histoire qui frôle le coup de cœur.

Sacha Erbel signe là un thriller à l’intrigue originale et à l’ambiance inattendue… quant au final… je ne l’ai pas vu venir !

Si je n’avais pas été totalement convaincue par « La mort est parfois préférable », cette fois-ci, j’ai vraiment a-do-ré !!! et j’ai bien l’intention de lire d’autres œuvres de cette auteure pour y retrouver « la patte de Sacha » 😊

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La mort est parfois préférable

Dans ce livre on retrouve le personnage de Yan, femme flic à la PJ de Lille qui se bat chaque jour contre sa maladie, "l'araignée" comme elle l'appelle et son boulot de flic, qui n'est pas tous les jours évident.



La mort est parfois préférable est un polar psychologique assez efficace que j'ai bien aimé lire, même si j'ai deviné certains éléments de l'histoire et que je ne me suis pas attachée au personnage principal.



On sent clairement que l'auteur sait de quoi elle parle, vu que c'est un clin d'oeil à son métier, de ce fait elle nous livre une histoire proche de la réalité.



En conclusion, un livre que j'ai bien aimé lire mais vraiment dommage que j'ai deviné certaines choses et que je n'ai pas pu m'accrocher au personnage.

Je remercie Joël des éditions Taurnada, qui m'a comme toujours gentiment proposé ce service presse.

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La mort est parfois préférable

Le commissariat de Lille est appelé presque en simultané pour deux affaires sans aucun lien mais dont le corps des victimes témoignent d’une violence subie ante mortem. D’une part, le suicide très élaboré de Grivois va stupéfier Brath et son équipe par la violence des moyens employés pour en finir. D’autre part, Yan et son équipier Granulé enquêteront sur l’assassinat particulièrement cruel d’un journaliste sans scrupule et à l’ambition démesurée. En parallèle des enquêtes, Yan essaie d’affronter en toute discrétion une endométriose. Mais les douleurs insupportables de cette maladie méconnue fragilisent la policière tant sur le plan physique que psychique.

En parallèle des enquêtes, Yan essaie d’affronter en toute discrétion une endométriose. Mais les douleurs insupportables de cette maladie méconnue fragilisent la policière tant sur le plan physique que psychique.

MON AVIS

Je découvre avec plaisir le sixième roman de l’auteure. Celle qui travaille au cœur de la police judiciaire apporte une vue de l’intérieur intéressante ; cela permet de penser à un récit de faits divers réels. Le scénario est tout à fait crédible même si des mises en scène de dépouilles sont très macabres. D’ailleurs, l’idée d’un mix d’enquêtes, probable, garantit du rythme.



Sacha Erbel (son pseudo), que j’imagine coutumière à la rédaction de dépositions a su se détacher de la pratique des constatations factuelles pour adopter un style d’écriture fluide loin d’être rébarbatif. Le roman se lit avec facilité. En effet, l’enchainement de descriptions précises s’anime autour de scènes moins statiques et de dialogues bien proportionnés.



L’exemple des deux enquêtes choisies, ne manque pas d’intérêt. En combinant deux affaires dissemblables, l’auteure a su illustrer l’éventail des champs d’action de policiers qui répondent par leur travail aux souffrances humaines.



Dans les entrailles d’un commissariat.

L’auteure redore le blason de la police, son propre corps de métier trop dénigré en ce moment. S’enchainent les questionnements au fil des infractions, des morts, selon les preuves insuffisantes ou trouvées. Et si les dossiers se referment parfois dans ce dédale administratif et juridique, les enquêteurs poursuivent la vérité jusqu’au bout.



On assiste aussi à une scène d’autopsie qui rend compte du mécanisme de défense psychologique établi par les enquêteurs forcés d’y prendre part.



Là, la réalité difficile du quotidien des individus de toute nature fait face aux policiers. Leur atout : la solidarité et la fraternité pour se motiver quand ils doivent faire abstraction de leur vie privée, au bénéfice des nécessités du service.



Deux crimes se croisent : vengeance et manipulation. Ils procurent une dimension politique et sociale à ce roman en rappelant que l’homosexualité est perçue comme une infraction dans certains pays. Par ailleurs, l’emprise psychologique permet d’entraver le libre arbitre, sous l’influence d’une manipulation insidieuse, elle conditionne des comportements dangereux. Dans une autre dimension, elle conditionne aussi des pensées pernicieuses.



Une femme policière

Yan est un membre à part. L’ambiguïté de son prénom dissimule une héroïne dans ce milieu encore masculin. Or, toute en féminité, elle s’est forgée d’une carapace. De son expérience, l’auteure transmet avec justesse la force de caractère nécessaire pour cacher la moindre faille. Et quand Yan se confie à propos de son « araignée », son illustration éclaire le lecteur sur les conséquences de cette maladie souvent tabou, qu’est « l’endométriose ».
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La mort est parfois préférable

Yan est major à la police judiciaire de Lille. Le commissariat dans lequel elle est affectée, est chargé de deux affaires simultanées. Avec son collègue, surnommé Granulé, Yan s’occupe du meurtre d’un journaliste. Deux autres membres de l’équipe, Brath et Michel, sont appelés sur le lieu d’une scène étrange : un suicide par décapitation. Les deux binômes échangent sur leurs enquêtes respectives et les duos s’intervertissent. Le changement d’attitude de Yan inquiète ses coéquipiers.





Yan souffre d’un mal qu’elle tente de garder secret. Elle essaie de le tenir à distance par des médicaments, de moins en moins efficaces. Les crises de sa maladie, qu’elle appelle l’Araignée, sont de plus en plus rapprochées et de plus en plus intenses. Elles sont de plus en plus handicapantes, envahissent son esprit et son corps et il lui devient difficile de cacher ses souffrances. Atteinte moi-même d’ #unhandicapinvisible, d’une autre nature, mais proche par ses répercussions, j’ai été sensible par la volonté de l’auteure de décrire l’impact sur le quotidien, la fatigue extrême qui en découle, l’incompréhension de l’entourage, le tabou du siège des douleurs et la souffrance permanente.





En ce qui concerne les enquêtes, les dérives possibles de deux métiers sont explorées. Les affaires regroupent trois morts. C’est dans le passé et dans la personnalité des victimes que la PJ trouvera les mobiles et les modes opératoires. Il est question de consentement, que ce soit dans la parole ou dans le laisser-aller. Il s’agit de confiance trompée, d’abus de faiblesse et de mise en danger d’autrui. Hélas, fragilisée par son état physique, toujours sur le fil de la conscience, Yan manque de vigilance…





J’ai adoré ces policiers, attentifs les uns aux autres, pour qui l’entraide n’est pas un mot galvaudé. Ils veillent les uns sur les autres, même quand celui qui souffre, refuse toute confidence et soutien. Hélas, le silence a, parfois, des conséquences dramatiques… Les intrigues, dans lesquelles la manipulation tient une place prépondérante, m’ont, également, captivée. J’ai aimé que la psychologie et le mensonge occupent un rôle important et torturent mon cerveau. J’ai adoré La mort est parfois préférable.




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L'emprise des sens

J’ai lu le livre en entier. C’est un constat positif. Je n’ai pas eu de mal à le lire, pas de difficultés avec le style ou le vocabulaire. Pas de difficultés non plus avec le lieu ou les personnages, j’avais déjà voyagé en Louisiane, par le biais de plusieurs livres. Je m’y connais peu en vaudou, je n’ai pas de réticences à lire de livres sur ce sujet.



Cependant, je n’ai pas réellement apprécié ce livre. Tout d’abord, je l’ai trouvé extrêmement gore, sanglant, saignant, violent. Je n’ai pas aimé être avec le tueur, je n’ai pas non plus aimé être avec Talia qui se retrouve bien malgré elle à rêver de ce que fait le tueur, à être dans la tête du tueur. Talia était pourtant venue en Louisiane pour se changer les idées, pour oublier ce qu’elle avait vécu, pour enfin se sentir libre. Le moins que je puisse dire, c’est que ses vacances ne lui ont pas apporté le renouveau qu’elle espérait. A moins que…. Sait-on jamais ?



Cependant, c’est malgré elle qu’elle se retrouve avec Louis, le policier et Basile, le médecin légiste, sur la piste d’un tueur en série qui s’en prend à des hommes. Ce n’est pas beau à lire, ce n’est pas beau à découvrir. Il faut non seulement l’identifier (la victime, le tueur), chercher son mobile, et le mettre hors d’état de nuire. Ce n’est pas vraiment facile, et c’est là que Talia intervient.



C’est sans doute ce que j’ai préféré dans ce roman, l’aspect surnaturel. C’est en cela que certaines parties du récit sont bluffantes. C’est en cela aussi que la toute dernière page du récit est véritablement surprenante.



Après… je crois que la personnalité du tueur m’a véritablement dérangée. Je ne dirai pas pourquoi, parce que ce serait vraiment spoiler ce sur quoi repose toute l’intrigue que de dire le pourquoi de ce « dérangement ». Je pourrai même dire « les pourquoi » parce qu’il y a plusieurs raisons à cela. De ma pat, peut-être un peu de lassitude aussi, parce que certains thèmes évoqués l’ont déjà été dans des thrillers. Non, ce qui démarque vraiment ce thriller des autres, c’est le recours au surnaturel – et c’est ce que je choisis de retenir. Si une suite devait être écrite, j’espère que cet aspect du roman sera conservé.
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L'emprise des sens

Talia détruite psychologiquement par son mari, après son divorce décide de reprendre sa vie en main et part en voyage à la Nouvelle-Orléans un rêve qui la hantait depuis longtemps.

Le jour de son arrivée elle visite une boutique de souvenirs orientée vaudou, elle ressent un léger malaise indéfinissable.

Le lendemain elle se rend au cimetière Saint-Louis et elle y voit un attroupement avec une forte présence policière. Soudain son téléphone sonne, deux policiers se dirigent vers elle et lui demande de les suivre.

La victime n'est autre que le pilote de son avion avec lequel elle avait un rendez-vous non concluant la veille au soir. Pour elle il n'y a pas de doute ce meurtre est lié à l'horrible cauchemar qu'elle a fait dans la nuit.



Une enquête plutôt bien orchestrée sur fond de fantastique lié au vaudou. On peut toutefois regretter que le surnaturel se fasse un peu trop présent.



Une jolie carte postale de la Nouvelle-Orléans avec ses spécificités.



C'est plus l'atmosphère qui fait la qualité du roman que le côté policier.
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22 V'là les flics



C’est un recueil de nouvelles écrites au profit des orphelins de la police.

La particularité des auteurs est qu’ils ont tous fait partie de la police avant de prendre la plume.

Le thème est celui des enfants, ce qui donne une tonalité très poignante à tous ces récits. C’est parfois même insoutenable.

Le quotidien de ces flics qui n’appartient pas à la fiction projette souvent le lecteur au bord de la nausée. On sent le désespoir devant l’éternel recommencement de la cruauté, de la misère. L’expression « c’est du vécu » n’est pas galvaudée et l’authenticité se ressent au fil des pages. Ces hommes et ces femmes sont fracassés par le spectacle désolant auquel ils ont été confrontés.

Si la qualité du style varie parfois, le fond reste toujours percutant.

C’est donc un recueil intéressant à plus d’un titre. Il me donne envie de mieux connaître les romans de ces auteurs qui mettent en mots la réalité qui a été la leur.

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La mort est parfois préférable

Yan est flic à la PJ de Lille, très appréciée par sa hiérarchie pour son efficacité au travail, très aimée par ses collègues pour sa joie de vivre et sa bonne humeur.

Mais depuis quelques temps, Yan n’est plus la même : elle lance des piques de plus en plus acerbes à ses collègues et amis, elle perd patience et part sans explication, elle devient agressive envers les témoins, les victimes ou ses collègues… Leur respect pour Yan et leur pudeur face à cette femme qu’ils admirent sont tels qu’ils font semblant… jusqu’au moment où Yan s’écroule devant l’un d’eux, terrassée par des douleurs qu’elle ne parvient plus à masquer !

Contrainte et forcée, elle avoue souffrir le martyre depuis des mois et se bourrer d’antidouleurs sans aucune attention à la posologie ni au risque d’overdose… Cette endométriose l’a fait basculer dans l’engrenage de la drogue…

A la PJ, 2 enquêtes parallèles vont occuper les troupes :

- Un journaliste d’investigation est sauvagement assassiné après avoir été tabassé,

- 2 corps sont retrouvés à quelques heures d’intervalle avec une lettre d’adieu évoquant leur suicide… mais le tableau est plutôt suspect ! Ils se seraient donné la mort par… décapitation !

Ces enquêtes vont finalement se rejoindre par le plus terrible des points communs… et Yan sera aux premières loges avec son « Araignée », ainsi qu’elle a surnommé cette maladie évolutive particulièrement insidieuse.

Un style simple, efficace, allant droit au but comme dans une enquête menée tambour battant… comme si « le temps était compté »… et c’est bien ce que vit Yan au quotidien.

Comme une Araignée qui tisse sa toile et vient peu à peu s’insérer dans les moindres recoins, l’ambiance du livre s’alourdit peu à peu avec l’évolution de la Maladie jusqu’au moment où la Toile a tout recouvert, ne laissant plus de liberté d’action à Yan… et où l’issue ne peut qu’être dramatique ☹

Malgré quelques rebondissements un peu rapides, j’ai bien aimé ce polar 😊

Sacha Erbel, Officier de sécurité en charge de la protection rapprochée de personnalités civiles et politiques, est atteinte de cette affection mal connue et profondément invalidante au quotidien, ainsi qu’elle l’évoque pudiquement à la fin du livre. Courage à cette femme dynamique que j’ai eu la chance de rencontrer au Coquelicot noir de Nemours.

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La mort est parfois préférable

Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture.

Je ressort très mitige de ma lecture je ne peux pas dire que j'ai aimé et je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé. L'auteure nous plonge sans le mal être et aborde différents sujets aux détours de ce livre. Entre Yan dont sa maladie (l'araignée comme elle la nomme pour ne pas en dire plus) et qui l'amène a faire l'irréparable un médecin qui préconise l'hypnose comme moyen de guérison et une vengeance voilà a quoi va être amené à enquêter la pj de Lille.

Sacha Erbel nous décrit tout le.mal être de ces personnages un peu trop à mon goût car certains passages sont un peu long et l'enquête est un peu vite résolue avec par hasard on tombe sur tel ou tel indice et hop le tour est joué. Après je ne mets pas côté la difficulté de se faire.comprendre et de la souffrance de Yan car je peux comprendre car je connais personnellement une amie atteinte de l'araignée et ce n'est pas facile.mais dans le cas de notre enquête c'est un peu trop à mon avis. Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.

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La mort est parfois préférable

Je suis très contente d'avoir pu découvrir ce nouveau roman de Sacha Erbel.



Une très belle surprise ce roman est vraiment top, une histoire qui démarre fort avec de la vengeance et deux suicides assez mystérieux.



Elle ne met pas de gants quand elle écrit ses descriptions détaillées font froid dans le dos.



Je me suis régalée en lisant ce thriller qui met en avant une flic en souffrance touchée par une maladie qui la fait terriblement souffrir. C'est pendant sont enquêtes et son état de faiblesse qu'elle va tomber dans un piège psychologiquement hypnotisant.



C'est ainsi que dans notre monde les loups profitent toujours pour dévorer les agneaux les plus faibles.



J'ai lu assez rapidement pour une fois car l'histoire est très prenante et il y a de l'action et des moments très durs, c'est vraiment cela que je recherche en lisant.



J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir en découvrant le livre de Sacha Erbel et je tiens à remercier les éditions Taurnada pour leur confiance.
Lien : https://sabineremy.blogspot...
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La mort est parfois préférable

Alors que dire à part que Sacha m'a scotchée !

D'une part parce que j'ai cru percevoir en Yan, l'héroïne de cette histoire, la jeune Sacha policière. D'autre part parce que situé son intrigue en France, ça notre auteur ne nous y avait pas habitué.

Exit donc les États-Unis, il fallait bien que ça arrive....

Oui mais alors que nous raconte "La mort est parfois préférable" ? Et bien pour faire simple ça démarre comme cela :

 Le major Yan Lebrun, enquête sur le meurtre d'un journaliste spécialisé dans les reportages sensationnels. Elle est accompagnée dans sa mission par Mika que tout le monde à la PJ surnomme Granulé.   Au même moment, son collègue et ami Barthélémy dit Brath est chargé d'une affaire étrange à propos d'un homme décapité, retrouvé au volant de sa voiture tandis que sa tête reposait sur la banquette arrière. Ils sont tous les trois policiers à Lille, et avec d'autres gars et filles de la PJ, ils forment une grande famille. Pourtant Yan, leur cache des choses. En effet la jeune femme doit aussi faire face à la présence invisible et insidieuse de celle qu'elle a surnommé l'Araignée. Et cette Araignée, elle veut lui faire la peau, seule.

Je vous le disais on ouvrant ce livre, j'ai tout de suite mis un visage sur celui de notre héroïne et ce visage c'était celui de notre auteure. Une Sacha Erbel simplement un peu plus jeune. J'ai ressenti tout la fièrement de cette jeune femme à rentrer dans la grande maison, son envie d'indépendance, la joie de rejoindre l'école de police. La Tiote comme ils l'appellent a envie de bien faire et d'être un bon flic. Entrée dans la police est son rêve a elle, et elle a tout fait pour être un bon élément et gravir les échelons. D'ailleurs la Tiote est devenue major et la voilà embarquée dans une drôle d'enquête.

De notre côté, on va la suivre dans celle-ci pas à pas. On a même le privilège aussi de participer en même temps ou presque à l'autre enquête celle tout aussi bizarre de Brath et Michel. Il faut dire que ce que l'on aime bien chez notre auteur c'est qu'elle aime les détails croustillants. Attention ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, non ici le gore est là juste parce qu'il est utile à l'intrigue, il fait partie du décor, il participe à l'atmosphère si particulière de ce roman.

Un roman de procédure, on suit, je vous le disais, les investigations de nos policiers, on ne loupe rien, les constatations, les témoignages, les autopsies. (Bien aussi le médecin légiste d'ailleurs au passage.) On a le droit au débrief, au PV, au rapport avec la hiérarchie et avec l'institution judiciaire et le proc. D'ailleurs, j'ai bien aimé aussi les relations entre la commande Luce, chef de groupe de Yan, avec son équipe. Bref on devient flic et on est sur le terrain. C'est ça avec Sacha et Yan on devient enquêteur, enfin enquêtrice pour ma part.

Car en effet l'écriture de Sacha est très immersive, elle est fluide et addictive, 

Je ne vous parle même pas des personnages que notre auteure a su camper à la perfection. Chacun d'eux à une personnalité propre, ce sont des flics très humain avec leur problème, leur force, leur faiblesse mais surtout avec une belle humanité. Et malgré la crasse qu’ils côtoient tous les jours, malgré les horreurs qu'ils peuvent endurer, ils arrivent à rester compatissant, compréhensif, bienveillant tout en restant très pro. Ils ont mis leur vie au service des autres. C'est leur crédo, leur philosophie même si parfois aux vues des perversion qu'ils approchent, il faut savoir prendre suffisamment de recul pour ne pas sombrer. 

J'ai aussi beaucoup aimé que notre autrice fasse de son héroïne une spécialiste en criminologie. Cela rajoute un petit côté thriller à ce polar. Et c'est une approche très appréciable pour nous faire comprendre les motivations et fonctionnement des tueurs mais aussi des victimes.

Ici rien n'est laissé au hasard ni le style de l'auteur accrocheur et percutant, ni la maladie qui ronge notre enquêtrice, ni la douleur qu'elle déclenche, ni la dépendance aux médocs qu'elle provoque. Notre auteur nous parle d'un problème très féminin et très handicapant pour beaucoup de femmes qui longtemps n'en pas étaient prises au sérieux. Et elle en parle avec les tripes.

C'est aussi pour cela que cette fiction sent le vécu. On souffre avec Yan et on aimerait pouvoir l'aider. On est en empathie avec notre héroïne. On tombe quand elle tombe, on se relève avec elle.

On est totalement immergé dans ces histoires et on lit en apnée, d'une traite. On ne veut rien louper de ce très bon roman policier qui très vite tourne à l'excellent thriller psychologique.

Je ne peux que dire bravo à Sacha Erbel qui une nouvelle fois nous a entrainer avec elle jusqu'au bout de la nuit pour enfin connaître le fin mot de l'histoire.

Tu es une vraie psychopathe, vraiment, Sacha pour oser nous faire vivre de telles émotions et faire monter l'adrénaline en même temps que notre tension avec un tel suspense.

Bref vous l'aurez compris voici bien une lecture que je vous recommande si comme moi vous aimez frémir le soir avant de vous coucher !
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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La mort est parfois préférable

Un grand merci aux éditions Taurnada! Sacha est une auteure que j'ai rencontrée il y a quelques années et revue au salon Noir Vézère du Bugue avec un réel plaisir. Je la suis depuis "L'emprise des sens" ou magie noire et crimes se côtoient.



Avec ce dernier titre "La mort est parfois préférable" Sacha se dévoile et nous présente un roman noir avec une empathie et une sensibilité affinées. Elle nous présente avec un petit spot son roman sur la page des éditions Taurnada, dont vous aurez le lien en fin d'article. C'est une facette d'elle même beaucoup plus intime et tout en émotion.



L'histoire : Yan, femme flic à la Police Judiciaire de Lille, doit enquêter sur le meurtre d'un journaliste, retrouvé dans sa baignoire. En même temps, la seconde équipe avec Brath retrouve un suicidé dans sa voiture, par décapitation… Yan, prise de douleurs insoutenables, que ses collègues ne doivent soupçonnés, fait alors face et bonne figure en ingurgitant des anti douleurs à tour de bras. Pourra-t-elle cacher longtemps cette "araignée" qui la grignote de l'intérieur!?



Voilà un thriller policier où l'auteure nous embarque dans plusieurs intrigues, les chapitres sont bien montés, le roman se lit vite car addictif. Les liens entre les enquêteurs sont mis en avant, une belle famille où les mots ne sont pas les plus importants mais où les regards et les sentiments sont forts et entiers. L'auteure sait de quoi elle parle et nous en fait une belle démonstration dans cette histoire noire, cruelle. La famille, la santé passent après ce métier où chacun se doit d'être dispo à tout moment, mais à quel prix!




Lien : https://passionlectureannick..
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22 V'là les flics

21 nouvelles - 21 auteurs français de polar - Tous anciens flics devenus écrivains, dont 6 lauréats du Prix du Quai des Orfèvres, plus 1 qui nous livre une préface poignante.



Pour une bonne cause : les orphelins de la police.



J'en connaissais certains, plein d'autres non, et j'ai énormément aimé.

Parce que leurs mots sonnent juste, parce qu'ils se sont attachés à parler de l'enfance massacrée, des violences faites aux femmes, de la difficulté d'être flic dans un monde de brutes.



Parce ce que ce sont des hommes et des femmes qui s'engagent pour nous protéger et qui en meurent parfois.



Et puis parce que j'aime les polars, aussi sous forme de nouvelles, si vous aussi, je vous conseille fortement ce livre !



Jean-Marc Bloch - Les mouettes

Olivier Damien - Ruben

Eric Dupuis - Une si belle Journée

Sacha Erbel - La petite

Didier Fossey - Zippo

Christophe Gavat - Entre deux tours

Christophe Guillaumot - En lettres dorées...

Franck Klarczyk - V.I.F.

François Lange - Sur un air de guitare

Remy Lasource - L'obscurité dans nos coeurs

Paul Merault - Nous pensons, donc nous sommes

Patrick Nieto - Si j'avais su...

Eric Oliva - Briser les verrous de ma mémoire

Lionel Olivier - La nuit porte conseil

Jean-François Pasques - Qu'est ce que je vais bien pouvoir dire aux enfants ?

Pierre Pouchairet - Devenir une tueuse

Jean-Marc Souvira - Men-Tensel

Danielle Thiéry - Le poids des mots

Emmanuel Varle - Engrenage

Luc Watteau - Cosette au coin du feu

Ivan Zinberg - Quand je serais grand



Olivier Marchal - Préface
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