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Citations de Sarah S. Cope (50)


Certes, ces femmes étaient très belles, mais leurs visages endurcis trahissaient leur nature froide et vicieuse, tranchante comme une hache. Non, cette petite demoiselle gardait encore toute la fraîcheur de l’innocence. Une sorte de douceur presque romantique qui ne s’accordait pas avec son tailleur et son attitude pragmatique.
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Chaque muscle de son corps était tendu, raidi par la colère. J’ai ressenti le besoin compulsif de me lever pour aller lui masser les épaules, mais je me suis ravisé, car je savais qu’elle me giflerait de ses délicates mains manucurées si je faisais mine de l’approcher.
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Vous aimez les Bad Boys. Tous ces mecs chicos avec qui vous êtes allées à la fac peuvent avoir tout l’argent et tous les diplômes du monde, ils n’ont pas cette force brute sous la couette que vous désirez si désespérément.
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À présent que je me trouvais tout près de lui, je pouvais deviner les petites lignes qui annonçaient l’arrivée prématurée de rides autour de ses yeux et qui serpentaient le long de son tatouage en forme de larme. J’ai étudié cette touffe de cheveux blonds qui était posée, ébouriffée, sur son front hâlé. Dans un univers parallèle, il aurait pu passer pour un type séduisant. Visiblement, il était fort et en très bonne condition physique.
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À l’époque, je n’étais encore qu’une ado insouciante. J’avais grandi dans une belle maison en banlieue. J’avais fréquenté un lycée exclusif et à l’abri du monde où j’avais des amis à la pelle. La pire tragédie endurée jusqu’à ce jour tragique fut quand je perdis mon hamster à l’âge de sept ans. Et puis, je me suis retrouvée confrontée à la perte de mon père. Je n’avais jamais ressenti une telle douleur.
Ma mère et moi n’étions pas les seules personnes à faire leur deuil : il avait laissé derrière lui des tonnes de clients avec qui il avait tissé des liens étroits au fil des années. Et pour le plus grand divertissement des médias, des douzaines de célébrités étaient venues à son enterrement et avaient assisté à la mise en terre du cercueil de leur vieil ami, sous la pluie et trempées dans leurs vêtements de designers. Je me souviens les avoir regardées, toutes si raffinées, chics et glamour en cette occasion pourtant si funèbre.
Cependant, je ne pouvais pas en dire autant de la brute qui se tenait en face de moi. C’était le genre de mec qui était plus à l’aise dans un champ de bataille médiéval que dans un costume.
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On m’avait aussi promis de ne pas dévoiler ma filiation, pour que mes collègues ne pensent pas que je sois une sorte de gamine à papa gâtée à qui on avait accordé un travail au sein d’un prestigieux cabinet d’avocats alors que la plupart des candidats se battaient bec et ongles pour y décrocher un poste. Et pourtant, je m’étais battue, moi aussi.
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J’avais grandi en idolâtrant mon père. Je voulais devenir comme lui, c’est d’ailleurs pourquoi je me retrouvais coincée ici avec un voyou dans cette salle d’interrogatoire humide qui puait la sueur.
Ce n’était pas exactement le genre de matinée dont j’avais rêvé en me réveillant. J’avais ouvert les yeux, pleine d’effervescence et prête à conquérir le monde.
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Mais la seule chose qui semblait retenir mon attention était sa longue carrière de criminel endurci. J’ai levé les yeux du dossier et je me suis aperçue que son petit sourire suffisant s’était accentué. Il ressemblait étonnamment à mon neveu lorsque ce dernier rapportait un carnet de notes particulièrement satisfaisant à ses parents.
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Je suis restée debout, car je ne voulais pas accaparer la seule place assise dans cette salle d’interrogatoire exiguë. L’air était chargé d’humidité. Il n’était pas encore midi que le thermomètre affichait déjà plus de 27 degrés.
J’avais décidé de porter l’un de mes plus beaux tailleurs, un qui avait été fait sur-mesure. J’avais fière allure en l’enfilant ce matin, mais à présent, je mourais de chaud.
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Les femmes avaient l’air si sévères que je me disais avoir de la chance de ne pas être l’une d’entre elles. Les hommes, eux, adoptaient des postures stoïques, le regard perdu, veillant sur leur vaste propriété.
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Son seul sourire suffit à faire vibrer mon cœur, presque autant que lorsqu’il m’embrassait.
Un seul baiser et des excuses seraient-ils suffisants pour venir à bout de ma volonté ? En tout cas, ça en avait tout l’air.
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Bien sûr, comprendre le pourquoi ne rendait pas la situation plus agréable ou plus facile, mais je me sentais un peu apaisée. Néanmoins, pouvoir enfin comprendre les motivations de cette femme restait quand même inespéré, compte tenu de la situation.
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Ce n’est pas parce qu’ils sont riches qu’ils ne sont pas humains. La curiosité fait partie de la nature humaine, c’est pour ça qu’ils viennent renifler la nouvelle venue. Mais je t’assure que ça ne va pas plus loin. Ils sont juste curieux de savoir qui est cette beauté à mes côtés.
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Elle m’avait apporté tant de bonheur ces dernières semaines, elle avait su apaiser mon esprit tourmenté, rendre mon cœur plus léger et combler chacun de mes désirs. Je n’avais aucune envie de la quitter. Et si mon choix déplaisait à ma mère, eh bien, c’était son problème car pour moi, Susan était une vraie petite pépite et j’avais bien l’intention de la garder.
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Tous ces gens riches me mettent les nerfs à vif, je sais que je n’ai pas ma place ici. Je suis juste une employée, la photographe, la chroniqueuse. Je crois qu’il vaudrait mieux que j’aille dans la chambre. Je commanderai à manger plus tard.
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J’étais en train de jouer un rôle, je prétendais être quelqu’un que je n’étais pas pour trouver ma place dans la vie de quelqu’un qui était peut-être amoureux de moi ou pas.
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J’étais convaincu que si une personne était capable de diriger le monde à elle toute seule, c’était bien ma mère.
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Je peinais vraiment à refréner ma colère. Je voulais lui hurler dessus mais c’était ma mère, pour le meilleur et pour le pire, et c’était la femme qui m’avait donné la vie. Cette vie, pour être plus précis. Je devais la chérir et la respecter.
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— Mon chéri, elles sont toutes comme ça ! On dirait des chiennes affamées, la bave aux lèvres, prêtes à te dévorer une bonne côte de bœuf. Tu es trop têtu pour t’en rendre compte. Elles ne sont venues vers toi que pour ton argent et Susan, ta petite campagnarde, n’est pas différente des autres.
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De toutes les femmes que j’avais ramenées chez moi pour y passer la nuit, aucune d’entre elles n’avait provoqué ce sentiment. Pas une seule. Même pas Lauren, avec qui je sortais depuis un mois. Je n’avais pas l’impression de manquer d’oxygène lorsque j’étais privée d’elle. Par contre, c’est ce que je ressentais aux côtés de Susan. Je ne voulais pas qu’elle parte sans qu’elle me donne ses coordonnées et qu’elle me permette de l’appeler très bientôt.
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