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Citations de Sarina Bowen (233)


Quand j’étais petit, il m’arrivait d’aller nager à la piscine municipale de la 173e rue. Au-dessus de la surface, c’était bondé, bruyant et frénétique. Mais dès que je plongeais la tête sous l’eau, le monde se taisait et je m’abandonnais à des sensations pures.
M’abandonner à Bella me faisait le même effet. Le monde se réduisait à la taille de son matelas. Tandis que je la caressais, la réalité était étouffée par sa peau douce et laiteuse et le bruit de nos respirations.
Je savais que si je cessais d’y penser – si je sortais ma tête de l’eau –, le monde réel m’attendait toujours, tapageur et hostile. Mais elle et moi, nous nagions ensemble, nos mains et nos langues mêlées. Je n’avais pas envie de remonter à la surface pour respirer. Plus jamais.
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— Rafe, murmurai-je. Il y a peut-être une partie de ta mésaventure que je peux arranger.
Il déglutit péniblement et son regard se posa sur mes lèvres, mais il ne bougea pas. Au lieu de ça, le temps ralentit et je sentis chaque fibre de sa personne prendre conscience de ma présence. Son corps s’immobilisa et ses yeux s’assombrirent.
Pendant quelques battements de cœur, je laissai Rafe se faire à cette idée. Quand je posai lentement mon autre main sur sa poitrine, il lâcha un grognement de surprise. Il ne bougeait toujours pas d’un cil et me regardait d’un œil avide.
— Je t’ai toujours trouvé sexy, murmurai-je en appuyant ma paume contre ses pectoraux. Le moment me paraît bien choisi pour te le dire.
C’était la pure vérité. Et la vérité, comme j’avais pu l’apprendre, était plus sexy que tout.
Manifestement, il était d’accord avec moi, car son beau visage se rapprocha. Les lèvres de Rafe, étonnamment douces, effleurèrent les miennes et il soupira. Il s’attarda sur les commissures sensibles de mes lèvres, me mordillant tout doucement avant de plaquer avec plus de ferveur sa bouche chaude et ferme.
Mon cœur faillit s’arrêter, séduit par sa manière silencieuse de prendre le contrôle. Mama mia. Il ne m’enlaçait pas sauvagement. Il n’en avait pas besoin. C’était une conquête subtile. Je reçus un baiser lent et insistant. Puis un autre. Sa poitrine s’avançait lentement vers la mienne, jusqu’à ce que je sente la chaleur qui émanait de son corps. Je n’eus d’autre choix que de presser mes seins contre lui tandis qu’il approfondissait notre baiser.
J’entendis un gémissement rauque et me rendis compte qu’il provenait de moi.
Rafe passa deux doigts sous mon menton. Son autre main effleura ma taille avec une telle légèreté que je faillis ne pas m’en apercevoir.
Cet homme me touchait à peine et j’éprouvais déjà une envie éperdue. J’entrouvris les lèvres sous les siennes. La première fois que sa langue glissa sur la mienne, mon désir redoubla. Il avait le goût du bon vin et du sexe. Mes doigts agrippèrent sa chemise en coton. Ralentis, m’intimai-je. Mais l’intense vibration que je ressentais chez Rafe ne me facilitait pas la tâche. Nous avions tous les deux passé une mauvaise journée. Il était logique que nous cherchions à évacuer la pression par une bonne séance de jambes en l’air.
Qui n’en ferait pas autant ?
Souriant contre ses lèvres, je montai sur ses genoux. Alors que mon corps se détendait contre le sien, il poussa un gémissement de désir.
Je le ressentis partout.
— Bella, chuchota-t-il entre deux baisers. Me matas.
Il suffisait d’avoir grandi à New York pour savoir le traduire. Tu me tues.
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(...) Il n'y a rien qu'une fille ne puisse pas apprendre à l'Université de YouTube.
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— Commençons par la mauvaise nouvelle. Cet été, Bridger McCaulley a abandonné le hockey pour des raisons familiales. Je l’ai enguirlandé pendant une heure, mais ça n’a rien changé. Malheureusement, nous allons devoir nous passer de lui. Un murmure mécontent s’éleva dans la salle. C’était un coup dur. McCaulley était un ailier solide et j’avais toujours apprécié ce gars–là. — La bonne nouvelle, c’est que nous avons un nouveau joueur, un transfert de Saint-B. C’est un étudiant de deuxième année, en ligne d’attaque. Alors voilà, le Seigneur nous a repris un ailier, mais il nous en a accordé un autre. Une deuxième silhouette apparut alors dans l’encadrement de la porte, un sac de hockey sur l’épaule. Quand j’aperçus son visage – ces grands yeux sombres et perçants sous un enchevêtrement familier de cheveux noirs brillants –, je fus déstabilisé comme jamais auparavant. Ma vision périphérique se brouilla et la voix du Coach fut noyée, comme si j’avais la tête sous l’eau. Ce fut un bruit soudain qui me ramena à la surface. Un instant plus tard, Bella me tendait mon casque, la mine perplexe. Je venais de le lâcher et il avait roulé par terre avec fracas. Ce fut à ce moment que ma mémoire musculaire, développée après des années passées à dissimuler toutes sortes de réactions spontanées, se remit en marche. Je pris le casque des mains de Bella et en soulevai la grille, comme si je n’avais jamais rien vu de plus fascinant que ses mécanismes de fermeture.
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— Merci, Scarlet.
— Pour quoi ? répondis-je. Pour être ta fille du mardi et du jeudi ?
Il planta son regard dans le mien.
— Pour les sept jours de la semaine. Parce que je pense à toi tous les jours.
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Lorsqu'il se retourna, il me fit l'effet d'une éclaircie après une journée pluvieuse.
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- Ne cherchons plus à être parfait, Callahan. Contentons-nous d'être sacrément bons.
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— Oh, mon Dieu, m’écriai-je. Nous allons mourir. Hartley marqua un temps d’arrêt pour me remonter le long de son corps.
— Tu es la première fille à me dire une chose pareille sur le chemin de la chambre.
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— Que m’as-tu apporté ?
— Un panini italien et un sachet de chips. Avec une boisson énergisante.
— Je t’ai déjà dit que tu es magnifique ?
— Chaque fois que je t’offre de la nourriture.
— Exactement. Donne-moi ça
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— Callahan, dit-il lentement. Es-tu une joueuse de hockey ? Pendant un instant, nous nous regardâmes sans ciller. J’avais toujours été une joueuse de hockey – depuis mes cinq ans. Et maintenant, je n’étais qu’une fan tout au plus. C’était très douloureux. Je déglutis péniblement avant de lui répondre :
— Je jouais. Avant, tu sais… Avant d’abandonner. Je sentis un picotement dans mes yeux. Mais il était hors de question que je pleure devant Hartley. Je pris une profonde inspiration par le nez. Il passa la langue sur ses lèvres.
— Tu m’as dit que ton père était entraîneur au lycée.
— C’était mon entraîneur au lycée.
— Sans blague ? Hartley ouvrit une autre bouteille sans me quitter des yeux.
— À quelle position joues-tu ? Jouais-tu. Au passé.
— Au centre, bien sûr. Je comprenais le fond de sa question.
— Capitaine. De l’État. Recrutée par toutes les universités. C’était une véritable épreuve de lui expliquer ça, de lui révéler absolument tout ce que j’avais perdu. La majeure partie des gens n’avaient pas envie de l’entendre. Ils changeaient systématiquement de sujet et me demandaient si j’avais envisagé de me mettre au tricot ou aux échecs. Mais au lieu de cela, Hartley se pencha et fit tinter sa bouteille contre la mienne.
— Tu vois, je savais que je t’aimais bien, Callahan, dit-il.
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— Digby est bon, observa-t-il, mais il y a d’autres joueurs sur la glace.
— Oui, mais Digby est à tomber, dis-je en posant la manette. C’était la vérité – même la version virtuelle du capitaine des Puffins faisait palpiter mon cœur. C’était presque le joueur de hockey le plus canon à mes yeux. Le numéro un se trouvait juste à côté de moi sur le canapé. Hartley pouffa dans sa bière.
— Sérieusement ? Il se mit à rire, m’offrant l’un de ses sourires à couper le souffle.
— Callahan ! Dire que je te prenais pour une véritable fan. Je n’avais pas réalisé que tu n’étais qu’une groupie de patinoire. Je m'écriai :
— Et moi, je n’avais pas réalisé que tu étais un tel enfoiré
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And that's how Canning and I came to have a big framed photo on our living room wall featuring the entire Toronto team dressed in very loud gingham. I swear the color rendered a little bolder in print than it looks in real life, because this photo is kind of blinding. But Jamie snickers whenever I suggest that.

But there we are, two dozen grins stained red from the wine, waving at the camera like idiots. Blake is in the back row, his napkin tied around his head like a bandana. I have a hand on Jamie's shoulder right in the center of the shot. His smile is just as relaxed and genuine as the day I met him.

And I look... centered. It's not a word I've ever used to describe myself before. But everything I ever wanted is in that photo the man of my dreams, and my teammates. I've left my smug smile behind in favor of one that's so shiny I hardly recognize myself.

But it's me up there for sure. It's us. And it's perfect.
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"Would you believe I got an email from the travel department about a bill for the broken bed?"

"Already?"

"It gets better. Below that is an email from the PR department with a link to a gossip blog. Not only do they have a shot of us kissing in the lobby. They have a shot of the broken bed."

"What?" I yelp.

He grabs my hand and kisses it. "Yeah. They must have paid off a hotel staffer for that little nugget. But it's just a picture of furniture, Canning. I care more that they want to charge me eight hundred bucks. So I wrote an email to both travel and PR telling them to bill Blake because his fat ass broke it. And you'll never guess what they said." He snickers. "The clubhouse will pay for it because they don't want the hotel to have a record of a third dude in that room: You and I are fine by the PR department. But gossip of a threesome is more than they can handle."
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"Stop." I yank the covers higher. "Or I won't invite you to the wedding."

"To the...? OH MY GOD!"
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With a frown, I shift my gaze toward the bar area in the lobby, and my heart soars and plummets simultaneously.

Jamie.

Jamie is here.

He's seated at a table near the counter, his brown eyes searching the crowd until they lock with mine. My heart somersaults before landing in my throat.

What is he doing here? And how the hell am I going to get to him without giving the press a photo op that will no doubt embarrass us both?

I'm torn between sprinting toward him and texting him to meet me upstairs, but Jamie takes the decision out of my hands. As I watch wide-eyed, he gracefully rises from his chair and makes his way toward me. His long stride eats up the marble floor beneath his sneakers. His blond hair ruffles as he rakes one hand through it. He's holding something in his other hand. I squint. Fuck me. It's the box. Or rather, it's a box. Not the one that exchanged hands multiple times last summer, but close enough.

I stare at him, wondering what this means, wondering why he's not in California, why he flew all the way to Dallas—

Shit. The vultures have smelled blood.

Several curious heads turn in Jamie's direction as he crosses the massive lobby. A flashbulb goes off, but still, he doesn't stop. He keeps me trapped in a serious stare and erases the distance between us, and then he's in front of me, those brown eyes twinkling playfully as he leans closer and—

Kisses me.

Panic and joy streak inside me as his lips briefly touch mine. There's no tongue. No overt passion. But when he eases back, the desire in his expression is impossible to miss. Jesus. I hope the cameras didn't capture that lust-filled glint, but Jamie seems completely oblivious to the proverbial spotlight that's narrowed in on us.

"Hey," he says softly.

I miraculously find my voice. "Hey. What... what are you doing here?" Beside me, Blake is grinning so widely I'm surprised his face doesn't crack in half.

"Can we, uh, talk privately?" Jamie's head swivels as he finally notices all the people staring at us.
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"I gotta..." He chokes on the word. "Gotta just try something, okay?" When he raises his eyes again, they're wet.

Now I'm more panicked than ever. I stumble toward him and wrap my arms around him. He hugs me back, at least. My throat locks up completely. No no no no I chant inside. I'd yell it if I knew it was the right thing to do. But how do I deny him a trip to his parents? Tomorrow I'm leaving for Minnesota. It makes no sense for me to beg him to stay and then hop on the team jet for five days.

Fuck.

So I man up and do what is right. "Take care of yourself." I whisper. "You're really fucking important to me."

He hugs me a little tighter and takes a shaky breath. "You too."

Okay. I can do this. "I love you," I say, taking half a step back.

"Love you, too," he mutters.

He doesn't look me in the eye.
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Dear Coach Canning—

I regret to inform you that Danton has filed a complaint against you for the altercation after the game today. Attached please find his signed complaint form. You have fourteen days to respond before the disciplinary committee makes a final decision. Since you're on sick leave, it wasn't necessary for me to consider any further actions at this point.

And Jamie—please call me. You haven't responded to my earlier suggestions to report your colleague's misbehavior. If you don't tell your side of the story, it's hard for me to help you.

Your team continues to perform well, and it's my sincere hope to see you skating with them very soon.

—B.B.
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"Jamie's depressed," I confess.

Those two words seem to suspend in the steamy air. I haven't said it out loud. Hell, I haven't even thought too hard about it, but now I realize how true it is. Jamie isn't just moping. He isn't just bummed out. He's depressed.

More words stream out of my mouth before I can stop them. "He still can't go back to work, and last night his team won another game without him. He doesn't have his full strength back. He can't work out—it's against the doctor's orders. He can't leave the building without getting harassed by a reporter or two. My throat closes up. "I think he blames me for everything.'
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Dear Jamie,

You tried to tell me about an issue with your co-coach and homophobic language, but I didn't listen as well as I should have. I'm truly sorry. Our policy is unambiguous—no employer or player should have to put up with discriminatory language or a hostile work environment.

Please allow me to help you do now what I should have helped you do then. Attached is the form for filing a complaint. As soon as you feel well enough to do so, fill it out so that we can properly investigate your complaint.

I've learned a difficult lesson this week, and I'd like to amend my previous response to your inquiry.

Sincerely,

Bill Braddock
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Eriksson snorts and I make my exit, stepping out the door just in time to hear Coach Harvey deliver a statement that nearly makes my eyes bug out.

"If being queer means skating like Ryan Wesley, I'm going to have to encourage the rest of my players to give it a whirl."

The hallway breaks out in grins and chuckles, which immediately turn into shouts when the press notices me in the doorway.
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