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4.6/5 (sur 25 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Sandrine Bourguignon vit sur le causse où elle lit, écrit et travaille dans le secteur médico-social. Elle est l'auteure de 'Quelque part dans la nuit des chiens' (2012), 'Nous sommes la meute pas le troupeau' (2014), 'Le nom d'un fou s'écrit partout' (2021) et 'Quelque chose dangereuse'. (2021)

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Sandrine Bourguignon
Il n’y avait pas de livres dans mon enfance, et ceux qu’on lit à l’école ne m’ont jamais donné envie de lire.
C’est à seize ans, quand j’ai ouvert C’est beau une ville la nuit de Richard Bohringer que j’ai compris qu’il existait des écrivains capables d’écrire comme des boxeurs ou des ivrognes. Au corps à corps avec les mots, en y laissant leur peau comme Vincent Van Gogh dans sa peinture. Parce que oui, je pense qu’on peut mourir de ne pas avoir les mots. A mes yeux, un écrivain est celui qui joue sa vie dans l’écriture. C’est en tout cas ce que m’ont appris Marguerite Duras, Antonin Artaud, Louis-Ferdinand Céline, Samuel Beckett ou Léo Ferré.

Extrait d'un entretien avec Stéphanie Joly, publié sur le site : Paris ci la culture
http://www.pariscilaculture.fr/2013/07/entretien-avec-sandrine-bourguignon/
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Ça n'est pas rien, essayer d'être ensemble.
C'est parfois une montagne infranchissable.
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Les fantômes les vampires partout qui menacent entre mes murs.
S'ils savent où je suis, s'ils ont mon adresse, je n'aurai plus de répit.
Je suis un colis en souffrance en transit dans les non-lieux les no man'sland.
Ma poste restante, c'est vous.
Ma seule adresse, c'est vous.
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Est-ce que ça pourra te suffire, à toi l'enfant à venir ?
Juste le pire de nous deux.
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C’est comme les miroirs, il faut toujours les piétiner si on veut garder un morceau de soi dans sa poche. Sinon l’image elle reste dans la glace et on repart sans personne.
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On ne peut pas toujours les garder on aimerait bien mais on ne peut pas.
Tu comprends, qu'ils disent.
Et Claire ne comprend pas.
Elle n'admettra jamais qu'on les fasse sortir quand ils vont à peine mieux même pas bien. Elle voudrait qu'on les garde qu'on les couve.
S'il faut s'en séparer, qu'on s'en sépare quand ils sont guéris pas avant.
Consolidés, pas branlants chancelants fendus comme des copeaux.
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Moi je m'en suis pris plein la houle, des rincées bien salées sur le pont. Je peux vous dire que ça n'a jamais soigné personne. La déferlante de vos lois comme des vagues scélérates. On nous fout la tête sous l'eau depuis des siècles mais moi je suis fort en apnée, vous ne me noierez pas comme un chaton au fond d'un sac de jute.
Je sais quand ça gîte.
J'avais treize ans la première fois, la mer complètement saoule avec sa gueule ouverte, qui vous crache dessus qui s'engouffre et vous fout des trempes.
La vorace une ogresse.
Si elle ne m'a pas avalé vous n'êtes pas prêt de m'engloutir.
Je viens du déluge et vos torrents de lois qui nous tabassent et nous régurgitent comme des arêtes coincées dans la gorge, c'est pacotille.
Vous ne voyez que mes œuvres mortes mais sous la surface la carène c'est du solide.
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Autrefois quand il partait, elle agonisait pendant des semaines. C'était presque bon, de l'amour comme ça qui saigne, le couteau dans la plaie. Aujourd'hui quand il s'en va, c'est juste un morceau d'amour qui reste coincé dans la porte, la gorge.
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Je n’ai aucune idée, pense-t-elle, du courage qu’il faut pour sonner un jour à la porte de cet hôpital. Venir ici de son plein gré.
Même Alice n’a pas pénétré l’autre côté du miroir, elle y est tombée.
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Claire sait maintenant qu'à chaque bataille perdue, c'est un morceau de nous qui tombe. Nous avançons tous ainsi, cassés fêlés croulés dans l'éboulis.
Parfois quand même, il y a des coupables.
Au mieux des complices.
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